I can be your hero

AUTEUR : Petitchaton

GENRE : Romance

PAIRING : Draco/Harry

RATING : M

DISCLAIMER : Tous les personnages ainsi que les lieux et les décors sont la propriété de l'écrivain JKR. La chanson « Hero » est la propriété de Enrique Iglésias. Seule l'intrigue m'appartient.

RESUME : Deux ennemis peuvent-ils s'éprendre l'un de l'autre ? Ont-ils le droit de s'aimer malgré des destinées différentes ? Et peut-on devenir un Héros pour l'amour d'une seule personne ?

AVERTISSEMENT : Cette histoire est un slash (relation entre personnes de même sexe, dans le cas présent se sont deux hommes.)

NOTE DE L'AUTEUR : Je prends seulement en compte les cinq premiers tomes d'HP et une partie du 6ème mais pas la fin. Et un grand merci à Vif d'Or ma bêta pour cette fic.

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Chapitre1: Have I lost my mind?

Je ne cesse pas de te regarder depuis le début du cours ne suivant que d'une oreille distraite les instructions du professeur Slughorn. J'admire silencieusement la courbe divine de tes épaules et la douce inclinaison de ta nuque qui dévoile une partie de ta peau satinée. Cette peau, je rêve chaque nuit de la mordre jusqu'au sang comme on croque dans le fruit défendu de la tentation.

La tentation.

Voilà ce que tu es pour moi depuis la fin de notre 5ème année et Merlin seul sait combien de fois, je t'ai déjà fait payer cette attirance contre laquelle je ne peux pas lutter. Une attraction qui m'entraîne chaque jour davantage vers la folie. Les choses ont bien changé depuis notre première rencontre chez Madame Guipure et je me demande souvent comment mes sentiments ont pu se transformer autant en moins d'un an.

Lorsque j'étais plus jeune, mon existence semblait être plus simple que celle que j'ai maintenant. Je te détestais et tu me rendais parfaitement cette haine, à la noise près. J'insultais tes amis et tu démarrais au quart de tour me rabaissant plus bas que terre avec une colère et une passion que j'étais le seul à provoquer en toi. Je te frappais et tu me cognais en retour jusqu'à ce que quelqu'un nous sépare pour nous empêcher de poursuivre ce combat jusqu'à la mort.

Aujourd'hui, quand je t'insulte, tu te contentes simplement de me fixer de tes grands yeux verts avant de te détourner pour t'éloigner sans avoir prononcé le moindre mot. A présent, quand je cherche la bagarre, mes coups deviennent rapidement des caresses et ma hargne se transforme en douceur tandis que tu te dérobes préférant fuir ce désir que tu ne comprends pas. Maintenant, lorsque je prétends te haïr, je sais que je me mens pour pouvoir garder la face jusqu'au bout devant les autres et surtout devant toi.

C'est tellement compliqué d'être attiré par son pire ennemi. C'est tellement dur de désirer quelqu'un que l'on ne pourra jamais posséder. Ca fait tellement mal de te vouloir alors que tu es Saint Potter Le Survivant et que moi, je ne suis rien de plus qu'un mangemort parmi tant d'autres fidèles au service de l'assassin de tes parents. Mais plus que tout, j'ai honte de moi.

Honte de cette envie irrépressible qui me brûle les entrailles à chaque fois que je croise ton regard émeraude. Honte de cette jalousie cuisante qui me dévore l'esprit quand je te vois avec elle alors que tu pourrais être avec moi. Honte de perdre le contrôle de mon corps en ta présence moi qui suis habituellement un modèle de froideur et de stoïcisme en toutes circonstances.

Les pires fantasmes envahissent mon esprit à la simple évocation de ton nom de famille. Des fantasmes qui passent des relations sexuelles les plus sadiques et les plus brutales à l'amour le plus pur et le plus beau. Des envies de sexe torride avec toi ou des envies de faire l'amour moi qui n'ai toujours que baisé mes partenaires sans éprouver le moindre sentiment.

Tu me rends fou et cette passion qui déferle dans mes veines est si incontrôlable qu'elle m'effraye presque autant qu'elle m'attire. Car, pour la première fois en 16 ans, je me sens véritablement vivre exister grâce à ce désir qui me hante constamment me faisant presque oublier la terrible mission que Lord Voldemort m'a confiée. Je te veux et cette pensée occulte toutes les autres dans mon esprit.

