Disclamer:

les Personnages de cette fiction appartiennent à Stephenie Meyer, et je ne suis pas Stephenie Meyer. Je ne tire aucun revenu de mes écrits, en revanche tout plagia est fortement déconseillé

Merci

et Bonne Lecture …

*********************

Chapitre 1 : Une vie Parfaite

Notre vie était parfaite, tout simplement parfaite. Qu'aurai-je pu demander de plus. J'avais une femme que tout homme aurait souhaité avoir, une fille merveilleuse et plus aucun danger ne menaçait notre famille.

Aujourd'hui, il fait beau. Bella et moi sommes étendu dans l'herbe dans le jardin de la villa blanche. Jacob et Nessie jouent un peu plus loin. Emmett regarde un match de base-ball à la télévision, Rose est allongée le canapé, la tête posée sur les genoux d'Emmett. Esmée peint tout en fredonnant. Carlisle lit un nouveau traité de médecine … qu'il faudra que je pense à lui emprunter d'ailleurs. Quand à Alice et Jasper … disons qu'ils profitent des joies de la vie à deux.

Je sens la main de Bella faire des dessins dans la paume de ma main. Je sais qu'elle sait l'effet que cela produit chez moi. Je me relève sur mes coudes et me penche vers elle. Son visage scintille sous la lumière vive de ce soleil si rare. Son sourire est celui d'un ange, un ange malicieux qui a une idée derrière la tête. Je me penche plus en avant vers son visage est l'embrasse. Aussitôt les voix de Renesmée et Jacob s'élèvent.

- Papa, Maman ! Vous êtes dégoûtants !!!

- Nessie n'a pas tord ! Vous avez une maison non ?

Ils n'eurent comme seule réponse que deux grognement. Mais cela ne les empêcha pas d'éclater de rire. Un rire contagieux qui gagna la moitié des membres de la famille en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. La complicité qui existait entre Jacob et Nessie n'avait de cesse de croître à mesure que les mois passaient. Renesmée n'avait que 9 mois mais paraissait déjà avoir 6 ans.

*** Edward, reviens vers nous, ne nous abandonne pas.***

Esmée !

Je venais de l'entendre me supplier de ne pas les abandonner. Sa voix était emplie d'inquiétude et de chagrin. Je me relevais et courrais la rejoindre.

- Maman ? Qu'y a-t-il ?

Elle me regardait avec étonnement.

- Mais absolument rien.

- Pourtant … je viens de t'entendre me supplier de revenir vers vous, de ne pas vous abandonner !

- Je n'ai ni dit ni pensé une tel chose mon chéri.

- Es-tu sûr de ce que tu as entendu Edward ?

Je me retournais vers Carlisle qui était descendu à toute vitesse.

- Oui, absolument sûr !

- Hum … est-ce la première fois que cella arrive ?

- Qu'est-ce qui arrive ?

Bella venait elle aussi de nous rejoindre. Son inquiétude était visible.

- Oui, c'est la première fois et … ne t'inquiète pas mon ange, j'ai cru entendre Esmée, mais il semblerait que je me sois finalement trompé.

Je m'approchais d'elle et lui enlaçais la taille. Je déposais un baisé sur son front. Elle n'était qu'à moitié convainque, Carlisle lui ne l'était pas du tout.

Je lui lançais un regard qui signifiait clairement que nous en reparlerions, seul à seul, de façon à ce que la famille ne s'inquiète de rien, la famille … enfin surtout Bella.

Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que plus jamais je ne voie sur son visage l'inquiétude qui ne l'avait pas quitté l'hiver dernier.

Le lendemain, je décidais d'aller voir Carlisle. Alice et Rose avaient entraînaient Bella et Renesmée dans une sortie shopping. Emmett, Jasper et Esmée était parti chasser. Je trouvais Carlisle dans son bureau.

- Que c'est-il passé hier ? Commença-t-il tout de go.

- Franchement ? Je n'en suis plus aussi certain. J'étais dans le jardin avec Bella, Nessie et Jacob jouaient un peu plus loin et j'ai entendu la voix d'Esmée m'appeler et me dire reviens vers nous, ne nous abandonne pas. Je ne comprends plus rien Carlisle.

- C'est vrai que c'est assez étrange. Penses-tu que ça puisse être une évolution de ton don ? Un moyen d'anticiper des pensées ?

- Ça parait un peu gros, non ?

