Genre : Yaoi, Romance (Je fais ce que je peux)

Couples : Kyô X Yûki - Tohru X Akito (Enfin, eux, ils sont là pour décorer XD)

Notes : Attention! Cette fanfiction est une fic YAOI! C'est à dire basée sur les relations entre hommes! Alors, tous ceux qui n'aiment pas ça, qui sont homophobes, qui ne veulent pas assister aux dégâts du yaoi sur l'état cérébral des gens, ne lisez pas cette... chose! Je vous aurais prévenu!

Au départ, j'étais censée faire cette fic avec mes persos originaux mais j'ai trouvé que ce serait plus intéressants avec ceux de FB. J'espère que cette fic vous plaira!

Les pensées des persos sont en italique et leur conscience en italique et en gras.

*-*-*

Chapitre 1

Cela faisait deux ans que la malédiction qui enchaînait les Somas à Akito était levée. Celui ci était à ce jour méconnaissable comparé à ce qu'il avait été avant. La raison de ce changement? Tohru Honda. Elle avait été un soutien pour tous les maudits et les avaient aidé à s'accepter et à faire face à leur passé, souvent tâché de mauvais souvenirs.

Mais plus encore, elle avait réussi, grâce à sa candeur, à sa gentillesse maladive et à son sourire chaleureux, à voler le coeur du chef de clan. Le brun s'était vite entiché de la jeune fille même s'il ne l'avait pas montré. Au cours du temps, ça avait fini par être réciproque et ils s'étaient mis ensemble brisant ainsi la malédiction. Leur mariage avait eu lieu dans la plus stricte intimité, Tohru ne voulant pas qu'il y ait trop de monde. Depuis elle habitait chez son mari et Kyô et Yûki avaient parfois bien du mal à faire le ménage chez Shigure...

Yûki se rendait à la fac en chantonnant. Il avait rendez vous avec Machi, jolie brune effacée avec qui il sortait depuis 6 mois, et cela le mettait de bonne humeur. Il pensait aux lèvres douces qui l'attendaient quand il entendit une voix narquoise lui demander :

« On rêve de minettes baka nezumi? »

Son humeur en prit un coup et c'est un regard assassin terni par l'agacement d'avoir été interrompu que l'argenté adressa à celui qui l'avait dérangé dans sa méditation.

Kyô Soma, anciennement le chat, le regardait avec un air moqueur. C'était un garçon musclé où il fallait et sous le rayonnement timide du soleil, un halo luminescent s'était formé autour de sa chevelure. Ses yeux rouges flamboyants le défiaient et Yûki songea que mine de rien, son cousin n'était pas mal... Mais ce n'était pas la question. Agacé, l'argenté répondit :

« Ce ne sont pas tes affaires baka neko! Laisse moi tranquille! »

Il lui tourna le dos d'un geste rageur et dédaigneux. Le roux voyant ça s'échauffa et lui hurla :

« Ne te tourne pas comme ça! Je te parle! Tu me provoques c'est ça baka nezumi! »

Mais le concerné était reparti dans son monde et poussait déjà la chansonnette, sa tête se balançant au rythme de sa démarche, ses cheveux volants au vent et ses yeux gris tournés vers un point imaginaire. Point qui semblait d'ailleurs beaucoup plus intéressant qu'un roux gesticulant et criant.

Kyô soupira et renonça à ses éternelles disputes avec Yûki. Depuis quelques jours, il n'était pas dans son assiette. Il regarda encore son cousin et se dit avec tristesse que celui ci était beau. Vraiment beau. Assez beau pour que celle qu'il aime soit partagée entre lui et celui qu'il détestait de toute son âme.

{Début du flash back}

« Kyô... Je vais partir.... loin... »

Kyô est surpris. Ça lui fait mal au coeur. Il ne veut pas qu'elle s'en aille sans lui faire part de la raison. Il questionne :

« Pourquoi?!! »

« Je... Je sais que tu m'aimes. Mais moi, je ne suis pas sûre d'avoir le même genre de sentiments pour toi. Je... Je veux réfléchir sainement à tout ça... »

« Le même genre de sentiments? »

« En fait, je ne sais pas qui j'aime le plus entre toi et un autre... »

Le coeur de Kyô bat la chamade et manque de sortir de sa poitrine. Il demande d'un ton nerveux :

« De qui est ce que tu parles? »

« De... Yûki. »

{Fin du Flash back}

Depuis, la jeune fille était partie et Kyô n'avait rien trouvé de mieux pour atténuer sa souffrance que d'essayer à tout moment de se faire boxer par Yûki. Mais c'était tout le contraire qui se passait. En effet, le jeune homme était si pris dans ses histoires de coeur qu'il dénigrait les bagarres que le roux provoquait, au comble de celui ci.

