Titre : Crimson

Titre : Crimson

Auteuse : Kamirya

Genre : Euh…je me fais taper si je dis que c'est encore une UA ? Ben action, romance… Y'a que de ça là dedans…

Couple : Sasunaru, et sûrement une fois n'est pas coutume, Narusasu ! 3

Résumé : Comme dans tout domaine, le monde de l'assassinat a ses propres génies… Deux contrats, deux cibles… Etes-vous prêts à entrer dans le jeu ?

Disclaimer : Depuis le temps que je les emprunte…on peut pas considérer qu'ils sont à moi ? Toujours pas ? Tant pis…à la limite tant mieux pour eux, qu'ils restent avec Masashi Kishimoto, il les fera sans doute moins souffrir…ou pas !

Rating : M : violence, sang, gros mots et diverses choses citronnées…

Warnings : Un peu plus trash que mes fics précédentes…je me suis essayée à la philosophie (Sasu : T'aurais mieux fait de t'abstenir…). Bon, y'a toujours de la guimauve…on se refait pas ! (Pour celoles et ceux qui me connaissent ! ;-))

Reviews : Concernant les reviews, je ne réponds plus ici, mais directement ! Donc pour les review anonymes, laissez moi votre mail, comme ça je peux vous répondre !

Chapitre 1 :

Black velvet

Les pensées des personnages sont en italique

Des bruits de pas résonnaient dans la nuit, un fort halètement les accompagnaient. Quelqu'un courait, à bout de souffle. Les pas stoppèrent brutalement. L'homme suait à grosses gouttes et ses yeux étaient rétrécis par la peur. Il se trouvait à présent devant un mur. Un cul de sac. Il se retourna et colla son dos au mur. Au dessus de lui un lampadaire blafard éclairait son visage livide et complètement paniqué, celui d'un homme qui sait qu'il vit ses derniers instants. Alors que seul le bruit de son souffle se faisait entendre, d'autres bruits de pas résonnèrent dans la petite impasse où il se trouvait.

Les yeux de l'homme s'agrandirent encore plus, il venait de distinguer un silhouette qui se dessinait dans l'obscurité, au-delà de l'aura du lampadaire.

« - Non ! Pitié je vous en prie… » Murmura l'homme dans un souffle.

Un bruit sourd suivi sa supplication, celui d'un corps qui tombe à terre.

La personne qui se trouvait dans l'ombre pénétra dans l'auréole de lumière et s'approcha du corps sans vie qui se trouvait devant lui. Du sang suintait par un trou d'une netteté incroyable placé entre les deux yeux encore ouverts de l'homme. L'autre personne se pencha sur lui et plaça deux doigts sur sa carotide, vérifiant si son cœur battait encore. Rien. L'inconnu se releva alors. Il tenait dans une main un pistolet 9 mm muni d'un silencieux. De sa main libre, il fouilla dans sa poche et en sortit un téléphone portable. Il composa rapidement un numéro et attendit.

« - Allô ? Je voudrais parler à Orochimaru-san... Je me fous qu'il soit trois heures du matin, passez-le moi…Dites lui que c'est de la part de Sasuke Uchiwa…Ouais, merci… »

« - Bonsoir…Oui excellentes monsieur…Oui…Le contrat vient d'être rempli, la cible a été abattue…Non, aucun témoin vous me connaissez…Très bien, je ne pensais pas revenir de sitôt mais puisque vous le souhaitez…Je vois…Je rentre aussi vite que possible. Au revoir »

L'Uchiwa rangea le téléphone dans sa poche mais ne partit pas tout de suite. Il resta immobile un instant, fixant l'homme à ses pieds. Une large flaque de sang s'étalait à présent sous lui. Les yeux blasés de Sasuke parcouraient son corps de haut en bas, aucune expression n'était peinte sur son visage.

Cet homme, je ne connais que son nom. De toute façon pour moi, ce n'est qu'un contrat, un gros pactole de 300 000 dollars. Rien de plus. Rien de moins. Je lui ai pris sa vie, comme tous les autres avant lui, mais ça ne me fait rien. Pas le moindre frisson, pas la moindre excitation, pas le moindre regret. Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais rien ressenti. L'enfant de douze ans que j'étais tuait déjà et ne ressentait rien pour ses victimes. Ni pour personne d'ailleurs. C'est comme ça que j'ai grandi, en éliminant soigneusement les une après les autres toutes les émotions humaines. Ni peur ni colère, ni remords ni regrets, ni joie ni peine. Ni haine, ni…amour. Tous ces sentiment là, je ne les connais pas, je ne les ressens pas…Je ne les ressens plus…

