Chapitre 1

La forêt était dense et le petit garçon n'en pouvait plus de courir, son souffle était court, et sur le côté une douleur commençait à l'empêcher de bien respirer et donc de bien courir. Les larmes qui coulaient rapidement le long de ses joues, s'envolaient à mesure de sa course folle. Sa respiration devenait de plus en plus haletante alors qu'il tentait de retenir ses sanglots. Il aurait voulu s'arrêter pour reprendre son souffle, mais son instinct de survie lui hurla de continuer la course, qu'IL allait bien finir par abandonner la poursuite. Cependant, son espoir s'envola quand son pied se prit dans une racine et qu'il s'abattit lourdement sur le sol. Il tenta de se relever, mais un poids lourd l'en empêcha. Le petit garçon se mit à sangloter alors qu'une patte enfonçait avec douceur ses griffes dans le dos du bambin. L'enfant tenta de lever la tête quand un mouvement le fit se raidir. Il trembla comme jamais quand il vit un museau fin, allongé, et bardé de crocs visqueux s'approcher de lui. Une langue rosâtre sortit de la gueule baveuse. Le petit garçon ferma les yeux afin de ne plus voir cette chose. Ce fait énerva la créature qui gronda dangereusement. D'un coup de patte, elle mit l'enfant sur le dos. Le choc fut si rude que le bambin ouvrit instinctivement les yeux et découvrit en face de lui une bête. Elle était énorme, ressemblait à un chien mais en plus féroce. Le chien était gris, avait des griffes jaunes, et le plus terrifiant était ses yeux. Ils dégageaient une cruauté, une malsanité et un désir de faire souffrir telle que le petit garçon n'en avait jamais vu. Le monstre ouvrit la gueule en grand et avec une lenteur démoniaque, s'approcha et le mordit avec délectation. Il se rassasiait de la souffrance qu'il faisait ressentir au bambin qui hurlait de douleur et de terreur. Ces cris étaient la plus belle chose qu'il n'avait jamais entendu. Il enfonça ses crocs jusqu'à toucher l'os de la clavicule. Après quelques secondes, apparamment satisfait, il cessa de mordre et retira de la chaire tendre du petit garçon ses crocs ensanglantés. Puis comme pour le consoler, lui lécha sa blessure incorporant encore plus de bave dans la plaie et enfin, lui lécha le visage le badigeonnant de son propre sang. Le petit garçon tétanisé vit bien au fond du regard une lueur d'amusement. Le fauve repartit laissant seul un petit garçon en sang et effrayé.

Le petit garçon resta prostré une bonne heure, jusqu'à ce qu'il entende le bruit d'une brindille cassée. Son instinct de survie ainsi qu'une nouvelle voix, plus sauvage lui hurlèrent de courir dans la direction opposée. Le petit garçon bondit sur ses pieds et malgré la fatigue, la douleur et la faim, il se mit à courir. Il ne vit pas le loup gris l'observer en riant. Le petit garçon courut longtemps et s'effondra devant ses relatifs. Ces derniers furent inquiets en voyant les blessures du garçon, ils le ramenèrent chez eux et le soignèrent. L'enfant était tellement terrorisé qu'il se défit de l'étreinte de ses parents et se cacha dans la cave. Il ne voulait plus en sortir, il tremblait de peur dès qu'il entendait le moindre bruit. Voir un chien le faisait hurler de terreur. Il ne mangeait plus et pourtant, il ne tombait pas malade. Chaque nuit, il entendait cette petite voix sauvage, il l'aimait bien car c'était la seule qui ne lui parlait pas mal, qui lui parlait tout simplement. Une nuit, il voulut vraiment avoir une discussion avec cette petite voix, mais rien. Il ne comprenait plus, peut-être qu'en lui parlant la voix avait eu peur et s'était enfuie. Il l'appela :

-Petite voix ? Petite voix ? T'es là ?

-Je ne suis pas petite. Répondit la petite voix vexée dans sa tête.

-T'es là ?! Z'ai eu peur, tu sais. Z'ai cru qu'tu voulais plus m'voir.

-Je suis dans ta tête, je ne peux pas te voir.

