Auteur : Will-low

Blabla : Alors voila, on se lance, histoire écrite sur le coup, sans prétention mais avec certes une forte dose de citron. Les chapitres sont courts mais je pense suffisant. Euh…je ne sais pas quoi mettre en plus, si ce n'est que j'espère que vous aimerez.
Genre : POV de Draco. Le rating n'est absolument pas là pour faire décoration. Il est ici question de maison close et donc d'un lieu de plaisir. Relations en tout genre, mais principalement homosexuelles. Une bonne couche de guimauve aussi à découvrir.

Important : Pour des raisons de prévention, je rappelle que lors de relation sexuelle il faut se couvrir. Ceci n'est pas là pour faire décoration mais uniquement car pour une simplicité de l'écriture des lemon/lime l'inclusion d'une protection n'a pas été insérée. Mais les maisons closes ne sont pas des lieux de plaisir simple et de dépravation, il y a aussi une certaine politique de protection.

Disclaimer : Tous les personnages en rapport avec le monde de JKR ne m'appartiennent aucunement, le reste si.

Bonne lecture…

Maison close : Lieu de luxure.

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Il y a du bruit en bas, signe que ça commence. La nuit s'est installée depuis peu permettant aux égarées nocturnes de passer par ici. Je sors de la chambre pour me rendre au rez-de-chaussée. J'entends des rires, des bavardages. Tout le monde à l'air de bonne humeur, comme la plus part du temps.

J'arrive dans une salle ronde, les murs sont rose pâle et au centre, on trouve un sofa. Un peu partout, sont installés des petits coins pour les clients avec un rideau si l'intimité se fait sentir. Il y a des plus ouverts que d'autres et apparemment, quelques-uns sont déjà occupés. Des têtes bien connues d'habitués. Il y a peu de nouveau, c'est un peu cercle fermé par ici.
Une main se pose sur mon épaule et me fait sursauter. Le visage halé qui se trouve à présent face à moi possède un grand sourire et des prunelles d'un caramel profond, ses cheveux sont maintenus en un chignon par deux baguettes. Elle porte une robe chinoise ouverte tout le long de sa cuisse jusqu'à sa hanche.

­- Trois minutes de retard.

- Et tu vas me faire la morale pour ça ?

Elle sourit de toutes ses dents avant de déposer un baiser sur mes lèvres et de se coller contre moi. Elle approche sa bouche de mon oreille avant de la mordiller et de me faire gémir. Elle sait parfaitement que cet endroit est l'un des plus sensible chez moi.

- Non. Mais en tant que sous patronne, il est normal que je te fasse une remarque.

Elle me donne une tape sur les fesses avant de partir vagabonder pour voir si tout va bien. Sora est une femme admirable et magnifique.

Je m'avance un peu plus dans la salle pour croiser deux jeunes filles, blondes, coiffées à l'identique, habillées de la même manière. Elles me sourient tout en me faisant un signe de la main. Les jumelles Lara et Laura ont cet air angélique qui ne trompe que les clients. Elles sont là pour les demandes à trois. Demande ? Oui, ici, c'est une maison close. Une des plus respectées des environs et surtout l'une des rares à être aussi bien côté.
La patronne, Mama Taïs, est une femme de qualité. Tout le monde la respecte et surtout ici, tout le monde l'adore. Elle est notre mère à tous.

Je m'assois dans un coin et un autre jeune homme s'approche de moi. Il prend place et me parle sur un ton enjôleur.

- Tu l'as sens comment cette soirée ?

- Je ne sais pas trop.

Il me sourit. Lui, c'est Mathias, c'est un jeune homme plutôt mignon. Des cheveux bruns, des yeux verts d'eau et un sourire à fendre l'âme. Il a beau être aimable avec moi, il ne m'aime pas. Normal, je suis devenu en quelque sorte une gêne pour lui. Avant mon arrivé, il était le seul jeune doué masculin. Il avait le monopole mais je suis là à présent. Mama Taïs m'a recueillit alors que je n'étais plus rien et que je mourrais presque de froid dans une ruelle. Elle m'a nourrit, logé, remis sur pied et m'a offert un toit et un travail. Au début, cela me répugnait un peu de travailler dans ce genre de milieu, mais ce n'est pas n'importe où non plus. Et je dois dire que j'ai développé un certain goût pour tout ça.

Le sexe.

L'alcool.

Le jeu.