Sasuke fit alors demi tour, laissant le corps sur place, sans même prendre la peine de le dissimuler. Il venait encore de gaspiller son temps à interroger son esprit. Il ne faisait qu'un constat, neutre, impartial. Il essayait d'imaginer ce qu'il pourrait ressentir à cet instant. Mais une machine ne ressent rien. Les armes, elles ne pensent pas. Peut être devrait-il faire comme elles ? Les armes, ses uniques compagnons de routes, ses seules amies. Elles étaient comme lui, glaciales, dangereuses et…sans âme…

Cinq heures plus tard. Port de Osaka.

Une longue voiture noire aux vitres teintées se stoppa devant un immense hangar. Les portières s'ouvrirent et plusieurs hommes sortirent de la voiture. Une Mercedes, le luxe à l'occidentale. Cinq d'entre eux portaient des blousons en néoprène sur un jean sombre. Des lunettes de soleil cachaient leurs yeux. Le sixième et dernier homme à sortir de la Benz se distinguait clairement des cinq précédents. Il devait avoir une vingtaine d'années. Il était grand, mais par-dessus tout une prestance incroyable se dégageait de tout son être. Il regarda un instant l'horizon avant d'ôter ses lunettes de soleil. Un léger vent matinal vint caresser ses cheveux. Ils étaient d'un noir d'ébène, contrastant avec sa peau pâle. Des mèches anthracite mettaient en valeur ses yeux onyx. Ils étaient à la fois froids et d'une profondeur époustouflante.

Il respira l'air frais du matin, regardant autour de lui. Il passa nonchalamment une main dans ses cheveux, l'autre étant restée dans la poche de son costard. Costard qui d'ailleurs, loin de cacher le reste de son corps, laissait deviner, par jeu de transparence, la perfection de ses courbes. Une silhouette fine mais puissante, des muscles à fleur de peau, mais sans exagération.

Une voix s'éleva, troublant le calme apparent qui s'était installé

« - Uchiwa-san ? Le patron a dit qu'il voulait vous voir dès que possible…»

Une voix grave et pénétrante répondit à la supplique presque gênée du subordonné.

« - Je sais. Nous ne sommes pas en retard. Allons-y »

Le petit groupe se mit en route. Au moment de passer la lourde porte du hangar, des hommes armés sortirent. Il portaient des uzis légers, des lunettes noirs cachaient leurs yeux et ils portaient une oreillette. L'un d'eux prit la parole.

« - Fouillez-les et prenez leurs armes »

Les autres hommes armés s'exécutèrent et s'approchèrent du groupe qui se laissa fouiller sans sourciller.

« - Je suis vraiment désolé Uchiwa-san. C'est Orochimaru-san qui… »

« - Je sais Akira. Simple mesure de sécurité… »

Une fois ceci fini, celui qui était resté près de la porte parla dans un petit micro qui se trouvait près de sa joue.

« - C'est bon. On les a fouillés…Ok… »

Puis en s'adressant au groupe

« - C'est bon, vous pouvez rentrer. Orochimaru-san vous attend »

Il s'écarta diligemment du passage pour laissez passer le groupe.

Au bout du hangar se trouvait une longue table. Un homme était assis derrière elle et une multitude d'hommes et des femmes, visiblement très bien armés se tenaient à ses côtés. Quand Sasuke arriva à sa hauteur, l'homme se redressa sur son fauteuil et croisa les mains sous son menton avant de poser ses coudes sur la table. Il détaillait du regard le jeune homme qui s'approchait de lui.

« - Ah, ah, ah…Te voila de retour. Je ne m'attendais pas à te revoir si vite, Sasuke-kun… »

« - Je n'aime pas traîner sur un contrat »

« - Kukuku ! Je te reconnais bien là ! Toujours aussi professionnel. Je n'en attendais pas moins de toi. »

Sasuke s'inclina légèrement devant son interlocuteur. Celui-ci possédait un faciès reptilien des plus antipathiques. Une lueur cruelle dansait dans ses yeux, tandis que de longs cheveux noirs bleutés retombaient sur ses épaules.

Il quitta sa position pour se rassoir plus confortablement dans son fauteuil, s'affaissant contre le dossier.

