Disclaimers: Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées.
Genre : UA, Schoolfic, OS terminé, tapé, posté en deux ou trois parties selon.
Rating : T. Le reste, vous verrez bien.
Pour qui : petite Lilith de moi ! C'est ton cadeau de concert et puis et puis voilà quoi :p
Résumé : Chat échaudé craint l'eau froide.
Mici : à toutes les personnes qui m'ont reviewée, j'ai répondu à tout le monde même si vous ne l'avez pas encore reçu, c'est la faute à ffnet.
C'est toi le chat
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1ère partie : le bon fils.
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Paris, le 20 octobre 2006
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Chat échaudé craint l'eau froide.
Chat une seule fois échaudé le sera à vie, il s'était dit, longtemps.
Chat a eu seize ans.
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- Trop mignon le nouveau ! Hey, arrête d'écrire tes formules, c'est pas les maths qui vont te servir dans la vie ! Y a mieux à faire !
- ...
- 1,70 mètre, blond, yeux verts, petites fesses sympas dans son jean… oh ce sourire maman ! Je lui mets 18/20, je sais pas encore ce qu'il a dans le chou.
- Parles-en à quelqu'un que cela intéresse. Si tu le trouves si bien que ça, dis-le lui.
- A chaque fois qu'un mec me plaît vraiment, il est gay, laisse tomber. Alors je t'en parle.
- Pourquoi ?
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Chat était en seconde le jeudi 02 septembre 1998.
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- Arrête de faire genre, Heero. T'as pas de copine. T'es pas moche même si t'as de l'acné. T'es un homo refoulé. Il peut t'intéresser !
- … Et tu t'étonnes d'avoir triplé ton CE1, Dorothy ? Tes déductions sont ridicules.
- Je suis surdouée, je m'emmerdais chez les petits ! T'es jaloux parce que l'an prochain pour moi c'est la fac et toi tu resteras lycéen génération Biactol ».
- …
- Allez, à moi tu peux bien le dire, hein ? Je le dirais à personne !
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Chat ne voyait pas du tout les choses comme ça…
¤
- Je ne suis pas gay, je bosse mes cours. Le reste me passe au-dessus.
- C'est bien ce que je disais, t'es un homo refoulé. Oh il va s'asseoir juste derrière toi, c'est un signe !
- Baka !
- Ok, c'est pas un signe. Par contre le clin d'œil, si ! Il doit avoir un faible pour les métis asiatiques aux yeux bleus, aux lunettes à la John Lennon, et fâché à vie avec leur peigne.
- … Réconcilie-toi avec ta pince à épiler, il verra mieux tes yeux.
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et… pourtant l'idée avait fini par faire douloureusement son chemin.
¤
- Je ne suis pas homosexuel. Je n'ai vraiment pas besoin de ça.
- Heero ? A table !
- Vraiment, vraiment pas besoin de ça.
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Oui douloureusement. Il n'est pas toujours facile de ne pas être comme les autres, même quand on avait l'habitude d'être un peu à part, dans sa bulle.
Même si on est heureux dans son monde, intouchable.
Il n'est pas toujours facile d'affronter l'inconnu, même si on a tout plein de courage.
¤
- Le fils Lemoine a bien changé. Il est beaucoup trop… excentrique, j'ose espérer que tu ne le fréquentes pas, Heero.
- Il n'est pas excentrique, maman, il est homosexuel. Et il est dans ma classe depuis trois mois.
- Le pauvre garçon, cela doit être très difficile à vivre. Je plains ses parents. Le voisinage n'est pas tendre.
- Il semble bien le vivre.
- Il est dans une phase. Les jeunes ont envie d'essayer de nouvelles expériences. C'est comme les piercings, les tatouages, le… gothique. C'est à cause d'internet tout ça.
- Je ne pense pas…
¤
Il n'est jamais facile d'accepter son homosexualité, surtout quand on a eu une éducation aussi stricte que la sienne, où la tolérance est omniprésente, mais où le scandale est interdit.
¤
- Evidemment, tu n'es pas concerné, tu es un bon fils. Tu es bien trop sérieux, il serait peut-être temps que tu t'amuses. Dorothy est une gentille fille !
- Tu me parlais d'internet ?