L'ex-chat regarda le ciel en pensant à l'élue de son coeur. Kagura...

Arrivés à la fac, les deux étudiants prirent des chemins différents. En effet, n'étant pas dans le même domaine, il était rare qu'ils soient dans les même cours. Depuis la fin de la malédiction, Kyô s'était donné les moyens de réaliser ses ambitions et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé étudiant en comptabilité. Yûki lui, avait préféré le domaine social et politique, préférant la diplomatie et les grands discours.

La journée avait bien commencé pour la souris et les cours qu'il avait étaient les plus zen. De plus, ayant un prof absent, il sortirait plus tôt que d'habitude et il passerait ainsi plus de temps avec Machi. Il soupira de bien être et continua de suivre le cours avec attention.

Kyô, lui, était débordé. Il enchaînait contrôles sur contrôles et sa tête menaçait dangereusement d'exploser. Et pour finir, un maudit prof de biiiip à la bippp venait d'annoncer qu'il ferait une séance de rattrapage de deux heures dans l'après midi. Ce qui voulait dire qu'il allait devoir rester jusqu'à dix-sept heures. Sans compter qu'il était de ceux qui préparaient un sujet à présenter en groupe. Donc ce serait dix-huit heures pour lui. Il jura intérieurement et maudit tout ceux qui vivaient sur cette Terre.

Kyô venait de sortir de la fac. Il consulta sa montre et vit qu'il était 18h30. Il avait un mal de crane récurant et il ne se sentait pas d'humeur à déprimer aussitôt arrivé chez Shigure. Justement, il reçut un coup de fil de celui ci qui l'informait qu'il ne rentrerait pas de la soirée. Kyô raccrocha.

De toute façon, ça fait une semaine qu'il découche tous les soirs. Une soirée de plus ou de moins qu'est ce que ça peut bien faire?

Kyô soupira. Il rangeait son portable quand il vibra dans sa main. Il vit avec surprise qu'il s'agissait de Kagura! Une joie indicible le prit et il ouvrit le message avec une pointe d'appréhension. Il regretta son geste. A la lecture du message, son coeur manqua de s'arrêter. Il dut s'appuyer sur la façade du bâtiment d'où il sortait pour ne pas tomber. Le contenu du message était court et sec, comme pour mettre fin à toute discussion. Il n'y avait pas de négociations possibles. Avec cette phrase, Kagura mettait un terme à ses illusions. Il la relut encore. « J'aime Yûki » . Rien que ça. Comment trois mots pouvaient t-ils faire autant souffrir?

Il se calma tant bien que mal et se dirigea d'un pas lent vers un bar qu'il connaissait pour y être allé avec Kazuma à son entrée en faculté. Il se souvenait avoir bu un délicieux cocktail à la menthe et au sake, et il y était souvent retourné lorsqu'il avait le moral dans les chaussettes. Là c'était plutôt le moral près de Lucifer mais bon...

Lorsqu'il arriva, il n'y avait pas beaucoup de personnes. Il s'approcha du bar et s'assit le regard rivé au sol. Le patron, qui aimait bien le jeune homme, voyant sa tête de déterré lui servit le cocktail à la menthe que préférait le roux, mais un peu plus corsé que d'habitude. Il lui demanda :

« Alors mon petit gars, les nouvelles sont mauvaises? »

« ... Plus que mauvaises... » répondit il en avalant le liquide cul sec.

Devant cette réaction le patron partit et alla chercher cette fois, non pas le cocktail en question, mais carrément la bouteille de sake.

