Bon, j'ai fauté, j'ai publié un nouveau chapitre de cette fiction au lieu de la prophétesse... Mais promis, il est bientôt finit...

Je ne sais pas vraiment si on apprécie cette fiction là, personnellement, elle me tient beaucoup à cœur, je m'amuse comme une folle à l'écrire, peut être plus que toutes les autres. Mais bon, Naruto ne fait aps vingt ans à un moment, mais plutôt quinze...C'est naif comme question mais... Es-ce que les adultes peuvent aussi avoir des peurs paniques comme ça? Et même si dans le monde réel c'est vrai, pensez vous que ce soit plausible chez Naruto? Enfin en tout cas, ne me tuez pas à la fin de ce chapitre, vous saurez bientôt niark niark...Autres chose, j'ai dû "inventer" un personage. En réalité, il existe, mais on ne connait pas son nom, c'est la fille qui s'écrit que le Kazekage est trop fort lorsque Gaara se réveille, au départ c'était elle, mais j'ai pris des libertés. De toute façon, elle à assez peu d'importance, j'espère que vous me pardonnerez ^^. Bonne lecture.

/!\ Contenu explicite, scènes homosexuelles


Chapitre 2. Le mariage.


Sasuke marchait calmement au côtés de Neji, ce dernier était rentré il y avait peu de mission, une des rares qui étaient donnée au capitaines anbu en ce moment.

« Alors, tu est candidat pour devenir Tsukikage ?

- En réalité, je voulais surtout rentrer dans l'anbu...

- Et... Naruto le sait ?

- Il va finir par le savoir quand il devra signer les candidatures pour entrer dans l'anbu.

- Et... Tu crois qu'il va réagir comment ?

- Mal.

Neji eut un petit rire, au moins, Sasuke ne se faisait pas d'illusions. L'autre fit semblant de ne pas avoir entendu le gloussement et reprit :

- Mais... Je veux pouvoir le protéger comme il protège le village... Sincèrement, j'aime cet endroit mais je n'en ai rien à faire de toutes ces personnes qui me regardent comme un traître...Même si c'est de leur droit, c'est le cas après tout. Mais si lui les aiment, quand bien même elles ne le méritent pas, alors je le soutiens... Mais...

- Tu as raison, on a toujours besoin de quelqu'un qui nous aime derrière soit... Il est encore fragile mentalement non ? C'est en tout cas ce qu'Hinata pense...

- C'est plus que cela... Il est...Brisé... Il y a quelque chose de cassé en lui, quelque chose que même moi je n'arrive pas à réparer, une peur, une angoisse sourde qui le ronge... Je ne sais pas quoi faire, je ne suis pas doué pour ça... Mais si au moins je peux être derrière lui, alors ça me suffit...

- Il lui faut peut être juste du temps Sasuke...

- Je ne sais pas, je sens qu'il ne vas pas bien et pourtant, il avait tellement hâte d'être ici...

- Mais, ne crois tu pas que ça va plus l'inquiéter qu'autre chose de te savoir à si haut poste... Avec les risques que cela comporte ? Si...

Sasuke se figea et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Neji le regarda, surprit et inquiet lorsque soudain, il murmurât :

- Maintenant il sait...

Et avant que l'homme aux cheveux long ait eu le temps de l'interroger plus, il disparut dans un nuage de fumé.

Quelques minutes plus tard, il était devant la porte du bureau, close. Un peu plus loin, Hinata tremblait dans les bras de Kiba qui observait la porte en fronçant les sourcils. Le brun posa sa main contre la porte en y envoyant du chakra doucement et entra.

Lorsqu'il était arrivé, Hinata tambourinant à la porte comme possédée alors que Kiba tentait de la stopper, il avait fallut l'aide de Sasuke pour la calmer et lorsqu'ils avaient demandé des explications, elle avait bégayé :

- De... D'un coup il s'est mis à pleurer, il tremblait alors... Alors j'ai voulu le toucher... Et... Et... Il s'est mis à hurler... Il hurlait, il hurlait... Il hurlait « Ne meurs pas, ne meurs pas », « ne pars pas, reste avec moi »... Il...Il était secoué de sanglots, il hoquetait... M... Mais quand j'ai voulu...Voulu le calmer, il... Il à explosé de rage, ses... Ses yeux sont devenus rouges... Et... Et les traces sur ses joues ont grandies... Il m'a poussé dehors avec vio...Violence...Il a fermé la porte... Et depuis... Depuis, je... J'essais d'entrer... J'ai peur Kiba, J'ai peur qu'il se soit fait du mal... »

La pièce était sombre en cette fin d'après midi, les stores à moitié baissés étaient déchiquetés, les papiers étaient éparpillés sur le sol et sur le bureau, les murs avaient étés lacérés et la bibliothèque à moitié vidée de son contenu. Affalé sur le bureau, Naruto avait la tête dans ses bras, il semblait endormi. Mais lorsque Sasuke fit un pas supplémentaire et referma la porte derrière lui, des yeux rouges luirent dans l'obscurité et il baissa la tête. Au bout de quelques minutes, la bête sembla s'être désintéressée et le brun avança furtivement vers le bureau. A nouveau des yeux rouges le fixèrent. Il n'avait pas peur, il connaissait ce regard plein de haine et de colère. Ils se fixèrent ainsi une bonne minutes jusqu'à ce que le regard rouge ne vacille et disparaisse, laissant place à un bleu sombre. Immédiatement, les deux orbes bleus se remplirent de larmes et il remit sa tête dans ses bras, secoué de sanglots. Avec une douceur sans limites, Sasuke passa le dos d'un doigt sur la joue mouillée de Naruto qui gémit. Lentement, Sasuke commença à caresser la joue de Naruto, puis il se pencha vers cette tête blonde et murmurât :

- Pardon...

Il fourra alors son nez dans les mèches blondes et caressa de sa joue les cheveux d'or. En ne faisant que l'effleurer, Sasuke passa ses bras sous la poitrine du blond qui émit un geignement plaintif et misérable qui devint une série de couinement sangloté lorsque Sasuke serra plus fort, faisant passer la chaleur de son cops vers celui de l'autre.

- Pardon, murmurât-il encore, mais je ne renoncerais pas...

- Tu vas mourir... souffla l'Hokage d'un ton pathétique.

- Non, bien sur que non...

- Et tu crois que je vais signer ton arrêt de mort ? Gémit-il alors.

- Naruto...

- JE refuse que tu entre à l'ANBU... Je refuse que tu meures, je refuse que tu m'abandonnes ! TU ENTENDS ? JE REFUSE !!! Hurlât-il en frappant le bureau de son poing. Sasuke le serra plus fort contre lui et chuchota encore :

- Naruto, Naruto, je t'aime tu sais ?

- Non, non, non... Je ne sais rien, tu vas mourir, tu vas mourir et je vais te tuer... JE vais... JE vais... Il s'étouffa avec ses propres larmes et Sasuke dû faire appel à toute sa volonté, il ne voulait pas renoncer, il voulait lui prouver qu'il n'allait pas mourir, que même s'il s'éloignait, il reviendrait, qu'il fallait qu'il lui fasse confiance, qu'il n'allait pas disparaître... Mais le voir ainsi le faisait hésiter.

- Je... Je refuse de te perdre toi aussi... Sanglotât le blond pitoyablement...

- Mais tu ne me perdras pas...

- Tu es mortel Sasuke, TU ES MORTEL ! TU COMPRENDS CE QUE CA VEUT DIRE ?

- Mais il n'y a personne pour me battre...Personne pour me tuer... Fais moi confiance...

- Non, non, non... J'ai peur, j'ai peur d'être seul, j'ai peur que tu meurs, je t'aime trop, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur...

Sasuke embrassa Naruto sur la joue, aspirant les larmes qui coulaient sans discontinuer, il savait bien qu'il avait peur, il le sentait aussi, mais il ne comprenait pas...