- Internet ? Ah oui. Des professionnels de santé ont parlé de ses méfaits dans une émission consacrée à la crise adolescente. D'ailleurs j'en ai discuté avec la mère de Dorothy.
- Et ils auraient forcément raison… ?
- Tout à fait. J'ai aussi lu des écrits d'éminents psychiatres qui disaient que c'était une pathologie…
- D'autres écrits réfutent cet argument. Une pathologie ? Et pourquoi pas un dépistage ? On pourrait t'accuser d'homophobie, maman.
- Comment oses-tu ! Je ne suis pas homophobe, je m'inquiète pour toi ! Je ne veux pas que tu sois malade, en plus c'est incurable. Et puis il y a le Sida…
- Je n'ai pas un virus, maman…
- … JE ?
- Lapsus. Ce n'est pas un virus, maman, c'est ce que j'ai voulu dire.
- …
¤
Il n'est jamais facile d'accepter son homosexualité tout court, même si certains la vivent beaucoup mieux que d'autres.
¤
- Je dois me rendre à l'évidence, je dois l'être un peu… je pense à lui dans ma chambre quand je… pardon maman, ce n'était pas un lapsus. Même si j'ai mis un an à l'admettre.
¤
Il n'est jamais facile de désirer la première fois, quand on n'a jamais voulu quoi que ce soit.
Il n'est jamais facile d'être pris par surprise.
¤
¤
Changement de classe, première. Un an a depuis le clin d'œil, la blonde minette est partie, elle lui manque.
¤
- Elle va te manquer Dorothy, hein ?
- Pas comme tu le penses, maman. C'est une amie…
- Heero, tu es bien trop timide !
¤
Le blond minet était dans la même classe que lui, alors que cela arrive rarement. 1ère S, scientifique.
On n'échappe jamais à soi.
¤
- Je ne suis pas malade… juste… moi ?
¤
Il était là.
Il était rare que l'on suive ses camarades, au lycée, quand on changeait de classe.
Il avait secrètement espéré ne pas le revoir.
Il était homo ou au moins bi. Dorothy et son nouveau copain, Wu Fei, l'avaient surpris en train d'embrasser son petit ami.
Pendant les vacances d'été 1999, après une soirée en boîte où le chat n'allait jamais puisqu'il ne sortait jamais,
Jamais des sentiers tracés.
Jamais de sortie de route.
Jamais de crash.
Jamais de clash.
¤
- Tu vois que j'avais raison ! Mais bon, t'as rien à craindre, hein ?
- …
¤
Chat avait été soulagé, puis jaloux, très bêtement, très humainement jaloux.
Dérapage.
Non. On n'échappait jamais à soi.
Jamais.
¤
- Heero, c'est ça ?
- …
- Erwann Thibault. On était dans la même classe l'an dernier ! J'étais juste derrière toi en maths, tu te rappelles ?
- Oui.
¤
Chat avait ouvert les yeux sur un regard, le premier échangé après un an.
Un 03 septembre 1999, lendemain de rentrée.
Le bleu rencontrait le vert, alors qu'un an auparavant le vert était passé bien à côté du bleu après un hypothétique clin d'œil.
Et le bleu n'avait jamais parlé au vert non plus.
Chat avait ignoré son existence publiquement même si secrètement ses rêves étaient sans équivoques.
¤
- Ça te dérange si je me mets à côté de toi ?J'ai oublié mon bouquin de maths…
- Tu fais ce que tu veux.
- Merci. Tu sais, je peux te prêter ma calculatrice scientifique si t'as pas la tienne.
- Je l'ai.
- Ok. Wow ! T'as toujours ta Casio blanche et noire ? La super perfectionnée ?
- Oui. Comment…
- J'ai toujours voulu te l'emprunter. Mais je l'ai jamais fait.
- Pourquoi ?
- Parce que j'avais la mienne et que ça l'aurait pas fait de demander quand elle était sur la table. Genre le dragueur qui demande l'heure quand il a une montre.
- Tu aurais pu la cacher dans ton sac à dos, je n'allais pas le fouiller.
- Hein ?
- Tiens. Si tu la casses, tu payes.
¤
¤
Trois mois plus tard, courant décembre 1999.
Chat avait ouvert son cœur à un premier sourire,
¤
- Et Heero, ça vient d'où ?