Je veux ta bouche contre ma bouche. Je veux ma langue contre ta langue. Je veux ton corps contre mon corps. Je veux perdre la raison sous tes caresses ardentes et passionnées. Je veux mourir de plaisir entre tes bras mais plus que tout, je désire mourir d'amour. Car je me meurs d'amour pour toi mais ça, tu ne le sais pas. Jamais, je ne t'avouerai cette faute que je n'arrive déjà pas à me pardonner.

Je hais cette faiblesse que tu as créée en moi alors qu'avant, je n'étais que force et conviction. Maintenant, je doute de mes parents et de la vérité qu'ils m'ont inculquée. Et s'ils se trompaient de chemin ? Et si notre monde ne pouvait fonctionner que grâce aux moldus, aux sangs de bourbe et aux sangs mêlés ? Et si t'aimer n'était pas une erreur ?

Je laisse mes yeux errer un peu plus bas sur ton corps et je détaille longuement la douce rondeur de tes fesses que je devine sous ta robe d'uniforme. Ces fesses, je les ai caressées une fois et j'ai pensé être au Paradis lorsque ton corps a répondu au mien avec le même désir de ne faire plus qu'un malgré tout ce qui nous sépare depuis notre naissance.

De mes doigts tremblants, j'ai pu apprécier la chaleur réconfortante de cet endroit de ton anatomie qui m'a littéralement irradié la main alors que je découvrais en même temps le goût candide de tes lèvres. Ce goût de péché et d'innocence qui te caractérise tellement bien. Car tu es l'incarnation du péché originel et en même temps, tu sembles être si pur et si naïf que je ne peux décemment pas t'en vouloir de me tenter constamment.

Et depuis ce jour là, tu me fuis du mieux que tu peux. Tu souhaites sans aucun doute t'éviter d'être tenté, toi aussi, une nouvelle fois car je sais aujourd'hui que l'attirance est réciproque. Paradoxalement, c'est ça qui rend les choses encore plus difficiles entre nous. Si je t'avais repoussé ce soir-là, tu aurais pu te conforter dans l'idée rassurante que je ne voudrais jamais de toi et ton désir aurait été ainsi brimé par ma haine et mon dégoût.

Mais au lieu de ça, tu as découvert que j'étais moi aussi attiré par toi et la lutte contre cette attraction n'en est devenue que plus ardue et plus fastidieuse. Je sais tout ça car je ressens la même chose. Savoir que tu me veux me rend fou puisque je ne peux pas me permettre de t'aimer. Je n'en ai pas le droit et me laisser aller à mes sentiments nous mettrait tous deux en danger. Il ne faut surtout pas que mon Maître découvre les tourments de mon âme et les méandres incertains de mon cœur.

Parfois, il m'arrive de te maudire lorsque je suis seul dans les toilettes abandonnées des filles et que je peux laisser tomber mon masque. Je te maudis parce que tu me rends heureux autant que tu me fais souffrir. Et je me déteste parce que je te reproche une chose dont tu n'es pas responsable. Après tout, tu ne m'as jamais demandé de t'aimer. Je suis tombé amoureux de toi inconsciemment de mon propre chef quelque part entre la fin de notre 5ème année et le début de notre 6ème année d'études à Poudlard.

J'entends vaguement le professeur Slughorn dire que nous pouvons commencer la potion et je me dirige d'un pas mécanique vers mon chaudron. Heureusement, j'ai déjà réalisé par le passé ce remède et je n'ai donc aucun mal à me rappeler les ingrédients dont j'ai besoin pour le préparer. Je me lève lentement ignorant les remarques de mes compagnons qui se plaignent de notre nouveau professeur.

C'est vrai que depuis le départ de Rogue, nous avons perdu tous les avantages qu'avant nous possédions mais cela m'indiffère totalement. J'étais et je reste le meilleur élève de cette branche bien avant Granger et toi qui semble avoir enfin compris quelque chose à l'art subtil de la confection de décoctions. Et je me surprends à penser de nouveau à toi tandis que je choisis distraitement quelques plantes dans l'armoire.

