Titre de la fiction : "Relation professionnelle"

Titre du chapitre: L'entretien

Auteur : Sermina

Beta lectrice : Azerty

Genre : Romance - Yaoi - Suspens - UA

Disclaimer : Non, je ne me fais pas d'argent sur le dos de Masashi Kishimoto, les personnages de Naruto lui appartiennent.

Note 1 : Donc, ceci est la première fic que j'ai écrite sur Naruto ! Je ne l'avais pas publiée sur ce site car en comparaison avec "Sous le masque", je la trouvais médiocre. Au jour actuel, je l'ai remanié, elle est donc de meilleure qualité mais elle ne vaudra jamais (en aucun cas) "Sous le masque" aussi bien au niveau du scénario que de l'écriture en général. Si je la publie tout de même ici, c'est pour la simple raison que j'ai prévu une suite qui je pense sera aussi tordu et complexe que le fut (en son temps XD) "Sous le masque"! Voilà, merci d'avance à tous de me lire :)!

Note 2: Il y a 35 chapitres que je publierais à une cadence irrégulière de tous les 2 ou 3 jours (tout dépendras du temps que j'aurais)! Elle devrait donc être publiée en son entier fin août!

Note 3: Pour tous les commentaires anonymes, je répondrais sur mon profil !



—Dialogue des personnages

« » Pensées des personnages

Bonne lecture !

Chapitre 1 : L'entretien

Dans une chambre d'un petit appartement, un jeune homme dormait. Ses cheveux de couleur d'or étaient étalés autour de son doux visage qui reflétait la plénitude et sa bouche étrangement entrouverte remuant de temps à autres, nous laissait penser que le dormeur rêvait. Mais un :

BBBBBBBBRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNGGGGGGGGG le fit sursauter, avant qu'il ne détruise d'un coup de poing le malheureux auteur de ce bruit : j'ai nommé le réveil. On pût alors apercevoir ses magnifiques yeux saphir ainsi que ses long cheveux blonds lui descendant jusqu'au épaule.

« HAaaaaaaaaa, c'est aujourd'hui ! J'avais complètement oublié ! Non mais quelle m****, à ce rythme là je vais être en retard…» pensa notre jeune blond.

Il se leva en courant, prit à peine le temps de prendre une douche avant de s'habiller correctement. Il avait opté la veille pour un jean noir, une chemise blanche et une veste cintré de couleur noire, c'est-à-dire quelque chose d'habillé mais sans trop, de jeune et de dynamique.

Ce jeune homme n'avait pas eu une vie facile : il était orphelin et avait été trimballé dans des familles d'accueil qui ne l'aimaient guère, s'intéressant plus à l'argent qu'ils recevaient qu'au bien être de cet enfant. C'est pour cela qu'il voulait réussir. Pour montrer sa valeur au monde. Son plus grand rêve était donc naturellement de diriger la plus grande entreprise du monde.

Et aujourd'hui était le grand jour : notre jeune homme blond avait rendez-vous pour un entretien d'embauche. Mais pas n'importe lequel : c'était non seulement son tout premier car il sortait tout juste d'une des meilleurs écoles d'ingénieurs du moment mais ce poste se trouvait être celui de bras droit du directeur de la plus grande entreprise du pays.

Il sortit de chez lui rapidement, après avoir vérifié qu'il était présentable, pour aller prendre le métro. Il avait beau être sorti d'une prestigieuse école, il n'en était pas moins friqué bien au contraire. Pour arriver là où il en était, il avait dû cumuler un travail de nuit en plus de ces journées de cours, sans parler des week-ends à travailler au noir.

Il finit par arriver devant un immense immeuble dont on ne voyait pas le sommet. En gras sur cette bâtisse on pouvait distinctement lire :

« ENTREPRISE UCHIWA ET Cie ».

« Waouh, c'est impressionnant ! » pensa le blond.

Puis il prit une grande inspiration et entra dans l'immense gratte ciel. Arrivée à l'accueil, il demanda à la personne présente où il devait se rendre, tout en pensant qu'elle avait du courage de s'afficher avec des cheveux teints en rose. Après une brève explication de la jeune fille et un moment au jeune homme pour trouver l'endroit indiqué, il entra dans une grande salle où se trouvaient déjà une trentaine de personnes habillées sur leur trente et un.

« Et ben, ce n'est pas gagné, je ne suis pas le seul à le vouloir ce poste ! » pensa-t-il.