-Tu t'appelles comment ?

-Je n'ai pas de nom.

-Est-ce que ze peux te donner un nom ?

-Pourquoi ?

-Pour te parler.

-Pourquoi ?

-Parce que tu m'parles, tu m'réponds. T'es pas comm'les zautres. Les zautres y m'aiment pas. Y m'trouvent bizarre et y m'tapent quand y a un truc qui va pas.

-Bien, je veux bien que tu me donnes un nom. Mais lequel ?

-Heu... T'es comment ?

Un beau loup noir apparut, calme et serein. Son regard n'affichait aucune méchanceté, mais une curiosité sincère. Le petit garçon murmura apeuré :

-T... t'es comme l'autre ?

-Non, moi je ne m'amuse pas à blesser les enfants pour le plaisir.

-T'es zentil alors. Soupira l'enfant soulagé.

-On peut dire ça comme cela.

-Ze vais t'appeler Zenti. Lança l'enfant avec un grand sourire.

-Non, merci.

-Heu... Zen alors ? Demanda-t-il .

-Mmmm d'accord. Dors. Ce soir, c'est la pleine lune.

-C'est vrai, ze suis fatigué. Bonn'nuit Zen.

-Bonne nuit petit. Demain, ta vie changera totalement.

La nuit commença à tomber, quand l'homme ouvrit la porte afin de donner à manger à l'enfant. Quand il alluma la lumière, il vit que l'enfant était en pleine transformation, il devenait un monstre. Paniqué, il ferma la porte, la verrouilla et mit des meubles devant afin d'empêcher cette chose de sortir. Toute la nuit ils entendirent les hurlements de fureur et de haine. La terreur les paralysa, les empêcha de dormir. Puis quand l'aube commença à blanchir l'horizon, les cris cessèrent totalement. Le couple sortit de leur chambre, dégagea la porte de la cave et alla chercher le monstre. Le petit garçon dormait profondément, aucune blessure ne marquait son petit corps abandonné dans le sommeil. L'homme l'emmena dans la voiture, alla à Londres, dans l'un des parcs de la ville et l'abandonna au pied d'un arbre, puis repartit chez lui heureux de s'être débarrassé de cette nuisance, de ce danger. Le petit garçon profondément dans son sommeil ne sentit pas la douleur de la transformation, et il fut ravi en voyant le loup. Il lui sauta au cou en criant :

-Zen, t'es là ? Ze suis content.

-Moi aussi petit, moi aussi.

-Tu veux être mon copain ?

-Tu... tu le veux vraiment ?

-Oui, tu s'rais le meilleur des plus meilleurs meilleur copain du monde entier.

-Alors oui, je le veux bien aussi. Tu devrais te réveiller, je sens quelque chose de pas normal.

-D'accord, ze me réveille.

Le petit garçon ouvrit un oeil et découvrit un parc. Immense pour un bonhomme pas plus haut que trois pommes. Il était seul, totalement seul comme la fois où le monstre l'avait attaqué. Il commença à paniquer quand la petite voix lui murmura :

-Calmes-toi. Bien, laisse-toi faire. Au début ça te fera mal, mais ensuite, en t'entraînant souvent, cela sera indolore.

-Ça veut dire quoi ?

-Que tu n'auras plus mal.

-D'accord.

La douleur fut atroce quand l'enfant devint un loup, mais Zen le calmait, car c'était contre-nature qu'il devienne loup alors que la pleine lune était passée. Quand il fut loup, il redevint enfant. Il continua comme cela une bonne heure et plus il se transformait, moins la transformation était douloureuse. Son petit corps bourré de magie s'habituait rapidement aux métamorphoses forcées. Quand il n'eut plus mal, il se tranforma en loup et dit à Zen :

-Ze fais quoi maintenant ?

-Suis les odeurs, elles te mêneront vers de la nourriture. Tu es trop jeune pour survivre seul dans les bois.

-D'accord.

