Kikou ! Une autre fic à chapitres, maintenant. Dédicacée à Nadia Malfoy qui a été la première à deviner la réponse à ma question dans le dernier chapitre de mon autre fic «divisés pour mieux régner ». Nadia Malfoy, la revieweuse qui tire plus vite que son ombre (qui tape plus vite que son clavier, c'est bien aussi), ce n'importe quoi qui ressemble vaguement à) une fanfic t'est dédié ! Tu mériterais mieux mais bon.

J'arrête de monopoliser le chap. Bonne lecture.

Chapitre 1 : Rencontre

Harry, allongé sur son lit, se posait encore la même question : Quelle décision prendre ? Evidemment, cette hésitation était très compréhensible : Toute sa colère contre Malfoy et Rogue n'avait plus lieu d'être. Rogue avait tué Dumbledore sur ordre de ce dernier, quand il l'avait supplié, c'était pour que le Maître des Potions s'exécute, et non pas pour qu'il l'épargne.

Quant à Draco, il avait obéi à Voldemort uniquement parce que celui-ci lui avait promis de libérer son père et de le mettre avec sa femme à l'abri. Draco avait fait ça pour ses parents, même si ceux-ci ne l'avaient jamais vraiment aimé. Il s'était consciemment sacrifié, même s'il avait tout fait pour faire croire aux autres que c'était volontaire de sa part…

Comment Harry avait su tout cela ? C'est simple, grâce à…une carte de Chocogrenouille. Un portrait peu se déplacer dans ses différents tableaux, donc la reproduction peinte de Dumbledore était venue dans la carte de Choco le représentant. Ensuite, il avait appelé Harry avec véhémence, jusqu'à ce que ce dernier se réveille. Ceci fait, Dumbledore répondit à toutes les questions de Harry. Ceci vérifia d'abord que c'était le vrai Dumbledore, ou du moins son vrai portrait, en lui demandant sa confiture préférée. L'autre ayant répondu la framboise, l'entretien avait commencé.

Dumbledore lui dit que les deux fugitifs s'étaient cachés dans l'ancienne demeure du directeur. Harry devait les y rejoindre pour pouvoir progresser durant le temps de répit qui lui restait. Le portrait se chargerait de prévenir les amis du Survivant pour ne pas qu'ils essayent de le trouver ou s'inquiètent pour lui.

A Poudlard, les portraits des Directeurs n'avaient pas le droit de parler librement avec les élèves, ils étaient en quelque sorte sujets à une censure magique. Mais ailleurs, cette censure ne persistait plus. Ce dont profita Dumbledore, qui avait fait cette tentative sur un coup de dés. Mais après lui avoir dit de regarder attentivement la photo de l'ancien Ordre reçue par Maugrey, le portrait avait disparu.

Pour éviter son dilemme interne, Harry se concentra sur la photo. Il ne voyait pas ce qui pouvait l'aider dans sa quête. Mais lorsqu'il aperçut Abelforth, le frère du défunt directeur, le déclic se fit en lui. Le barman de la Tête de Sanglier ! Il se rappelait maintenant où il l'avait vu ! Sur la photo des membres de l'Ordre que lui avait montré Fol-Œil.

En ce 15 juillet, encore chez les Dursley, Harry n'était pas encore majeur et n'était pas censé pouvoir utiliser la magie en dehors de Poudlard. Il ne pouvait donc pas transplaner, même s'il savait le faire, même s'il n'avait pas le permis de Transplanage.

Il envoya donc une lettre à Abelforth, par le biais d'Hedwige, pour lui demander de contacter les deux fugitifs Serpentards. Il descendit ensuite à la cuisine pour prendre le déjeuner. Une heure plus tard, on sonna à la porte. L'ayant ouverte, Harry put voir…Draco Malfoy, debout sur le seuil, un large sourire sur les lèvres.

« Qui est-ce qui a sonné ? »

La voix tonitruante de l'oncle Vernon retentit, frustré d'avoir été réveillé en pleine sieste. Harry lui répondit :

« Oh, ce n'est rien, c'est juste mon futur ex-ennemi ! Rendors-toi. »

« Ah ? D'accord….QUOI ? C'est quoi cette histoire ? Si c'est encore un de ces machins dont tu fais partie, qu'il s'en aille ! Ton parrain criminel n'est plus là, fini les privilèges ! »

Et un oncle Vernon débraillé débarque dans le hall, vitupérant et gesticulant. Mais il se calma immédiatement dès qu'il vit Draco. Celui-ci le toisait d'un air plein de suffisance, et ne semblait guère gêné dans ses vêtements moldus. 2trangement, à la vue du regard glacial du blond, l'oncle Vernon retourna à sa sieste, tremblant de tous ses membres.

Harry invita Draco à entrer, puis lui prépara du thé. Ils s'attablèrent devant et se mirent à dialoguer, Draco souriant légèrement, et Harry avec un air assez dubitatif. Il trouvait cela un peu bizarre. Rogue et Malfoy, lorsqu'ils étaient sortis de Poudlard, avaient entendus certains des Mangemorts parler du fait que la Marque allait être apposée à Draco.

La dernière fois, Voldemort n'avait pas réussi à le faire. L'esprit de Draco pensait encore à l'énormité de la tâche qu'on lui avait confiée. L'image de Dumbledore et de ses parents étaient trop persistante encore dans son esprit. Le Maître des Ténèbres n'avait réussi qu'à ébaucher un semblant de tatouage sur l'avant bras du blond. Cette marque avait disparu au bout d'un mois.

Voldemort comptait recommencer après la mort de Dumbledore. Alors, Rogue avait attrapé Draco par le bras, et les avait faits transplaner à la Tête de Sanglier. Là, et sans poser de questions, Abelforth leur avait donné un bout de papier, avec le nom de sa maison familiale écrit dessus. Il devait y avoir un gardien du secret…

Là-bas, Draco et Severus avaient rajouté d'autres protections à l'endroit, en prévision de l'arrivée de Harry. Celui-ci, pour vérifier la véracité des dires de Draco, lui demanda de lui montrer son avant-bras. Harry posa sa main dessus, mais voyant que sa cicatrice n'était pas douloureuse, il se rassit. Devant le regard interrogateur de Draco, Harry lui dit en montrant sa cicatrice :

« J'ai un détecteur intégré de Magie Noire et de Voldemort. Pratique dans ce genre de situation. »

« Maintenant que tu es partiellement rassuré, on peut y aller ? Je peux utiliser la magie dorénavant. Apporte tes affaires avec toi, on y va. »

« Quand tu veux. Viens avec moi. »

Ils montèrent les escaliers et Draco, d'un sort rapide, mit les affaires de Harry dans une malle qu'il réduisit. Ayant dit adieu aux Dursley, Harry sortit de la maison sous l'œil légèrement déconcerté de Draco :

« Ils ne te saluent pas ? Ils ne te manqueront pas ? Pas de câlins, pas de conseils ? »

« J'espère que tu comprends maintenant pourquoi j'aime la compagnie de Mme Weasley. Et pourquoi je reste à Poudlard aux vacances.»

Harry avait lancé cela d'un ton assez froid, grâce à quoi Draco comprit avoir touché la corde sensible. Il s'excusa d'un regard, prit le bras de Harry et disparurent dans l'ombre du vestibule dans un claquement caractéristiques.

Chap fini. Mery Dry.

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