A peine entré, il fut fusillé par tous les regards, mais cela ne le dérangeait pas ; il avait été habitué à se faire insulter et avoir des regards de haine posés sur lui depuis sa plus tendre enfance. Il n'y prêta donc pas la moindre attention et alla s'appuyer sur le rebord du mur près d'une fenêtre ouverte. Il fallait avouer qu'il était le plus jeune, son aîné le plus proche devant avoir trente-cinq/quarante ans. De toute évidence, le poste de bras droit d'un directeur demandait de l'expérience. Et pour cette raison, les personnes présentes cessèrent bien vite de le regarder : d'après eux, il ne représentait aucun danger. Notre blond, lui, contemplait le paysage par la fenêtre. Il faisait beau et le soleil caressait sa peau déjà légèrement halé.

« C'est impressionnant ! » pensa-t-il.

Il était au trentième étage, surplombant une grande partie de la ville qui semblait minuscule face à lui, c'était si beau.

Une voix le sorti de ses rêveries : un homme avait fait son apparition.

— Je m'appelle Akira Godame, je suis le secrétaire principal de M. Uchiwa. Vous allez passer un entretien chacun votre tour avec ce dernier. Vous serez appelé par ordre alphabétique, alors je vous demande la plus grande patience ; merci. Donc, dit-il en regardant son PDA et prononça : Abery Aymé.

Un homme d'une cinquantaine d'année se leva et suivit le vieil homme dans la pièce adjacente, le blond retourna alors à sa contemplation de la ville.

Après trois heures d'attente, ce fut son tour. Il était le dernier et suivit ce dénommé Akira qui le fit traverser trois pièces pour enfin frapper à une porte d'où s'éleva une voix froide :

— Entrez !

Son guide ouvrit la porte, laissant passer notre blond. Puis il sortit et referma derrière lui. La pièce dans laquelle le jeune candidat pénétra était immense. Totalement blanche, elle faisait ressortir de nombreux tableaux accrochés aux murs, signés par les plus grands peintres de l'Histoire. Par terre, un magnifique tapis bariolé placé au centre de la pièce recouvrait le carrelage immaculé du bureau. Sur le côté droit, se tenait deux grands placards et du côté gauche, une immense bibliothèque où s'étalaient trois à quatre cent livres. Face à notre blond, on pouvait voir un grand bureau avec un confortable fauteuil de dos contenant un jeune homme dont on ne distinguait que le haut de ses cheveux noirs. Il était apparemment en pleine contemplation de la ville à travers la magnifique baie vitrée qui faisait tout ce pan du mur. Sur le tapis, se trouvait un canapé et deux fauteuils faisant face au bureau pour les invités qui se présentaient face au directeur.

D'un seul coup, le fauteuil dans lequel se tenait le directeur se retourna et M. Uchiwa examina le nouveau venu, surpris mais avec attention. Il s'attendait à une personne plus âgée habillé comme les autres d'un costard cravate, et non pas d'un simple jean et veste noire. Notre blond, lui, eut son cœur qui s'arrêta de battre un instant. Face à lui, se trouvait un jeune homme de son âge aux cheveux d'ébène lui descendant jusqu'au bas du visage et aux yeux couleur corbeaux le fixant avec une telle insistance qu'on aurait dit qu'il pouvait lire jusque au plus profond de son âme. De plus, sa peau blanche qu'accentuait ses yeux et ses cheveux noirs, lui donnait l'image de l'innocence même.

« Il est vraiment trop beau ce mec ! pensa le blond. Mais il doit avoir le même âge que moi, c'est incroyable ! »

L'Uchiwa reporta alors son attention sur une feuille devant lui et dit :

— Uzumaki Naruto, c'est ça ?

— Bonjour monsieur Uchiwa, oui en effet c'est moi, répondit le blond en essayant de garder son calme.

— Prenez place, dit le brun en désignant le fauteuil devant lui.

Naruto s'exécuta et ne fut alors séparé du jeune homme face à lui que par le bureau de ce dernier.

— Vous avez quel âge ? demanda le brun d'un ton dont on ne décelait aucune émotion.

« Aïe !» pensa Naruto.

En effet, son âge était le point négatif dans son CV pour ce poste et il le savait. Mais il répondit quand même sans en démordre :

— Vingt-cinq ans, monsieur.

L'Uchiwa reporta son regard sur la feuille devant lui.

— Vous avez un CV impressionnant au niveau de vos formations, dit-il calmement, par contre vous n'avez aucune expérience professionnelle dans ce domaine en particulier, continua-t-il.

— En effet, mais en même temps si on ne m'embauche pas, je ne pourrai jamais en avoir, répondit Naruto très posément offrant son plus beau sourire.

L'Uchiwa fut surpris par l'aplomb du blond même s'il garda son masque glacial et neutre sur son visage. Personne, sachant qui il était, n'avait encore osé lui dire ce genre de chose. Car il en était convaincu : c'était de la provocation.