Cela va faire quatre ans que je suis ici, que j'ai des clients, que je pratique mon métier et je n'ai jamais songé à partir pour refaire ma vie. La porte s'ouvre et Mathias me quitte pour aller retrouver son client. C'est son habitué. C'est souvent comme ça, les gens viennent ici avec l'envie de se détendre après le travail et surtout, avec le besoin de profiter de soin.

Je remets une de mes mèches mi longues derrières mes oreilles. Ce qui attire apparemment chez moi, c'est l'étrange couleur presque blanche qu'ont pris mes cheveux, ma peau bien trop pâle qui me rend soi-disant presque éphémère et puis mes yeux finement maquillés d'un trait noir pour les rendre plus intense. C'est toute une technique de travailler dans ce milieu.

Je rajuste mes manches de chemise et me lève, défroissant mon pantalon noir. La porte s'ouvre de nouveau mais je fais demi tour pour me rendre en cuisine. J'ai un tout petit peu faim. Je salue une jeune soubrette et attrape un petit gâteau mis à notre disposition. Le cuisinier me regarde faire en souriant. Tout le monde sourit toujours ici, ça me change de ma vie d'avant.

- Tu descendrais manger avec tout le monde.

- Je m'étais assoupi.

- Comme souvent.

Je lui tire la langue de façon fort peu élégante avant de me tourner lorsque la porte s'ouvre. Une dame, un peu trop en forme, une robe rouge épousant parfaitement ses fortes rondeurs, sa peau noire et ses cheveux coiffés avec style rentre, cherchant quelqu'un. Ses prunelles chocolat se posent sur moi et elle prend une moue un peu énervé.

- Allez, en salle, on te demande.

- Moi ?

- Oui toi !

Elle me prend le bras et me traîne vers la salle. Je regarde à droite puis à gauche, mais elle s'approche d'une petite table dans un coin. Un jeune homme y est assis. Il est de taille assez grande, des cheveux noirs tressés, une peau tout aussi halée que celle de la patronne et il à un regard presque trop sauvage à mon goût. Je l'ai déjà croisé, il y a deux jours ici. Mais il avait demandé à voir Mathias. Pourquoi moi à présent ? Rare sont les clients à vouloir changer de partenaire.

- Tiens-toi bien.

Elle me murmure ça d'un ton sans appel alors qu'elle sourit au client.

- Voici Dray.

- Merci bien.

- Mais je vous en prie.

Elle nous laisse alors que le regard noir de l'homme devant moi pétille de malice. Il tapote la place libre juste à ses côtés et je viens m'y asseoir. Il prend sa coupe de champagne et savoure un instant le liquide pétillant avant de me proposer une gorgée de son propre verre. Je ne refuse jamais à boire. Je le détaille à la dérobé, je suis devenu doué pour ça, je ne me fais jamais remarquer. Il a des membres plutôt musclés, et il est beau garçon, je dois l'avouer. Je n'aurais jamais pensé qu'il préférait la compagnie des hommes lorsque je l'ai vu la première fois. Pour moi, Ce n'était qu'un garçon comme les autres, en manque de fille. Sa main caresse ma joue alors que je bois une gorgée.

- Tu as un visage bien fin.

- C'est ce qui fait mon commerce.

- Je comprends parfaitement alors que tu sois devenu un membre premier.

Je souris avant de reposer le verre et adopter une pose un peu plus sensuelle. Il semble apprécier ce que je lui offre, tant mieux. Sa main se pose sur ma jambe et ses doigts font des petits ronds.

- Tu sais, je fais un métier stressant et c'est agréable de voir autant de beauté en un lieu.

- Ah parce que dans votre métier, vous êtes mal entourés ?

- Je ne dirais pas ça, mais disons que dans mon groupe de travail, tout le monde est toujours tendu.

- Que faites vous donc pour être aussi…tendu ?

Ses lèvres s'étirent alors qu'il récupère la coupe pour en boire une gorgée, je remarque qu'il pose sa bouche exactement là, où la mienne, quelques secondes avant, l'était.

- Un métier d'action.

- Vraiment ? Êtes vous dans la police ?

- Quelque chose dans ce goût là.

Je me penche un peu vers lui, mes mèches blondes venant balayer mon front, rendant à mon regard quelque chose de plus farouche.

- Et donc vous souhaitez une compagnie plus…amicale ?

- Parfaitement.

J'attrape la bouteille de champagne et lui resserre un verre avant de la remettre dans le bac. Je m'allonge contre le dossier et défroisse mon pantalon. La main du client se remet tout de suite sur mon genou. Cherchant apparemment le contacte. Je me rapproche de lui, de manière à ce que mes lèvres soient à quelques centimètres de son oreille.

- Et que souhaitez vous comme genre de compagnie ce soir ?