« - Bien. Dans ces conditions, pourquoi perdre plus de temps. Passons aux choses sérieuses directement. Tayuya ? »

« - Tout de suite monsieur »

La dénommée Tayuya, une jeune femme d'une vingtaine d'années s'éclipsa discrètement avant de réapparaitre quelques instants plus tard avec une malette qu'elle posa sur la table devant Orochimaru. Elle ouvrit la malette et la présenta à l'Uchiwa. Puis le serpent prit à nouveau la parole.

« - Voici l'argent restant. 150 000 dollars. En liquide. Mais ce n'est pas tout. »

Sasuke haussa un sourcil interrogateur.

« - Il y a de plus 300 000 dollars en liquide. Il s'agit de l'avance sur ton prochain contrat. L'acceptes-tu ? »

« - Bien entendu Orochimaru-san. Mais si je puis me permettre, l'avance est très élevée…Le contrat est en conséquence…600 000 dollars au total pour cette nouvelle cible ? C'est quelqu'un d'important je présume ? »

« - Toujours aussi perspicace Sasuke-kun. Oui en effet, il s'agit de quelqu'un d'important. Et ce n'est pas un hasard si je t'ai choisi pour ce contrat. Tu es le deuxième meilleur tueur à gages, ainsi que le meilleur sniper au Japon. C'est une mission délicate, c'est pour cela que j'ai fait appel au meilleur. Je tiens à ce qu'elle soit réussie. »

Sasuke se tendit légèrement à l'évocation de son « classement ». Oui, il n'était en effet que le deuxième meilleur tueur à gage du Japon, connu sous le nom du Corbeau. Mais sa renommée montait en flèche, il était évident qu'il détrônerait bientôt le premier.

« - Alors, il se trouve qu'un flic très énervant cherche à dévoiler notre petit commerce Sasuke. Il ne serait pas très inquiétant s'il n'était pas à deux doigts de réussir. Je ne sais pas par quel moyen, mais il a eu accès à beaucoup de données nous concernant. En creusant un peu, on a trouvé que c'était un Fédéral. Un dur à cuire malheureusement. »

« - Un Fédéral ? » demanda l'Uchiwa

« - Oui, un sale occidental qui vient fourrer son nez dans nos petites affaires. »

« - mais qu'est-ce qu'un américain fait par ici ? »

« - Disons que notre petite affaire Sasuke, s'étend assez loin, jusqu'au continent américain. Voilà pourquoi. »

« - Je vois »

« - Il est allé trop loin. Nos tentatives d'intimidation on échoué. La seule solution à présent pour éradiquer toute menace est de le supprimer. Et ce dans les plus brefs délais. Me suis-je bien fait comprendre ? »

« - Parfaitement Orochimaru-san »

« - Très bien. Ainsi donc c'est réglé. Tu pars ce soir pour Tokyo. D'après nos sources il serait dans un hôtel du quartier Shinjuku. Kabuto va te fournir toutes les données nécessaires. »

Le serpent se leva, et le groupe qui se trouvait autour de lui s'éparpilla. Un homme à lunettes, aux cheveux déjà gris malgré son jeune âge s'approcha du brun.

« - Sasuke-kun. Je tiens à te dire que le patron a été très content de ton boulot »

« - Merci » Répondit froidement l'Uchiwa

« - Tiens. Dans cette enveloppe se trouve tout ce dont tu as besoin. Je me suis occupé de réserver tes chambres d'hôtel ainsi que tes vols. Il y a un numéro de banque, c'est le compte où tu pourras retirer tes armes. Elles se trouvent dans un coffre fort, comme d'habitude. Je n'ai pas besoin de t'expliquer davantage. »

« - Non, ça ira. Je te remercie. »

Sasuke prit la mallette, l'enveloppe que lui tendait l'homme à lunette et s'en alla sans même un regard. Une grosse mission. Il aimait ça, c'était la seule chose qui était encore capable de lui procurer un semblant d'excitation…

Au même moment, à Kita-Kyushu. Quartier des affaires.

Un jeune homme arpentait les rues pleines déjà pleines de monde. D'une vingtaine d'années environ, son habillement ne différait en rien des autres jeunes gens de son âge. Un t-shirt moulant dessinait impertinemment les courbes de son buste, mettant en relief sa fine musculature. Il tenait par le col par-dessus son épaule une veste légère, une main dans une des poches d'un jean ajusté, qui mettait en valeur un fessier ferme et infiniment désirable. D'ailleurs, il n'était pas rare que des personnes, tous sexes confondus, se retournent sur son passage. Des Converses blanches complétaient sa tenue. Un petit sourire illuminait son visage et on devinait aisément des yeux rieurs derrière les lunettes de soleil qu'il portait.

