Le Blabla de Lily Jolie: Bonsoir tout le monde! Bon me revoilà encore avec une nouvelle fic! Je sais que j'en ais déjà deux en route ( Familia et Destinées entrelacées) et je n'ai pas l'intention de les abandonnées, mais je bloque sur la suite de Familia et Destinée ne m'inspire pas ces derniers jours. De plus, j'ai beaucoup de boulot pour les cours alors les majs sont plus espacées que jamais. Mais l'idée m'a trottée dans la tête toute la sainte journée et il fallait que je l'écrive. Pour l'instant je la publie dans la seule catégorie de Twilight car je ne sais pas si elle prendra réellement la route à laquelle je pense maintenant. Alors peut-être qu'elle se transformera en crossover dans les chapitres à venirs, peut-être que non lol Toujours est-il que je ne vous dit pas maintenant quel est l'autre thème du crossover quoi le premier paragraphe est un gros indice Xd lol Enfin, ce chapitre me plais beaucoup et j'espère écrire un bon truc lol Bon je vous laisse, j'entend d'ici Jérémy hurler contre moi pour ne pas avoir updater destinée lol Alors je me sauve ! XD lol Bonne nuit tout le monde (pcq'il est quand même 00h10 chez moi) et bonne lecture! Enjoy and Review!


On Stanger Tides

Chapitre Un : Come Back

Encore une fois, une millionième fois, je suis en plein cauchemar. Je suis sur un de ses vieux navires trois mats, avec de grandes voiles blanches. Je dois avoir 8 ou 9 ans. Je porte une de ces robes à la mode au XVIIe siècle de couleur bleue. Le vent est tombé, les voiles relâchées et un épais brouillard envahit trop rapidement les eaux calmes entourant le navire. Alors qu'une peur sourde s'immisce dans le cœur des marins en même temps que la brume sur l'eau, je vois à l'horizon un vaisseau plus noir que noir, aux voiles plus noires encore que les entrailles des enfers. Aucun doute possible, un vaisseau pirate! Soudain, alors que la seconde précédente notre navire était silencieux, tous les hommes s'activent et hurles et s'apprêtent à attaquer le navire noir. Moi je regarde mes mains et j'y trouve un étrange médaillon en or qui semble de provenance pirate. En fait, ce rêve je le fais depuis toujours. Sauf que depuis six mois déjà, il se modifie régulièrement. Parfois je vois mon ex petit-copain juste à côté de moi, parfois à la barre du vaisseau pirate. Parfois je vois son lutin de sœur qui me tiens la main ou me serre contre elle, je vois sa blonde de sœur immanquablement sur le navire noir. Parfois, avec le lutin, se trouve leur mère et leur père, toujours prêts à me protéger, m'accordant plus d'attention que mon propre père. Je vois ses frères fiers et souriants aux côtés de la blonde sur le bateau pirate, mais ils ne me font pas peur tous les trois. J'envie même la liberté qui semble être leur amie. Cette nuit, j'ai eu droit à mon petit lutin que j'aime tant me serrant dans ses bras et me promettant d'être bientôt à mes côtés. Et je me réveillais ensuite au son d'un coup de canon.

Je me suis donc éveillée en pleur comme trop souvent. Les voir, même en rêve, me torture douloureusement et qu'elle m'ait en plus dit qu'elle serait bientôt là me tue encore plus surement que le fait que mon imagination veut ma mort sur la conscience. Depuis six mois déjà, je ne suis qu'une loque humaine, depuis son, leur départ. Mon vampire de petit-ami m'a abandonné parce qu'il ne m'aimait soi-disant plus. Et il a amené avec lui le reste de ma raison de vivre, sa famille que je croyais être la mienne également. Enfin, je suppose que je n'étais qu'une humaine parmi tant d'autre. Mais je ne peux m'empêcher de pleurer, non seulement sa perte, mais celle de ma sœur trop protectrice, celle de mon grand nounours de frère, celle de mes deux meilleurs amis et celle de mes parents adoptifs. Carlisle et Esmée, et leur tendresse pour moi, me manquent. Ma sœur, mon Alice et ses folies shopping me manquent. Emmett, ses blagues vaseuses et ses accolades à vous briser les os et paradoxalement si tendres me manquent. Rose, ma meilleure amie, et ses faux regards de haine me manquent. Jasper, mon meilleur ami, et son silence réconfortant me manquent. Ma famille me manque. Et lui, je n'arrive toujours pas à dire son nom, je ne saurais dire s'il me manque. Depuis quelques jours, je suis en colère contre lui. Je lui en veux tellement de m'avoir brisée, de m'avoir pris ma raison de vivre, de m'avoir malgré tout volé mon cœur et mon âme et, surtout, je m'en veux de l'aimer quand même.

