Chronique de Lily : Helllo tout le monde! Me revoilà après une éternité! Voici donc le chapitre 10 de Familia ! J'espère qu'il va vous plaire et que Jay ne m'en voudra pas trop de ne pas avoir updater destinées entrelacées XD lol Bonne lecture et a bientôt ...enfin j'espère XD


Familia

Chapitre dix : Souvenirs

Après avoir attrapé la main d'Edward, je le tire à ma suite hors de la salle de musique en riant comme je l'ai fais si souvent après nos disputes. C'est maintenant que je me rends compte que mon frère m'a manqué. Je rigole encore plus en descendant les marches car il rigole lui aussi. C'est comme si nous étions retournés cent ans plus tôt, comme si nous partions à la chasse comme il se plaisait à dire à l'époque. C'était comme si nous étions de nouveau ces jeunes mortels insouciants et libres, comme si nous étions à nouveau Edward et Lucy Masen, simplement nous. Je m'attendais presque, en arrivant en bas, de voir arrivé ma mère ou ma sœur qui se demandait pourquoi nous étions si joyeux, comme à chaque fois. Seulement, c'est le reste du clan Cullen que nous trouvons en bas avec Bella. Nous nous arrêtons près d'eux en tentant de stopper nos rires. Seulement, les têtes d'ahuris qu'ils ont ne nous aident pas et nous éclatons de rire de plus belle.

- Désolé pour ça! Dis-je en me calmant doucement.
- À ce qu'on peut voir, sa va bien pour vous deux! Dit Emmett en souriant
- Non, tu crois? Dis-je, un brin ironique. Sérieusement, je n'ai jamais réussi à resté fâcher contre lui bien longtemps. On a discuté, réglés quelques points et voilà.
- Dites donc! S'exclama Alice. On oublie vite par chez vous!
- Le pardon ne signifie pas nécessairement l'oublie. Dis-je doucement. Et il le sait. Mais comme Edward vient de me dire, le meilleur moyen d'avancer est encore de mettre un pied devant l'autre!
- Et toi qui riais de mes proverbes stupides! S'exclama Edward en riant.
- Vous n'avez pas tord, tout les deux! Dit alors Bella. Edward…Je, pardonne-moi de t'avoir ignoré tout à l'heure.
- Ce n'est rien tu sais. Dit-il doucement. Même si les mots n'effaceront rien, ce serait quand même à moi de te présenter des excuses.
- Il n'y a pas d'excuse à faire. Dit-elle en souriant doucement. J'ai compris plusieurs choses en discutant avec les autres, tout à l'heure. Tu as fait ce que tu pensais être le mieux. Tu avais de bonnes intentions. Il ne faut pas oublier que j'ai tendance à ne jamais réagir comme tout le monde. J'ai compris que si j'ai réagis si durement c'est que j'étais perdue dans mes sentiments, tout ce que je croyais ressentir que pour toi était pour vous tous. Si tout avait été plus clair pour moi, j'aurais mieux vécu tout cela. Ne te rend pas mal pour ma douleur, car j'en suis responsable en grande partie. Comme l'a dit Lucy tout à l'heure. Le meilleur moyen d'avancé est encore de mettre un pied devant l'autre. Je sais que tout ira bien, mais à une seule condition.
- Laquelle? Demande Edward, curieux, comme nous tous d'ailleurs.
- Que tu passes par dessus tout ça avec moi. Dit-elle en souriant. On repart sur de nouvelles bases! Alors, amis?
- Bien sur! Dit-il en souriant.

Elle lui tend la main et il la serre doucement. Bella éclate de rire et je sens mon cœur se gonfler de joie et de soulagement. Tout ira bien pour elle, maintenant c'est sûr! Tous satisfait du dénouement, le reste du clan Cullen applaudit en riant le petit discours de Bella. Les applaudissements arrêtent et je sens la curiosité de la petite assemblée hormis Bella et Edward. Je rigole et leur demande ce qui leur traverse la tête.

- Bon, dis-je les points sur les hanches et tentant de ne pas rire, qu'est-ce qui vous traverse l'esprit? On peut sentire votre curiosité à deux kilomètres à la ronde!
- C'est vraiment ici que vous avez grandis, Edward et toi? Demanda Alice
- Je crois que le tableau de famille dans le grand salon le prouve, dis-je en riant, mais oui, c'est bien ici que nous sommes nés.
- C'est vraiment étrange d'être ici après tout ce temps! S'exclama Edward. Moi, je me demande dans quel état est ma chambre!
- Probablement dans l'état où tu l'as quitté, dis-je limite écroulée de rire, c'est-à-dire en bordel!- Tu peux bien parler! Dit-il, faussement vexé, la tienne ne devrait pas être mieux!
- Ah! ça non! Dis-je en riant. La mienne doit être en parfait ordre!
- Et si on allait voir? Propose-t-il en souriant!
- Et bien, dis-je, pourquoi pas!

