TITRE: Viens jusqu'à moi fic terminée

CATEGORIE: romance/ humour/ angst leger leger

COUPLE (s): André/Oscar

REVIEWS:Avec plaisir, bonnes et mauvaises mais pour les mauvaises soyez construtifs, toutes reviews bêtement méchante et gratuite sera supprimée.

RATING: PUBLIC ADOLESCENT

DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n'en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n'a aucune autre intention que de distraire et n'en retire aucun bénéfice. : .

NOTES DE L'AUTEUR :

La fic commence juste après la scène ou André a avoué ses sentiments. Il est dans le couloir, frappé par la douleur que lui fait subir son œil. Et si à ce moment là, Grand-mère l'avait surpris. Y aura sans doute d'ici de là un peu de OOC sur le persos , j'en suis désolée d'avance. Surtout Fersen…

CHAPITRE1

André était courbé, appuyé contre le mur. Grand –mère laissa tomber les draps qu'elle portait sur le sol et accourut vers son petit fils.

« André ! Que t'arrive t'il ? »

« Ca va… Laisse moi » dit t'il péniblement.

« C'est ton œil ? Mon dieu ! »

« Ne t'inquiètes pas » insista t'il en essayant de maitriser sa douleur. Mais grand-mère ne l'entendait pas de cet oreille.

« Oscar ! Oscar » cria t'elle avec inquiétude.

"Non Grand mère" dit André paniqué.

Oscar ouvrit immédiatement la porte de sa chambre. Elle aperçut sa nourrice avec André qui se tenait la tête.

« Envois quelqu'un pour chercher le docteur Lassonne vite ! » dit Grand-mère qui remarqua l'étrange allure d'Oscar. En effet, . cette dernière n'avait pas prit le temps de se changer et portait toujours sa chemise déchirée. Elle avait les yeux rouges.

« Non, ce n'est pas la peine » lança André d'un ton ferme.

Oscar était pétrifiée. André était pâle, en sueur, visiblement sous l'emprise d'une douleur intense. Elle descendit les escaliers pour quérir un messager.

Quelques instants plus tard, ils étaient tous trois dans la chambre d'André. André se sentait mieux, son œil le lançait un peu mais c'était supportable.

Oscar le regardait inquiète, les bras croisées et en avait oublié sa tenue. Grand-mère le lui rappela



« Oscar, tu devrais mettre une autre chemise… Comment d'ailleurs ? » elle n'eut pas le temps de finir qu'Oscar s'aperçut de la situation.

« Oh oui, tu as raison, je reviens tout de suite ».

Quand, elle revint, André était toujours enfermé dans son mutisme bien que Grand-mère tentait de le faire parler.

« Le docteur ne va pas tarder » dit t'elle.

« Il vient pour rien ! Tu pourras lui dire de repartir aussitôt » maugréa André.
Oscar qui venait de rentrer dans la pièce le fusilla du regard.

« Il n'en est pas question. Tu ne veux pas nous expliquer ce qui se passe, le docteur va nous le dire ! » dit la jeune femme.

Grand-mère ressentait une énorme tension entre ses deux petits enfants. Mais, elle n'osa rien demander.

Le docteur arriva et ausculta André contre son gré mais sur l'ordre d'Oscar. Oscar n'avait pas non plus voulu quitter la pièce.

« Alors docteur ? » interrogea t'elle après que celui-ci eut terminé.

Le docteur était embarrassé. Il avait promis à André lors de sa dernière visite de ne rien dire de son état à la famille de Jarjayes. Il regardait André avec confusion.

« Docteur ! je vous somme de me faire part de son état . André est votre patient mais il appartient à la famille de Jarjayes ».

Les paroles choquèrent André et Grand-mère qui n'avaient pas l'habitude de l'entendre parler ainsi.

« Très bien, André est en train de perdre le seul œil qui lui reste »

L'annonce transperça le cœur de Grand –mère et terrassa celui d'Oscar. Grand-mère se mit à pleurer. Elle prit son petit fils dans ses bras.

Oscar resta muette quelques secondes et ne voulant pas se laisser abattre. Elle prit le contrôle de sa respiration.

« Peut-on y remédier ? »

« Comme je lui ai dit , quand il est venu me voir, la seule solution est qu'il ménage son œil, évite tout effort. Un bon éclairage, ne plus lire jusqu'à amélioration et surtout le port d'un monocle »

« Bien » dit Oscar en foudroyant du regard son ami.

« Vous pensez qu'il y a un espoir ? Sous combien de temps ? »

« C'est possible, si il se ménage , par contre le temps, les progrès peuvent être très lent… »

« Je vous remercie docteur, d'être venu si vite »

Oscar et Grand-mère raccompagnèrent le docteur Lassone. André se sentait misérable. Plus tôt dans la soirée, il avait agressé celle qu'il aimait plus que tout au monde, lui, avouant dans un chaos total des sentiments interdits . Et maintenant, elle était au courant de son invalidité prochaine. C'était la fin. Cette fois ci , tout était perdu.