« Il est intéressant et plein de surprise ce jeune homme », pensa-t-il.

— Peut-être mais les grandes entreprises comme la mienne ne peuvent se permettre de prendre des personnes n'ayant pas ou peu d'expérience ; il en va de notre crédibilité, rétorqua-t-il.

— Dans ce cas, vous devez passer à côté de personnes de talents sans les voir et cela est vraiment dommage pour vous et votre entreprise, répliqua son interlocuteur. Mais je vous comprends et je ne vais pas vous faire perdre votre PRECIEUX temps plus longtemps. Au revoir monsieur Uchiwa, j'ai été heureux de vous rencontrer, finit-ce dernier en se levant pour se diriger vers la porte.

Le regard de plus en plus intrigué du jeune directeur suivi avec lenteur les mouvements du blond. Il n'y avait pas à dire, personne auparavant n'avait osé formuler ce genre de phrase avec autant d'aplomb sans même trembler face à lui. Un léger sourire en coin apparu alors sur son visage : il ne pouvait pas passer à côté d'un candidat pareil surtout que jusqu'à présent aucune des personnes qui avaient défilé dans son bureau n'avait retenu son attention. C'est pourquoi, au moment où le blond posa sa main sur la poignée de la porte, la voix grave du directeur s'éleva :

— Vous êtes engagé. Vous commencez demain à neuf heures. Akira vous attendra devant l'immeuble et vous expliquera le fonctionnement de votre nouveau poste.

Naruto resta un instant immobile face à la porte avant qu'un immense sourire ne se dessine sur son visage. Il se retourna alors vers son nouvel employeur laissant sa joie et son bonheur transparaitre dans tous les gestes de son corps.

« Mon dieu, qu'il est mignon quand il sourit ! Irrésistible !» pensa le brun qui finit par se retourner vers la baie vitrée pour retrouver son calme.

— Merci monsieur, vous ne le regretterez pas. A demain monsieur.

Il sortit alors de la pièce tout en fermant la porte derrière lui avant de sauter de joie et d'hurler un « YESSSSSSSSS », qui fit dessiner un micro sourire sur le visage du brun qui avait entendu cet élan de joie alors que la porte était encore entr'ouverte.

Le blond, ne voulant pas rentrer chez lui afin de fêter cette grande nouvelle seul, décida d'aller manger dans son restaurent préféré. Il n'avait personne avec qui partager sa joie mais l'idée d'un bol de ramen lui fit presque oublier sa solitude : c'était le premier pas vers son rêve.

Du côté du brun, c'était différent. Il savait qu'il aurait des remarques sur le manque d'expérience de cette nouvelle recrue mais Sasuke cherchait quelqu'un pouvant rebouster son entreprise qui allait de plus en plus mal, et le blond lui était apparu comme étant la personne adéquate. Il était jeune, dynamique, très bien qualifié, ayant du répondant, ne se laissant pas faire quelque soit la personne devant lui, provocateur tout en restant poli et respectueux. Il était parfait. Trop parfait. En effet la seule ombre au tableau était qu'il était vraiment très beau et que l'Uchiwa se demandait s'il pourrait résister longtemps face à lui, le côtoyant tous les jours. Il soupira. Cela aurait été tellement plus facile s'il avait eu quarante ans ! Il finit par se retourner vers son bureau et appuyât sur une touche du téléphone devant lui.

— Akira, tu peux venir s'il te plait.

— Oui, Sasuke j'arrive.

Quelques secondes plus tard, le dénommé Akira pénétra dans le bureau de son patron.

— Vous m'avez demandé ?

— Oui, j'ai embauché la dernière personne que tu as fait entrer et j'aimerai que demain tu l'attendes devant l'immeuble vers neuf heures pour le lui faire visiter et lui montreras son bureau.

— Bien, ça sera fait, Sasuke.

— Parfait, maintenant tu peux disposer, j'ai de la paperasse à faire.

— Bien, répondit Akira avant de ressortir du bureau de son patron.

A suivre !


Naruto : Mais dis moi, pourquoi ce n'est pas moi le patron ?

Moi : Parce que c'est moi qui décide, na !

Naruto : Mais ce n'est pas juste!

Sasuke : C'est vrai pourquoi, tu me mets cette dobe dans les pattes, il va la faire couler mon entreprise ?

Moi : Oh mais vous m'énervez avec vos questions, vous voulez que pour une raison de problème d'architecture, l'immeuble s'effondre vous emportant sous les gravas en vous tuant tous les deux ?

Sasuke : Oups, non, non ! C'est très bien.

Naruto : Oui, oui très bien.

Moi : Parfait alors !!!