Un petit louveteau noir comme la nuit, avec une fourrure ébouriffée, marquée d'une tâche blanche en forme d'éclair et de magnifiques yeux verts s'avança de la démarche caractéristique d'un petit louveteau, pataude et adorable. Il observait avec fascination le monde autour de lui, les arbres étaient immenses, mais Zen lui disait d'aller trouver les hommes, que peut-être quelqu'un allait l'aider, allait l'aimer. Alors il suivait les odeurs métalliques et mauvaises qui disaient que le monde des hommes se rapprochait de lui. Quand il sortit du parc, le soleil n'avait pas encore quitté la chaleur de l'horizon et ce fut un petit louveteau pataud qui se mit à la recherche d'un endroit plein d'humains. Il remonta difficilement une longue avenue, il était fatigué, il avait faim et soif. S'il savait lire, ce qui n'était pas le cas, il aurait sû que la place sur laquelle il pestait se nommait Piccadily circus. Il renifla à nouveau l'air et Zen lui dit de continuer la marche, qu'il allait arriver là où il devait arriver. Il traversa la rue, et arriva dans une autre appelée Charing Cross Road. Tous les magasins étaient fermés, il n'y avait pas âme qui vive et en plus il commençait à pleuvoir. Le pauvre louveteau, transi de froid et sa belle fourrure trempée, éternua vigoureusement. Il se remit à marcher, quand il vit un homme habillé bizarrement qui s'approchait de lui. Ravi, il se mit à courir, enfin tenta de mettre le plus rapidement possible une patte devant l'autre ce qui se terminait par des couinements à chaque fois qu'il s'emmêlait les pattes et tombait. Il vit avec espoir que l'homme ouvrait la porte d'un des magasins, il acceléra ses pas maladroits et se faufila au moment même où l'homme referma la porte sur... sa queue.

Tous les consommateurs firent des sauts de carpes quand ils entendirent le :

-KAAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏ !!!!!

D'un pauvre louveteau. Tous pointèrent un bout de bois vers lui, mais il ne le remarqua pas, trop occupé à hurler de douleur. Le tavernier fonça vers la porte, l'ouvrit et le pauvre loup entra en pleurnichant sur sa queue maltraitée. Il voulut la lécher, mais ne commandant pas vraiment bien son corps, il se crouta sur le sol et recommença à couiner misérablement. L'homme le prit par la peau du cou et observa avec attention le petit louveteau. Il mesura la taille des crocs, la forme de la tête, la taille de son museau avec une attention redoublée. L'un des consommateurs observait le petit animal avec l'intention de le tuer sur place. Tous les autres le regardaient avec peur. Il sortit dans la rue, regarda le ciel et constata que la lune était partie et de plus, la lune n'avait été pleine que la veille. Il rentra dans son pub et demanda à un vieil homme dans un état physique déplorable :

-Il a quel âge à votre avis ?

-Je dirai pas plus de trois ans. Tom, c'est un loup-garou.

-C'est un enfant, il doit être perdu.

-Il doit être avec sa famille.

-C'est peut-être sa famille qui l'a abandonné. Je le garde, quand il aura suffisamment confiance en moi, alors peut-être me montrera-t-il son vrai visage.

-Ne le dis pas aux autres, le ministère serait capable de vouloir le marquer comme du bétail.

-Merci Alastor.

-De rien Tom.

Tom alla chercher de quoi sustenter le petit ventre affamé, mais quand il lui donna de la viande, il s'avera que les crocs du loup étaient trop petits pour la manger, alors il fit un biberon de lait et le lui donna. Voir ce petit bout boire le biberon le fit soupirer, le pauvre bonhomme devait être tout seul dans la vie. Le pauvre p'tit loup. Les autres consommateurs en voyant le petit père oublièrent leur peur et décidèrent d'oublier qu'un loup-garou buvait un biberon. Le petit loup bailla à s'en décrocher la machoire et s'endormit dans les bras du tavernier qui l'amena sur son lit. Là il prépara un coin pour le p'tit père. Quand il revint, le p'tit loup dormait toujours autant, les pattes en l'air et le ventre bien rebondi. Tom caressa tendrement le ventre plein du louveteau et murmura :

-Pourquoi te caches-tu ? Que fuis-tu ? Mon pauvre petit loup. Et comment vais-je t'appeler ? Un loup-garou en pleine journée, c'est du jamais vu. Aucun loup n'a jamais pu forcer une métamorphose. Pauvre petit bout. Comme je l'ai dis à Alastor, tu restes ici. Je vais bien te choyer mon p'tit.