« Ça doit être une épidémie. » dit il en le servant. « Y'a un gars qui doit avoir le même age que toi qui est dans le même état. » indiqua le vieil homme d'un geste de la tête

« Ah... »

Kyô se foutait pas mal de cet anonyme dépressif mais laconiquement, il releva la tête et regarda dans la direction que lui indiquait le patron. Il manqua de s'étouffer avec sa boisson. C'était Yûki. Celui ci, sentant un regard posé sur lui, tourna la tête vers lui. Il parut surpris à son tour mais n'esquissa aucun gestes.

Kyô, agacé par cette froideur et cette indifférence, se leva et marcha vers la souris. A chacun de ses pas, sa colère et sa jalousie augmentaient. Il l'enviait lui que tout le monde aimait, que tout le monde adulait. Malgré la fin de la malédiction, il ressentait toujours un sentiment d'infériorité vis à vis de la souris et il se détestait pour ça. Mais qu'y pouvait il? Qu'y pouvait il si la seule personne qu'il ait jamais aimée se soit entichée de cet idiot qui le narguait!

Enfin à côté de lui, Kyô lui hurla brusquement :

« Regarde moi baka nezumi! »

Son cousin parut aux premiers abords, ne pas avoir entendu sa demande. Puis, avec une lenteur lasse, il tourna son regard vers lui, Kyô fut frappé par les sentiments qu'il y lisait. Non pas l'arrogance ou même la moquerie, ce fut la tristesse et la fragilité qui s'y exprimaient qui désarma totalement le roux. Il n'avait jamais vu l'argenté dans cet état et ce qui le choquait plus que tout, c'était que son rival ne prenait même pas la peine de masquer son désarroi. Malgré la jalousie qui occupait son coeur, voir Yûki ainsi le mit hors service quelques secondes. Il ne sut plus quoi dire. Il avait voulu que son cousin le regarde, mais à présent, c'était lui qui ne voulait pas le regarder.

Assailli par une impulsion subite, il s'assit à côté du jeune homme en silence. Celui ci le regarda sans comprendre mais ne fit aucun commentaires. Bientôt, ils enchaînèrent les boissons à base d'alcool, s'amusant à tester tout ce qui leur tombait sur la main. Le patron était content de revoir Kyô en pleine forme même si ce n'était que passager et que noyer le poisson dans de l'alcool ne lui paraissait pas être une bonne alternative...

Les deux cousins se saoulèrent jusqu'à ce que vingt-deux heures viennent les surprendre et que le vieil homme, rabougri par une farce de très mauvais goût que Yûki lui avait faite, ne les mettent dehors en leur gueulant de rentrer chez eux.

Le chemin jusqu'à chez Shigure fut fait dans la bonne humeur et les rires. Ils étaient tout simplement bourrés. Quand ils arrivèrent, c'est avec peine que Yûki inséra la clé dans la serrure et qu'il ouvrit la porte. Ils pénétrèrent dans la maison noire et sombre. L'argenté chercha à tâton l'interrupteur. C'était sans compter sur l'effet de l'alcool et croyant être arrivé, il négligea la petite table du salon et butta contre celle ci. Kyô qui venait derrière lui se prit les pieds dedans aussi et tomba sur Yûki déjà à terre.

Curieusement, sentir le corps de Yûki sous le sien, excita Kyô et il piqua un fard monstrueux. Il bénit l'obscurité qui les enveloppait mais une chaleur intense envahit son bas ventre. Était ce lui ou son pantalon rétrécissait? Il faisait si chaud tout un coup! Sentant que son corps était en train de trahir l'émoi qu'il ressentait, il se leva dans un sursaut qu'il ne se serait pas cru capable.

Ses capacités félines l'aidant, il arriva en quelques mouvements à allumer la lumière. Il tournait le dos à son cousin toujours allongé au sol, et tentait de se calmer. Croyant être sauvé, il se retourna. Ce fut son erreur.