Je sais que ce n'est pas en flânant ainsi dans mon lit que je pourrais me changer les idées, alors j'attrape quelques vêtements dans ma garde-robe et va prendre une bonne douche bien chaude. Paradoxalement, je vais de jour en jour plus mal à l'intérieur, mais à l'extérieur, on dirait que je vais de mieux en mieux. Je souris, je rigole, je me suis créée un look moins garçon manqué, plus féminin. Tout pour faire plaisir à Charlie et aux autres. Sauf que ce n'est qu'une façade bien faible pour me cacher derrière. Enfin, je laisse couler l'eau brûlante sur ma peau pendant quelques minutes avant de me laver et de sortir. J'enfile mon skinny bleu électrique, ma camisole rose et un t-shirt Famous Stars and Straps blanc avec un cœur rapiécé par des épingles de suretés sur le devant et, calligraphié en rouge sur les omoplates, Tragically Romantic. J'adore ce t-shirt car il représente très bien comment je me sens. Une fois habillée, je ramène mes cheveux en arrière pour les attacher en queue de cheval. Un peu de far à paupière, un peu de fond de teint, un peu de gloss et me voilà prête. Je descends donc rapidement prendre une pomme pour déjeuner, j'enfile mes converses All Stars noires, attrape mon imperméable, mes clefs et sort en courant pour atteindre mon vieux camion sans trop être mouillée et tout cela sans accident. Et oui, figurez-vous que miss catastrophe est presque entièrement disparue ! Bon je ne me fais toujours pas assez confiance pour mettre des souliers à talons hauts, mais je suis presque certaine que je serais capable de m'en sortir, seulement je ne suis pas encore assez suicidaire pour tenter l'expérience.

Rapidement, j'arrive sur le parking du lycée. Forks étant une ville minuscule, cela ne me prend que cinq bonnes minutes pour la traversée. Le parking est tellement vide que je ne peux pas manquer la nouvelle voiture garée dans l'emplacement voisin du mien. En fait, une Porsche 911 turbo jaune canari ne se manque pas facilement dans la petite marée de voitures usagées et dans la grisaille de la ville. J'entends furtivement la voix de ma sœur, toute droite sortie de ma mémoire, piaillée gaiement en parlant de la 911 turbo de l'année qu'elle s'achèterait prochainement. C'était un mois avant leur départ. Mais je secoue la tête, ce ne peux pas être elle car cette voiture ne serait assurément pas seule. Une Vanquish noire, une Jeep Wrangler argentée et une BMW Z4 rouge serait aux alentours. Même à la limite une Volvo C30 grise pourrait aussi être là, mais non, la Porsche est toute seule. Je soupire de tristesse, reforge mon masque de joie et me dirige, sac sur l'épaule, vers le lycée.

Après les salutations habituelles avec Jessica, Mike, Angela et Ben, je me dirige vers mon cours de math. J'arrive devant ma classe en grimaçant car je hais profondément cette matière. Encore une fois mon esprit me joue des tours car je jurerai que je viens d'entendre le ricanement particulier d'Emmett. Pour ne pas avoir l'air plus folle que je ne le suis, j'entre en classe sans me retourner. Et encore une fois, je jurerai avoir entendu un soupir ne pouvant qu'appartenir à Emmett. Alors je ne résiste pas à la tentation et tourne la tête pour ne voir que le cadre de la porte. Je n'ai même pas eu conscience d'entré dans la classe. Je salue Max, mon voisin de pupitre qui ne c'est toujours pas désespéré à tenter de me faire comprendre les maths, en prenant place au miens et je ne tard pas à partir dans mes pensées. Pourquoi aujourd'hui? Pourquoi tant de souvenirs et de pensées pour eux aujourd'hui? À cause de mon rêve? Pourtant il n'y avait qu'Alice, mais elle m'a quand même dit qu'elle serait là bientôt. Enfin, c'est dans cet état d'esprit dérangé que je passe le cours de math, sans prendre de note, ainsi que le cours de littérature. D'ailleurs, entre mes deux cours, j'aurais jurée entendre le rire si cristallin et caractéristique de Rosalie. C'est en venant au constat que je suis folle que j'entre dans la cafétéria, prend un plateau où je pose une pomme, ce que l'on pourrait appeler une salade (quelques feuilles de laitue avec un peu de bacon, de fromage et de vinaigrette), une bouteille d'eau et une kit kat et me dirige vers ma table, leur table, où je mange tout les jours depuis six mois.