Je me souviens parfaitement du soir où j'ai découvert ton attirance pour moi. C'était il y a 24 jours déjà et depuis, je ne cesse de revivre en pensées ce moment orgasmique de mon existence. Oh, j'avais déjà embrassé quelqu'un mais c'était la première fois que je touchais un garçon et c'était surtout la première fois que j'éprouvais ce drôle de pincement au niveau du cœur.

J'étais en train de parler avec Mimi Geignarde de ma mission lorsque tu étais entré dans les toilettes semblant fuir quelque chose ou quelqu'un. Je me rappelle que tu avais les joues rouges et le souffle court comme si tu venais de courir sur une longue distance. Tes cheveux noirs partaient dans tous les sens comme à leur habitude et ton uniforme était un peu débraillé au niveau du cou. Tu n'avais pas pris beaucoup de temps avant de remarquer ma présence et une certaine contrariété avait envahi ton visage lorsque tu m'avais reconnu.

Tu étais si beau comme ça, si attirant, si sensuel que je n'avais même pas pu retenir le gémissement de désir qui me montait naturellement à la gorge et que j'avais transformé en ricanement moqueur pour te cacher ma gêne. Ensuite, les choses deviennent floues dans mon esprit. Je me souviens seulement de mes insultes cruelles sur tes amis et je me rappelle de tes commentaires désobligeants sur mon père incarcéré à Azkaban. Puis, il y a eu les coups qui ont commencé à pleuvoir entre nous se concluant par un match nul et le reste ne fut que folie et déraison.

Mon regard gris avait plongé dans le tien et le temps s'était figé. Lorsque j'avais repris conscience de l'endroit où je me trouvais, tes lèvres étaient déjà sur les miennes et tu m'embrassais désespérément. Je me rappelle de mes mains glissant dans tes mèches rebelles avant de cascader le long de ton dos pour élire domicile sur tes fesses rondes et fermes.

Je me souviens aussi de ta langue cherchant timidement la mienne alors que je te plaquais brusquement contre les lavabos désirant plus de contact avec ton corps ensorcelant. C'était Mimi qui nous avait séparés juste au moment où nos mains échappaient à tout contrôle pour explorer le monde inconnu que représentait le corps de l'autre. Tu m'avais alors fixé une minute avant de fuir me laissant seul avec mon désir inassouvi.

Et je te déteste pour m'avoir embrassé car depuis ce fameux soir, je ne peux pas me convaincre d'oublier…

Oublier la douceur de tes lèvres légèrement humides contre les miennes plus sèches et plus fines. Oublier la maladresse de ta langue caressant la mienne avec un étrange mélange de candeur et de timidité. Oublier le parfum si particulier de ta peau frottant contre la mienne pendant qu'on s'enlaçait avidement. Oublier ta gêne qui me donnait l'impression d'être le premier à t'inspirer de tels désirs.

Pourtant, je ne suis pas assez naïf pour croire que tu n'as jamais eu ce genre d'étreinte avec la Belette femelle. Merlin, vous avez même sûrement déjà couché ensemble ! Et cette simple pensée me rend littéralement malade. Malade de jalousie, évidemment. Je ne peux pas imaginer un seul instant qu'elle, la moins que rien, ait pu t'avoir alors que moi je ne t'aurai jamais malgré mes millions et mes titres de noblesse. J'aime mieux me dire que tu es pur.

Souvent dans mes songes, je m'imagine en train de te faire l'amour et je rêve que je te vole ta précieuse virginité. Ce fantasme-là est de loin celui que je préfère car il flatte ma possessivité et ma jalousie maladives. Car, si nous étions ensemble, je ne pourrais pas tolérer qu'une autre ou qu'un autre que moi t'ait initié aux plaisirs de la chair. Dans ce rêve, je me vois donc en train de caresser ton corps qui n'a encore jamais été touché par un autre que toi. Je sens ta peur et ton désir aussi dans chacun de tes effleurements indécis sur ma peau tellement réactive sous tes mains.