- Du Japon, comme mon père. Alors pour les résultats…
- Cool. Ça a une signification « Heero » ?
- Sûrement. Je ne parle pas japonais. Je connais juste les insultes. Concentre-toi, tu te disperses.
- « Heero » ça doit vouloir dire « beau gosse », ou « intelligent ». Ou les deux.
- Si j'étais vraiment intelligent j'aurais refusé de te donner des cours de maths gratuitement.
- Je te nourris c'est pas suffisant ? La bouffe elle s'achète je te signale. Et hey ! t'as pas dit non pour « beau gosse »
- N'importe quoi.
- T'en sais rien, tu parles pas la langue, je te signale ! Et je lis des mangas donc je suis traducteur professionnel. Et on ne contredit pas son pote.
- ¤ petit sourire ¤ Baka… je vais finir par croire que tu me dragues.
- Hey ! Je suis gay, vieux, pas suicidaire !
¤
son corps...
¤
- Tu fais quoi samedi soir ?
- On est mercredi soir. L'exercice ne va pas se faire tout seul.
- …
- …
- Alors ?
- Alors quoi ?
- Alors tu fais quoi le samedi du jour de l'an ?
- Je révise.
- Attends c'est le jour de l'an, c'est la fête quoi !
- On mange trop, on attend minuit comme des imbéciles, on se souhaite la bonne année et on va se coucher ? Ce n'est pas productif. Je révise, ça c'est productif.
- Ok. Donc tu ne fais rien de particulier après avoir souhaité la bonne année ?
- Je…
- Alors tu viens avec moi, je connais un endroit super. T'as dix-sept ans, Heero, vis un peu ! Au pire tu dors à la maison.
¤
Son corps…
¤
- Alors, tu t'amuses ?
- C'est trop bruyant. C'est trop rempli de cons saouls qui empestent en te souhaitant la bonne année. Bonne année toi-même, crétin.
- …
- C'est trop enfumé, ça m'éclate les lentilles. C'est trop fort. C'est trop noir. C'est trop lumineux. C'est trop nul.
- Il y a une petite cour intérieure sympa, avec nettement moins de fumée. Et la musique est mieux, plus ballades rocks. Et la luminosité est moins casse-gueule. Et puis il fait noir ce qu'il faut mais pas trop.
- Alors pourquoi tu m'as pas emmené directement là, baka ? Tu connais l'endroit, toi.
¤
Son corps…
¤
- Je suis mort.
- Heero bouge-toi, tu m'écrases.
- Pourquoi, je suis bien.
- Heero t'es mort cuité vieux !
- Je viens de le dire, baka.
- Ton lit il est à côté !
- Regarde-moi. Tu vas me dire que c'est pas ce que tu veux depuis le temps ?
- …
- Que c'est pas pour ça qu'on est partis à deux en boîte, qu'on a dansé dans une petite cour isolée ?
- Heero, c'est pas…
- Je sors ptet jamais et j'ai ptet aucune expérience mais ça fait pas de moi un con, Erwann. Tu t'es juste dégonflé. T'es juste « pas suicidaire » ?
- Je peux tout expliqu…
- J'ai pas besoin d'explication, là, mais d'action.
- Heero…
- Arrête de m'appeler et rends-toi utile.
¤
Son corps, au premier mot d'amour
¤
- Tu sais pas ce que tu dis. Je vais te ramener... fais pas ça, m'embrasse pas… mets-y du tien !
- Aide-moi, je sais pas quoi faire, j'ai chaud. Débarrasse-moi de cette chemise blanche qui me colle au corps.
- …
- Débarrasse-moi de ce jean trop, trop serré.
- …
- Aide-moi avant que je me dégonfle. Au sens propre comme au figuré. Aide-moi Erwann, aide-moi j'ai envie de toi… j'aime tes mains sur moi…
- Heero ?
- Hmm ?
- Je…
- Je sais… fais-moi revoir les feux d'artifices ? Je crois que je les ai un peu loupés…
¤
Chat est tombé.
Chat est tombé amoureux, très, très fort, sorti du trouble, sorti de l'attirance purement physique.
Chat n'avait mis personne au courant, sauf Dorothy évidemment.
¤
- Enfin ! Ça fait quoi, un an et demi que tu le connais ?
