Disclamer : Je ne détiens malheureusement aucuns de ces personnages, ni l'histoire original de JK Rowling.

OUI ! Ca y est, je l'ai terminée. Merci pour toutes vos reviews, je suis très contente . Et très lente. Oui, plus de six mois, la honte mdr. Enfin bref la vie de jeune quoi les révisions du bac blanc, le bac blanc, les révisions du bac, le bac, le travail d'été. Oui je me cherche une excuse xD.

En tout cas merci d'avoir été on ne peu plus patient.

J'ai envie de dire : LA SUITE !

Harry frissonna. Le contact de la paume de Snape sur sa joue l'électrisa. Et tout s'était passé si vite. Il se releva, suivit son ancien professeur sans dire un mot jusqu'à ses bureaux, entra à sa suite et s'assit sur le premier fauteuil en cuir venu. Il observa la pièce. Les murs de pierre des cachots étaient recouverts de bibliothèque et de peintures cubistes, un canapé était disposé au centre, en face d'une somptueuse cheminée où crépitait un feu de bois. Snape interrompit le silence.

Potter, je pense qu'il faut qu'on parle. Snape regarda Harry, mais celui-ci avait toujours les yeux fixé sur les flammes. Harry, reprit le Maitre des Potions, tu m'écoutes ?

Harry leva les yeux. Il était si beau, à sa merci, les yeux brillant, assit délicatement dans son fauteuil.

Oui, je vous écoute.

Snape continua

Toute cette histoire est basée sur Dumbledore. Tout le monde sait à quel point il aime se mêler des affaires des autres, mais il est allé plus loin cette fois-ci. Il y a eu un léger incident, et … Tu connais la suite, on a eu un problème, disons, corporel…

Harry hocha simplement la tête, pour ne pas avoir à répondre.

Et, voilà, grosso modo, je t'ai cherché partout ce soir, de peur qu'il ne fasse une bêtise, du genre, t'embrasser.

Harry sentit des larmes perler sur ses joues. Alors l'embrasser serait une bêtise ? Un mal de ventre terrible le prit, il se leva, cracha quelques mots à son collègue, et s'en alla en claquant la porte.

Snape s'attendait à tout sauf à ça . Qu'avait-il dit de travers ? Pourquoi Harry avait dit « votre erreur s'en va, bonsoir » en quittant ses cachots ? Snape, indécis, partit prendre une douche froide, et alla se coucher, les pensées en désordre.

Harry se réveilla, les yeux rouges et un mal de tête carabiné. Passer sa nuit à pleurer n'était pas dans ses habitudes, mais il n'avait pu s'en empêcher. Snape . Il était persuader qu'après tout, il était capable de l'aimer, lui, Harry Potter, pour ce qu'il était, mais apparemment, il avait trop d'imagination. Harry, en sortant de sa douche, décida de tout simplement l'ignorer. Il s'habilla rapidement, descendit les escaliers qui menaient à la Grande Salle, et se prépara mentalement à affronter une nouvelle journée. En s'asseyant à sa place habituelle, Dumbledore le regarda attentivement, cherchant un sourire, une expression détendue sur le visage de son protégé. Mais rien, Harry semblait dans le vague, mais pas comme il l'aurait souhaité. Avait-il mal interprété les signes de l'amour de Severus et d'Harry ? Il fallait qu'il lui en touche discrètement un mot.

Harry, fit-il, en se penchant vers lui, Harry, tout ce passe comme tu le veux ?

De quoi parler vous, Monsieur ?

De vous, Harry…

Ah, et bien, c'était une… erreur, fit-il, en insistant sur le mot pour que Snape, installé à sa droite, l'entende bien.

Dumbledore, déconcerté, lança un rapide coup d'œil à Severus, qui avait l'air encore plus boudeur que jamais. Ses élèves allaient en baver aujourd'hui …

Harry termina sa journée avec les 6èmes années, un cours harassant où il tenta de leur apprendre à fermer leurs esprits et a anticiper les attaques de leurs adversaires. Il partit rejoindre ses appartements, et s'installa dans son canapé. Il s'ennuyait déjà. Snape lui manquait .

