Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto.

Je republie ma fic. Je l'avais publiée à l'origine il y a environ 3 ans, puis je m'étais arrêtée il y a deux ans (pardon pardon !). Depuis, je l'ai repris, je l'ai terminée, et donc je la republie ! L'occasion de la découvrir, ou de la redécouvrir si vous faîtes partie des quelques personnes qui m'avaient lue à l'origine ! Bonne lecture !

Prologue

Je suis allongé dans un lit. Le lit est dans une chambre. La chambre est dans un grand bâtiment. Le bâtiment, dans un village. Le village, dans une forêt. La forêt, dans le pays du feu.

Dans le pays du feu, la vie suit son cours. Dans la forêt, les oiseaux chantent, ou font peut-être des cabrioles, qui sait ? Dans le village, les gens mènent leur petit train-train quotidien, sans prêter attention à ce qui les entoure. Le grand bâtiment est blanc. C'est l'hôpital. Les murs de la chambre sont blancs et les rideaux blancs laissent passer un peu de la lumière du soleil. Les draps de mon lit sont blancs eux aussi. En fait, presque tout est blanc dans cette chambre. Même ma peau est blanche. Mais c'est normal, puisque je vais mourir.

De toute façon, j'ai fait mon temps, ici, à Konoha, non ? J'ai vécu, et maintenant, je meurs, comme les milliards de personnes qui sont passées, passent et passeront sur cette planète. Le temps d'un battement de cil.

Les regards que je distingue autour de moi semblent tristes. Ou n'est-ce qu'une façade ? De toute façon, quelle importance ? Je meurs. Je ne verrais plus ni de regards de haine, ni d'affection, ni de peur, ni d'indifférence, ni d'amour. Quelle importance a notre vie lorsqu'elle s'achève ? Je pourrais avoir des regrets, mais à quoi bon ? Il est trop tard pour y remédier à présent.

Ma vie n'aura été qu'une succession d'actions plus ou moins inutiles et d'erreurs. Malgré tout, je meurs heureux. Je suis Naruto Uzumaki, après tout. L'ange blond de Konoha. L'ange au sourire éternel. A bien y réfléchir, j'ai un regret. Un seul. C'est de l'avoir laissé partir, lui dont le regard me manque tellement aujourd'hui. Sasuke Uchiwa.