ss blabla ss fourchelang

# blabla # conversation télépathique

Chapitre 30

Salle de réception, ministère de la magie.

Dans l'Univers, il y a une galaxie, appelée Voie Lactée. Dans cette galaxie, il y a un système stellaire, nommé Système Solaire. Dans le système solaire, il y a une planète, nommée Terre. Sur cette Terre, il y a une île, appelée Grande-Bretagne. En Grande-Bretagne, il y a un pays, nommé Angleterre (ndla : oui, oui, bientôt fini *sourire* ). Et la capitale de l'Angleterre, c'est Londres. Et c'est à Londres que se trouve le ministère de la magie, caché aux yeux du commun des mortels, appelés moldus.

Il y a, au ministère de la magie, une immense salle qui avait servi pour l'intronisation de bien des ministres, qui avait vu bien des remises de médailles et bien des déchéances. Et dans cette immense salle, tsars russes, rois, reines et ministres de tous pays ainsi que des personnalités en tout genre s'étaient réunis une fois de plus.

Scrimgeour, étranger aux réjouissances, buvait, affalé sur une chaise à côté du buffet. Il tentait vainement d'avoir l'air heureux pour l'avenir de la Communauté magique de Grande-Bretagne - qui s'annonçait excellent, soit dit en passant. Ce n'était malheureusement pas très réussi et il recevait nombre de regards désapprobateurs.

Fudge, lui, arborait le sourire suffisant de celui qui va gagner et qui le sait (ndla: hum...) et se pavanait au milieu de femmes qu'on aurait dites croisées avec des dindons tant leur chapeau étaient couvert de plumes et tant elles gloussaient à chaque phrase.

Elmer, le favori des élections, souriait d'un air affable en discutant aimablement avec des VIP du monde magique.

- Mesdemoiselles, mesdames, messeigneurs, messieurs(1), veuillez approcher, je vous prie, demanda un homme à l'allure importante et en robes officielles

Les quelques deux mille invités se rassemblèrent près de l'estrade.

- Il y avait donc trois candidats au poste de ministre anglais de la magie. MM Cornélius Fudge, Philippe Elmer et Rufus Scrimgeour. J'ai l'honneur de vous annoncer que notre nouveau ministre est, avec un total absolument extraordinaire de nonante-huit pour cent des voix (Fudge se rengorgea en bombant le torse), Mr Philippe Elmer.

Un tonnerre d'applaudissement retentit tandis qu'Elmer montait sur l'estrade pour faire un discours et que Fudge perdait son sourire et se dégonflait comme une baudruche. Scrimgeour, lui, était déjà complètement imbibé et se contenta de continuer à s'enfiler tranquillement les boissons les plus alcoolisées du buffet, avec une seule et unique pensée dans son esprit embrumé : Je vais faire un massacre.

- ... donc réorganiser le ministère comme il se doit afin qu'il redevienne une institution au service du peuple et non p-

Elmer fut interrompu par un hurlement de bête sauvage qui retentit dans la salle. Fudge, les yeux injectés de sang, que deux aurors retenaient chacun par un bras, vociférait à qui mieux mieux.

- Réorganiser le ministère ! glapit l'homme. Vous allez me virer ! Moi seul suis qualifié pour être ministre. Moi seul pourrai rendre à l'Angleterre sa splendeur d'antan ! Moi et moi seul, vous m'entendez, ESPÈCES D'AVORTONS ?! SALAUDS !! NUISAAAAAANCES ! JE VOUS HAAAAIIIIISSSS !!!!!

Il se débattait comme un beau diable de la poigne des aurors.

- INSECTES !! JE VOUS ÉCRASERAI COMME LES MISÉRABLES CHOSES QUE VOUS ÊTES !!!!!!! AHAHAHAHAHAH !!!!!!!

Réussissant à se dégager avec une force décuplée par la rage, il se rua sur le ministre en riant et hurlant comme un possédé. A ce moment, un auror eut la présence d'esprit de sortir sa baguette et réduisit Fudge à l'impuissance - et au silence, ce qui soulagea les oreilles de tout le monde.

- Et après, il s'étonne que personne ne veuille plus de lui, fit nonchalamment Elmer d'un air ennuyé.

- Que fait-on de lui, Mr le ministre ?

