Fan de la saga de Stephanie Meyer, j'ai laissé mon esprit vagabondé au rythme de mon imagination afin de créer des histoires. Ceci est ma 3e fiction.

Cette fiction est un peu différente des précédentes. Tous le monde est humain, Bella travaille pour Edward. Il est exécrable, elle est sa seule chance pour ne pas tout perdre. Ils ne s'apprécient pas et pourtant ils vont se marier.

(Point de vue de Bella)

Un changement peut être si radical qu'il peut bouleverser votre vie à tout jamais.

Parfois cela est négatif et vous vous retrouvez dans un tourbillon de regrets.

Parfois cela est positif et vous remerciez le ciel de vous avoir guidez sur cette nouvelle route.

Je m'appelle Isabella Marie Swan et ma vie va être bouleversée à tout jamais. Reste à savoir si cela sera positif ou négatif.

Je m'appelle Isabella Marie Swan, j'ai 24 ans et je travaille dans un grand cabinet d'avocat depuis 4 ans. Je suis la secrétaire d'un tyran. Ce type est l'être le plus abjecte qui soit mais en 4 ans je m'y suis habitué. J'ai supporté beaucoup de chose, les heures supplémentaires les week end, les courses en pleine nuit et bien évidemment l'indifférence totale et l'absence de gratitude pour le travail que je fournis quotidiennement.

Aujourd'hui tout va changer. Et ça me fait peur. C'est vrai je n'ai pas signé pour ça. Bien sûr je voulais un emploi stable et sûr mais ça ce n'était pas dans le contrat.

En arrivant ce matin j'étais déjà de mauvaise humeur parce que ma voiture n'a pas voulu démarrer. J'avais donc pris le métro et bien sûr j'étais arrivée en retard. Il y a des jours comme ça où tout va de travers.

Cullen et Masen est le plus grand cabinet d'avocats de New York. L'un des plus prestigieux du pays. Il a une excellente réputation. Anthony Masen est le principal actionnaire de cette entreprise, il est aussi l'avocat que tout le monde s'arrache et il ne cesse de répéter que c'est lui le grand patron. Edward Cullen est son neveu, a 24 ans il est devenu la coqueluche des palais de justice, à force de travail et de persévérance il est devenu l'avocat le plus prisé de la ville. Mais comme son oncle tient à le lui répéter, il n'est que le second. Même si l'enseigne porte son nom. Bref l'ambiance des bureaux est une constante compétitivité. Ils sont sans cesse en train d'impressionner l'autre. L'un par ses 20 ans d'expérience, l'autre par son audace.

Je suis la secrétaire d'Edward Cullen depuis 4 ans et croyez moi ce n'est pas tout les jours une partie de plaisir. C'est un gosse de riche, intelligent peut être mais prétentieux, renfermé et impatient…Bref c'est un abruti notoire. Attention ne vous méprenez pas, Edward est très compétent dans son travail mais question relation humaine c'est zéro. En 4 ans il ne m'a jamais dit une parole gentille.

Je suis donc arrivé en retard ce matin. Edward m'attendait devant la porte de son bureau, il lisait le journal.

« - Laissez moi devinez, panne de réveil ?

- Panne de voiture. Je suis désolé.

- Panne de voiture…Mouais…Tout ce que je constate c'est que vous êtes en retard…Je veux le compte rendu d'audience pour les deux affaires en cours avant le déjeuner. Déjeuner qui aujourd'hui sera composé d'une salade de chez Wilson et par pitié pas de sauce mayo compris. Ensuite vous allez réorganiser mon planning de la semaine prochaine je dois assister à une conférence à Boston mercredi à 14h. Et n'oubliez pas qu'à 15h aujourd'hui nous avons une réunion d'équipe…C'est noté. Alors au boulot.

Il se leva et repartit vers son bureau avant de se retourner vers moi.

- Ah j'allais oublier nous devons accueillir un stagiaire aujourd'hui veillez à lui faire visiter le QG. »

Il referma la porte de son bureau sans un mot de plus.

Je me débarrassais de ma veste et allumais mon ordinateur. En attendant que la connexion se fasse j'appeler le restaurant Wilson pour commander la salade du boss, sans mayo. J'ouvris l'agenda pour apercevoir que le planning de la semaine prochaine était plein à craqué, super j'allais passer ma matinée au téléphone à déplacer les rendez vous de Monsieur.

Lauren Mallory arriva prés de mon bureau. Cette fille était d'une vulgarité impressionnante. Stagiaire chez nous depuis 6 mois elle s'était déjà mis le grand patron dans la poche. Mr Masen n'arrêtait pas de dire que cette trainée avait de l'avenir. En tant que racoleuse peut être mais pas en tant qu'avocate. La seule raison pour laquelle il l'a gardé c'est pour sa faculté à se tenir sous le bureau. Elle avait réussi à s'attirer les bonnes grâces de Mr Masen mais avec Edward c'était une autre paire de manche. Il n'était pas facilement impressionnable et apparemment les décolletés plongeants et les mini jupes le laissaient indifférent. En y réfléchissant bien il est peut être gay. C'est vrai je n'ai jamais vu une femme se faufiler sous son bureau et je n'ai jamais reçu d'appels romantique pour lui. Et apparemment personne ne se plaignait de ses heures supplémentaires.

Lauren se tenait devant moi les mains sur mon bureau. Elle dégageait une odeur de parfum tel qu'il me donnait la nausée.

« - Qu'est-ce que je peux faire pour toi Lauren ?

- Il me faut une copie du dossier Arnold, Mr Cullen veut que je l'étudie pour ma thèse.