Je devine ta pudeur et ta gêne tandis que mes doigts habiles te déshabillent lentement livrant à mon regard appréciateur ta nudité. Tu t'offres à moi avec l'innocence et la maladresse qui caractérisent les enfants qui ne connaissent rien à l'amour et qui ont tout à apprendre. Je t'enseigne avec joie tout ce que je sais de la luxure et du vice. Et je t'aime tellement dans ces moments-là que j'en arrive même à regretter amèrement de ne pas être vierge moi aussi pour pouvoir te donner cette merveilleuse preuve d'amour et de confiance.

Mais tout cela n'appartient qu'à un monde imaginaire et j'ai conscience que tu ne seras jamais à moi. Car il est écrit quelque part que, même si les opposés s'attirent, ce sont toujours les semblables qui s'assemblent. J'envie la Rouquine qui a le droit de te toucher de ses doigts indignes parce qu'elle ne t'aime pas. Ce qu'elle voit en toi, c'est un héros et un faire valoir qui la projette sur le devant de la scène. Elle ne sait rien de tes colères noires, rien du morceau de Voldemort qui vit en toi, rien de tes peurs nocturnes, rien de tes cauchemars, rien de ta haine et de ton dégoût pour ce monde.

Elle ne te connaît tout simplement pas. Elle ne voit en toi que le Survivant et non pas Harry qui se cache timidement derrière tous les titres ridicules que te donne la Communauté Sorcière. Moi aussi, j'ai longtemps ignoré cette facette de ta personnalité. Je détestais le Survivant sans chercher à voir au-delà des apparences et des rumeurs qui courraient sur toi et ta fabuleuse puissance magique. C'était tellement plus facile de te haïr sans te connaître car tu étais tout ce que j'exécrais le plus au monde depuis ma naissance.

Tu étais courageux alors que moi, j'étais un incroyable lâche toujours en train de se cacher derrière l'argent et l'influence de son père. Tu étais amical là où moi, je n'étais qu'un bloc de glace sans sentiment et sans émotion. Tu attirais les gens naturellement alors que moi, tout le monde me parlait à cause de mon nom de famille et de ma fortune. Tu étais tout ce que j'aurais voulu être pour rendre mes parents fiers de moi. Tu réussissais tout ce que tu entreprenais avec une facilité déconcertante et trop injuste tandis que moi, je travaillais comme un malade pour être toujours relégué à la seconde place.

Et puis, tout a basculé lorsque j'ai découvert ton autre visage. Celui que tu caches à tes amis car tu en as honte. Celui qui te fait peur car il te rappelle que tu n'es qu'un être humain malgré tes fabuleux pouvoirs. Celui que tu détestes parce qu'il te montre tes faiblesses et tes secrets inavouables. Cette partie de toi que tu ne veux pas accepter car elle est tellement impure par rapport au reste de ta personne.

Mais moi, j'ai aimé ce que je voyais en toi alors que je t'espionnais en train de prendre des cours d'occlumencie avec le professeur Rogue. J'ai aimé tes éclats de colère et cette haine qui brûlait au fond de tes yeux à chaque remarque insultante de notre maître de Potions. Je suis tombé amoureux de ce garçon si imparfait, si lâche, si peu héroïque comparé au Sauveur que tout le monde adule.

La voix de Blaise me sort de mes réflexions et je prends soudainement conscience que je suis toujours debout devant l'armoire à ingrédients. Cela doit bien faire dix minutes que je reste immobile perdu dans mes pensées pendant que les autres élèves attendent leur tour pour prendre les quelques plantes qui sont nécessaires à la confection de la potion de guérison spontanée.

Tu es juste derrière moi et lorsque je fais volte face pour retourner à mon chaudron, mon regard se perd dans le tien et le temps semble se suspendre. Les secondes cessent de s'écouler tandis que tes yeux me disent toutes ces choses que ta bouche ne m'avouera jamais. Car, c'est tellement anormal ce que nous éprouvons l'un pour l'autre. Les ennemis ne sont pas censés s'aimer, n'est-ce pas ? La haine n'a pas le droit de se transformer en amour car c'est contre toutes les lois de la nature, non ?