- Naruto... Pourquoi es-ce que tu ne me fais pas confiance ?

- Je... C'est moi... C'est ma faute, si elle est morte... C'est parce que je t'aime qu'elle est morte... Parce que je t'aimais plus qu'elle, elle voulait juste que je sois heureux, elle voulait que tu vives pour que je sois heureux... Elle est morte pour qu'on soit heureux... Je ne peux pas me permettre de te tuer...

- Mais tu ne vas pas me tuer...

- Si... Si... C'est moi qui signerais ton grade, c'est moi qui signerais l'ordre de mission qui te tuera, tu ne comprends pas ! Je l'ais tué elle...

- Arrêtes... Arrêtes, tu dis n'importe quoi... Tu ne l'as pas tué...

- Si... Si... Et je vais te tuer aussi...

- Bien sûr que non, c'était son choix de se sacrifier, pas les tiens... C'est mon chois de te protéger en entrant à l'anbu... Ce sont nos choix, pas les tiens...

Pour toute réponse, Naruto se remit à pleurer de plus belle, ses épaules étaient secouées de sanglot et Sasuke caressait doucement son ventre. Devant lui, la feuille de sa propre candidature attendait simplement la signature de l'Hokage. Avec précaution, Sasuke prit la main de Naruto et la guida jusqu'à un style. Son autre main remonta doucement, caressa du dos de la main la joue humide du blond et peu à peu, recouvrit ses yeux, l'empêchant de voir ce qu'il faisait. Guidant la main de Naruto sur la feuille, il murmurât :

- Signe, Naruto...

Peu à peu, la respiration du jeune Hokage s'était calmée et il se redressa doucement, sa vue toujours entravée par la main pâle, chaude et rassurante de Sasuke. Il sentait l'autre main sur la sienne, tenant avec lui le stylo. Il ne savait plus exactement ce qu'il faisait, mais il devait lui faire confiance, Sasuke savait lui, il savait peut être mieux que lui ce qu'il convenait de faire. Avec lenteur, il traça les lettres qui formaient sa signature et lorsque qu'il posa le point final, une dernière larme lui échappa... Sasuke retira la feuille doucement et embrassa Naruto derrière l'oreille, puis lui lécha le lobe et cette fois-ci, Naruto frissonna de plaisir. Il descendit dans le cou puis lécha la ligne du menton alors que Naruto tournait la tête, cherchant sa bouche de la sienne, l'appelant. Enfin leurs lèvres se touchèrent, le blond s'arrêta de penser et son cœur de battre. Cette bouche chaude et humide, douce et enivrante lui rappelait à quel point l'autre l'aimait, à quel point il devait avoir confiance en lui. Il entrouvrit les lèvres pour laisser passer la langue du brun et alors qu'elle s'enroulait avec la sienne, il soupira, son cœur avait reprit son rythme habituel, la chaleur douce du désir l'envahissait, lui faisant oublier l'acte terrible qu'il venait d'accomplir. Lorsqu'ils se séparèrent, les pupilles obsidienne croisèrent les ternes lagons bleus et Sasuke caressa la joue encore mouillée de Naruto qui ferma les yeux. Ils s'enlacèrent, chacun serra l'autre plus fort contre lui pour lui prouver son amour et la confiance qu'il lui donnait. Ils restèrent ainsi longtemps, jusqu'à ce qu'enfin, Sasuke entendent le souffle calme et régulier d'un Naruto paisible. Il se releva doucement en aidant son aimé à faire de même et lui prit la main avant de l'entraîner vers la sortie, tout en tenant le papier roulé dans son autre main. Ils sortirent et croisèrent les regards inquiets d'Hinata et de Kiba. Naruto leva les yeux vers eux et leur fit un pâle sourire. Hinata s'approcha doucement avant de le prendre gentiment dans ses bras, il se laissa faire sans honte, il s'en fichait si en ce moment même, il avait l'air d'un petit garçon. Kiba regarda Sasuke qui lui tendit le papier en murmurant : « A remettre à Kakashi au plus vite ». L'homme chien acquiesça et regarda a nouveau son ami. Il se souvenait encore de cette même attitude lorsqu'ils avaient retrouvé Sakura morte. Cette attitude d'objet cassé qu'on ne peut plus réparer, ce regard vide d'émotion, seulement l'incompréhension et la faiblesse. Naruto était une des rares personnes à avoir gardé une âme d'enfant. Mais Kiba se souvenait aussi de la détermination qui pouvait habiter le ninja blond d'autres fois et il sourit, Naruto s'en remettrait, il le savait.

Sasuke entra dans la pièce en silence et marcha d'un pas vif mais aussi léger qu'un souffle d'air vers le milieu de la pièce plongée dans l'obscurité. Il fit passer son regard perçant dans toute la pièce et soupira en apercevant la forme recroquevillée dans un coin et d'un pas plus lent il marcha jusqu'à elle. Avec douceur il s'accroupit près de Naruto et caressa la joue du Hokage de la main en murmurant :

- Eh... Tu crois que c'est vraiment l'attitude qu'on attend d'un chef de village ?

Il n'eut aucune réponse mais il ne s'attendait de toute façon pas à en avoir et sa deuxième main vint caresser la chevelure blonde. Soudain il sentit deux bras se refermer autour de sa taille et le serrer contre ce corps qu'il connaissait presque par cœur. Il ferma les yeux un instant, profitant de l'instant. Au moins aujourd'hui, il réagissait. Avec beaucoup de tendresse dans la voix il chuchota :

- Je ne pense pas qu'elle approuverait ton comportement, ni elle, ni personne...

- Non...Répondit une voix à peine audible. Elle n'aimerait pas ça... Et la mère Tsunade non plus...

- Alors fait leur honneur...

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ?

Le ton employé par Naruto était faible mais déjà rempli de reproches. Sasuke se raclât la gorge un peu gêné...

- Je te connais, je savais que ça ne te plairait pas...

- C'est surtout que tu n'aurais pas supporté d'être contredit...

- Humpf... Aussi...

Naruto se détacha lentement de l'étreinte et scruta de ses yeux pâles les abysses de son compagnon. Ses yeux là qu'il avait tant voulu décrypter mais qui gardaient leur mystère entier, parce que malgré leur couleur uniforme, les yeux de jais recelaient tant et tant de nuances, d'émotion qui se mélangeait et qui parfois étaient toutes présentes. Actuellement, ils étaient inquiets, hésitant et toujours fier, parce que vexé d'avoir étés découverts...

- Tu sais, ce qui m'a mis dans cet état, c'est aussi de savoir que tu n'y renoncerais pas... La voix du renard se fit murmure et il ajoutât. Tu n'es peut être pas conscient mais moi oui... Un jour peut être, je signerais ton arrêt de mort... Toi, tu n'auras jamais la responsabilité de ma mort à supporter en plus de ma perte...

Il caressa lentement le visage de porcelaine qui lui faisait face et Sasuke ferma doucement les yeux avec un frisson. Naruto se pencha vers lui et caressa sa joue de la sienne en fermant à son tour les yeux, s'enivrant de cette odeur qui était synonyme de douceur, de chaleur, de protection et d'amour pour lui.

- Tu crois que je vais accepter de te perdre après l'avoir perdu elle ?