Il attendait le retour d'Oscar et de sa grand-mère avec appréhension.


Grand-mère , sous le choc, s'effondra dans les bras d'Oscar.

« Oscar, ce n'est pas possible, mon petit va perdre la vue »

Oscar la serrait dans ses bras. Elle avait besoin, aussi de réconfort.

« Ne t'en fait pas Grand-mère, il ne va pas devenir aveugle ». Dit t'elle avec tendresse.

Les deux femmes retournèrent ensuite voir André.

Oscar était très en colère.

« Comment as-tu osé, André ? Nous cacher ton état !! »

« Oscar a raison » rencherit Grand-mère.

« Décidément, c'est la soirée des révélations, tu en as d'autres à me dire pendant qu'on y est ? » dit t'elle avec ton froid, autoritaire et contenu.

André ne répondit pas.

« Bien, je jugerai de ton cas dans les temps voulus, nous en reparlerons demain, à mon retour de Versailles. »

André savait qu'il n'y avait rien à discuter.

« Grand-mère, reste auprès de lui, veux tu ? Et apportes plus de bougies, tu as entendu le docteur, nous devons éclairé au maximum »

« Oui ».

Oscar ne pouvait pas rester auprès d'André. Elle était trop furieuse. Elle aurait dit des choses qu'elle aurait regrettées. La soirée avait été éprouvante et elle ne savait plus que penser après tous ses événements. Son univers venait de s'écrouler, en une soirée, tout ce qu'elle pensait être sa vie, ses croyances venaient d'être balayées.

L'ouragan André était passé, et il avait tout emporté avec lui, ne laissant que sa déclaration meurtrie, détruisant à cet instant même l'illusion qu'elle avait eu de croire sincèrement pouvoir devenir un homme pour le reste de sa vie. Non, elle n'en était pas un et ne le serait jamais. Elle était bel et bien une femme qui ce soir là, avait été en proie, au désir et à la force d'un André déchainé. La femme Oscar avait du faire face à André, l'homme.

Elle sanglota une nouvelle fois. Pas même lorsqu'elle avait vêtue cette robe pour Fersen, elle ne s'était sentie si femme à l'intérieur. Elle n'était pas allée à ce bal en tant qu'elle-même, son identité était cachée, il y avait une part de jeu, de découvertes qui ne prêteraient pas tant à conséquences. Le lendemain, elle avait pu redevenir le colonel, l'homme. Après ce soir, elle savait que cela serait impossible.

Même après que Fersen l'eut percée à jour, elle n'eut pas ressenti cet impact, cette révélation sur elle-même. Elle avait eu le cœur brisé, mais plus que tout, Ce fut la honte d'avoir agit ainsi qu'il l'emplissait. Elle avait cédée à une petite folie, et ne pouvait plus regarder Fersen en face, tant elle se sentait stupide et honteuse.

Elle avait joué, s'était prêtée à réaliser un rêve qu'elle avait reconnu être celui d'une petite fille rêvant au prince charmant. Elle se sentait déshonorer et pitoyable.Fersen , quand, il la regardait, lui renvoyer cette image mais qu'importe, elle pourrait pu prouver au monde entier que malgré cette énorme erreur, elle était capable d'être un homme. Elle laverait l'affront qu'elle s'était faite seule et deviendrait cet homme que tous voulaient qu'elle soit. Elle leur montrerai que Non, Oscar de Jarjayes ne se résumait pas à cette 

inconnue qui était apparue au bal !

Avant qu'André n'intervienne, elle s'en savait capable, n'avait aucun doute, tous oublieraient cette femme là qui n'était d'ailleurs, pas elle, mais bien une représentation de ce qu'elle pensait que Fersen attendrait d'une femme pour être séduit.

Cette femme n'était qu'une création. Une image d'Epinal dont elle avait honte.

Oscar pleurait toujours et se glissa sous les draps. A partir de ce soir, elle ne pourrait plus en son être croire qu'elle pourrait être un homme. André l'avait révélé femme dans chaque tissu de son être. Son désir , son amour n'était pas destinée à une chimère qui ne lui ressemblait pas. Non, il la voulait tel qu'elle était. André ce soir, l'avait sexué dans tous les sens du termes. Le colonel était une femme et André son meilleur ami, était un homme dont l' amour n'avait rien de platonique . Elle ne pourrait plus se mentir. C'était irrémédiable, il l'avait mise sur le fait accompli. Elle ne serait jamais un homme. Par contre, André lui en était bien un et il n'avait rien d'un Fersen à qui l'on rêve sans risque. André était réel.

Oscar sécha ses larmes comme elle pu. André était aussi devenu un être sexué à ses yeux. Un frisson la parcourue. André aurait pu la posséder … De plus son ami, devenait aveugle et ne s'était pas confié. Comment avait t'il pu lui taire cela et même démentir lorsqu'elle avait eu des soupçons ?

Elle frappa son oreiller. Que se passerait t'il maintenant ?

A suivre

Bon, voila, c'est le premier chapitre de ma nouvelle fic, j'espere qu'elle vous plaira