Je sors de ma contemplation suite à une réflexion de ton meilleur ami et je rejoins ma place pour faire ma potion. Comme toujours, ma tête se vide de toutes pensées lorsque je commence à préparer mes racines de mandragore tout en surveillant la température de l'eau. Faire une potion a toujours eu cet effet apaisant sur moi et pendant une heure entière, tu sors de mon esprit me laissant tranquille jusqu'à la fin du cours…

OooooooooO

Je dépose rapidement ma fiole sur le bureau du professeur Slughorn avant de me détourner pour ranger mes affaires pendant que tu te diriges à ton tour vers notre maître de Potions. Je sens ton regard peser sur mon dos avant que mon nom ne résonne fortement dans le cachot encore rempli d'élèves en train de nettoyer leur chaudron et leurs ustensiles de potions.

« - Monsieur Malfoy venez ici, je vous prie. »

Intrigué, je me relève pour faire face à notre professeur qui me fixe tout en te murmurant quelques mots dans le creux de l'oreille. Je vois tes joues se colorer de rouge lorsque je vous rejoins semblant plus sûr de moi que je ne le suis en réalité. Ma gorge se serre quand je me retrouve debout à côté de ton corps que je rêve de caresser. Et je dois faire un effort surhumain pour résister à cette envie folle que j'ai de te toucher maintenant malgré les personnes qui nous entourent.

« - Je suis débordé depuis quelques semaines et j'ai besoin de deux assistants pour réaliser des potions secondaires que madame Pomfresh m'a commandées. Vu que vous êtes les deux meilleurs élèves, je pensais que vous pourriez travailler sur ces remèdes samedi après-midi. Donc, c'est d'accord ? Venez au cachot numéro six à 13 heures précise et je vous donnerai vos directives. Bonne fin de journée. »

Je n'ai même pas le temps de protester que le professeur Slughorn a déjà disparu dans le couloir nous laissant tous deux abasourdis devant tant d'audace. Mais pour qui se prend-il ce vieux con ? Il croit que je suis sa bonne à tout faire ou quoi ? D'un autre côté, je ne peux pas nier le fait que l'idée de passer tout un après-midi seul en ta compagnie me séduit assez.

Toi, par contre, tu sembles être sur le point de défaillir et tu t'appuies d'une main tremblante sur un bureau encombré de fioles. J'entends vaguement Granger te crier dessus à propos de capacités mensongères et d'un livre qui va te coûter très cher mais je me moque de ses hurlements. Je m'approche de toi repoussant violement ta meilleure amie sur le côté pour te parler directement face à face.

« - Tu comptes accepter la proposition du professeur Slughorn ? »

Tu écarquilles démesurément les yeux suite à ma question alors que tu me fixes de ton regard pénétrant semblant penser que je suis complètement fou. Je me souviens tout à coup que je parle à un foutu Gryffondor qui n'a sûrement même pas envisagé la possibilité de désobéir à un ordre aussi direct. Je soupire donc d'exaspération en comprenant que ta décision est déjà prise.

« - Bien, je présume que je peux compter sur ta présence samedi. J'espère que tu seras à la hauteur des attendes de Slughorn parce que je n'ai pas l'intention de me taper tout le travail seul. »

Je tourne les talons pour rejoindre les autres Serpentards qui m'attendent dans le couloir froid et humide des cachots. Je t'adresse un dernier regard rempli de passion et d'impatience tandis que je pense à l'après-midi que nous allons passer en tête-à-tête. Et mon cœur cogne fort dans ma poitrine à cette idée me rappelant à quel point je t'aime et à quel point tu m'es précieux sans même le savoir…

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Voilà donc le premier chapitre de ma nouvelle fic. C'est dans un style différent de ce que j'écris habituellement mais j'espère que cela vous plaira quand même. Cependant, je ne vous promets pas d'être régulière dans les publications car je dois continuer de rédiger les chapitres de « Sept jours pour une éternité » en même temps et j'avoue avoir pris pas mal de retard.

Si vous avez un commentaire ou une question, n'hésitez pas à me laisser un review même si ce n'est pas pour me dire quelque chose d'important. Cela fait toujours plaisir de voir que des personnes s'intéressent à votre travail et l'apprécie voir même le critique cela ne me dérange pas du tout.

Dernière précision, je publie sans avoir au préalable achevé l'histoire donc si vous avez des suggestions pour la suite à me proposer, je suis partante !

A bientôt

Petitchaton