- Non... Mais je ne mourrais pas sans toi... Répliqua doucement Sasuke en s'écartant de son aimé pour à nouveau le regarder avec un sourire. Les yeux de Naruto continuaient de le dessiner et il voyait bien cette lueur d'inquiétude farouche qui brillait au fond des lagons. Il passa sa main sur le front de Naruto puis descendit sur sa joue alors que Naruto se donnait progressivement à lui, ses épaules se détendirent, il laissa tomber sa tête sur le côté, offrant son cou dans une position soumise et lascive, cherchant la caresse. Non, se dit Sasuke, moi non plus je ne supporterais pas de te perdre, pas après avoir perdu tout ce qui me restait... Il se pencha vers Naruto à présent complètement offert à lui et frôla de ses lèvres le cou doré de son amant. Le dos de ses doigts parcourut doucement le peu de peau découvert sous les mèches blondes et dans le même mouvement, il passa sa main sous la tunique légère, parcourant une plus grande distance. Rien qu'à ce frôlement, Naruto frissonnait déjà d'impatience, de désir et d'amour. Encore une fois les lèvres frôlèrent sa peau, soufflant dans son cou un air chaud et lourd de désir puis remontant le long de sa mâchoire. Il renversa la tête en arrière, s'offrant à la morsure chaude de cette bouche affamée. Sasuke pinça la lèvre inférieure de Naruto qui souffla pour retenir un gémissement. Alors Sasuke céda à l'appel et posa ses lèvres sur celles de son amant. Un frisson le parcourut automatiquement, une décharge de plaisir incommensurable alors qu'il sentait Naruto répondre, leurs lèvres se caresser et leur souffles se couper. Le blond passa ses bras autour de la nuque, se redressant un peu pour coller leurs corps avec un gémissement soupiré, à peine audible. Les mains de Sasuke caressaient le torse encore couvert de la légère tunique avant de se glisser dessous prit d'une pulsion, ses caresses devinrent plus chaudes, plus lentes mais plus appuyées. Elles n'étaient plus seulement un frôlement, elles étaient une pression de plus en plus forte, comme s'il tentait de réduire à néant la séparation causée par leurs peaux. Naruto gémit et du rejeter la tête en arrière pour laisser son soupir s'échapper, les lèvres du brun trouvèrent alors son cou. Naruto se laissait manger, dévorer par ses lèvres avides en dansant sous les caresses. Son corps devenait simplement un jouet frissonnant et soupirant dans les mains d'un enfant expert. Sasuke fit passer la tunique de Naruto par-dessus ses épaules, admirant un instant le buste parfait de son compagnon, ses muscles tendus et l'appel à la luxure qu'ils constituaient, parsemé ainsi de fines gouttes de sueur. Toute la jalousie qu'il pouvait éprouvé en un instant se mélangea à la fierté que ce corps lui appartint, jamais il ne partagerait. Sa fougue fut décuplé et sa langue parcourue la base du cou pour descendre jusqu'au tétons durcis. Naruto caressait ses cheveux, les ébouriffant et les tirant un peu lorsque les frissons devenaient incontrôlables. Doucement, tout son corps se rejetait en arrière sous les baisers électriques de Sasuke, sous cette langue qui semblait obéir seulement à la logique du plaisir. En haletant, Naruto se laissa étendre sur le sol alors que Sasuke lui retirait du même mouvement son pantalon de lin blanc et son boxer, l'exposant nu dans la semi obscurité. Soupirs et gémissement rythmait cette danse érotique de deux corps qui se frôlent. Naruto, bercé par les baisers retira le tee-shirt de coton noir de Sasuke pour le laisser sombrer plus loin et alors qu'il voulu le rendre aussi nu que lui, l'autre l'arrêta :

- Chut... Laisse toi faire.

Et Naruto ne pouvait pas résister au accent sensuel de cette voix, il frissonna et soupira, ouvrant un instant ses yeux fiévreux pour tomber sur ceux brillant de désir de Sasuke. Leurs bustes découverts se frôlèrent alors que le corbeau embrassait à nouveau les lèvres gonflées de son amant.

- Sa... Tenta Naruto lorsqu'ils se séparèrent...

- Chuut... Si tu savais, comme j'ai envie de toi... Tout le temps...

Naruto laissa échappé un petit cri, un hoquet suivit d'un frisson. Pourquoi fallait-il que se soit toujours si intense et incontrôlable ?

- Sa...Ke... Je veux te voir nu...

L'amant sourit et se redressa, laissant trop d'espace entre eux au goût de Naruto, il retira son short blanc et son boxer, révélant son désir à la vue de son aimé. Les joues rouges, celui-ci soupira de contentement et trembla de désir...

- Viens...

Sasuke reprit ses caresses lentement avec la même chaleur excitante, et son souffle chaud chatouilla le sexe érigé du blond qui se cambra automatique en hoquetant. Naruto ne se rendit même pas compte que Sasuke commençait à le préparer, seulement obnubilé par cette peau blanche qui semblait briller sous le seul rai lumineux de la pièce. Tout son corps suivait déjà le mouvement qui allait suivre la pénétration, tant il ne pouvait plus attendre, ses cuisses s'écartaient d'elles même, laissant la voie libre vers lui. Sasuke continuait de l'embrasser, de caresser son sexe durcit, il ne pouvait plus tenir de toute façon, mais Sasuke savait quand arrêter ses caresses très précisément pour maintenir l'attente, presque sadiquement. Il souriait en haletant, pressé par ses envies mais il aimait aussi voir Naruto se pâmer devant lui, onduler, appeler de son corps la fusion. Naruto se cacha de son bras, espérant ainsi mieux supporter l'attente :

- Sas'ke... S'il te plait... Prend moi maintenant...

Le sourire du corbeau s'élargit alors qu'il le pénétrait et sentait Naruto autour de lui, il fourra sa tête dans le cou du blond qui caressa son dos. Il n'eut qu'un bref blocage de respiration avant de s'habituer. Immédiatement le désir reprit ses droits et la danse finale commença. Sasuke léchait les perles de sueur dans le cou tanné tout en accélérant la cadence alors que Naruto criait, ne se retenait plus et hurlait son prénom avec précipitation. Il se cambrait, rejetait sa tête à droite et à gauche, cherchant son souffle sous la brûlure de la langue de son amant. Sasuke n'était pas vocal, sauf à la libération, en général, il hurlait au moins aussi fort que Naruto, ce fuit le cas encore aujourd'hui, leurs prénom jaillirent de leur souffle saccadé à l'unisson...

- Finalement, heureusement que ce coin est encore désert, Sinon tout le monde serait au courant que toi aussi, tu cris ! Fit plus tard Naruto à Sasuke alors qu'ils sortait de la douche et que le brun buvait son thé, il faillit d'ailleurs s'étouffer avec.

- Kuf... Ne dis pas ça comme ça ! Répliqua l'autre en s'essuyant la bouche.

- Bah quoi ?

Pour toute réponse, il se fit tirer une mèche de cheveux et sourit. Après s'être habillé il vint s'asseoir à côté de son aimé et dit :

- J'ai honte maintenant, je me comporte encore comme un gamin...

- Tu es un gamin... Répondit simplement Sasuke en haussant les épaules et comme pour confirmer ses dires, Naruto bouda en gonflant ses joues. Sasuke soupira, amusé et ajoutât :

- Et puis, il n'y avait que Kiba et Hinata de présents... Ils sauront garder ça pour eux... En attendant, je sens une aura meurtrière, ça doit être Gaara...

- Dans ce cas va te cacher, je m'en occupe. Sourit Naruto en se dirigeant vers la porte. Sasuke eut aussi un sourire et terminât son thé tranquillement.

Gaara allait frapper, ou plutôt exploser la porte, lorsqu'elle s'ouvrit d'elle-même dévoilant un Naruto tout souriant. Et Gaara savait faire la différence entre un vrai et un faux sourire chez le blond. Jugeant que celui-ci était sincère, son air se fit moins dur. Naruto soupira intérieurement, une seconde auparavant, le visage de Gaara exprimait quelque chose du genre : « J'espère qu'il est bien caché parce que si je le trouve, ce sera la mort subite... ». A présent c'était plutôt un regard impérieux, celui qui ne vous laisse pas le choix.