Harry tapa du poing sur son mur en pierre. Il cria de douleur et de désespoir. Pourquoi aimait-il celui qui ne pouvait même pas l'apprécier ? Et Dumbledore, ce vieux fou, pourquoi se mêlait-il de tout ? Il avait bourdé, et en beauté.

Harry n'alla pas mangé, et sortit dans le parc pour se changer les idées. Il faisait frais. Les lumières du château étaient éteintes, les élèves dormaient déjà depuis longtemps. Harry retourna sous le saule. Le vent balayait ses cheveux, ce qui le fit frissonner.

La lune se reflétait sur le lac, c'était vraiment un spectacle de la nature qu'Harry aimait par-dessus tout. Il s'installa plus confortablement, se callant au creux du tronc de l'arbre.

Un craquement sur sa gauche le sortit de ses pensées... Il vit une ombre s'approcher doucement, à pas feutrés.

Un peu plus tôt dans la soirée.

Harry l'avait boudé toute la journée … Mais par le caleçon de Merlin ! Qu'avait-il encore dit ?

Il avait beau se remémoré la soirée précédente en détail, il ne voyait aucune faille, il trouvait même avoir eu pas mal de tact avec son collègue… Snape se triturait l'esprit, se pinçant nonchalamment l'arrête de son nez, maintenant droit et fin. Il se regarda dans le miroir de sa salle de bain. Il était plus beau qu'avant, il avait gardé la manie de Dumbledore de se laver les cheveux tous les jours, il avait de belles dents blanches, et nez fin mais masculin, et des yeux qu'il qualifierait de troublants, d'après les dires de ses élèves. Son corps alors ? Non, il ne se trouvait pas exceptionnel, mais il n'était pas un laideron de première non plus. Il se regarda un peu plus, les mains sur les hanches. Il avait la peau pâle, ce qui contrastait avec ses yeux et ses cheveux bruns, il avait des hanches fines mais puissantes et viriles, de longues jambes, peut-être un peu trop fines. Son ventre était plat, et une fine ligne de poils partait de sous son nombril pour aller se perdre dan son boxer. Il ne voyait pas ce que Potter pouvait trouver de repoussant. Il avait changé !

Il décida donc de retrouver le morveux, histoire de tout mettre au clair.

Harry distinguait maintenant la forme qui s'approchait de lui.

Qu'allait-il lui dire ? Si c'était encore pour se moquer de lui, ce n'était pas la peine.

Potter, que me vaut l'honneur de votre humeur boudeuse ?

Harry se renfrogna,

Ne venez pas me rabaissez ici aussi, Snape, ce n'est pas la peine d'en rajouter.

Pourquoi ici aussi, Potter ? Où diable vous-ai-je rabaissé ?

Ne vous foutez pas de moi, Snape, cracha Harry, hier vous m'avez pourtant bien fait comprendre que c'était une erreur de m'embrassez et-

Potter, vous êtes un imbécile, le coupa Snape en le soulevant de sa place par le col. Vous n'avez pas compris, ou du moins, mal compris.

Snape agrippa plus fermement le col d'Harry, et l'embrassa. Le baiser n'avait aucune douceur, il était passionné, dévorant. Harry tenta de le repousser mais ne résista pas longtemps. D'ailleurs, comment pouvait-il résister ne serait-ce que quelques secondes à cette langue si délicieuse, et à ce corps chaud qui se pressait contre le sien. Severus rompu le contact. Harry, encore sous le choc, plongea ses yeux dans ces orbes si profonds.

Harry, c'aurait été une erreur si c'était Dumbledore qui t'avait embrassé, pas moi. Et ce vieux fou en aurait été sincèrement capable.

Harry comprenait. Et quel idiot il avait été ! Une simple méprise. Mais maintenant il s'en fichait, il savait que Severus ne regrettait rien.