Il marchait d'une démarche féline, excessivement sensuelle, mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Ou faisait semblant du moins. En effet, quiconque le croisait était stupéfait par le contraste qui existait entre son attitude aguicheuse et la candeur quasi angélique qu'arboraient les traits de son visage.

Le jeune homme pénétra alors dans un building aux vitres comme des miroirs. Le hall était immense mais grouillait d'homme d'affaires, un téléphone portable vissé à l'oreille la plupart du temps. Il s'avança vers l'accueil où une vieille secrétaire était affairée à consulter un quelconque registre. Il s'appuya contre le rebord et enleva ses lunettes.

« - Bon jour bonjour ! » Lança-t-il à l'employée. Celle-ci releva la tête et son visage s'éclaira

« - Uzumaki-kun ! Ca fait tellement plaisir de te revoir !! Ca fait longtemps !! »

« - Hé oui ! Je ne suis rentré qu'hier. Je t'ai manqué ? » Lui dit-il en lui adressant un clin d'œil

La secrétaire rougit jusqu'à la racine des cheveux. En effet, le jeune homme en enlevant ses lunettes avait découvert des yeux d'un bleu à couper le souffle. Son visage était fin, presque androgyne. Ses magnifiques yeux couleur lagon contrastaient harmonieusement avec la chevelure blonde qu'il arborait. Des mèches mi-longues dorées qui lui retombaient négligemment sur le front et venaient caresser ses tempes.

« - A…arrête donc !! »

« - Hahaha ! Je te taquine ! Mais dis-moi, Tu es vraiment rayonnante, à chaque fois que je reviens, tu deviens de plus en plus belle !! »

« - Hohoho ! Uzumaki-kun. Arrêtes de dire des bêtises ! Je ne suis qu'un pauvre vieille dame ! C'est méchant de se moquer ! »

« - Maiiiiis non ! Tu racontes n'importe quoi ! Je suis sincère !! Et ne m'appelle plus Uzumaki-kun. Je t'ai dit de m'appeler par mon prénom ! On se connaît depuis longtemps non ? »

La vieille secrétaire gloussa avant de rougir une nouvelle fois. Ce jeune homme, ce petit courtier qu'elle connaissait depuis maintenant deux ans, était vraiment adorable. Si galant, il savait parler aux femmes !

« - Bon allez, je dois y aller, on m'attends ! Vingt-quatrième étage comme d'habitude ?! A bientôt Mademoiselle ! »

Naruto insista bien sur le dernier mot avant de partir en souriant. L'employée rougit encore une fois, on aurait presque pu voir de la fumée qui sortait de ses oreilles. Ah si seulement elle n'était pas si vieille…

Naruto s'engouffra dans l'ascenseur juste avant que les portes ne se referment. Quelques minutes plus tard, il se retrouvait à l'étage désiré. Il sortit rapidement, sachant parfaitement où il allait.

Au bout d'un long couloir il tourna et passa une porte réservée au personnel. Derrière cette porte s'étendait un autre couloir, elle semblait donner sur un autre monde, encore plus vaste.

Au bout de quelques minutes il arriva devant un porte ou se trouvait une jeune femme, debout derrière une espèce de console.

« - Passe d'authentification je vous prie »

Naruto sortit d'une poche de sa veste un petit badge sur lequel on pouvait lire « courtier ». La jeune femme passa le badge rapidement au dessus de la console et le rendit à son propriétaire.

« - Veuillez placer votre main sur le détecteur d'empreintes digitales »

Négligemment, il posa sa main sur l'emplacement prévu à cet effet tandis que l'ordinateur scannait sa paume.

« - Très bien. Authentification optique. Regardez droit devant vous s'il vous plait »

Une cellule scanna l'iris céruléen du blond. Puis un petit déclic se fit entendre.

« - Bienvenue à Uzumaki-san ! Pein-san vous attend. Veuillez déposer vos objets personnels à la sécurité avant d'entrer. »

« - Je vous remercie »

Naruto entra dans le petit vestibule. Tout était automatisé, l'environnement était épuré, envahit par la technologie.

En entrant dans la grande pièce, l'Uzumaki perdit son habituel sourire et afficha un regard plus sérieux et calme.

Il déposa son portable et sa montre à la sécurité et avança. Un homme se tenait au fond de la pièce, dos à lui. Il regardait une grande mappemonde affichée en hologramme. Une jeune femme vint à sa hauteur et lui murmura quelque chose à l'oreille. Il se retourna immédiatement et regarda Naruto qui arrivait.