« Entre, Je vais t'expliquer. Dit Naruto en s'écartant pour laisser entrer le Kazekage. Il le conduisit dans la pièce qui servait de séjour et le fit asseoir sur le canapé recouvert d'une toile bleu marin. Sasuke choisit ce moment la pour faire son entrée. Les deux hommes se lancèrent dans un duel de regards dont ils étaient les seuls maîtres jusqu'à ce que finalement, Gaara abdique en maugréant. Il s'assit et croisa les bras, son attitude restait impériale et capricieuse, mais lorsqu'on était habitué à Sasuke, on y faisait plus attention. Au moment où Naruto allait parler, Gaara le coupa dans son élan et commença :

- Ce matin, j'ai croisé Neji qui m'a dit qu'hier, sa cousine avait un air bien sombre... Ensuite il m'a demandé si j'étais au courant de la candidature de Sasuke au poste de Tsukikage (Ombre de la lune). J'en ai déduit tout comme lui que la nouvelle avait dû avoir du mal à passer...

Naruto soupira et les deux autres purent voir son léger rougissement.

- J'ai... Réagis un peu... Violement...

Sasuke s'abstint de tout commentaire et s'assit aux côtés de son amour, fixant un point sur la droite de Gaara, en face de lui. La réaction de Naruto était probablement une extériorisation de ce qu'il ressentait à chaque minute depuis qu'il était ici. Finalement, des deux, celui qui n'était pas prêt à revenir, c'était bien Naruto.

- Tu as accepté? Demanda alors Gaara.

- Ce n'est pas exactement comme si j'avais le choix. Rétorqua le blond, d'un ton un peu acerbe que Sasuke fit semblant de ne pas percevoir. De toute façon, si ce n'est pas lui, alors personne n'aura ce poste...

Gaara tourna son regard vers l'ex-nukenin et finit par croiser les pupilles noires. D'un infime mouvement de la tête, il indiqua à ce dernier qu'il désirait s'entretenir seul avec l'Hokage. Sasuke sortit sans se faire plus prier, il annonça avant de sortir :

- Je vais voir Kakashi.

Le silence régnât un instant entre les deux Kage avant que le roux ne déclare catégoriquement :

- Tu n'as toujours pas fait ton deuil... Naruto...

Le blond tordit ses doigts un moment, gêné. Finalement, il répondit :

- Je... Ce n'est pas tout à fait ça... Disons que j'ai... Accepté l'idée qu'elle ne reviendra jamais, qu'elle n'est pas juste en voyage, que plus jamais elle ne sera à mes côtés mais... Mais je ne comprends pas, c'est comme s'il manquait une pièce dans le puzzle...

- Comment ça ?

- Elle... Elle savait... Qu'elle allait mourir... Elle savait ce qui allait se passer...

Gaara le fixa, incompréhensif.

- Le justsu qu'elle à utilisé, Shizune l'avait vu y penser, elle l'avait vu y réfléchir bien avant...

- Ca ne veut rien dire Naruto, elle aurait pu l'inventer en cas de besoin...

- Non... Non, elle l'avait inventé pour Sasuke, parce qu'elle savait qu'il avait des problèmes du cœur depuis qu'il maîtrisait l'Amaterasu. Et ça, même moi je ne le savais pas... Comment a- t'elle pu le savoir, nous n'avons pas eu de contact avec lui avant la bataille, on ne savait pas qu'il viendrait nous aider et qu'il comptait revenir à Konoha...

Gaara fronça les sourcils mais Naruto continua :

- C'est elle qui l'a blessé mortellement, pourquoi aurait-elle fait ça si c'était pour se sacrifier juste après ? Elle l'a fait pour moi... Et pour Konoha... Sans la puissance de Sasuke, nous aurions perdus, je serais mort...

- En effet... C'est étrange... Pourtant sa famille n'est pas connue pour avoir un don particulier...

- Non... Je ne sais pas si elle a eu des visions ou quoique se soit, mais je refuse de croire que c'étaient juste de belles coïncidences... D'une manière ou d'une autre, elle savait ce qui allait se passer et elle s'est sacrifiée pour sauver le plus de personne possible... Il me manque l'explication, je n'accepterais pas sa mort tant que je n'aurais pas la certitude qu'il n'y avait pas d'autre solution pour sauver Konoha...

- Si effectivement, elle a fait des rapports ou tenu un journal sur... Ce qu'elle savait, alors tu es le seul à pouvoir le découvrir...

- Hum... Et je soupçonne Shizune de me cacher quelque chose la concernant aussi...

Il y eut un instant de silence ou chacun réfléchit à la situation, jusqu'à ce que Naruto reprenne la parole :

- La perdre, c'était dur, ça l'est toujours, mais le perdre lui... Je ne le supporterais pas... Le grade qu'il a à présent est un des plus dangereux après celui d'Hokage... J'ai... Peur...

- Fais lui confiance Naruto, il est fort...

- Je sais... Mais ça ne change rien...

- Hum...

Gaara observa le reste de la pièce et tomba par hasard sur une plante qu'il pensait provenir de la fleuristerie Yamanaka, il dit alors :

- Au fait, j'espère que tu es au courant, en tant que Hokage, tu dois t'occuper du mariage...

- Hein ?

- C'est toi qui t'occupe de lire les droits et qui fait signer... Le moine ne s'occupe que de la partie spirituelle.

- QUOI ?!

Le lendemain, Naruto courrait à travers toute la maison en hurlant :

« Sasuke !!!!!! Ou es-ce que j'ai mis ce putain de discours ?!

Avec un soupir, l'interpellé se demanda s'il devait encore attendre et le voir s'énerver, ce qui l'amusait beaucoup, mis à part le niveau sonore, ou s'il devait abréger ses souffrances... Il observa son amoureux entrer une fois de plus dans le séjour et soulever la paperasse étalée sur la table basse...

- J'aime bien le passage ou tu parles « d'un flegme légendaire et d'une intelligence capable de nous faire échapper à Iruka lorsque nous étions à l'académie... »

Naruto se retourna et fixa Sasuke avec un air ahurit. Soudain, il comprit que Sasuke se fichait de lui depuis déjà vingt minutes.

- Bâtard ! Soufflât-il avant de se jeter sur lui. Sasuke lâcha la feuille juste à temps pour attraper les poignets de Naruto et l'attirer contre lui. Il l'embrassa avec douceur et passion, Naruto gémit lorsqu'il sentit la langue de son aimé caresser la sienne. Ils se séparèrent par manque d'air et Naruto jeta un regard agacé à Sasuke dont les yeux brillaient de malice.

- Je t'ais eu... Murmurât-il d'un ton chaud.

Naruto maugréa en réponse et tenta de se défaire de l'étreinte, mais le corbeau le maintenait ferment contre lui et il finit par abandonner la lutte, profitant du contact...

Au bout d'une dizaine de minute, le renard soupira et chuchota :

- On devrait y aller maintenant...

- On devrait...

- Laisse moi alors...

- Et si... Et si on séchait pour que je puisse te faire l'amour dans toutes les pièces de la maison ?

Naruto rougit sous la proposition plus qu'alléchante. Il aurait donné n'importe quoi pour échapper à cette cérémonie qu'il allait devoir orchestrée... Une partie du moins, le reste serait fait par le moine shintoïste...

- Shikamaru nous tuerait... Allez, debout !

En grognant, Sasuke laissa partir son amant et se couvrit la vue de son bras, il n'avait strictement aucune envie d'y aller, il détestait les rassemblements de nombreuses personnes. Qui plus est, il avait réellement espéré pouvoir réaliser son envie maintenant. Visiblement, il devrait attendre. Résigné, il se leva et se dirigea vers la chambre pour mettre le yukata que lui avait offert Naruto pour l'occasion. Il ouvrit le panneau et entra dans la chambre ou Naruto était nu entrain de revêtir ses habits d'apparat. Evidement, le corbeau ne résista pas à la tentation et s'approcha furtivement pour caresser les fesses offertes à sa vue. Il embrassa aussi l'épaule droite de Naruto qui frissonna.

- Arrêtes Sasuke... Grognât-il.

