« chuuut » murmura Ginny en riant.

« mais non ! le manoir est immense ! on ne peut pas nous entendre ! »

« ben oui, mais quand même ! »

Draco éclata de rire et renversa la jeune fille sur le lit.

Ils étaient nus tous les deux et fêtaient la nouvelle année à leur façon.

Ils avaient été séparés pour Noël et leurs retrouvailles étaient passionnées...

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Leurs parents avaient cédé, et Arthur Weasley avait accepté, de bien mauvaise grâce, que sa fille aille passer deux jours au manoir Malfoy.

Quand il avait déposé sa fille devant les grilles du manoir, le 31 décembre à 17h00, Draco était déjà là à les attendre, bien qu'ils aient une demi heure d'avance (à cause de Ginny, qui trépignait dans le salon, prête à partir depuis 14h00) et malgré la pluie torentielle.

Ginny bondit hors de la voiture avant même que son père ne se fut totalement arrété et se jeta dans les bras de Draco, qui la rattrapa au vol.

Ils s'embrassèrent avidement, ignorant du monde autour d'eux, malgré le regard effaré d'Arthur qui les observait, médusé par tant d'amour, et même quand la grosse voiture noire de Lucius Malfoy arriva derrière celle , plus modeste, des Weasley, et que le père de Draco klaxonna pour qu'ils s'enlèvent du chemin, les deux amoureux continuèrent à s'embrasser, pour ratrapper le temps perdu du début des vacances.

Ils finirent par monter dans la voiture de Lucius, et demeurèrent enlacés jusqu'à ce que ce dernier se gare.

Il les regardait, et se rendait compte de la puissance de l'attachement de son fils à Ginny.

Lucius Malfoy adorait son fils, et aurait fait n'importe quoi pour le bonheur de celui-ci.

Y comprit accepter sa liaison avec la petite Weasley…

Narcissa dévisagea les deux jeunes gens d'un air surpris lorsqu'ils rentrèrent dans le hall du manoir à la suite de Lucius.

Ils étaient intégralement trempés, et dégoulinaient sur les tapis.

Mais leurs visages étaient identiquement éclairés de bonheur.

Ils se tenaient par la main, et se souriaient.

En parfaite maitresse de maison, Narcissa proposa une douche chaude à son invitée.

Ginny rougit quand Draco annonça à sa mère qu'il s'en occupait.

Il prit le bagage de Ginny des mains de son père et grimpa les escaliers main dans la main avec sa chérie.

Ginny essaya de ne pas rester bouche bée devant la chambre de son petit ami, mais en vain.

La pièce devait faire 30 m2, le lit était immense, et l'équipement technologique faisait ressembler la pièce à la devanture d'une boutique de video.

Il l'attira dans sa salle de bain et leur douche dura bien plus longtemps que ne le fait une douche ordinaire.

Lorsqu'ils se séchèrent et s'habillèrent enfin, Draco proposa qu'ils échangent enfin leurs cadeaux de Noël.

Ginny sortit un paquet de son sac de voyage, et le lui tendit en rougissant.

Il lui tendit à son tour son cadeau. Ils s'assirent sur le lit pour déballer et Ginny poussa un cri de joie en découvrant un MP3.

Elle en rêvait depuis longtemps.

Draco sourit devant sa joie.

Il déchira vivement le papier cadeau et resta un instant confondu devant le livre d'art sur la photo qu'il découvrit.

Dacro était passioné de photo depuis des années, il possédait plusieurs livres sur le sujet, mais celui-là…était spécial.

Ils s'enlacèrent et leur lèvres se trouvèrent instinctivement.

Ginny enfila la robe noire que Draco lui avait offert pour le bal de Noël.

Ils descendirent manger avec les parents de Draco et Ginny fut heureuse d'avoir prévu un petit cadeau pour eux, en découvrant plusieurs paquets sur son assiete.

Elle avait réalisé une page de srapbooking à partir d'une photo de Draco pour Narcissa, qui fut surprise et heureuse de l'attention, et, bien plus délicat à choisir,une écharpe pour Lucius.

Elle ouvrit ses cadeaux, un peu génées, et regarda Draco de travers.

Celui-ci lui coupa l'herbe sous le pied:

"je n'y suis pour rien! c'est ma mère qui a choisi!"

Ginny remercia Narcissa.

Elle venait de recevoir un téléphone portable, avec l'abonnement offert. Evidement,Draco était derrière tout cela...Et sa conviction se transforma en certitude absolue en ouvrant un deuxième paquet:il contenait un manteau d'hiver,celui qu'elle avait admiré silencieusement un samedi aprés-midi lors d'une sortie avec troisième paquet révéla une chemise grise, un jean et un gilet noir.