- Et bien, mettez-le au frais pendant deux jours avec tout le confort qu'il faut. S'il n'est toujours pas calmé, je pense que nous l'emmènerons à Ste-Mangouste.

Il reprit son discours et la cérémonie se termina de nombreuses heures plus tard. Les dames de ménages découvrirent l'ex-ministre à côté du buffet dans un coma éthylique. Il fut transporté à l'hôpital.


Pendant ce temps, à Poudlard...

Les quatorzes amis étaient arrivés dans le bureau du directeur.

- Bien, bien. Faire peur aux élèves, c'est bien beau tout ça, mais comment ? demanda Michaël

Les Noirs eurent un sourire maléfique.

- Rien de plus simple, expliqua Iris.

- Il suffit d'avoir un peu d'imagination, reprit Sergueï.

- De l'imagination, ne t'inquiètes pas, on en a, firent en choeur Voldemort et Severus.

- Je n'en doute pas, sourit Harry.

Ils préparèrent leurs petits plans, bien à l'abri des murs épais de la tour directoriale, sous les regards amusés de quelques tableaux et d'un oiseau de feu.


Grande Salle, Poudlard

Les élèves finissaient tranquillement de manger, bien que légèrement inquiets par le départ précipité de certains de leurs professeurs. Les lourdes portes d'or du réfectoire se refermèrent soudain en un bruit assourdissant. Toutes les conversations se turent et les étudiants regardèrent les portes qui tremblaient encore du choc. Un silence de mort régnait dans la salle.

- Hey ! La porte s'est fermée ! remarqua le très intelligent Ronald Weasley.

- Elle était ouverte, avant, confirma la non moins pertinente Pansy Parkinson.

- Kesskisspass ? demanda Crabbe d'un air idiot.

- Ch'ais pas... répondit son comparse, Goyle, avec un sourire à peine plus intelligent.

- Mais qu'est-ce qu'ils sont cons, lâcha Neville depuis la table des Poufsouffle.

Acquiesçant à la remarque, sans toutefois se rendre compte qu'elle s'adressait également à lui, Weasley continuait de regarder la porte, la bouche grande ouverte en une parfaite imitation d'un poisson rouge.

- Fais attention, Weasel, tu vas avaler des mouches, ricana Théodore Nott, de Serpentard.

Les professeurs, qui avaient sorti leur baguette, regardait suspicieusement derrière eux. Obnibulés par les deux portes, aucun élève n'avait vu le blason de Poudlard devenir entièrement gris avec une couronne enflammée et ailée trônant en son milieu. Mais les professeurs, si.

BOUM !

Tout le monde leva la tête, cherchant l'origine du bruit.

BOUM !

Pour la baisser aussitôt, puisque le bruit sourd semblait provenir du sol.

BOUM !

- On dirait... commença Godric.

- Une sorte de tam-tam en plus fort, finit Salazar.

BOUM ! BOUM !

- Qu'est-ce que BOUM ! c'est que ce bordel ? jura Blaise.

- Language BOUM !, s'il-te-plait, Blaise, réprimanda Draco.

- Mais BOUM ! il ne me plait pas BOUM !, vois-tu.

- Putain, BOUM ! mais ça fait chier !

- Tu disais BOUM ! à propos du language BOUM !, Draco ? fit narquoisement Rowena.

- Oh BOUM ! ça va, hein !

Le tam-tam s'arrêta et commença le son d'un marteau qui frappe contre une enclume. Cela ne dura cependant pas longtemps et un affreux crissement de métal brisé retentit, suivi d'un horrible et répugnant gargouillement, à mi-chemin entre l'écoulement des égouts et quelqu'un qui vomit.

- C'est quoi cette... commença Blaise.

SPLAAAAAAAASH !

- Merde... finit-il.

Des vannes venaient d'apparaître de Merlin seul savait où, déversant des centaines de litres d'une vase verdâtre et fumante qui tapissa la Grande Salle d'une bonne trentaine de centimètres de boue immonde.

- Beurk, s'exclama Salazar en retirant de ses yeux une mèche dégoulinante de saleté.

Un message, en lettres noires, vint s'inscrire au-dessus des grandes portes.

Maintenant qu'on a fait la partie amusante, fini de jouer... Bonne chance, mes agneaux...

Les élèves déglutirent dans un bel ensemble. Une dernière chose apparut, achevant les nés-de-moldus, ou tout du moins ceux qui connaissait Dante.