- Pff... Fit Sasuke en déposant des baisers papillon sur le dos courbé de l'Hokage. Celui-ci se redressa et se tourna vers lui avec un petit sourire.

- Allez, dit toi que ce soir, quand j'aurais bien bu, je serais incapable de te résister...

Le regard remplit de concupiscence que lui lança le brun en retour le fit frissonner de désir, vivement ce soir, se dit-il.

Sasuke eut un petit ricanement en voyant Naruto tendre, à l'envers, le registre des signatures aux futurs mariés. Il s'en rendit compte au dernier moment et tourna le livre d'un geste brusque. Sa main heurta le vase qui se trouvait juste à côté et le reversa, l'eau éclaboussa les mariés et l'Hokage. Dans un réflexe ninja, Naruto eut néanmoins assez de présence d'esprit pour soulever le livre assez vite et éviter son inondation. L'ex-nukenin entendit alors Dame Nara grogner sur « l'incompétence des jeunes » et quelques rires dans l'assemblé, notamment celui de Kiba. Naruto était horrifié de sa gaffe et regardait Shikamaru comme si ce dernier allait le manger c'est alors qu'il s'aperçut que le jeune marié était secoué d'un léger rire. Il aurait voulu remercier Naruto d'avoir ainsi détendu l'atmosphère décidément trop officielle de la cérémonie. Avec un sourire, Temari prit le registre et l'essuya avec un coin de nappe avant de prendre le pinceau et l'encre et de signer d'une écriture bien ronde. Remit de son fou rire, Shikamaru signa à son tour à côté de Temari et tendit à nouveau le registre à Naruto, qui avait reprit contenance. Avec lenteur et en prenant garde au deuxième vase, le blond signa à son tour et tendit le registre à Gaara qui devait aussi signer pour l'occasion. Les deux Kage se retirèrent alors et laissèrent place au moine Shintoïste qui entrait pour commencer la deuxième partie du mariage.

C'était une belle cérémonie et les deux mariés semblaient entourés d'une aura de bonheur chaleureuse, et pourtant, Sasuke avait l'impression que quelque chose n'allait pas, mais il aurait été bien en peine de dire quoi. Il tourna la tête vers la droite où se trouvait Kakashi sur la cinquième rangée du fond. Le reste des capitaines Anbu avaient étés placé à des points stratégiques. Il croisa le regard de son ancien maître qui lui confirma d'un simple signe de tête qu'il avait sentit l'aura malveillante qui les cernait. Le cœur du jeune homme fit un bond, le danger était réel. Immédiatement son regard se tourna vers Naruto et s'aperçut que les deux Kage discutaient d'un air soucieux et Sasuke croisa le regard saphir de Naruto qui hocha la tête. Au même moment, Gaara faisait le même geste vers son frère, Kankuro, assis au premier rang. Même Temari et Shikamaru avait sentit la menace et seul le moine continuait sa litanie sans se rendre compte de rien. Soudain, Shikamaru se jeta sur lui pour le plaquer au sol tandis que Temari roulait vers la droite d'un mouvement fluide et rapide, évitant ainsi un parchemin explosif. Immédiatement, des cris retentirent partout dans l'assemblée et les civils couraient déjà dans tout les sens, fuyant la menace invisible. Semblant agir d'une seule et même pensée, tout les ninjas présent, et ils étaient nombreux se mirent en position de défense. En un bond, Sasuke se trouva aux côtés de Naruto, son katana placé devant lui comme une barrière ultime.

« Ils sont nombreux. Dit simplement Naruto en scrutant la foule hystérique, tentant de visualiser ou était ses ninjas et qui étaient les ennemis.

La fumée générée par l'explosion se dissipa doucement, dévoilant peu à peu l'identité des attaquants. Naruto plissa les yeux pour tenter de voir qui ils étaient et lorsqu'il parvint à reconnaître le symbole de leur bandeau, ses yeux s'ouvrirent en grand. Il se revoyait lorsqu'il n'avait que treize ans, le même symbole sur les bandeaux des attaquants de Konoha... Le sablier de Suna luisait comme un affront sur le font métallique...

Gaara les vit au même moment, ainsi qu'à peu près chaque personne qui se trouvait ici et il eut cet effarement que seule les personnes véritablement sous le choc peuvent avoir, ce visage qui semblait figé pour l'éternité, froid et sans trace de sentiment parce qu'on ne peut avoir aucun sentiment au moment ou l'on voit et c'est seulement lorsqu'on comprend, qu'une rage indescriptible se mêle à une peine sans nom, se mélange et crée l'overdose de sentiments qui annihile toute pensée logique. Gaara tomba à genoux, tué sur le coup.

- Gaara ! Hurlèrent simultanément son frère, son meilleur ami et sa sœur.

Mais un mouvement sur le côté interrompit Naruto alors qu'il allait se précipiter vers le Kazekage et il eut à peine le temps de se retourner pour apercevoir une gerbe de sang éclabousser le yukata de Sasuke. L'Hokage observait son amant en haletant, vérifiant qu'il n'avait rien, mais ce dernier semblait habité d'une rage incontrôlable, on avait osé attaquer Naruto, tous allaient payer !

Gaara contemplait le visage de son frère avec une expression vide... Comment son propre village, qu'il avait tant voulu protéger pouvait l'achever ainsi ? Comment la garde spéciale, qui s'était déplacée pour le protéger pouvait aujourd'hui attaquer ses alliés, quelle folie les avait pris ? Soudain, des cris retentirent et les bruit de lames qui se croisent ainsi que le gargouillement du sang qui s'échappe de corps sans vie lui parvint et ses réflexes reprirent le dessus, il se releva, sans prêter attention à son frère et observa les combats qui se tenaient à ses pieds avec une sorte de dégoût contenu...

Il tourna la tête vers sa droite pour voir Naruto et Sasuke, dos à dos entrain de composer des signes qui lui étaient inconnu mais son attention fut détournée par un éclair blanc, dans la panique, les anbu de konoha attaquaient le Kazekage.

- NON ! Hurlât Sasuke, ce qui eut pour effet de les stopper, ils se tournèrent vers leur chef et leur Kage qui les regardaient avec une sainte horreur au fond de ses prunelles.

- Blesser les, mais n'en tuer aucun dans la mesure du possible...

- Que quelqu'un prévienne Ibiki et trouve Ino Yamanaka, qu'on interroge les ninjas de Suna au plus vite ! Continua Naruto avant de devoir se retourner pour éviter un ninja de Suna... Non, pas un ninja de Suna...

- La NE... Murmurât-il incrédule.