- Oh ! Tu sais avec vous je m'attend à tout !

Je lui rendis son sourire.

- Sincèrement Edward, j'espère que ce n'est qu'un cas isolé. Si mon idée venait à se réaliser. Vivre parmi les autres deviendrait pour toi un vrai calvaire.

- Entendre ce que les gens pensent avant même qu'ils ne le pensent. Ça voudrait dire plus aucun contrôle. Ça serait l'Enfer.

- Heureusement que tu as Bella.

- Tu n'imagines pas à quel point j'en suis heureux.

Ses yeux se posèrent sur un portrait d'Esmée accroché dans son bureau.

*** Si, j'imagine très bien. Nous avons tous les deux beaucoup de chance ***

Il se replongea dans le traité de médecine qu'il avait commencé la veille. Je quittais la villa et rentrais chez moi enfin chez nous. Cette maison était bien plus celle de Bella que la mienne. Elle lui ressemblait, ce qui faisait que je m'y sentais plus que bien.

Je pris un livre au hasard et m'installais dans le salon.

*** Edward ? ***

Alice ?

Elles devaient être rentrées. Non, il était bien trop tôt, elles ne devaient pas rentrer avant que la nuit ne soit tombée. J'appelais Alice pour en avoir le cœur net.

Elle décrochait à la première sonnerie.

- Edward, nous sommes toujours à Seattle.

- Vraiment ?

- Mais oui, tu ne crois quand même pas que je vais «décevoir» Bella et rentrer plus tôt ?

- Non, ça m'étonnerait venant de toi. Amusez-vous bien.

Je raccrochais.

Je n'avais pas pu l'entendre, c'était impossible.

Je me laissais tomber dans l'un des fauteuils du salon. Le meuble grinça sous le choc.

*** - Edward ? Si tu m'entends fait moi un signe, je t'en prie

- Arrête Alice, ça sert à rien

- Emmett, tu ne veux pas envoyer ton pessimisme faire un tour ailleurs ?

- Hé du calme petite sœur !

- Edward, si tu ne te réveilles pas, je te pique tout tes livres et ton piano

- Et moi ta voiture, parce que la moto ya qu'une casse qui en voudrait encore …

(rires d'Alice et Emmett)

- Emmett ! Alice ! Il n'y a rien de drôle là dedans

- Désolé Maman … (les deux en même temps)

- Il est un peu tôt pour commencer à vous partager les affaires de votre frère, non ?***

Que ce passe-t-il non d'un chien ? Ce ne sont pas des pensées, ce sont des paroles. Mais d'où viennent-elle ? Il faut que j'en parle à Carlisle.

Je sortais de la maison et courrais jusqu'à la villa. J'appelais Carlisle.

- Que ce passe-t-il Edward ?

- Ça a recommencé. Mais c'est différent. Cette fois-ci il y avait plusieurs voix, celles d'Alice, d'Emmett et celle d'Esmée. Ce ne sont pas des pensées que j'entends, Alice et Emmett se disputaient et Esmée les sermonnait.

J'entendais les crissements des pneus de la Volvo devant la villa. Les filles étaient de retour. Alice était toute affolée.

- Edward ?

- Je suis là.

- Est-ce que tu vas bien ?

- Oui, pourquoi ?

- J'aimerais bien le savoir aussi Alice, enchaîna ma femme tout aussi inquiète que ma soeur.

- J'ai eu une vision après qu'il m'ait appelé tout à l'heure, je l'ai vu s'effondrer littéralement.

Je vis par son esprit ce qu'elle avait vu à ce moment là.

Etrangement je me sentis faible. Je ressentais des douleurs dans les jambes, au niveau de la colonne vertébrale et un mal de crâne effroyable s'était emparé de moi en quelques secondes.

J'entendis la voix de mon père.

*** Il ne va pas tarder à revenir à lui ***

Je regardais Carlisle. L'affolement se lisait sur son visage. Je ne comprenais pas le sens de ses pensées.

Je me sentais partir. Toutes les choses autour de moi me semblaient de moins en moins tangibles.

J'ignorais ce qui était le plus douloureux à ce moment la mes jambes, mon dos et ma tête réunis ou le visage ma femme défiguré par l'inquiétude et celui de ma fille couvert de larmes.

Je pus à peine articuler quelques mots.

- Je vous aime …

Et ce fut le noir complet.