Yûki était lascivement couché sur le sol, les lèvres entrouvertes, les yeux fermés, les cheveux épars sur le sol avec une moue boudeuse. Il vira rouge et crut qu'il allait littéralement se jeter sur la souris. Il ne devait pas être conscient de la sensualité qui se dégageait de sa pose plus que suggestive. Mentalement, Kyô se traita de tous les noms pour avoir de telles réactions et il ne sut plus où se mettre. L'alcool venait de révéler un côté pervers qu'il ne se connaissait pas et les images, subrepticement aperçu dans des mangas au genre discutable chez son libraire passaient en boucle dans sa tête, les visages de lui et Yûki se superposant progressivement à ceux des protagonistes... Le chat déglutit péniblement et en raffermissant sa voix il demanda :

« Pou... pourquoi est ce que tu fais cette tête Yûki? »

Il ne l'appelait plus baka nezumi. L'interrogé prit son temps pour réfléchir et ce fut avec une voix rauque qu'il répondit :

« Parce que tu aurais mieux fait de rester où tu étais. »

Kyô comprenant où il voulait en venir, essaya de rester lucide. Yûki n'est pas dans son état normal! Calme toi! Pourquoi rester calme? Il vient de te dire qu'il préférerait que tu sois près de lui! Qu'est ce que tu attends? Mais... Il est avec Machi et je le veux trop et... Merde qu'est ce que je raconte! Tu perds du temps! Tu aurais pu être en train de faire des choses plus intéressantes!

Kyô secoua sa tête mais le désir involontaire qu'il avait de Yûki s'intensifiait et...

Soudain, Yûki ouvrit les yeux et les yeux pleins de la même chaleur que celle du roux il sussura d'une voix suave :

« Kyô... Console moi... »

Ces paroles furent le coup de départ et Kyô se jeta sur Yûki en grognant. Il s'installa sur lui ses jambes de part et d'autre de son corps. Il se pencha et s'empara de ses lèvres avec violence. Le contact avec celles de l'argenté électrisa son corps et il se sentit frissonner de délice. La langue de Kyô s'engouffra dans la bouche de son partenaire et il lui caressa le palais cherchant à lui communiquer son excitation. Ils entamèrent un long ballet langoureux ponctué de phases plus ou moins violentes. Enfin, ils s'arrêtèrent et se regardèrent essoufflés. Les lèvres de Yûki étaient gonflées et rougies tant le baiser avait été exécuté avec violence. Ils s'embrassèrent encore pendant des périodes plus ou moins longues.

Entre deux baisers, Yûki chuchota à l'oreille de Kyô :

« Allons en haut... »

Kyô acquiesça en embrassant la souris dans le cou. Ils se relevèrent tout en cherchant à ressentir plus de sensations, se collant l'un à l'autre comme un naufragé s'accroche à sa bouée. Ils arrivèrent tant bien que mal dans la chambre de Yûki, celle ci étant la plus proche, et ils s'effondrèrent comme un seul corps sur le lit qui semblait les attendre. Ils eurent un autre échange buccal et Yûki noua ses mains autour du cou de Kyô le pressant fortement contre son corps qui était en attente de ses baisers. Les mains du roux se glissèrent sous le Tee-shirt de la souris et commencèrent à le caresser fiévreusement, Kyô sentait ses sens se griser au contact de la peau douce et diaphane de son partenaire. Les lèvres de Yûki quittèrent celles du roux et il mordilla avec sensualité le lobe de son oreille. Kyô poussa un gémissement qui causa le ravissement de Yûki. Visiblement, il venait de trouver un point sensible... Continuant sur sa lancée, il descendit sur sa ligne du cou en déposant une pluie de baisers accompagnée de suçons suggestifs. Enhardi par le frisson de plaisir qu'eut Kyô, la souris devenue bien audacieuse retira le Tee shirt du chat et en fit de même avec le sien. L'argenté entama alors la découverte de son torse de sa langue. Il léchait, il embrassait toutes les parcelles de peau qu'il voyait s'attardant sur les pointes durcies de Kyô qui se laissait envahir par la liesse latente qui affluait dans chaque cellule de son corps. Le jeune homme essayait tant bien que mal de se retenir de gémir mais il eut un hoquet surpris quand il sentit les mains de Yûki qui se glissaient sous son pantalon, puis sous son boxer. Bientôt, il fut totalement nu devant la souris. Il voulut à son tour le déshabiller mais Yûki ne lui en laissa pas le temps et s'empara avec un désir non réfréné de son membre durci. Kyô poussa une énième preuve du bien être qu'il ressentait quand il sentait la langue de la souris qui se promenait sur lui, le léchait, suçotait sa verge tendue. Le roux mit ses mains dans les cheveux de Yûki le pressant plus contre lui afin de le sentir plus proche encore. Bientôt, la langue de l'argenté eut raison de lui et il répandit sa semence en lui. Celui ci avala dans un grognement de délice et détacha ses lèvres pour les poser sur celle du roux, lui faisant goûter à son propre nectar. A partir de là, Kyô prit la commande des manoeuvres.