Il fut alors séparé de Sasuke, se confrontant à un ninja masqué, Danzo les avait encore trahis. Il tenta de se concentrer sur son combat, mais en vains, il jouait sur ses réflexes alors que toute son attention se dirigeait vers Sasuke, tâchant de le repérer. Soudain, il se rendit compte qu'il savait où il se trouvait, avec qui il combattait et que ce dernier le cherchait aussi. Leurs esprits rassurés s'apaisèrent mais restèrent en contact et Naruto repris la bataille. C'était du pur suicide que de s'attaquer à lui, les opposants n'avaient aucune chance même si tous étaient bons, il restait le ninja le plus puissant de son temps et n'avait plus à le démontrer. Un souffle d'air chargé de chakra fondit, invisible, contre le ninja qui se trouva plaquer contre le mur le plus proche. Son corps émit un « pouf » avant de se transformer en un morceau de bois, Naruto jura tout en renvoyant le même coup de tous les côtés cette fois ci. Il était la puissance brute, rarement un stratège comme Sasuke ou Shikamaru. Bien sur, il savait analyser un combat et le mener avec finesse, pour un peu qu'il soit en condition, or ce n'était pas le cas, il ne cessait de penser à la trahison d'une partie de son propre village. Il grogna en sentant la présence de l'attaquant sur son flanc gauche et l'esquiva au dernier moment, laissant à son adversaire l'occasion de l'entailler légèrement. Sasuke le sentit et son sang bouillonna à environ un kilomètre de là. Son combat ainsi que la direction des troupes anbu de konoha, du moins, celles qui lui obéissaient encore, l'avait fait dérivé sur le flanc est du village alors que Naruto se trouvait dans la forêt, à peu près à l'endroit ou ils s'entraînaient d'habitude. Il hésita à le rejoindre mais tâcha de raisonner son esprit autrement que par l'amour qui obscurcissait son jugement, Naruto n'allait pas mourir pour une entaille dans le flanc, qui plus est était déjà guérie, il le sentait. D'un coup sec, il parât son adversaire et gronda en s'apercevant que c'était un anbu. Mais lui, n'avait pas l'hésitation de Gaara ou Naruto, on avait oser toucher à ce qui lui était le plus cher, il ne laisserais pas passer cet affront. Il sauta lestement et provoqua un cercle enflammé qui entoura le ninja, se resserrant de plus en plus. Ce dernier tenta de bondir au dessus des flammes et fit un salto pour se réceptionner. Il sentit alors ses jambes le lâcher et hurlât de douleur, Sasuke venait de lui couper les tendons d'un seul geste précis, juste assez profondément pour l'empêcher de marcher. Sasuke plaça son katana derrière le masque et trancha le cordon, dévoilant le traître.

- Qui ? Demandât-il en plaçant la lame sous la gorge de l'autre qui serrait les dents pour ne pas hurler.

- La révolution Vaincra ! Hurlât ce dernier tout en avalant une pilule qu'il avait maintenue caché dans sa bouche et qui l'empoisonna.

Sasuke jura fortement contre son imbécillité et d'un geste sec et large du bras, il envoya une onde d'électricité vers sa gauche, laquelle engloba ensuite le nouvel attaquant dans une bulle à faible tension, juste assez pour être franchement désagréable mais pas mortelle. Le ninja était de Suna.

- Alors ? Fit-il à nouveau tandis que l'autre était paralysé.

- Je n'ai rien à déclarer, je ne sais rien, on m'a seulement dit d'attaquer le Hokage et le Kazekage car ils avaient trahis Suna...

- Foutaises...

- Je ne sais rien !

Dans son énervement, Sasuke ne se rendit pas compte que la charge d'électricité s'intensifiait, électrocutant le prisonnier...

- Merde. Murmurât-il, Naruto le rendait vraiment fou. Il respira longuement, tâchant d'envisager le prochain combat de manière froide et contrôlée. Il se jeta ensuite à la poursuite de d'autres ninjas.

Gaara repoussait par réflexe les ninjas qui l'assaillaient, sans chercher jamais à leur faire du mal, il ne les voyait pas, il se protégeait simplement. Il sentit soudain une brûlure dans son dos et hurlât. Il roula à terre et fit face à l'agresseur. Celui-ci, contrairement à tout les autres n'avait pas hésité, et pour cause, il n'était pas de Suna, mais de Konoha. Gaara ouvrit de grands yeux avant de bouillir de rage. Cette mascarade avait assez durée, il allait rétablir l'ordre. Soudain, tout fut à nouveau calme et sanguinaire en lui, il leva le bras et murmura :

- Sature, sable vermeil...

L'homme se figeât dans son action, ses yeux se révulsèrent alors qu'il portait la main à sa bouche. Dans sa gorge tous les grains de sable qu'il avait inhalé par erreur en respirant s'étaient solidifié et avaient obstrué la voie d'air. Mort par étouffement. Gaara baissa le bras au dernier moment, lorsque l'homme était inconscient mais encore vivant.

Soudain, il se figeât encore en apercevant une forme bien connue courir vers lui, il voulu hurler lorsqu'il s'aperçut qu'elle était en danger mais son corps réagit différemment, il leva le bras et le sable qui constituait le sol du village s'éleva, créant un mur de sable entre la jeune femme qui courait et son attaquant. Haletant, il s'approcha alors que l'autre se relevait après avoir roulé plus loin. Elle regarda son Kage avec une sorte d'admiration et un dévouement sans faille. Elle aussi arborait le bandeau de Suna.

- Maître Kazekage... Je ne suis pas avec eux ! Ils ont monté cela ici, ils les ont tous convaincus que vous alliez trahir Suna et qu'ils devaient vous attaquer, mais moi je ne les aient pas crût, pardonner moi, ils m'ont retenue et...

Elle ne pu finir sa phrase en sentant une lame glacé pénétrer son abdomen. Gaara se retourna et vit du coin de l'œil, le clone de celui qu'il croyait avoir repoussé disparaître. Il fit alors face au véritable, qu'un sourire sadique tordait. Son sang ne fit qu'un tour, peu importe qu'il reconnaisse cet homme en face de lui, qu'il soit de son village, il allait périr. L'homme eut juste le temps d'ouvrir de grand yeux en voyant sa mort arrivé tandis qu'il se faisait décapiter net par la main rendue ultra aiguisé par une fine couche de sable de Gaara. Il se pencha ensuite sur la victime, il la connaissait bien, c'était cette fille qui l'accompagnait comme son ombre, il ne savait pas exactement comment elle s'appelait, mais elle discutait souvent avec lui de tout et de rien, elle remplissait la pièce d'un doux gazouillement qu'il affectionnait sans s'en rendre compte. Elle respirait mal, d'un coup sec, il retira la lame de son corps et la prit dans ses bras.

- Non, chuchotât-elle, ne perdez pas de temps !

- Je ne perds pas de temps. Lui répondit-il d'une voix qu'il se surprit à trouver douce, extrêmement douce.

- Ils... Ils ont réunis tout vos soldats et ont raconté que vous aviez vendu Temari au village, que Suna allait tomber sous la coupe de Konoha et que le pays entier serait sous le contrôle du feu... Puis... Ils...Ils ont ajouté que vous... Vous n'étiez qu'un... Qu'un chien du Hokage... Je... Je ne sais pas comment ... Ils ont pu croire cela...

Il la coupa d'un geste, il cherchait une ninja médecin des yeux, mais n'en trouvait aucune, il lui fallait Hinata ou Ino... Vite !

Naruto souffla doucement, il savait ce qu'il devait faire, trouver Sai... Seul Sai pouvait s'introduire dans le quartier ou devait se terrer Danzo et le tuer, ainsi, ils auraient une chance de faire éclater la vérité, il n'avait pas exactement compris ce que lui avait raconter Ino après qu'elle ait eu interroger des prisonniers. En gros, les ninjas de Suna avaient été soumis à un justsu qu'elle connaissait mais qui était interdit. Sa famille l'avait inventé, il permettait d'influencer les esprits, seules quelques bonnes paroles suffisaient ensuite à mettre tout le monde d'accord. Lui aussi avait sa place parmi les rouleaux interdits. Naruto frissonna, qui avait été capable d'accomplir un tel justsu. Elle avait ajouté qu'il valait mieux être plusieurs et concéda à regret que seul sa famille en était capable. Il savait, pour avoir lu les dossiers, que seul deux membres de la famille Yamanaka avait rejoint les anbu de la NE, des cousins éloignés de la jeune femme apparemment, elle ne les connaissait pas bien. Il sauta sur le toit de la maison la plus proche et laissa son chakra se répandre dans ses cordes vocales et il hurlât de toutes ses forces :

- SAI ! SAI ! SAI !

Peu importe si sa position était repérée, il devait demander cette immense faveur à son ancien coéquipier. Le Hokage tendis l'oreille en entendant un pas derrière lui, il se retourna pour découvrir un autre opposant, le combat s'engageât.