Et comme deux gamins, nous nous élançons dans les escaliers en riant, vers l'aile ouest. On entend les autres éclatés de rire avant de nous suivre. Je crois que je n'avais pas été aussi heureuse depuis un bon moment. Arrivé devant les portes, et après l'avoir joué a roche papier ciseaux, nous entrons dans la chambre d'Edward qui est … dans un bordel étonnant! J'éclate de rire alors que lui ne sais plus où se mettre. D'ordinaire si à l'ordre, il a fallu que nous tombions sur un des rares moments où il n'a pas fait son ménage! Sa chambre était grande, une grande porte fenêtre faisait face à la porte où nous étions. Sur le mur de droite, un grand lit à baldaquin de bois sombre trônait avec ce qui semblait être ce qui fut un jour des rideaux rouges. Les draps et l'édredon, passablement défraichis et décolorés, étaient roulés en boule au pied du lit alors que les oreillés étaient entassés à la tête. En face du grand lit, sur le mur gauche, un grand bureau de travail en chêne côtoyait la porte du dressing. Des piles de papiers jaunies et de vieux livres couvraient pêle-mêle le bureau. Deux grands fauteuils de cuirs noirs, que je me rappellait être très confortable, encadrait une petite table basse au cendre de la pièce, devant la porte-fenêtre. Et ici et là, des vêtements et diverses objets couvraient le sol et les meubles. Je lève les yeux vers les mures qui avaient un jours été d'un beau jaune éclatant et vit les peintures que notre mère avait fait et qu'Edward aimait tellement. Soudain, le rire flûté d'Alice et le rire chantant de Bella me sortirent de mes rêveries. S'il avait pu, Edward serait assurément rouge tomate. Les rires des filles durent le sortir lui aussi de rêveries quelconque puisqu'il s'élançe et s'active afin de mettre de l'ordre. J'éclate de rire avec les autres alors qu'Emmett fait un de ces commentaires dont il a l'habitude.

- Alors, alors! S'exclame-t-il. Le grand Edward, roi de l'ordre, de l'organisation et de la propreté serait finalement un mec normal?
- Gna gna gna! Fait Edward, très mature. Nous avions des domestiques pour faire le ménage, mais quand je suis tombé malade, ils ont rapidement arrêtez de venir dans ma chambre et étant cloué au lit, je ne pouvais pas faire le moi-même!
- Remarquez que, dis-je, même si nous avions des domestiques il repassait toujours derrière eux car ça ne lui plaisait jamais!
- On le reconnait mieux là! Rigola Alice!

Après ce petit intermède, Edward fait « visiter » sa chambre aux autres. Il présente fièrement aux autres les toiles colorées de notre mère et montre à Bella les romans qu'il possédait l'époque. Les petites couinements aigues qu'elle émettet me disent qu'elle est ravie de ce qu'elle trouve. Aussi, à sa place, je serais assez heureuse en trouvant des premières éditions de Roméo et Juliette et des Hauts des hurlevents, ses deux œuvres préférées! Alice, elle c'est fouré le nez dans le dressing d'Edward et je la sens ravie des vêtements d'époques qu'elle y trouve. Finalement le tour de sa chambre est fait et nous sortons pour traverser la porte d'en face, ma chambre.

En fait, elle est très semblable à celle d'Edward. Une porte-fenêtre face à l'entrée, un grand baldaquin à droite et un bureau à gauche près de la porte du dressing. On ajoute une bibliothèque en haut du bureau et nous changeons les fauteuils de cuirs pour des fauteuils de velours vert émeraude et une table basse en bois sombre. Les murs étaient jadis du même vert émeraude que les fauteuils, le plafond argenté tout comme le tapis et les moulures. Les rideaux et les draps de mon lit étaient de satin argenté et l'édredon de satin émeraude. Les nombreux coussins étaient verts et argents. Contrairement à la chambre d'Edward, la même était dans un ordre impécable et, étrangement, les couleurs des murs et des tissus semblaient moins défraichis que ceux d'Edward. Un sourire flotte sans doute sur mes lèvre car je suis vraiment heureuse d'être ici . Je m'approche doucement de mon bureau et récupère un cadre avec une vieille photographie en noir et blanc. Ma belle Lindsay était assise sur le banc de pierre dans le jardin et me souriant gentiment. Ma petite sœur était également ma meilleure amie et elle me manque énormément. Je repose le cadre et passe doucement mes doigts sur les livres de ma bibliothèque. Baudelaire, Rimbault, Verlaine, Mallarmé, Poe, Balzac, Zola, Dumas, Wells, Verne et tant d'autres. La lecture avait été ma passion. Quelques unes de mes esquisses plus tout a fait visible étaient encore sur mon bureau. Des dessins de ma sœur, mon frère, ma mère et mon père réalisé par moi. Je délaisse finalement mon bureau et fait un sourire à Alice qui me rejoint de sa démarche sautillante et nous allons vers mon dressing.