Ô toi qui entre ici, renonce à tout espérance.

Granger s'évanouit. Déjà que la fin de l'année n'avait pas été de tout repos, entre les profs qui lui faisaient des misères, son handicap et le nouveau jeu qui avait été inventé par Harry, Blaise et Draco ; la "chasse au castor"... Et maintenant, cette citation... C'était plus qu'elle ne pouvait supporter.

Le bruit de succion qui résultat du choc entre le visage de la brune et le liquide fumant dégoûta complètement ceux qui auraient eu l'idée de s'évanouir. Surtout que sa tête continuait de s'enfoncer dans la vase.

Dans la salle-sur-demande, regardant ce qu'il se passait à travers un écran géant, quatorze personnes souriaient d'un air démoniaque et sadique. Sept d'entre elle avaient cependant un air presque - j'ai bien dit presque - désolé pour les pauvres habitants du château.

- Maintenant, si j'ai bien compris, on passe au plan de Severus... susurra la voix d'un jeune homme aux longs cheveux noirs, aux yeux grenats et au sourire sadique.

- Exactement, répondit sur le même ton un autre jeune homme aux yeux verts que le premier tenait dans ses bras.

S'entre-regardant, cette étrange assemblée murmura d'une même voix :

- Pauvres, pauvres petits...

Un homme, dans la quarantaine, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleu océan, se fendit d'une révérence théâtrale envers un autre, aux cheveux de jais et aux yeux de la même couleur.

- Explique-nous donc, ô Severus, ton plan génialissime...

Souriant d'un air amusé, il répondit :

- Mais certainement, mon cher Glorfindel... Ceci devrait les achever complètement. Tout d'abord...


Les professeurs étaient légèrement anxieux. Les élèves les plus âgés avaient peur. Quant aux autres, ils étaient carrément terrorisés. Seuls les fondateurs se carraient dans leur siège, un air suspicieux - envers qui, on se le demande - plaqué sur le visage mais également un léger - oh, si léger - sourire sadique. Ils avaient défini un "périmètre de sécurité" autour d'eux, qui était donc exempt de boue, d'odeur et surtout à l'abri d'autres surprises. Les professeurs avaient bien essayé de faire de même, mais après que les quatre amis aient enlevé les trois-quarts de la boue - le restant refusant de partir - et activé leurs sortilèges, toute magie semblait devenue momentanément impossible.

Pour couronner le tout, il faisait aussi noir que dans un four. Même les champs de force des fondateurs ne brillaient pas dans les ténèbres épaisses qui avaient élu domicile dans la Grande Salle. Une élève hurla depuis la table des Gryffondor. Aussitôt, des "quoi" angoissés surgirent dans la pièce.

- Quelque chose de froid m'a touchée... On... on aurait dit un... un serpent, murmura la jeune fille.

Un cri étouffé provint de chez les verts et argent.

- Quoi encore ? demandèrent les autres.

- Cette fille ne sait pas sentir la différence entre des poils et des écailles, ou quoi ? C'est pas un serpent, c'est une bestiole à poils !

- C'est certainement les deux, Mr Waller, fit la voix de McGonagall, agacée.

- DES SERPENTS !!! hurla soudain Parvati comme si elle annonçait l'arrivée de la Mort elle-même.

- ROAAAAAR !

Un silence de mort plana un bref instant. Le rugissement appartenait indubitablement à un lion. Grand, le lion. Voire, très grand. Ou alors, avec une bonne voix.

- Des serpents et des lions... fit lentement Flitwick. Mais qu'est-ce que c'est que ce zoo ?

Le cri indigné des Serpentards et des Gryffondors - incluant leur directrice de maison - le fit se ratatiner sur sa chaise.

Tout le monde regardait de tous les côtés d'un air affolé, même s'ils auraient pu tout aussi bien être aveugle ; ils n'y auraient pas vu quelque chose de plus.


Salle-sur-demande...

- Joli commencement, apprécia Michaël.

- C'est très amusant de jouer avec leur esprits, fit Voldemort avec un sourire.

- Ce qui est amusant, c'est de jouer avec leurs nerfs, corrigea Harry.

- Je gage qu'ils ne tiendront pas la journée, surtout avec ce qui va suivre...