Loin de là, Sai perçut le signal. Il n'avait pas besoin qu'on le lui dise, il savait ce qu'il devait faire, il avait juste espéré qu'il n'y serait pas obligé, que Naruto ou Sasuke le tuerait lui-même... Il sortit de sa cachette et sans un bruit, pénétra la maison devant laquelle il s'était caché. Tel un rat, il passât au travers de la vigilance des gardes, les tuant sans pitié un par un. Ils avaient été des compagnons, certes, des coéquipiers, certes, mais pas des amis, pas des personnes à qui il faisait confiance, pas des personnes qui lui avait rendu le goût de la vie... Il pénétra sans bruit dans la chambre obscure, Danzo leva la tête et son unique œil le dévisagea.

- Alors Sai ? Tu viens pour me tuer ?

L'autre ne répondit pas... Sa loyauté était déchirée, son premier maître était face à lui et devait périr de sa main, sous ordre du second.

- Tu ne pourras pas... Tu es mon élément le plus doué... Celui que j'ai le mieux réussit, tu ne me trahiras pas ! Dit-il plein de confiance. Ainsi, il n'était qu'une création, un « élément » particulièrement bien fait...

- Toi, ma plus belle œuvre d'art... Tu aimes l'art Sai hein ? Tu as toujours aimé les choses réussies... Tu es réussi...

- Non. Je n'aime pas les choses réussie, dans l'art, on n'a jamais rien réussit, on peut toujours faire mieux ou différemment... Ma vie, mon être n'est pas réussit...

Danzo sembla presque attristé :

- Je serais bien en peine de détruire ma meilleure création... Tu es tellement parfait, aucun sentiment pour t'entraver, si ce n'est la loyauté qui te lie à moi... Tu sais Sai, tu dois prendre ma place, si tu me tues, tu dois prendre ma place et les guider vers la victoire... Cette révolution apportera la renommée de Konoha...

- Quelle est la renommée d'un village trahis par les siens ?

- C'est ainsi que fonctionne ton village Sai... D'abord la trahison des Uchiwa, Madara, Itachi puis Sasuke... Ce n'est que justice ce que nous faisons... Viens à moi Sai...

- Pourquoi... Pourquoi ne rien m'avoir dis ?

- Je voulais t'épargner d'avoir à choisir entre deux maîtres, tu n'étais pas censé rentrer si tôt...

- Vous m'avez écarté ?

- Je croyais... Je ne savais pas que tu étais revenu... Pourquoi n'est tu pas venu me voir comme d'habitude ?

- Naruto...

- Ah oui... C'est bien dommage, mais il nous faudra le tuer... Mais peut importe, tu le tueras pour moi n'es-ce pas ? Il n'est pas un bon Kage. Tu feras cela pour sauver ton village ? Le feras tu Sai ?

- Oui...Répondit le jeune homme d'une voix blanche, le regard vide.

- Très bien... alors vas ! Sauve ton village !

- Oui, oui je vais sauver mon village... Murmurât-il et Danzo ne se rendit pas compte de la lueur qui brillait au fond des yeux de Sai.

Il fit un pas vers la porte sous le sourire satisfait de Danzo qui se retourna. Grave erreur... Sai n'eut qu'à faire un bond leste pour frapper le maître de son katana court dans le cœur. Celui-ci restât figé un instant, sans comprendre ce qui lui arrivait. Sai s'écarta, horrifié par son propre geste, il était si déterminé une seconde avant et à présent, il regrettait... Des regrets, ça alors ?! C'était si rare... Il regarda le vieil homme s'effondrer à terre et frissonna. Il l'entendit alors murmurer et se pencha pour écouter :

- Sai... Tu étais si parfait, j'avais tout fait, j'ai détruit tous tes liens pour que jamais tu ne t'entaches de sentiments... Comment es-ce possible ? Mon parfait... Petit... Dire que je m'étais donné tant de mal pour tuer ton frère discrètement...

Sai se figeât :

- Mon frère ?

- Ah oui... Tu l'aimais un peu... Trop...

- Non... NON ! Sai se relevât, proprement horrifié, complètement abasourdis par les dernières paroles du mourant... Soudain, une immense rage l'envahit et il eut soif de vengeance... Non, se dit-il, personne à tuer, je viens de le faire. Tu es vengé... Aussi vite qu'était montée sa colère, elle retomba. Une grande paix s'installa, il avait sauvé son village et vengé son frère... Il laissa passer encore quelques minutes dans ce silence, sous la terre, épargné des bruits de la bataille puis il se releva et marcha jusqu'au corps sans vie et lui trancha la tête, d'un geste assuré, sans une once de remord... Il marcha ensuite en anesthésiant ses pensées comme il savait si bien le faire et sortit, tenant toujours la tête...

Sasuke cherchait Naruto, il savait qu'il était par ici et en mauvaise posture, cinq anbu l'avait encerclé, à priori les cinq restant. Il courut comme un damné et entra dans la clairière au moment ou Naruto les envoya dans les roses, littéralement, d'un coup de vent. Les cinq silhouettes se transformèrent en vulgaire bout de bois mais déjà Naruto avait bondis pour frapper les véritables coupables, au dessus de sa tête. Il en abattit trois mais les deux autres parvinrent à le tenir et précipitèrent sa chute. Un bruit fracassant et un nuage de poussière suivit leur chute, mais lorsqu'il se dissipa, les cinq anbu encerclaient le couple le plus puissant de tout le monde ninja, droit et fier, dos l'un à l'autre et souriant presque sadiquement. Ils formèrent des signes simultanément et dans un souffle, murmurèrent :

- Le souffle de l'enfer...

L'air rougeoya autour d'eux un instant, il sembla se condenser et devenir physique alors que les anbu se préparaient au choc, mais la suite se déroula trop vite. L'air explosa, libérant dans un hurlement un air chauffé à blanc parcouru de nuages d'électricité qui agirent comme des éclairs, foudroyant les ninja sur place. L'air se calmât ensuite et Sasuke sentit Naruto s'affaisser légèrement contre lui. Il se retourna pour le soutenir de ses bras et s'aperçut qu'il avait une profonde entaille au niveau de la gorge. Elle commençait à se refermer et Sasuke ne pu résister et lécha doucement le sang qui coagulait. Naruto frissonna, ce n'était pas le moment d'avoir ce genre de pensée, il avait soudain envie qu'il lui fasse l'amour, là, maintenant, tout de suite, comme un besoin impétueux et incontrôlable. Il dû y résister en sentant un des anbu se relever, il en fût presque surpris et pensa avec un sourire que la réputation des gardes spéciales n'étaient pas vaine. Tous se redressèrent avec plus ou moins de mal et se préparaient à donner un assaut probablement suicidaire... Danzo avait réellement dû leur laver le cerveau pensa Naruto. A ce moment là, un sifflement retentit et ils se tournèrent tous vers lui. Au loin sur le mont Hokage, une silhouette noire hurlait, la voix amplifiée :

- Rendez vous, Anbu de konoha et traîtres de Suna, Danzo est mort, j'ai sa tête !

- Sai ! Murmurât Naruto. Il était persuadé que celui-ci ne l'avait pas entendu au paravent et il sourit, il avait compris seul ce qu'il avait à faire, signe de sa loyauté envers son ami Hokage. Néanmoins, accomplir ce geste avait dû lui coûter et il se promit d'aller lui parler plus tard. Il sentit alors le bras de Sasuke contre sa taille et se retourna, suivant le regard de son amant : Les cinq ninjas s'étaient suicidés...

L'Hokage soufflât et se laissa glisser au sol avant de s'étaler dans le champ de bataille, épuisé plus moralement que physiquement. Sasuke le dépassât et marcha jusqu'au cadavres des anbu, tranchants les masques de chacun d'entre eux.