Si elle avait été enchantée par celui d'Edward, elle est maintenant complêtement babas devant le miens qui est immense. Toutes mes toilettes sont encore suspensues sur leurs ceintres. Les couleurs sont plus ternes et les tissus abimés mais elles me rappellent tant de souvenir! Je m'approche vers le meuble du fond et ouvre le premier tirroir. Sur un tapis de veloir noir, des dixaines de boucles d'oreilles en or, argents, perles et autres sont accompagnés de mes bracelets jadis étincellant d'argent et d'ors certient de diamant, d'émeraude, de saphirs et de tant d'autres pierres précieuses. Je referme ce tirroir sous les yeux ébahis d'Alice, de Rosalie, d'Esmée et Bella pour ouvrire le second tirroir, celui qui renferme mes colliers. Tous accordés aux bracelets et aux boucles d'oreilles, ils sont encore beau malgré les années. Alors que je les caresses doucement de mes doigts la tête dans les nuages, une main masculine, qui appartient à mon frère, entre dans mon champ de vision et s'empare du plus simple bijou du lot. Un simple pendentif, un rubis en forme de cœur enchassé dans des veinures d'argents et de diamant, suspendu à une petite chaîne d'argent. C'était, et c'est toujours, mon bijou préféré. Il le passe devant moi et me l'attache autour du cou. Une fois le bijou contre ma peau je souris et y passe les doigts.

- Ce bijou est vraiment très beau Lucy! S'exclame Alice
- C'est celui que je préfère. dis-je en souriant. C'est Edward qui me l'avait offert pour nos 16 ans. Je ne le quittait jamais sauf pour les soirées nécessitants parures plus riches ou pour prendre mon bain. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est là! Quand ils sont venus nous chercher, j'avais pris mon bain dans l'avant-midi et je n'ai pas eu le temps de le remettre.
- Edward avait beaucoup de goût! Répond Alice en appuyant malicieusement sur le avait.

Seulement je n'entend pas la réponse d'Edward car je suis appée dans une vision. Je vois devant moi des vampires que, malgré le fait que je les aimait bien, je souhaitais ne jamais revoir. Après tout, Jane, Alec, Félix et Démétri ne sont jamais bon signe. Leurs regards désolés et leurs sourires sadiques ne m'inspirent rien de bon. Je regarde autour de moi et je ne vois que Bella, Jasper et Emmett, ce qui est étrange. Bella est d'ailleurs toujours humaine et Félix nous apprend rapidement qu'ils sont là pour ça, entres autres. C'est d'ailleurs ce entre autre qui m'inquiète. Jane me dit qu'une personne que j'aimerais sans doute revoir m'attend à Voltera. Et elle me fait une offre mentalement et de la part d'Aro. Une de leur membre serait très heureuse de me retrouver et lui aimerait beaucoup que je me joigne a eux. Si j'acceptais, il donnerait 5 ans de surcis à Bella. Si je refusait, nous mourions tous. Persuadée que nous nous en sortirions a trois contre quatre je refuse. Tout ce passe ensuite très vite. Malgré mes dons, ils trouvent le moyen de m'empêcher de les utilisés et je vois Jasper et Emmett se faire démembrés tours à tours et jettés dans les flammes. Leurs cris de douleurs me vrillent le cœur. Ensuite, Démétri ce fait un plaisir de vidé Bella sous ses cris de douleurs qui me vrillent la tête. Finalement c'est mon tour.

Je reviens finalement à la réalité, une main serrant le tissu de mon haut au niveau du cœur. L'écho des cris de douleurs d'Emmett, Jasper et Bella me transpersent encore fortement. Je n'arrive pas à le croire! Ils vont mourir à cause de moi? Pas question! J'accepterai la proposition de Jane quitte à définitivement damné mon âme et à me perdre moi-même. Jamais je ne pourrais, alors que je connais l'issu d'un refus, laissé mourir ma sœur, Jasper et l'homme…que j'aime! En parlant de lui, j'ai du m'écroulé au sol car il est acroupit devant moi et me regarde avec inquiétude. Il me demande si je vais bien et je marmone simplement un oui accompagné de quelques bobars stupides. Tout ce que je peux lire dans ses prunelles dorées me font comprendre que je ne dois rien dire sinon cela nous mènera imencablement à notre mort et je m'y refuse. Alors qu'il m'aide à me relevé, je prend sur moi de ne rien dire et d'attendre, d'attendre qu'on m'emène à l'échafaut.