- Les photocopies sont réglementées il me faut une autorisation écrite.

- Il m'a dit qu'il me fallait une copie alors tu fais ce qu'on te dit point. Oh fait sympa ton nouveau chandail. »

Elle disparut dans le couloir. Je portais un petit pull couleur saumon et alors. Bon c'est vrai je déteste faire du shopping et je ne suis pas une grande fan de mode mais on ne peut pas dire que je ne fais aucun effort. Un petit pull saumon et un pantalon noir. Tout va bien. Ce n'est pas comme si j'étais arrivée avec un pantalon rouge et un pull vert. Oh et puis zut elle m'énerve celle là.

Je frappai discrètement à la porte d'Edward. Avec son autorisation j'entrais dans le bureau.

« - Excusez moi de vous déranger mais Mlle Mallory m'a dit qu'il lui fallait une copie du dossier Arnold mais il me faut une autorisation écrite pour le sortir des archives Monsieur.

- Pas question qu'elle en fasse une copie je lui ai déjà expliqué, je refuse qu'elle emporte ça chez elle, elle doit l'étudier ici.

Il releva la tête et me regarda.

- Je lui parlerais plus tard. Sortez.

Je fis demi-tour quand le téléphone de son bureau sonna. Clignotement vert c'était une ligne extérieure, Edward détesté répondre au téléphone. Je décrochais.

- Bureau d'Edward Cullen ?

- Oui d'accord je lui dis…Mr Masen veut vous voir dans son bureau…Tout de suite…

- Ok…Tenez vérifiez moi cette lettre et sortez moi là.

Il contourna son bureau et sortit.

- Sortez-moi cette lettre S'IL VOUS PLAIT. »

Je soupirais et retourner à mon bureau.

Après avoir vérifiez la lettre en question, je travaillais sur le compte rendu que m'avait demandé Edward. Le téléphone sonna et je répondis. Je savais qu'il ne fallait jamais déranger Edward et son oncle quand ils se voyaient mais là c'était urgent. Je montais donc au dernier étage, la secrétaire n'étant pas là je me permis de frapper à la porte. Après avoir obtenus le droit d'enter, je m'introduisis. Edward se tenait prés de la baie vitrée et Mr Masen était dans son fauteuil de cuir.

« - Je suis vraiment désolé de vous déranger mais le juge Wyatt à appeler il faut que vous vous rendiez immédiatement au palais de justice c'est au sujet de l'affaire Lincoln, il dit que c'est urgent.

Edward me regardait bizarrement. Comme s'il n'avait pas entendus mes paroles.

- Euh…Mr Cullen…

Il se tourna vers son oncle.

- Ce ne sera pas possible parce qu'Isabella et moi allons nous marier.

Vous avez déjà eu cette impression de quitter votre corps et bien c'est ce que je suis en train de vivre. Mon esprit s'est littéralement envolé sur une autre planéte.

- Ta secrétaire ? Enfin Edward qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est ridicule voyons.

- Non c'est la vérité, tu vois…toutes ces heures de travail à n'en plus finir et bien ça à tout changer…On est tombé amoureux…

- Je ne te crois pas une seule seconde.

- Je ne voulais pas qu'elle perde son emploi voilà pourquoi nous n'avons jamais rien laissé transparaitre mais notre couple est bien réel, je suis amoureux d'elle, je vais l'épouser.

- Je vois dans ce cas règle moi ça au plus vite.

- Ce sera fait.

- Bien toutes mes félicitations dans ce cas. »

Edward me poussa vers la sortie. Nous étions dans l'ascenseur, il appuya sur le bouton stop et soupira avant de se prendre la tête entre les mains. Moi j'étais comme anesthésié, je n'osais pas ouvrir la bouche et encore moins bouger. Puis Edward se tourna vers moi.

« - Je suis vraiment désolé de vous avoir embarqué dans cette histoire mais c'était la seule solution.

- Non attendez il n'y a pas d'histoire qui tienne, je ne vais pas vous épouser.

-. Je viens du canada et mes papiers ne sont pas en règle ce qui signifie que je dois me faire expulser dans une semaine. Or je ne me ferais pas expulser, j'ai travaillé trop dur pour voir mon nom accroché sur la devanture de ce bâtiment. Mon oncle n'attend que ça pour pouvoir me remplacer par un de ses amis de longue date, Aro Volturi, un abruti de première qui n'ai attiré que par l'argent, pas par la justice. Aidez moi et je vous promets que dans 6 mois je vous offrirez un divorce de rêve. Vous n'entendrez plus jamais parler de moi.

- Vous vous fichez de moi vous me demandez de vous épousez pour échapper au service de l'immigration mais c'est illégale. Je risque la prison pour ça. Vous le savez mieux que quiconque.

- Bien sûr que je le sais mais c'est très important. Aidez moi et je vous renverrez l'ascenseur c'est promis.

- Vous m'avez toujours traité comme une moins que rien et je devrais vous faire ce plaisir c'est hors de question je préfère encore perdre mon emploi.

- Et prendre le risque de vous retrouver à la rue, vous savez comme il est difficile de survivre dans cette ville sans argent.

- C'est du chantage.

- C'est une supplication.

Ces yeux étaient implorants je savais que c'était une mauvaise journée.

- Bon d'accord 6 mois et pas un jour de plus c'est compris, 6 mois et vous disparaissez de ma vie.

Il me tendit la main pour que je la lui sers.

- Deal ?

Je lui serrais la main sans vraiment de conviction.

Une heure plus tard je continuais de taper mon compte rendu comme si tout ça n'était jamais arrivé. En fait j'espéré vivement me réveiller de ce cauchemar.