Il agrippa la manche de son futur amant, et grippa quatre à quatre les escaliers menant à ses appartements. Snape entra à sa suite, observant les lieux et les trouvant étrangement à son goût.

Assis-toi, Severus. Tu veux boire quelque chose ? Hydromel ?

Whisky, si tu as.

Harry invoqua la bouteille, servit deux verres généreusement, et en tendit un au maître des potions.

A nous, Severus.

Le Survivant vida d'une traite son verre, et observa Snape savourer le doux et brulant liquide ambré. Son esprit s'embruma, et, dans une dernière pensée sensée, Harry se jeta sur Snape, pensant que c'était lui qu'il devait déguster.

Harry gouta à cette bouche tentatrice. Le baiser était doux, amoureux. Severus y répondait, menant le bal. Il mordit légèrement sa lèvre inférieure, pour accéder à sa langue. Harry savourait cette sensation, jamais il n'avait ressentit autant de choses dans un simple baiser.

Il se mit à califourchon sur Severus, et commença à déboutonner sa chemise. Il glissa ses mains sur son torse, le faisant frissonner de mordilla le lobe de son oreille, et descendit déposer des baisers aériens dans son cou. Severus, lui ne restait pas inactif, et Harry se retrouva torse nu rapidement. Le maître des potions prit les devants, et prit Harry dans ses bras jusque dans sa chambre, et le posa sur son lit. Harry était l'érotisme incarné. A moitié allongé sur le dos, les jambes entrouvertes, la respiration saccadée, les lèvres rougies par un baiser qui était tout sauf chaste, les yeux verts brillant d'un désir inassouvi. Sev' sentit d'un coup un courant d'air à un endroit normalement encore protégé par son pantalon.

Potter, sale pervers, fit Snape, d'une voix grave.

Harry lui avait tout simplement retiré ses vêtements avec un sort informulé. Le gosse était vraiment un serpentard refoulé, et ça lui plaisait. Severus grimpa sur le lit, et s'allongea sur Harry, défaisant par la même occasion la boucle de son pantalon. Harry leva les jambes pour lui permettre de l'enlever complètement, le boxer avec par la même occasion. Le contact de leur deux désirs les fit frémir. Harry se laissait aller au doux plaisir d'être dans les bras de Severus. Qui aurait pu croire qu'un jour leur haine commune se transforme en amour ?

Le maître des potions s'enquit de détendre Harry, à l'aide de ses doigts. Le premier ne fit qu'une sensation étrange à Harry, tendit que les deux suivants furent plus douloureux. Il s'habitua cependant à leur présence et réclama plus à son ancien professeur.

Mhhhh, Harry, furent les dernières paroles à peu près censées de Severus. Qu'il était chaud et serré ! La suite ne fut qu'un enchevêtrement de soupirs, de caresses et de mouvements tendres et passionnés. Severus ne tenu pas plus longtemps à la vu d'un Harry aux joues rouges et aux cris de plus en plus forts, révélant qu'il était sur le point de se perdre au septième ciel. Severus amena Harry au summum du plaisir, puis se laissa aller à son tour en lui, ravit par les mouvements de bassin qu'exerçait son amant.

Quand Harry se réveilla le lendemain matin, il sut que tout serait différent. Il se leva discrètement, laissant Severus dormir encore un peu et alla prendre une douche. En s'habillant, il vit que Severus n'était plus là. Il descendit donc, déçu de n'avoir revu son amant après son réveil.

« Et s'il me faisait la tête ? Et s'il regrettait ? » Pensa le jeune professeur.

Il arriva donc paniquer à la table des professeurs pour prendre son petit-déjeuner. En s'asseyant aux côtés de Severus, il était plus tendu que jamais. Un main chaude se posa sur sa cuisse. Severus le regardait en coin, un léger sourire aux lèvres .

Non, décidemment, ce n'était qu'une simple méprise.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout pour les plus courageux d'entre vous ! ;) les reviews seront reçues avec plaisir : )

A la prochaine fanfic !

Rockstangerine.