Il tourne son visage vers moi, toujours ce sourire plaqué sur ses lèvres.

- Quelque chose de chaud et de doux.

Je pose ma main sur son torse avant de me déplacer pour me retrouver à califourchon sur lui.

- Dans ce cas je pense que cela est possible.

Mes jambes pliées de chaque côté de lui, je passe mes bras autour de son cou avant d'approcher mes lèvres des siennes pour souffler doucement dessus.

- Tu m'en vois ravi.

- Mais tout le plaisir sera pour vous.

Je sens ses mains se poser sur mes fesses avant de les presser et d'accentuer ma présence contre lui. Il ancre son regard dans le mien et passe sa langue sur ses lèvres.

- Je l'espère bien.

Sa main remonte un peu pour se faufiler le long de ma ceinture et de trouver l'attache. Il la défait lentement et s'occupe du bouton. Je fais une moue boudeuse avant de me mordre la lèvre.

- Ici n'est pas vraiment un endroit pour… Vous savez.

- Hum…oui.

La braguette est déjà en bas et sa main à l'intérieur de mon pantalon, ses doigts passent sur la bosse de mon boxer – son sourire s'agrandit de plus en plus – se faufilent lentement mais sûrement vers le bas de mon dos. Il joue un moment avec l'élastique du sous-vêtement puis pénètre à l'intérieur. Je me tends lors que ses doigts s'aventurent plus loin.

- Je crois que nous devrions vraiment aller ailleurs.

La lueur sauvage s'accentue dans ses prunelles noires et il passe la langue sur mes lèvres alors qu'un doigt vient jouer avec mon anus. Je frémis.

- Allons, nous n'avons encore rien fait.

- Oui mais…

La caresse s'accentue bien trop, mes mains vont trouver les siennes pour les faire sortir. Il ne se laisse pas faire pour un sou et me bloque mon poignet. Je m'apprête à protester mais ses lèvres capturent les miennes pour un baisé qui laisserait n'importe qui pantelant. Il me laisse complètement frêle, un filet de salive coulant de mes lèvres. Il sourit alors que sa main, toujours dans mon boxer revient vers l'ouverture, frôlant mon sexe. Je gémis.

- J'aime ce son.

Il refait passer ses doigts sur ma verge et sourit de plus belle lorsqu'un son identique au premier sort. Sa main laisse mon bas ventre pour remonter sous ma chemise, caressant mon ventre plat.

- Et j'aimerais vraiment voir ce que cache ces vêtements inutiles.

- Pas ici.

Devant le rouge de mes joues, il s'avoue vaincu.

- Je te suis alors, mais hâtons-nous. Je ne suis pas sûre de pouvoir attendre bien longtemps.

Je quitte ses genoux et me remets debout. Il me suit, sa main venant rapidement se loger sur mon postérieur. Je passe par la porte sur le côté pour le mener dans une petite chambre. Elle est dans les tons pastel et un lit à baldaquin se trouve au centre. Il y a un petit meuble avec de l'encens et un siège aux coussins de soie.

- Il fallait me dire que c'était si près.

- Vous ne m'avez pas vraiment laissé le temps.

Son sourire s'accentue alors qu'il revient vers moi pour me pousser sur le lit. Je me retrouve allongé sur le matelas mou. Les draps sentent le frais. Il se positionne au dessus de moi et capture mes lèvres. Sa langue est taquine et possessive. Je crois que ce soir, je n'aurais pas grand-chose à faire qu'à subir la torture qu'il va m'infliger. Sa main passe sous ma chemise, faisant sauter doucement mais sûrement tous les boutons les uns après les autres. Une si belle chemise. Il découvre mon torse pâle et semble apprécier. Ses doigts tracent les contours de mon ventre.

- Très impressionnant.

Ses lèvres descendent le long de ma mâchoire venant titiller mes tétons, les durcissant à chaque morsure. Je me cambre doucement alors que mes mains viennent se glisser sous sa chemise à lui. Il est musclé vraiment, il doit bien s'entretenir. Je ne comprends pas pourquoi il vient se perdre ici, il doit avoir pourtant toutes les personnes qu'il souhaite. Je pousse un râle lorsque sa langue rentre dans mon nombril pour suivre le peu de pilosité que j'ai. Mon pantalon glisse avec lenteur le long des mes jambes et lorsqu'il l'a complètement retiré, il revient au dessus de moi, remontant ma jambe de manière à ce qu'elle soit sur son épaule. Je ne l'avais pas sentit partir mais je suis nu, totalement. Il regarde mon sexe légèrement tendu et il semble bien décidé à le tendre pour de bon. Ses doigts se faufilent le long de l'intérieure de mes cuisses, me faisant frémir. C'est tendre ces endroits là. Je me cambre lorsque qu'il frôle ma verge. Je sens une sorte de fourmillement me prendre lorsque ses doigts reviennent s'intéresser à mon anus. Je me soulève légèrement alors qu'il passe ma seconde jambe sur ses épaules et qu'il baisse la tête pour appliquer sa langue là où ma sensibilité vient de grandir.

Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cet homme est un expert en la matière. Je ne sais pas combien de personne il a eu avant moi dans son lit, mais une chose est sûre, c'est pas moi qui lui donnerait du plaisir. Il n'a vraiment pas l'intension que je sois actif. Ça ne me dérange pas vraiment d'ailleurs. C'est appréciable de se faire gâter de la sorte de temps en temps.

Je gémis alors que sa langue titille le dessous de ma verge et se fraye un chemin vers mon orifice. Il la fait presque rentrer avant de ressortir pour engloutir mon sexe dans sa totalité. Un mouvement d'abord lent, puis rapide se fait sentir. J'accentue avec mon propre mouvement de bassin mais alors que je suis sur le point de jouir, il s'arrête et me sourit.

- Pas tout de suite.

Je suis tombé sur un joueur. Il m'aide à me reculer pour qu'on soit vraiment au centre du lit. Ses mains se posent sur ma poitrine avant qu'il ne mette son visage au dessus du mien, il m'embrasse puis s'avance encore, me mettant son sexe à porter de bouche. Je sors un bout de langue pour laper ce qu'on m'offre. Mes mains viennent se poser sur ses fesses appuyant un peu pour le faire descendre. Il semble apprécier vu les petits gémissements qui s'échappent de ses lèvres. Je ne peux aller plus loin qu'il redescend. Son sexe rencontre le mien me faisant frémir. Il sourit avant de se frotter un peu plus me faisant me cambrer. Il se positionne devant mon entrée et ses mains attrapent mes poignets pour les mettre autour de son cou. Je me retrouve juste au dessus de son membre tendu, prés à entrer mais lui, pas convaincu. A la place, sa main descend le long de mon dos alors que ses jambes me maintiennent encore en l'air. Elles caressent mes fesses puis un doigt rentre d'un coup en moi. Je gémis contre ses lèvres, un second, un mouvement de ciseau puis plus rien. Je sais que mon visage est couvert de sueur et que j'ai mes mèches qui me collent au front mais je m'en moque. Sa langue fait le tour de ma bouche avant de rentrer à l'intérieur. Ses jambes défont leur emprise et je me retrouve empaler. J'hoquette sous la surprise. Je descends petit à petit alors que d'un mouvement de jambe, il me fait remonter. J'halète mais il sourit toujours. Il prend plaisir à jouer avec moi.

Je me retrouve d'un coup sur le dos, mes jambes de nouveau en l'air et lui, maître de tout. Un mouvement de va-et-vient lent puis rapide se fait alors qu'il à la tête levée vers le plafond. Mon bassin suit le mouvement alors que je sens la douleur de mon membre abandonné me tirailler.

Quelques à-coups plus tard, il se répand en moi, son visage revient vers le mien et ses petites tresses tombent autour de son visage. Il sourit. Sa main qui se trouvait sur mes hanches vient se poser sur mon sexe. Il le frôle à peine que je jouis, me libérant ainsi. Il se laisse retomber sur moi, caressant de ses doigts couverts du liquide, mes cheveux. Il trace mon visage avant de mettre un de ses doigts dans ma bouche. Je le lèche avidement alors qu'il ressort pour descendre le long de mon cou.

- Tu feras parfaitement l'affaire.

Mes yeux s'ouvrent comme ils peuvent, semblant chercher à comprendre ce qu'il veut dire par là.

- Tu es tout à fait ce que je cherchais.

Il donne un dernier coup en moi me tirant un gémissement et se retire pour se lever et lécher ses doigts. Il me regarde allongé sur le dos, soumis. Il n'a même pas retiré totalement ses vêtements.

- Je reviendrais avec quelqu'un la prochaine fois. Sois prêt pour nous accueillir.

Il quitte la petite salle sans me laisser le temps d'assimiler ce qu'il veut dire par là. Je reste un moment étendu sur le lit. Ce mec savait y faire.

A suivre…

Merci d'avoir lu ce premier chapitre, dans l'espoir d'avoir vos avis pour ce petit quelque chose.

Bye