Elle se leva et embrassa Narcissa, puis posa ses lèvres sur celles de Draco qui lui sourit en riant.

Lucius lui tendit alors un petit paquet, qu'elle ouvrit en paquet contenait une carte cadeau pour une librairie et Ginny ne s'apperçut que plusieurs jours plus tard, en se rendant dans la librairie, que Lucius l'avait créditée d'une somme fort rondelette.

Le repas fut agréable, Ginny se détendit progressivement, seulement génée quand Narcissa leur demanda pourquoi ils refusaient de se rendre à un réveillon avec des amis, et que Draco lui répondit qu'ils préféraient rester à deux pour féter leur nouvel an en privé.

L'allusion était transparente.

Ils se retirèrent dès 10h30 et Ginny, un peu grisée par les deux doigts de champagne que Lucius lui avait servi avec la buche glacée, fut prise de fou rire dans les escaliers:

"c'est un vrai labyrinthe chez toi!"

"tu vas devoir t'y habituer! un jour ça sera chez toi, d'ailleurs c'est déjà chez toi..."

Ginny cessa de rire et se serra contre lui.

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"mais chut!"

"non! j'ai pas envie de me taire"

répliqua Draco, l'attrapant pour la chatouiller.

Ginny se débatit et ils roulèrent en se chamaillant sur le lit.

Il l'immobilisa finalement, couché sur elle, ses mains tenant celles de la jeune fille.

Ils cessèrent de rire, et se regardèrent gravemeent:

"je t'aime Gin...je t'aime plus que tout, je ne savais même pas qu'on pouvait être autant amoureux..."

"moi aussi je t'aime...Je...j'ai envie..."

Il lui sourit et fondit sur ses lèvres.

Leur baiser fut intense, puis il quitta ses lèvres pour gouter chaque parcelle de son corps.

Elle se sentit fondre quand il s'occupa longuement de ses seins, les tétant, les mordillant en gé il caressa senseuellement son ventre, ses cuisses, avant d'enfin venir rejoindre sa féminité depuis longtems en feu.

Il prit son clitoris entre ses dents et elle cria sans se soucier à présent qu'on puisse les entendre.

Il voulait qu'elle jouisse contre sa bouche, et il glissa deux doigts en elle. Elle crispa sa main dans ses cheveux, et se tint de l'autre aux draps.

Il pompa doucement dans son intimité, sa langue continuant à torturer avec délices son bouton de plaisir.

Ginny explosa en criant, tremblante de tous ses memebres.

Il la regarda, rouge de désir.

Il s'approcha d'elle et lui fit gouter le jus nacré de son propre désir sur ses doigts, avant de les lécher lui même.

Ginny s'empara de son sexe douloureusement tendu et entreprit de lui rendre la pareille.

Elle n'était pas encore une experte, mais compensait son manque d'expèrience par l'amour qu'elle lui portait.

Il la regarda le lécher doucement, puis faire tourner sa langue autour de son gland surchauffé.

Il n'y tint plus et s'installa entre ses cuisses, la pénétrant doucement.

Ginny l'attrapa par les épaules et il commença à aller et venir en elle, de plus en plus rapidement, sans quitter ses lèvres.

Elle rejeta la tête en arrière quand le plaisir l'emporta à nouveau et il l'admira dans le plaisir, rouge, haletante et magnifique.

Il lui demanda gentiment de se caler sur le ventre et elle le regarda en n'avaient pratiqué cette position qu'une seule fois auparavant, parce que Ginny se sentait embarassée, mais elle savait que Draco adorait cela.

Il lui promit d'y aller doucement.

Elle gémit quand il la pénétra à nouveau, plus dur que jamais.

Il lui demanda de se cambrer plus et elle frémit en sentant qu'elle commençait à prendre plaisir à cette position elle aussi.

Rapidement il ne tint plus et accentua ses péné renversa la tête en arrière, criant de plaisir, le suppliant d'y aller plus fort.

Il ne se fit pas prier et la prit fermement.

Les 12 coups de minuit retentirent alors qu'ils criaient ensemble, unis dans l'extase de l'orgasme.

Roulant sur le coté, serrés l'un contre l'autre pour un calin réparateur, Draco écarta les cheveux du visage rouge et trempé de sueur de la fille qu'il aimait, et lui dit:

"bonne année mon amour..."