Je lève les yeux vers ma table et ce que je vois m'en fait échapper mon plateau. Le plus beau des sportifs et la plus belle des femmes blondes sont assis à ma table. Lui a son éternel sourire ravageur qui me fait immanquablement sourire et elle me regarde de son regard glacial que j'aime tant. Moi je dois sans doute avoir la bouche grande ouverte, les yeux écarquiller, la peau blanche comme un mort et être totalement immobile mais je m'en fou. C'est comme si plus rien autour de moi n'existe. Tout est occulter par eux deux. Soudain, un besoin impérial de leur toucher me prend aux trippes, il FAUT que je m'assure qu'ils soient tout les deux bien là. J'ai BESOIN de sentir la froideur de leur peau sous mes doigts. Mon corps se met en marche de lui-même car mon cerveau est anesthésier. Il n'arrive pas à analyser le pourquoi et le comment, tout ce qu'il comprend c'est les images. J'avance doucement et me permet en même temps de les regarder attentivement. Lui porte un jeans blanc et un pull blanc avec ses All stars noires (c'est d'ailleurs pour ça que je m'en suis acheter) et elle porte un skinny noir, une chemise blanche et une longue veste de laine blanche qui lui arrête probablement aux genoux. Lui porte son bracelet de cuir et elle son médaillon en argent tous deux frappés des armoiries de leur famille. Ils sont tous deux semblables à la dernière image que j'ai d'eux. Ils sont encore plus beaux que dans mes souvenirs, mais ce n'est pas étonnant. Je ne suis plus qu'à quelques pas et je le vois, lui, se lever précipitamment et venir vers moi doucement. Je m'arrête à quelques centimètres de lui et il me regarde doucement, tendrement, et attend que je fasse le premier mouvement. Doucement, presque timidement, j'approche ma main de sa joue. Sous le regard froid de sa copine, que moi je sais bienveillant et touché, je pose ma main sur sa peau dure, douce et froide comme le marbre. Au moment où ma peau à touchée la sienne, une onde électrique a parcourue ma colonne vertébrale et m'a tirée de ma torpeur. Je lui saute dans les bras en hurlant un « Emmett! » bien sonore. Il me serre doucement dans ces bras, enfin doucement dans ses critères car il est sur le point de me briser les os, mais je ne me plains pas car j'en ai vraiment besoin. Je peux le sentir m'embrasser la tête en me murmurant doucement des « je suis désolé, petite sœur». Je le sens me balancer doucement de gauche à droite. Après quelques minutes, je ne saurais dire combien, Rosalie se lève et frappe doucement le bras de son mari avec un sourire en coin et lui dit : « Tu auras tout le temps que tu veux pour la serrer dans tes bras, mais là maintenant c'est à mon tour! ». Emmett me repose à terre avec un air totalement ahuri sur le visage. Apparemment Rosalie n'a pas vendu la mèche! Je rigole un peu devant son air et tend les bras vers Rosalie qui s'empresse de si enfouir et de me serrer contre elle quelques instants. Elle se sépare rapidement de moi, pose ses mains sur mes joues et fixe son regard au mien. Elle essuie doucement les larmes qui inondent mon visage et me parle finalement de sa voix si douce qu'elle n'adresse qu'a Emmett et moi.

- Arrête de pleurer ma belle! Dit-elle doucement. Nous sommes là et je te jure que nous ne nous sauverons plus! Plus jamais on ne nous séparera, je tuerais celui qui tentera de faire cela avant qu'il ne réussisse!
- Oh, Rose! M'exclamais-je. Tu m'as tellement manquée! Je t'en supplie ne t'en va plus! Et toi non plus, Emmett!
- Ne t'en fais pas pour cela, petite sœur! Répond-t-il aussi doucement que Rosalie. Nous avons conscience que nous avons fait la plus grosse erreur de notre vie!

- Elle est plus grosse que toi, c'est dire! Le taquina Rosalie.

Je ne peux pas me retenir plus et replonge contre le corps froid et dure de ma meilleure amie et la sert contre moi. Là, maintenant je suis heureuse! Leurs taquineries d'amoureux m'avaient manqués. Comme tous ce qui viens d'eux d'ailleurs. Soudain, la cloche annonçant le début des cours, sonne et viens briser mon rêve. La panique monte en moi, j'ai vraiment trop peur de les voir disparaître encore, alors j'attrape Rosalie par la taille et je me dirige vers mon casier où je prends mon manteau et l'enfile. Je repasse un bras autour de la taille de Rose et elle passe le sien autour de ma taille et nous nous dirigeons vers la sortie. Emmett a plaqué un sourire fier sur son visage et il semble rayonner, tout comme Rose et probablement comme moi. Je remarque vaguement que la Porsche n'est plus la, mais je ne m'en occupe pas plus. Je nous dirige vers mon camion. Une fois arrivés, Emmett grimpe d'un bond dans la boîte arrière, Rosalie à la place passager et moi au volent. Je démarre autant en trompe que me le permet mon vieux véhicule et roule vers chez moi. Je sais que Charlie ne rentrera probablement pas de la nuit ayant beaucoup de boulot au poste, alors nous aurons tout le loisir pour discuter. Le voyage se fait dans un silence confortable et doux comme je n'en avait plus connue depuis longtemps. À ce moment là, je comprends que je me fou royalement qu'il revienne où non du moment que Rosalie et Emmett, ainsi qu'Alice et Jasper je l'espérais, étaient avec moi. C'est avec un immense sourire que je me stationne, dans l'entré de la maison de Charlie, aux côtés d'une magnifique Porsche jaune.