- Mon expérience m'a appris, dit lentement Sergueï d'un air démoniaque, que les êtres humains paniquent complètement lorsqu'ils sont privés de leurs cinq sens...(2)

- Ca promet d'être... pour le moins... intéressant... susurra Lucius.

Les quatorzes amis se regardèrent d'un air sadique avant d'éclater d'un rire joyeux.


L'éclat de rire qui résonna dans la Grande Salle était, lui, tout à fait différent. C'était un rire glacial, dénué de toute joie. Le rire monstrueux d'un assassin, celui d'un dément en pleine crise d'hystérie, un rire apocalyptique. Des frissons de peur remontèrent le long de la colonne vertébrale de chacun, et des sanglots se firent entendre. Ils furent brusquement interrompu. Certains élèves crièrent, avant de se rendre compte qu'ils n'entendaient pas leur propre voix. Ils crurent d'abord qu'ils ne savaient plus parler, mais, écoutant le silence pesant qui pesait, telle une chape de plomb, sur les collégiens, ils se rendirent compte que c'était en réalité l'ouïe qui leur faisait défaut.

Ils se levèrent tous en même temps, se bousculant et se piétinant, chacun tentant de rejoindre soit la porte - entreprise pour le moins hasardeuse vu que la porte était non seulement fermée mais impossible à trouver sans se perdre au milieu de cette marée d'êtres humains paniqués - soit les très très légères lueurs des boucliers des fondateurs qui, eux, voyaient et entendaient très bien.

Une fois légèrement calmés, dans le noir et le silence total, ils se rendirent compte qu'ils n'avaient plus aucun repère. Impossible de se tourner vers son voisin, puisqu'ils ne pouvaient ni le voir, ni l'entendre... ni le toucher. Ils avaient l'impression de flotter dans une sorte de néant.

Le spectacle pouvait commencer...

Un éclair vert, du même vert que le sortilège mortel, traversa la salle en zigzaguant dans une lueur froide et menaçante. Elle toucha un élève qui s'illumina brièvement, laissant voir à tous le visage déformé par la terreur du pauvre Serdaigle.

Alors que, achevant totalement de paniquer - si ce n'était pas déjà fait - les élèves se mettaient d'un coup à courir dans tous les sens comme un troupeau de moutons effrayé par une meute de loup, la salle sembla exploser en un pandémonium de couleurs fluorescentes - bleu électrique, jaune canari, vert pomme, rose fuschia...

Et soudain, la lumière fut (3).

Un monumental éclat de rire, vite suivi par d'autres, parvint aux oreilles des pauvres étudiants martyrisés.

- Excellent ! Non mais, t'as vu leur tête, Tom ?

Le Tom en question était bien en peine de répondre, plié en deux et tentant tant bien que mal de reprendre sa respiration entre deux éclats de rire. Severus avait perdu son impassibilité légendaire – abandonnant en même temps sa dignité - et riait à gorge déployée, se tenant les côtes. Quant aux autres, n'en parlons même pas...

- Je savais bien que vous étiez derrière tous ça, bande de garnements ! s'exclama Godric.

- Pas mal... fit Salazar. J'aurais pas fait mieux.

- Merci, ô grand Serpentard, rit Morganna.

La population estudiantine, quant à elle, présentait certaines ressemblances étranges avec un banc de carpes hors de l'eau, la bouche grande ouverte et les yeux exorbités.

- Hum... reprenons nos sérieux, je vous prie, fit Satan d'un air hautain, dont l'effet fut en partie gâché par son sourire faisant cinq fois le tour de sa tête, son chapeau de travers et ses joues rouges d'avoir trop ri.

- Oui, renchérit Glorfindel avec un sourire d'aliéné, soyons sérieux, enfin !

- Parce que le mot sérieux fait partie de ton vocabulaire ? s'étonna Voldemort.

- Et toi ? Le mot humour fait-il partie du tien ? répliqua "Dieu".

- Oh ! Arrêtez un peu de vous chamaillez, voulez-vous ? C'est agaçant, à la longue, s'exclama Harry, d'un air faussement réprobateur.

Bien que tenté - en une réaction d'une maturité extrême - de lui tirer la langue, le Seigneur des Ténèbres décida sagement de n'en rien faire. Il avait une réputation, comprenez-vous. Elle était déjà mise à mal par certains événements récents, il n'allait pas en plus la compromettre tout seul !

- Bon, donc, nous, on s'en va, hein... fit prudemment Michaël devant l'air furieux et revanchard de Blaise, Draco et des autres professeurs.