Avec une agressivité presque bestiale, il arracha ses vêtement à Yûki qui ne demandait pas mieux que de sentir leurs corps nus l'un contre l'autre. Ils s'étreignirent avec passion et Kyô renversa le jeune Soma en dessous de lui. Là, de ses mains malignes et fébriles, il se mit à caresser l'érection de son partenaire qu'il sentait sur ses jambes musclées. Effectuant un long va et vient de ses doigts tremblants, il entendit les halètements de plaisir que poussait Yûki ce qui ne fit que rendre ses yeux encore plus incendiaires qu'ils ne l'étaient déjà. Enfin, la souris répandit sa semence et quelques gouttes tombèrent sur les mains du roux. Il lécha avec un appétit lancinant ses doigts puis les présenta à Yûki, qui, comprenant ses intentions, se mit à les sucer avec un intérêt et une avidité non feints. Quand il eut fini sa tâche, Kyô, l'embrassa tout en faisant entrer un doigt dans l'intimité du jeune homme. Il sentit celui ci se tendre devant cette intrusion et attendit que Yûki s'habitue à lui. Il en fit alors entrer un deuxième et il sentit que si ça continuait à cette allure, il ne pourrait pas patienter jusqu'à ce que Yûki soit prêt. Il tenta de se calmer et nicha son cou dans celui de Yûki et fit entrer le troisième. Il commença ensuite, à les agiter lentement et Yûki poussa un gémissement à damner un saint mais aussi à faire plier tout tyran restreint de scrupules. Il regarda Kyô avec un regard qui laissait entrevoir à quel point il avait envie de lui et il murmura d'une voix méconnaissable :

« Kyô... Prends moi... »

Le chat ne se fit pas attendre et plaça son membre à l'entrée de l'intimité de l'argenté. Il poussa lentement d'abord et il entendit une plainte venant de la gorge de sa souris. Celle ci alla en croissant jusqu'à ce que Kyô soit totalement entrée. Malgré son empressement et quelque peu freiné par la douleur qu'il avait deviné dans les intonations de voix de Yûki, le roux essaya de le détendre en malaxant de ses doigts le sexe de son partenaire. Ce fut la bonne solution puisque Yûki poussa des petits râles de délectation qui décuplèrent la tension du roux. Il le voulait trop!! Il ne pouvait pas se retenir plus! Son cerveau refusait de réfléchir et son corps était dans un émoi qui le poussait à vouloir toujours plus.

« Yûki... Je... ha... han... »

La souris l'acheva en gémissant :

« Kyô! Han... Viens! »

Le roux sortit entièrement de l'antre étroit de son partenaire puis d'un puissant coup de hanche il se rengaina en Yûki le faisant crier de plaisir. Il commencèrent alors la cadence des amants. L'argenté s'arc-boutait au maximum contre Kyô chaque fois que celui ci le prenait de plus en plus violemment. Les sensations de volupté qui se dégageaient firent Yûki crier le nom de Kyô et inversement. Enfin, dans un dernier mouvement de rein, le roux les emmena au septième ciel et ils atteignirent l'orgasme en même temps, le chat répandant le résultat de leurs ébats en Yûki et celui ci entre leurs deux corps en sueur.

Épuisé, Kyô se laissa tomber sur Yûki et se retira en roulant sur le coté. Yûki était dans le même état de fatigue que lui et il essayait de reprendre une respiration normale. Son amant, se colla contre lui et ils s'endormirent l'un dans les bras de l'autre.