« Les Yamanaka sont là. » Dit-il en découvrant les deux derniers ninjas. Naruto ne répondit pas, fermât les yeux... Bientôt, il allait falloir qu'il se remette dans la peau du chef de village et non plus seulement dans celle du combattant qu'il trouvait plutôt reposante en fin de compte. Rien que de penser qu'il allait devoir faire le compte des morts, rassurer et réconforter les familles de civils, peut être découvrir qu'un de ses amis était mort au combat, il voulut s'endormir pour ne jamais se réveiller. Il sentit alors la présence de Sasuke à son côté et sourit. Le corbeau caressa doucement la joue de Naruto et glissa le long de l'entaille qui avait disparut mais il restait du sang sécher, il frôla sa poitrine par-dessus l'étoffe fine de la tunique et descendit sur son ventre. Il le dévorait du regard avec une ferveur presque religieuse. Il se pencha sur le visage de l'adonis et l'embrassa doucement, tentant de faire passer tout son courage.

« Arrête... Murmurât l'embrassé.

- Pourquoi ? Demanda Sasuke, passablement surpris.

- Je vais pas réussir à me retenir sinon... Et ce n'est pas le moment. »

Sasuke eut un petit rire et s'écarta pour se relever, il tendit ensuite la main à Naruto qui soupira avant de se lever à son tour.

Gaara se renversa contre le dossier de sa chaise, laissant la paix emplir son esprit. Le blanc des murs de l'hôpital et la légère brise qui s'engouffrait par la fenêtre ouverte l'apaisait réellement. Après environ une minute d'immobilité complète, il fut interrompu par un petit rire, il ouvrit un œil pour regarder la jeune femme en face de lui. Elle était plus jeune que lui et allait sur ses quinze ans, pour lui c'était d'abord une enfant. Depuis qu'il avait réchapper de justesse à la mort, elle le suivait partout, elle attendait des heures devant la porte du conseil, elle lui apportait toujours quelque chose de bon à manger, elle avait cette joie de vivre qui la faisait ressembler un peu à Naruto... Si ce n'est qu'elle était une fille. Ses cheveux étaient courts et châtains clair, en somme elle était assez banale si on excluait ses yeux dorés qui pétillaient toujours. Il aurait deux mot à dire à Kankuro pour l'avoir laissé les accompagner, il avait pourtant bien dit qu'il ne voulait pas s'encombrer d'elle. Il l'observa alors qu'elle lui souriait. Un rayon de soleil l'éclairait doucement et accentuait ses yeux rieurs, il soupira, la situation ne le faisait absolument pas rire.

« Qui t'as permis de nous suivre ?

Elle perdit légèrement son sourire et baissa le regard, après quelques secondes de réflexion silencieuse, elle releva les yeux, déterminée :

- J'ai suivit les troupes de loin, une fois à Konoha, personne ne m'a plus posé de questions... Je... Je voulais vous accompagner maître !

- Et moi, je t'avais dit de rester là bas. Je n'aime pas qu'on me désobéisse...

Gaara regarda la jeune fille en face de lui, cherchant à retrouver son prénom... Pourquoi diable ne s'en souvenait-il pas ? Pourtant, elle était toujours là, à côté de lui, un peu comme une ombre ou plutôt comme un soleil. Il s'était habitué à l'avoir à ses côtés et combien de fois avait-il répondu patiemment à ses questions et l'avait entraînée ?

- Pardon maître...

Le Kazekage croisa les bras, signe de son agacement, il se fichait bien qu'elle s'excusât, elle avait faillit mourir et il n'était certainement pas prêt à perdre encore des être chers, il n'avait pas besoin de ça après avoir été trahis par son propre village. Il soupira et grommela quelque chose qu'elle n'entendit pas, mais voir le si digne Kage faire la moue la fit rire.

- Arrête de rire, mince !

- Excusez moi. Fit-elle en se ressaisissant.

Les émeraudes liquides de Gaara se posaient sur elle puis repartaient comme s'il réfléchissait à la situation. Il se remémorait la peur panique qui l'avait saisit de la voir courir, poursuivit par un membre de son propre village avec l'intention de la tuer. Cette fille n'était pas seulement juste là, à côté de lui, elle l'apaisait, le calmait, lui donnait des occasions de sourire, parce qu'elle était maladroite mais déterminée, intelligente et qu'elle avait aussi son caractère, des fois, elle boudait, ça, il s'en souvenait.

- Maître Kazekage ?

- Quoi ? Demandât-il doucement.

- Es-ce que... Es-ce que vous m'en voulez beaucoup... ?

Il soupira, c'était la meilleure, elle lui demandait ça en le regardant avec des yeux de chiens battus.

- Evidemment...Tu t'es mise en danger, j'avais dit que tu devais rester à Suna, je serais revenu vite, tu avais d'autres choses à faire...

- Mais je voulais être avec vous...

- Arrête tes caprices !

Elle regarda par la fenêtre, boudeuse mais aussi coupable, elle l'avait cherché. La vérité c'est qu'elle n'avait pas supporter d'entendre parler de Naruto sans savoir qui il était pour fasciner autant le sujet de son adoration, c'était proprement de la jalousie, surtout que tout le monde savait que le Hokage préférait les hommes...

- Je voulais rencontrer Naruto dont vous parlez tant... Je voulais juste voir comment vous plaire un peu plus...

- Arrête de dire n'importe quoi... Tu n'as pas à me plaire...

- Mais... Si vous êtes déçu de moi, je ne serais plus votre élève...

Gaara la regarda, passablement surpris.

- Pfff, il se mit à rire doucement, tu n'es pas mon élève, juste une personne qui s'est imposée dans ma vie, un peu à la façon d'un certain Naruto... Tu lui ressemble tu sais ?

Elle lui sourit à pleines dents et dit :

- Vous êtes encore fâché ?

- Je ne sais plus trop...

- Alors venez là, s'il vous plait.

Il obéit, à sa propre surprise et s'assit à côté d'elle.

- Je peux vous prendre dans mes bras ?

- Pourquoi ? Demandât-il surpris par sa requête.

- Pour vous remercier !

Il la regarda, suspicieux et elle lui sourit alors il haussa les épaules et elle entoura sa nuque de ses bras. Il sentit la chaleur de son corps et se souvint alors, elle s'appelait comme sa mère, c'est pour ça qu'il n'avait jamais voulut retenir son prénom... Il se surpris à la serrer un peu plus fort et murmurât doucement son nom.

Le mariage reprit deux jours plus tard là ou il avait été arrêté et tout le monde pu enfin faire la fête comme il se devait pour célébrer l'union définitive des deux villages. Avec la mort de Danzo et celle des Yamanaka, les illusions s'étaient dissipées et les ninjas de Suna avait été profondément choqués par leurs propres actions, mais Gaara ne fit pas peser cela sur leur conscience et agit comme si de rien n'était. Néanmoins, le village de Konoha pu découvrir cette mystérieuse inconnue qui suivait le Kazekage partout. Les frères et sœurs du Kage renseignèrent leurs amis, curieux. Cette fille portait le même prénom que la mère de Gaara et était tout le temps avec lui, c'était d'ailleurs la seule fille, mis à part Temari, qu'il acceptait dans son entourage. Le soir, ou plutôt très tôt le lendemain, c'est-à-dire vers trois heures du matin, Naruto tomba endormis contre Sasuke qui décida qu'il était temps de rentrer, il faut dire que les quelques jours qui avaient suivit l'attaque avaient étés éreintant, heureusement, personnes parmi les proches de Naruto n'était gravement blessé, mis à part Kiba qui avait deux jambes dans le plâtre et qu'Hinata poussait en fauteuil roulant. Il avait refusé d'expliquer comment il avait fait pour se casser deux jambes. Tout le monde soupçonnait donc une erreur idiote et honteuse, seule Hinata semblait savoir et cela avait l'air très drôle, mais elle se taisait par amour.

Sasuke déposa Naruto sur le futon sans le réveiller et partis dans la cuisine se faire une infusion, depuis la bataille, une douleur au cœur l'inquiétait légèrement, il ne la connaissait que trop bien. Il ne fut donc pas surpris lorsque que suite à une violente quinte de toux, il crachât du sang...