Il dormit près du louveteau qui se colla à sa chaleur poussant un petit soupire de béatitude. Le lendemain commença pour lui la difficile découverte du monde magique. Quand il se réveilla, il découvrit un petit coin avec de la terre et le loup en lui comprit que c'était pour les besoins. Le louveau voulut sauter du lit, mais le bord était trop haut et il s'écrasa misérablement sur le sol. Il se releva avec difficulté, puis rampa vers le coin. Là, il put soulager sa vessie pleine. Ensuite, il décida de découvrir le monde qui l'entourait. Il voulut s'approcher du lit, mais une de ses pattes tomba dans un trou du parquet. Le pauvre louveteau poussa un japement de douleur et de surprise. Il tira pour se sortir cette panade, quand enfin le parquet lâcha sa patte. Le louveteau partit en arrière et poussa un couinement en tombant sur les fesses. Il voulut se lécher l'endroit douloureux, quand il perdit l'équilibre et poussa un autre couinement. Il se releva, puis explora la chambre. Pour lui elle était immense y comprit l'énorme rat qui se dressait sur ses pattes arrières et le menaçait ouvertement de représailles. Le petit loup terrifié poussa un japement de terreur et s'enfuit de la chambre. Il rentra violemment dans la porte et se retrouva totalement sonné. Mais au moins le choc avait entrouvert la porte. Quand il entendit les pattes du rat courir sur le plancher afin de le dévorer, le pauvre loup se faufila par la porte et tenta de descendre les escaliers. Malheureusement, les escaliers étaient plus simple à descendre pour un petit garçon, mais c'était un calvaire pour un louveteau qui ne contrôlait pas bien ses mouvements et qui était poursuivit par un horrible et terrifiant rat. Le petit loup rata la première marche et dévala les escaliers dans un tonnerre de cris et de couinements affolés. Les consommateurs observèrent cette boule de poil rouler dans les escaliers, puis réussir on ne sait comment à se redresser et se traîner vers la porte. Quand le rat arriva, le louveteau complètement paniqué se remit à courir et percuta de plein fouet une jambe de bois. Le propriétaire de la jambe le prit par la peau du cou et le regarda.

Le louveteau, les pattes pédalant dans le vide, poussait des couinements de terreur. L'homme lui dit :

-Calme-toi, p'tit loup.

Le loup cessa de gigoter et l'observa de ses magnifiques yeux verts. L'homme approcha la main de l'animal et reçut un coup de langue, puis le louveteau se mit à mordiller le doigt de l'homme. Ce dernier éclata de rire et lança à la cantonnade :

-Il fait ses dents, il n'a pas plus de trois ans.

Un homme s'approcha et s'exclama :

-Comment des parents peuvent abandonner un enfant, encore un bébé à une mort certaine. Sans sa lycanthropie, il serait mort. L'instinct du loup lui a sauvé la vie.

-Oui, et comme il reste transformé, le loup en lui s'est débarassé de toute sa rage. Il est totalement innoffensif. Personne ne doit savoir que ce petit est un loup-garou, les autres risqueraient de le tuer.

Le louveteau se mit à trembler de terreur alors que la phrase s'incrustait à jamais dans son esprit. L'un des deux hommes, le plus jeune dit :

-On peut lui modifier légèrement sa forme physique, ainsi tout le monde le prendrait pour un loup et non pour un loup-garou. C'est une bonne idée, non ?

-Oui. C'est une excellente idée.

Les deux hommes lancèrent le même sort sur le p'tit loup qui perdit définitivement toute les caractéristiques physique du loup-garou, pour ressembler à un loup normal. Quand ils eurent terminé, Tom arriva et vit la salle vide à l'exception des deux hommes qui tenaient le petit louveteau normal. Il s'approcha d'eux et demanda :

-Que font deux aurors avec mon loup ?

-Nous ne faisons que notre travail. Le Ministère nous a ordonné de trouver et de marquer tous les loups-garou dans la nature. Et nous étions en train de vérifier que votre animal de compagnie n'en était pas un.

