cette fic n'aura que deux chapitres.


Aimer était un faible mot pour désigner les sentiments que j'éprouvais pour Isabelle Swan. C'était comme dire qu'un couché de soleil était beau. C'était un euphémisme, un blasphème, c'était presque vulgaire de dire que je l'aimais tant c'était plus intense, plus fort. Cela résonnait dans chaque parcelle de mon être à chaque seconde de la journée. Mon cœur, mon corps, mon être et mon âme appartiendraient toujours à Bella.

D'aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours aimé Isabella Swan. Quand nous étions en maternelle je restais des heures à jouer avec elle dans le bac à sable. Nous étions tous les deux des enfants solitaires et nous nous suffisions l'un à l'autre. En primaire je la défendais contre ceux qui se moquaient d'elle. Les filles ne voulaient jamais jouer avec elle et Bella avait à mainte reprise pleuré sur mon épaule. Moi j'étais toujours là pour elle

Plus tard au début de l'adolescence, Bella s'intéressa au garçon et moi je m'intéressais seulement à Bella. Je crois qu'elle ne voyait pas l'ampleur de mes sentiments envers elle, tout du moins elle ne voulait pas le voir. Les filles n'aimaient toujours pas Bella mais injustement les garçons eux lui trouvait un intérêt.

J'étais le confident de Bella et c'était donc tout naturellement qu'elle me confia avoir échangé son premier baiser d'adulte avec Tyler Crowley derrière la salle de sport. Je ne lui avais jamais dit à quel point cela m'avait fait souffrir

Avec les années, Bella m'échappaient. Pas physiquement car elle me voulait toujours auprès d'elle mais progressivement elle se faisait des amis, contrairement à moi qui me suffisait d'elle. Ce n'était pas que je manquais de proposition de la part d'autre fille mais c'était Bella que je voulais. Visiblement elle, elle avait le besoin d'étendre son cercle d'ami, je ne lui suffisais plus et j'en crevais tous les jours un peu plus.

Bella était tout pour moi. C'était ma meilleur ami, celle que j'aimais depuis toujours, celle pour qui à 15 ans j'avais fait le mur en pleine nuit pour aller la chercher à Port Angeles avec la voiture de mon père uniquement parce qu'elle me l'avait demandé. Mes actes et leurs conséquences n'avaient pas d'importance quand il s'agissait de Bella.

A présent, à 17 ans, elle distribuait ses sourires à n'importe qui surtout à Mike Newton un type nocif pour tout le monde. Il avait jeté son dévolu sur Bella et elle appréciait cela car elle était devenue joyeuse et débordait de bonheur. J'avais toujours voulu ça pour elle mais bêtement j'avais pensé que cela aurait été moi qui lui aurais provoqué ce genre de sentiments. Un jour je savais que le voile d'apparat qui recouvrait ses yeux se lèverait, et ce jour là je serais là!

Voir Bella resplendir à la moindre parole de Mike me consumait de colère. Il fallait qu'elle sache à qu'elle point je l'aimais même si ses sentiments n'était pas réciproque, je l'accepterais et ne lui en reparlerais jamais mais je devais le lui dire. J'avais décidé de le faire le soir même à la fête qu'elle donnait.

J'étais arrivé chez elle deux ou trois heures après le début de la fête. J'avais cherché Bella partout avant de la retrouver assise sur le sol de sa chambre en larmes. Je sus tout de suite que Mike Newton avait encore fait des siennes. Il n'y avait que lui pour la mettre dans cet état. J'aurai pu le tuer pour ça. Comme quand nous étions enfants je la pris dans mes bras, sa tête se posa sur mon épaule et sans un mot je nous berçais doucement jusqu'à épuisement de ses larmes.

Après un long moment, ou l'on avait même réussi à occulter la musique, elle redressa la tête vers moi et me remercia du bout des lèvres. C'était exactement à cet instant que je senti le besoin de lui dire mes sentiments. C'est calme et serein que je lui ai dit les mots qui m'avaient si souvent fait peur. Ce n'est pas les mots je t'aime qui me faisaient peur c'était ce qu'ils représentaient.

Je vrillais mes yeux aux siens attendant qu'elle refuse mes sentiments, je le savais et j'étais prés à l'entendre, mais à la place elle caressa ma joue en un effleurement et posa doucement ses lèvres sur les miennes.

A cet instant je n'avais plus de souffle, je ne réalisais pas ce qui se passait. J'aurai pu mourir foudroyer tant le bonheur qui me parcourait était chargé d'électricité. Bella m'embrassait avec de plus en plus d'avidité. Elle m'aimait, elle partageait mes sentiments. Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais songé qu'elle puisse partager mon amour.

Mon corps réagissait à ses baisers. Je posais ma main sur sa joue, sur son cou, dans ses cheveux en un rustre touché. Je voulais mettre de la douceur dans ce déchainement de passion qui m'animait mais les émotions qui m'assaillaient étaient violentes faisant trembler tout mes gestes.

Sa langue s'insinua contre la mienne et mon cœur cogna fort dans ma poitrine. Mes mains glissèrent le long de son corps et je la senti frissonner contre moi. Sans que je m'en rendre compte nous étions allongé sur son lit. Cela allait trop vite, c'était trop précipité. J'aurai voulu prendre mon temps mais mon désir avait surpassé ma raison et mon corps répondait au sien Ses doigts jouèrent avec la ceinture de mon pantalon, ses mains se posèrent sur la peau nu de mon ventre et son touché fut presque douloureux tant c'était bon.

Mes lèvres ne restèrent jamais longtemps loin des siennes, juste le temps d'une respiration. Mes mains, dans un besoin impériale de toucher sa peau se faufilèrent sous sa chemise.