Aussitôt, tout ceux qui n'étaient pas professeurs dans ce château de dingues disparurent.

- Lâcheurs ! marmonna Lucius avant de faire un sourire à la Colgate – quoiqu'un peu tremblant - à une Minerva McGonagall folle de rage et fermement décidée à obtenir vengeance.


Epilogue

Gare de King Cross, quai 9 3/4

14 ans plus tard...

- Onyx, Ema, dépêchez-vous ! s'exclama Harry à l'encontre de son fils et de sa filleule

Onyx, jeune garçon de bientôt onze ans, aux cheveux de jais et aux yeux noirs et rouges, digne fils de son père Lord Voldemort, dit rapidement au revoir à sa marraine Alira avant de courir vers son second père. Qu'il avait hâte d'aller à Poudlard ! En plus, comme Harry était le directeur depuis que Voldemort tenait l'Angleterre au creux de sa main et était donc bien trop occupé pour gérer l'école, il pourrait faire plein de bêtises ! Il allait avoir ses ancêtres, son parrain, sa marraine et ses oncles et tantes comme professeurs ! Génial, en somme.

- Allez, Ema, grouille ! fit le jeune garçon.

La jeune fille, aux cheveux noirs méchés de rouge et de bleu nuit et aux yeux - à l'instar de sa mère, Iris, lorsqu'elle était en colère, hormis la couleur - entièrement bleu glacé, sourit à l'héritier du Seigneur des Ténèbres.

- Serais-tu impatient, Onyx ? le taquina-t-elle.

- Ouiiii, je n'en peux plus ! Allez !

Sur le quai, toutes les têtes se retournaient vers eux, et il n'y avait plus qu'un seul sujet sur les lèvres : Lord Voldemort, après avoir pris l'Angleterre, l'Irlande, la France, l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, réussira-t-il à avoir l'Autriche ?

Ils devaient savoir, plus tard, que non seulement il réussirait à l'avoir, mais également toute l'Europe, la moitié de la Russie comprise. Europe que l'on appellerait, bien après, l'Empire (4), tout simplement.

Quant à l'Asie, elle était aux mains d'Alira, qui s'était dit que puisqu'elle n'avait rien à faire, autant mettre de l'ordre dans le bazar intégral que les moldus osaient appeler "Etat".

Bien entendu, les moldus avaient été mis au courant de l'existence des sorciers quelques années plus tôt, mais étonnamment, personne ne contesta. Le fait que Voldemort possédaient déjà l'Europe sorcière devait peut-être avoir convaincu les dirigeants moldus que se rebeller contre l'autorité du maître des mangemorts n'était définitivement pas une option...

En parlant de mangemorts, parlons donc de nos chers amis. Drago s'était marié avec une jolie rousse, du nom d'Eva, qui lui avait donné deux jumeaux, aussi têtus que des mules et encore pire que Fred et Georges.

Ces derniers étaient reconnus mondialement pour leurs farces et attrapes et avaient des succursales jusqu'en Océanie. Ils n'étaient pas mariés et préféraient faire conquêtes sur conquêtes.

Blaise avait trouvé l'amour de sa vie en la personne d'un bel éphèbe nommé Lucian et coulait des jours heureux au château de Voldemort en tant que guérisseur.

Sirius s'était également marié et continuait de s'amuser à tourner ses élèves en bourrique, au grand dam de ceux-ci... et de Madame Pomfresh, qui devait soigner toutes les dépressions nerveuses ou crises d'hystéries dont vous devinez aisément la cause.

Maugrey Fol-Oeil avait fini par être tué par trois aurors français particulièrement hargneux. Les trois hommes avaient péris dans d'atroces souffrances, solidarité mangemoresque oblige.

Tonks avait finalement convaincu Remus de se marier avec elle. Ted Lupin, dix ans, était devenu l'inséparable compagnon de jeu du jeune Onyx Potter-Riddle.

Neville était devenu un grand botaniste émérite, que Voldemort et Harry gardaient constamment auprès d'eux. Ses connaissances faisaient des merveilles contre les soldats ennemis.

Et, en dernier lieu et bien des moindres, Ronald et Ginny Weasley, ainsi que Hermione Granger, devenue Weasley... Méprisés par la communauté sorcière, et par conséquent, incapables de trouver un travail, ils vivaient dans la misère. Ronald et Hermione avait eu un fils, et comptaient sur lui pour trouver un bon boulot et ainsi subvenir à leurs besoins. Tsss...