- Oui. Et quatre mois qu'on est…
¤
Chat était timide, plus qu'on ne le pensait, beaucoup plus. Seuls ceux qui le connaissaient de près le savaient. On le croyait méchant.
¤
- T'es plutôt sympa en fait quand on te parle et que tu réponds !
- Et tu es beaucoup moins cruche que je le pensais.
- Merci Heero.
- De rien, Réléna.
¤
Chat s'était fait des amis, avait appris à laisser sa chance à d'autres.
Chat était sorti de sa réserve habituelle, donc, pour mettre un bout de museau dehors et découvrir les pubs,
¤
- Trop bruyant.
- Heero tu n'aimes rien.
- Tu en es sûr, Erwann ?
- Hmm… ¤ baiser ¤
¤
Les restos,
¤
- Payer si cher pour si peu c'est vraiment minable.
- Heero tu es au Quick, c'est le moins cher qu'on puisse faire.
- Même. Avec le prix de ton maxi menu je peux t'acheter un kilo de pommes de terre, bien une barquette de steak haché, un sachet de pain, du fromage, trois bouteilles de…
¤
Les têtes à tête,
¤
- Alors…
- Hm… j'aime quand tu m'écoutes, Erwann…
- Ben clair qu'on économise plus en achetant le sachet de patates, les steaks et…
- Et puis le canap' est plus près, hmm ?
- Les discussions c'est bien aussi.
- Oui Heero. Alors pourquoi tu te désapes ?
- Je sais pas… parce que j'ai chaud ? On peut discuter tout en…
- Tu es un vrai chat, toi. Tu ronronnes quand on te caresse.
- Hn. Baka.
¤
les corps à corps.
¤
- Heero tu me rends dingue…
- Hn…
¤
Chat ado. Chat accro.
Chat poussin, sorti de sa coquille, ne voyait plus le monde à travers des hublots.
Chat dont maman chat était fière, fière qu'il s'ouvre plus, fière qu'il soit un peu moins bon en cours pourvu qu'il soit « normal ».
¤
- Heero, il serait peut-être temps que tu me présentes ton amie !
-…
- Je sais que tu es très discret mais quand même ! Tu as la tête en l'air, tu ne dors que rarement à la maison, tu fais des efforts vestimentaires et tu es d'excellente humeur bien que distant. Tu ne l'as pas mise enceinte au moins ?
- Non maman, il n'y a pas de risques. Respire.
- Il y a toujours des risques ! Et les MST… est-ce qu'elle prend la pilule au moins ? Vous utilisez des préservatifs au moins ?
- Oui maman.
¤
Chat a été heureux, très, sur un nuage, trop, pendant un an et demi, jusqu'au 02 mai 2001.
Jusqu'à l'année du bac.
Chat s'était cru à l'abri.
Chat avait été trahi, alors qu'il était parti rendre visite à son père au Japon. Il était homme d'affaires et très peu souvent à la maison.
Chat était rentré à l'improviste, son minet lui manquait et il se trouvait bête, très bête, aussi bête que ceux qui étaient amoureux.
Minet vivait dans un studio loué par ses parents pour qu'il soit près du lycée. Et chat avait la clé.
Chat avait été trompé bêtement, tout bêtement, tout humainement.
Chat était tombé oui et il s'était fait mal.
Il ne se doutait de rien. Il était heureux, oui, mais l'autre, non, visiblement.
¤
- Heero ?
- …
- Tu devais rentrer demain !
- …
¤
Chat qui a eu un rictus alors qu'il a mal, s'était cassé une patte en tombant, s'était brisé le cœur. Oui s'était. C'était de sa faute. Il avait été… aussi bête que les autres.
Chat n'a pas pleuré alors qu'il en avait envie, très, très envie. Le minet ne nie pas l'évidence. Parfois on avait envie d'être pris pour un con. Parfois on avait envie d'entendre : « non, ce n'est pas… ».
Parfois on n'avait pas envie que son bonheur s'en aille. Et parfois on était tellement, tellement froid quand une illusion s'en allait.
Même si le remplaçant avait filé à la vitesse du vent, il serait toujours, toujours entre eux, systématiquement.