Le lendemain matin, Yûki ouvrit un oeil en soupirant de bonheur. Il avait un mal de tête qui le tenaillait mais la sensation de bien être qu'il ressentait, le calmait. Il se demanda alors où il était. Il reconnut sa chambre mais il ressentit bientôt un froid sur ses jambes. Il remarqua alors qu'il était nu comme un ver. Il écarquilla ses yeux de stupeur et remarqua un bras masculin qui le tenait par la taille.... Un bras masculin? Il s'étonna et imagina le pire. Dans un sursaut, il se souvint de la présence d'un corps étranger en lui. Il comprit : il avait couché avec un homme! Mais qui? Il rougit aux souvenirs qui affluaient en lui mais il n'arrivait pas à mettre le doigt sur l'identité de celui qui l'avait pénétré en le faisant crier de la sorte. Avec appréhension, il se tourna vers le possesseur de ce bras si diablement sexy et manqua de faire une attaque cardiaque quand il reconnut son cousin en tant qu'amant de la veille. Kyô! Il se leva brusquement, faisant sursauter, le jeune endormi qui se frotta les yeux en marmonnant. Yûki se souvint de ce qu'il avait fait. Détails par détails, il revivait l'action en direct! Il se souvint des étreintes de celui qui lui avait fait hurler son nom, de ses yeux flamboyants et emplis d'un désir affolant, de l'allégresse qu'il avait pris à faire ça avec lui...

Kyô! Mon cousin! Celui que je hais le plus au monde! J'ai couché avec lui!

Si Yûki se contentait de se poser des questions affolées à lui même, Kyô lui, se rendant compte et comprenant la situation hurla d'horreur, faisant trembler la maison déjà très instable de Shigure. Ne voulant pas reconnaître qu'il était autant responsable de la situation que son rival, il fit ce qu'il avait toujours l'habitude de faire : se décharger de ses responsabilités sur l'argenté. Il lui cria :

« Qu'est ce que... Pourquoi tu as fait ça?!!!! »

« Moi?! Je te fais voir que c'est toi qui m'as sauté dessus!! »

« Et c'est qui qui m'a allumé d'après toi? Le pape?!!! »

Yûki rougit à cette évocation. Il tenta de se rattraper en se relevant et en enfilant avec bien des difficultés ses vêtements épars au sol.

« Parce que j'étais saoul et toute personne normalement constitué se serait excité en sentant certaines choses sur son corps! De plus, je crois que tu étais plus chaud qu'autre chose quand tu es tombé sur moi! En plus, tu t'es pas relevé tout de suite! »

« C'est pas une raison! » hurla Kyô en rougissant et en se rhabillant lui aussi « Et puis, je croyais que tu avais une copine! Parce que t'es saoul, ça te donne le droit de coucher avec moi!?? Et un homme en plus! »

Yûki lui lança un regard meurtrier. Ses yeux se firent menaçants et il lui répondit d'une manière contenue :

« Ma vie privée ne te regarde pas! »

« Tu as raison, mais n'empêche que c'est pas une raison pour satisfaire tes pulsions sexuelles sur moi! Je suis pas celui qui te consolera! »

{Début du flash back}

Yûki ouvre les yeux et sussure à Kyô :

« Kyô... Console moi... »

{Fin du Flash Back}

La rage frappa Yûki. Oubliant son semblant de calme, il envoya un coup de poing brutal au roux qui, sous la violence du choc fit quelques pas en arrière. S'engagea alors une lutte sans merci, remplie de rancoeur et de gène de la part des combattants et bientôt en un coup de pied, Yûki envoya valser Kyô sur la porte de sa chambre, la défonçant au passage. Le chat se releva tant bien que mal et, lançant un regard haineux à son amant de la veille, il s'en alla sans demander son reste.

Yûki soupira et s'assit en essayant de ne pas se faire plus mal aux fesses. Il prit un air songeur en se demandant ce qu'il allait bien pouvoir dire à Machi. Avec cette aventure, il n'allait plus pouvoir la regarder en face. Il baissa les yeux et se leva pour aller prendre un bain. En se voyant dans le miroir, il remarqua les traces de sa nuit de passion sur tout son corps. Il avait un suçon bien visible sur le haut du cou et il se demanda pendant combien de temps il allait devoir porter des cols roulés pour cacher ça.

D'un pas las et harassé par ses actes, il se dirigea vers la salle de bain.

Je ne vais pas pouvoir oublier cette histoire de sitôt...

A suivre...

Bon ben voila, j'attends vos commentaires. Si vous avez des remarques ou des suggestions à me faire sur ma façon d'écrire ou sur mon lemon, n'hésitez pas!

La suite c'est pour bientôt! J'essaierai de ne pas prendre trop de temps! A la prochaine!