Grande Salle, Poudlard

- Potter-Riddle, Onyx Draco Salazar Marcus.

Des murmures se répandirent dans la salle alors que le fils de Lord Voldemort le Grand avançait tranquillement vers le choixpeau, un sourire aux lèvres. Harry soupira.

Merlin... qu'est-ce que je vais en avoir comme problèmes, avec celui-là...

# - Surveille-le, veux-tu ?

- Evidemment, Tom. Mais ton fils a véritablement passé trop de temps avec Salazar, Fred et Georges... #

Un rire mental lui parvint.

# - Courage, mon ange...

- Merci, Tom, là, tu me rassures... Est-ce ma faute si Onyx est parfaitement diabolique ?

- Ah, j'avoue, pour le côté diabolique, il doit tenir de moi... #

Levant mentalement les yeux au ciel et réprimant un sourire, il observa son fils.

- Mmmh... Où vais-je te placer ? murmura le choixpeau. Choix difficile. Gryffondor ou Serpentard ? Tu es bien comme ton père.

- Lequel ?

- Harry Potter... Bien, bien, assez parlé... Voyons... Ah, je sais. SERPENTARD !

- Youpeeee !

Et Onyx de courir jusqu'à la table de vert et argent et de s'y asseoir en quatrième vitesse, sous les applaudissements tonitruants de ses condisciples et la moue déçue des autres.

Salazar et Harry éclatèrent de rire.

- Snape, Ema Rowena Narcissa.

A peine le choixpeau eut-il frôlé les cheveux de la fille de Severus et d'Iris que :

- SERPENTARD !

- Weasley, Théodore Ronald.

Un silence de mort plana dans la salle tandis que le jeune garçon, tout en lançant des regards haineux à la table des Serpentards, s'avançait vers le tabouret. Ce qui lui valut des regards noirs de la part de tout le monde, même des Gryffondors. Le premier et le dernier jour, tout le monde était obligé de s'asseoir à sa table, mais après, les grandes tables étaient remplacée par des petites et toutes les maisons se mélangeaient. Avoir des idées racistes était devenu mauvais pour la santé, à Poudlard.

La déchirure du choixpeau s'ouvrit en grand et :

- REFUSÉ !

Depuis que Voldemort et Harry avait décidé de redorer le blason de Poudlard, le choixpeau avait en effet ce droit s'il estimait que l'élève ne pouvait être placé dans l'une des maisons.

Théodore Weasley éclata en sanglots et le concierge le ramena dans le hall. Une fois la Répartition terminée, les élèves refusés, s'il y en avait, étaient reconduits chez eux par le Poudlard Express.

Malgré lui, Harry afficha un sourire féroce. Le garçon, élevé "bien-comme-il-faut" par ses deux ex-meilleurs amis, avait bien évidemment les mêmes préjugés que ses parents.


Etant immortels, Harry et Voldemort régnèrent pendant trois millénaires sur l'Empire. Ensuite, ils abdiquèrent au profit de leur fils, Onyx, qui régna pendant autant de temps et légua lui-aussi l'Empire à son héritier, qu'il avait eu avec Ema.

Tous les membres de la dynastie vécurent, très étrangement, très exactement trois mille ans.

Harry, Voldemort, Onyx et Ema retournèrent au Paradis et en Enfer où ils vivent toujours et vivront encore jusqu'à la fin des temps.

FIN


(1) je sais qu'il y a un ordre à ce genre de politesse, mais je sais plus lequel. Si quelqu'un avait l'amabilité de me renseigner...

(2) A noter que ça se comprend ;) Et ça se comprend encore plus quand lesdits êtres humains deviennent les joujous de certaines personnes que je ne nommerai pas ici, hmmm ?

(3) n'oublions pas les droits d'auteurs de cette jolie phrase, n'est-ce pas ? :p

(4) Non, je ne viens pas de revoir Star Wars, absolument pas


Voilà, voilà, cette histoire se termine ^^ Navrée pour le retard (ce chapitre est fini depuis presque un mois) mais à chaque fois, quelque chose m'empêchait de poster...

J'espère que vous avez aimé, et à bientôt peut-être...

Sayonara !