¤
- C'était juste une fois ! Tu m'as manqué et j'avais envie et…
- Tu as été prudent ?
- Hein ? Oui, je le suis touj…
- Hn.
¤
Le minet voulait une chance, « il l'aimait ».
¤
- Ne pars pas comme ça ! C'était que du sexe ! Ça n'a rien à voir avec nous !
¤
Et « il » était sincère en plus.
Mais le chat ne partageait pas.
Le chat restait doucement, tout doucement rationnel, à des années lumières de l'hystérie.
¤
- Je m'y connais pas en couple, tu as été le premier, tu le sais. Mais en me basant sur mes parents je peux dire une chose.
- Calme-toi Heero, assieds-toi, tu trembles.
- Quand on fait les choses ensemble c'est un compromis. Quand on les fait derrière le dos, c'est un coup de poignard.
- D'accord, d'accord, je te touche pas, mais assieds-toi un peu au moins, t'as ta valise ? Tu rentres direct de l'aéroport ?
¤
De la colère froide. Le chat avait grandi trop, beaucoup trop vite.
¤
- ARRETE DE ME PARLER COMME SI J'ETAIS UN DEMEURE.
- …
- Ah, du silence, enfin. Tu sais quoi ? Mes parents préservent les apparences en se prenant des amants chacun de leur côté mais au moins ils sont au courant. Même moi je le sais.
- …
- Mes parents sont parfaits. Mes parents ne hurlent pas. Mes parents ne s'aiment pas, c'est tellement plus simple. Pourquoi j'ai déraillé ?
- Ne me quitte pas, Heero, c'était une connerie, je… je ferais n'importe quoi pour que tu me pardonnes.
¤
De la colère sourde, sourde, qui battait aux tempes, brûlait les veines.
¤
- J'ai failli dire à ma mère que j'étais gay. J'ai failli la détruire pour quelqu'un comme toi ? Je préfère encore préserver ses illusions à elle encore un peu.
- Heero…
- Vas te faire FOUTRE. Quoique non, je ne sais même pas si je t'insulte. Je ne sais même pas qui tu es.
¤
Chat est sorti alors, définitivement de sa vie, sans plus d'explications, chat les refusait catégoriquement.
Chat ne voulait plus rien écouter, à tors ou à raison.
Chat a alors fermé les yeux et laisser s'éparpiller son cœur, sans compter les morceaux, persuadé qu'il ne cicatriserait jamais puisqu'il n'y avait plus rien.
La déception avait emporté les débris et l'avait laissé vide, amer.
Chat avait reconstruit sa bulle, mais cette fois elle était plus dure que le Titanium. Il n'oublierait jamais de ne jamais oublier.
¤
- Heero ? Qu'est-ce que tu fais ?
- Je révise, maman.
- Tu ne sors pas ?
- Non. Je n'ai pas que ça à faire. J'ai une vie à réussir. Je suis un bon fils.
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Chat s'est attelé à tout fermer, à se concentrer sur les révisions du bac, très fort. Il avait oublié ce que c'était d'avoir un objectif, de penser à une chose au lieu de penser à quelqu'un.
Le chat a fait une croix sur l'amour, les nouveaux amis, les vraies emmerdes.
Le chat échaudé craint l'eau froide et c'était normal parce qu'elle était dangereuse.
Il ne fallait pas oublier que pour une peau trop chaude, l'eau froide était glacée.
Mais elle ne serait jamais aussi glacée que le chat.
¤
Chat échaudé craint l'eau froide.
Chat une seule fois échaudé le sera à vie, il s'est dit, longtemps.
Chat n'a plus seize ans.
Il en a 23.
¤
¤
Tsuzuku
Voilà, voilà !
L'histoire est terminée je vous rassure, tapée et tout donc elle sera postée. Elle est scindée parce que les parties sont différentes entre elles, il y a vraiment un grand écart au niveau des années donc c'est mieux comme ça.
Normalement, je devrais poster la suite avant mon départ sur Lyon, vendredi prochain. Je la posterai en deux ou trois parties, tout dépend de comment les choses sont perçues ici.
J'espère que cette histoire vous plaît, surtout à toi petite Lilith de moi ! Te papouille ma choupie.
Merci de vos petits mots et à bientôt,
Mithy ¤ s'est cassé les deux orteils ¤