-Et ?

-C'est un superbe loup noir. Il faudrait me dire où vous l'avez trouvé, car il est vraiment magnifique.

-Merci.

L'auror rendit à Tom le louveteau qui observait avec terreur le gros rat qui le regardait avec férocité, un rat laid qui avait un doigt en moins. Le loup se mit à gronder mais il ne faisait pas vraiment peur. L'auror se demanda ce qui arrivait à la boule de poil quand il vit le rat. Le vieil auror lança un sort de stupefixion qu'évita le rat. Immediatement, le vieil auror balança tous les sorts qu'il connaissait et enfin captura le rat. Il lui lança le sort de révélation et devant les trois hommes plus le loup, le rat se transforma en humain. Le vieil auror cracha :

-Peter Pettigrow. Enfin, après deux ans de fuite on te retrouve enfin. Enervatum !

Le mangemort, ligoté observait avec terreur le pire auror du monde magique, Alastor Maugrey. Le vieil homme lança :

-Alors petit rat, tu as raté ta mission et en plus ton maître est mort.

-Mais j'ai réussi ma mission. Quand mon maître reviendra, celui qui l'a vaincu sera de son côté, car il fait maintenant parti des créatures des ténèbres.

-Tu veux dire celle qui a vaincu.

-Synthia ? Elle n'est rien face à son frère. Il faisait des sorts conscients alors qu'elle en est encore à la magie instinctive. Lui est déjà prêt pour devenir le nouveau seigneur des ténèbres. Il est plus puissant que vous-savez-qui et c'est lui qui le ramènera. Mon maître a tout prévu.

-Où est-il ?

-Je ne le vous dirai jamais.

Le mangemort réussit on ne sait comment à se transformer et faufila dans un trou dans le plancher. Alastor devint comme fou et lança des sorts puissants qui terrorisa la louveteau. Tom l'emmena dans l'arrière cuisine et lui dit :

-On ne bouge pas d'ici, d'accord, le temps qu'il se calme.

Le louveteau gémit légèrement, puis cacha son museau dans les vêtements de Tom. Le gérant était heureux d'avoir cette boule de poil rien que pour lui. Il l'aimait déjà, il l'adorait même, sa douceur, sa tendresse, son innocence, sa maladresse. Il fit apparaître le biberon et le donna au fauve qui le but comme un assoiffé. Tom adorait passer sa main sur la fourrure douce du louveteau. Quand il eut terminé de manger, le petit loup laissa échapper un rot sonore, puis lécha la main de Tom. Ce dernier éclata de rire en sentant la texture soyeuse de la langue du loup. Tous les deux sursautèrent quand ils entendirent le pop caractéristique d'un transplanage. L'aubergiste alla dans la grande salle et la vit totalement déserte. Les deux aurors avaient transplané. Tom déposa le louveteau et lui dit :

-Tu peux aller jouer mon p'tit loup. Mais tu fais attention.

Le louveteau jappa son approbation, puis alla jouer. Tom lança une petit boule et le louveteau joua comme un fou avec. Les consommateurs qui arrivaient peu à peu eurent un sourire en voyant le petit fauve s'amuser comme un fou avec la petite balle. Il tentait d'attraper de sa petite gueule la balle, mais il échouait à chaque fois. Voir le petit animal jouer comme cela faisait chaud au coeur. Certains savaient qu'il était un loup-garou, mais ils avaient fait un serment avec eux-même de ne jamais révéler la vérité, et un sort non formulé le leur fit totalement oublier. Alors que le petit loup heurtait une nouvelle fois le mur, une annonce stupéfia le monde magique :

Un mangemort parle, Synthia Potter n'est pas la survivante.

L'Auror Alastor Maugrey, bien connu pour avoir capturé les plus féroces et les plus infâmes Mangemorts, a appris de la bouche même d'un mangemort devant deux témoins que Synthia Potter n'est pas la survivante mais que se serait en fait son frère jumeau, Harry James Potter. Cependant, l'enfant reste introuvable, que se passerait-il si notre sauveur venait à mourir ?

A suivre