Je savais que sa peau était douce, pour l'avoir si souvent frôlée, mais ce que j'avais sous les doigts était infiniment plus doux que de la soie. Un pétale de fleur, une aile de papillon n'auraient pas été aussi fragile que la peau de Bella.

La chaleur qui irradiait son corps faisait bouillonner le sang dans mes veines, faisant s'accélérer les battements anarchique de mon cœur.

Elle m'aida à lui ôter sa chemise et sa lingerie et mes mains, comme si elles avaient leurs pensées propres, partirent à l'assaut de ses seins. J'eu presque un vertige en sentant ses rondeurs charnues dans mes paumes. Je les caressais doucement encouragé par les tendre gémissements de Bella.

Mes baisers devinrent plus aventureux et gagnèrent son cou. Je me délectais de l'essence de sa peau alors qu'elle faisait glisser ma chemise sur mes épaules. Ses doigts fins se perdirent dans mes cheveux tandis qu'elle frôlait mon entrejambe d'un coup de hanche sensuel.

Je sentais ma virilité s'ériger et je trouvais ça déplacé voir même un peu vulgaire face à se moment de volupté. Mais encore une fois mon corps prit possession de ma raison et mes doigts quittèrent ses seins pour descendre sur ses hanches. Mes mains, téméraires, glissèrent sur le galbe de ses fesses enfermées dans son jean. Ma virilité se réveilla totalement et je me senti inconfortable dans mon jean.

Mes lèvres, incontrôlable, trouvèrent leur chemin jusqu'à ses seins et je savourais la saveur unique de ce bouton de chair dressé vers moi. Son audace arriva à bout de mon pantalon et elle le fit descendre ainsi que mon sous vêtement, me libérant de ma prison.

Les battements d'euphorie dans mon crane s'exprimait avec douleur dans mes yeux m'obligeant à les fermer. Ma virilité s'exprimait à chacun de se soupir s ou gémissements. L'impétuosité de mon envi d'elle arriva à son paroxysme quand elle passa le bout de sa langue sur mon cou en de rapide lapement. C'est avec trop d'empressement que je la débarrassai de son jean et sa lingerie.

Je jetais ses vêtements au loin dans la pièce et revint nicher mes lèvres contre son cou, le parsemant de baisers avide. Elle prit mon visage entre ses mains, ses yeux me regardèrent avec douceur, elle m'embrassa avec tendresse et souleva ses hanches à ma rencontre. Elle connaissait ma faible expérience en ce domaine et la subtilité avec laquelle elle me guidait me faisait l'aimer encore plus.

Je glissais en elle le plus lentement possible et mon cœur s'arrêta de battre pendant deux ou trois secondes. Rien au monde ne pouvait être plus enivrant que d'être lové en Bella. Ses mains glissèrent sur mon dos en doux vas et viens, envoyant des éclairs de plaisir dans tout mon corps. Elle s'arrêta su mes fesses qu'elle caressa avec plus ou moins de fermeté me signalant le rythme que devait prendre mes immixtions.

Quand la cadence devint plus rapide, elle ceintura ma taille avec ses jambes dans un geste d'un incroyable érotisme et une de mes mains s'agrippa à sa fesse. Nos baisers cessèrent et je collais mon front moite contre le sien.

Son souffle humide et chaud épousait mon visage et je me noyais dans cette douce chaleur.

Un bourdonnement assourdissant résonna violement dans ma tête, descendit le long de mon échine et fondit sur ma virilité. L'intensité de mon orgasme me prit au dépourvu et un râle grave, presque animal, s'échappa de ma gorge.

Ma tête retomba lourdement contre son cou alors que de ma respiration haletante je savourais le bouquet ambré de la pellicule de sueur qui couvrait sa peau.

Frissonnant je posais mes lèvres sur les siennes, la remerciant par un baiser de ce moment de magie pure. C'est avec un sentiment de manque que je me retirai et m'allongea prés d'elle, la prenant dans mes bras alors qu'elle tremblait encore.

J'avais l'impression de rêver ma Bella était dans mes bras. Nous nous étions aimés dans une harmonie parfaite, gonflant mon cœur de bonheur au delà de ce qu'il pouvait contenir. J'osais à peine effleurer ses lèvres du bout des doigts, de peur que cette vision de paradis n'éclate comme une bulle de savon. J'avais toujours été à elle et elle était enfin à moi. Je balayais ses cheveux collaient sur son front en une caresse. Je déposais un chaste baiser sur ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux.

Pelotonné dans mes bras elle s'était endormie. J'avais passé une grande partie de la nuit à la regarder dormir. Ses cheveux formaient sur l'oreiller des vagues brunes de douceur. L'arrondit de son visage était souligné par l'éclat de la lumière extérieur qui filtrait par la fenêtre. Ses petites mains serraient l'une contre l'autre sous son menton lui donnait un air enfantin. Ses lèvres étaient légèrement entre ouverte, laissant s'échapper son souffle chaud qui caressait mon cou, me faisant frissonner à chaque respiration.

Ni ses amis, ni sa fête, ni nos familles n'avaient d'importance. Nous étions seuls au monde dans notre bulle de bonheur. J'étais sur un nuage. Si c'était un rêve je ne voulais jamais me réveiller. Ces moments de bonheur étaient enfin pleinement à moi et cela en était presque irréel. Le clapotis de la pluie qui martelait le toit de la maison me berça, contre mon gré, vers le sommeil et je parti rejoindre ma Bella au pays des songes.


le chapitre deux est presque terminé. peu être pour ce week end.