« - Naruto-kun ! Tu as fait vite dis moi ! Ton voyage depuis Shizuoka s'est bien passé ? »

« - A merveille. » Le ton était neutre

« - Prends donc une chaise. Nous devons discuter de choses importantes. Assieds-toi je t'en prie. Tu veux boire quelque chose ? »

« - Un Malibu serait le bienvenu »

« - Ah parfait ! Hanari, vas nous chercher deux Malibu s'il te plait. Avec des glaçons »

La domestique s'inclina avant de disparaître derrière une cloison. Elle revint quelques instants plus tard avec deux verres sur un plateau. Elle les déposa en face des deux hommes. Le deuxième homme était blond aussi, mais d'un faciès moins amical. Plus froid. Il portait de nombreux piercings sur le visage.

« - Je vais aller droit au but Naruto-kun. Je t'ai fait venir en urgence car la situation est suffisamment sérieuse pour ne pas perdre de temps inutilement »

« - Oh ? C'est donc grave ? » demanda Naruto

« - Hum…eh bien pas pour l'instant. Mais ça pourrait vite le devenir si nous n'agissons pas rapidement »

« - Je vois…Je vous écoute »

« - Eh bien il se trouve qu'un poulet de New York en veuille à notre business Naruto. Ce que je te demande est simple. Supprime-le. »

« - New York vous dites ? Il vient de loin. Il a remonté votre piste depuis vos succursales en Amérique je suppose ? »

« - Parfaitement. Il aurait mieux valu pour lui qu'il n'aille pas mettre ses sales pattes par ici. Cependant, il semblerait qu'il soit assez…coriace. Un vétéran d'après notre service de renseignements. De plus, il n'est pas tombé de la dernière pluie, il sait que sa mission est dangereuse et qu'il se frotte au Yakuza…Il es très prudent. De plus, nous lui avons déjà envoyé plusieurs hommes. Ils sont tous morts. Il est donc à ne surtout pas sous-estimer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai fait appel à toi. J'ai la chance de disposer du meilleur tueur à gage du Japon. C'est une mission pour toi, numéro un. »

« - Le Renard ne rate jamais sa cible Pein-san » Répondit Naruto d'un ton traduisant sa grande assurance.

« - Je le sais bien. Ton palmarès est époustouflant, en deux cent vingt-huit contrats, tu n'en as jamais raté aucun. Un travail toujours impeccable, sans témoins, sans bavure. Mais ne t'inquiète pas, la récompense est à la hauteur de la difficulté. Contrat à un million de dollars. Cinq cent mille d'avance, le reste quand la cible aura été éliminée, comme d'habitude. Acceptes-tu cette offre ? »

« - Bien entendu ! » Répliqua l'Uzumaki.

« - Très bien. Tu pars ce soir. Konan va te donner sa fiche de renseignements. »

« - Merci »

« - Ah ! Oui j'oubliais ! Le flic là, il loge dans un hôtel huppé du quartier Shinjuku. Le contrôle à l'entrée est très strict. Pas question d'utiliser des armes »

« - Cela ne me pose aucun problème. Le Renard sait où, quand et comment attaquer sa proie. La ruse et la perfidie sont sa spécialité. Ne vous inquiétez pas ! »

« - Je te fais entièrement confiance ! A très bientôt ! »

Naruto repartit en sens inverse après avoir salué son patron. Il reçu des mains d'une jeune femme brune avec une barette à fleur et un piercing au menton la fiche de données. Il reprit ses affaires et fit exactement le chemin inverse. Une fois dans l'ascenseur, il consulta rapidement la fiche de données.

Très intéressant…Donc tu t'appelles Jim Adams…Et…tiens donc ! Il semblerait que tu aies des inclinations particulières pour les gens du même sexe…Que dirais-tu d'une petite visite galante ? Je vais me charger de te faire monter au septième ciel…à ma manière…

Après un dernier salut enjoué à la vielle secrétaire du grand hall, Naruto déboucha sur la rue. Il héla un taxi qui passait à proximité et s'engouffra à l'intérieur.


Kams : Hihihi ! Me revoilà !

Naruto : Oh merde…

Sasuke : Mais t'as même pas fini ta fic précédente

Kams : On ne peut pas résister à l'inspiration voix théâtrale

Sasuke : Dilettante !

Naruto : Girouette !

Kams : Esclaves !

Sasuke et Naruto : oO

Kams : Vous plaignez pas hein ! Je vous ai offert un rôle en or !

Sasuke : Ben non, pourquoi se plaindre ? Manquerait plus que ça…