Titre: "Sombre clarté"

Auteur(s): DAD13

Bêta :

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer

Prologue:

« Alice ,je suis las de la solitude, las de voir s'éteindre la flamme des gens que j'aime et que j'estime. Depuis des décennies je me suis interdit tout amour , toute amitié pour ne plus avoir à souffrir de la perte d'un être cher .La dernière c'était Bella ».

Edward sombrait irrésistiblement , il s'enfonçait dans les limbes et ce n'est pas la présence de sa sœur qui le réconforterait , elle qui n'a jamais accepté qu'une impure trouve grâce aux yeux de son frère.

Une amourette passe encore , une histoire purement sexuelle aussi mais surement pas une histoire d'Amour comme celle à laquelle elle assista 30 ans auparavant.

Témoin privilégié de ce tourbillon qui emporta tout sur son passage et qui laissa des plaies à jamais béantes dans le cœur de son frère.

« Edward , arrêtes de ressasser sans cesse cette rancœur qui te ronge. Bella a choisi son destin , il est grand temps que tu tournes la page , tu dois passer à autre chose. »

Edward ne prit même pas la peine de lui répondre , il avait déjà tourné les talons et s'engouffrait dans les dédales du métro parisien en direction du bois de Vincennes.

La solitude était devenue sa meilleure compagne .

La rame de métro semblait déserte , un pauvre erre se tenait là , sa main frêle serrait la barre chromée et son regard glauque s'attardait sur le décolté d'une trentenaire groggy par l'alcool quelle avait du consommer sans modération aucune.

L'apparition d'Edward l'interpella brièvement , elle leva la tête , jeta un coup d'oeil dans sa direction et se dit qu'elle en ferait bien son « casse croute »pour cette nuit. Quelle étrange idée et un rien prémonitoire, mais un peu inexacte, »casse croute » il y aura bien mais pas exactement comme elle l'entendait.

Edward dévisagea le pauvre erre qui s'empressa de détourner son regard , lâcha la barre chromée et pris la direction d'une autre rame , il se retourna une fois mais n'osa même pas croiser le regard noir d'Edward.

Edward ne le vit même pas partir , il avait déjà jeté son dévolu sur la femme. La morsure fut brève mais surement très douloureuse. Son sang chaud baigna la gorge d'Edward

« humm un régal , un nectar , j'avais oublié le goût du sang , du sang humain »

Son esprit s'embruma , il faillit perdre connaissance tant l'afflux d' hémoglobine dans son organisme fut rapide.

Il s'acharna sur sa proie il sentit son dernier battement de cœur et lorsque elle expira son dernier souffle de vie il relâcha son étreinte. Le corps sans vie de la femme glissa de la banquette et se lova sur le sol de la rame parmi les détritus et les immondices.

La rame s'arrêta .

Edward ouvrit la porte et descendit , il prit le premier escalier et sortit face au château de Vincennes .

La rue était déserte il ne lui fallut que quelques secondes ponctués par quelques bonds rapides pour se retrouver au cœur du bois , au milieu d'une petite clairière isolée et connue semble t il que par lui seul.

Il s'allongea , il essaya de détourner son regard du ciel mais inlassablement , inéluctablement il ne put s'empêcher de regarder en direction de la grande ours et la il fut submerger par les souvenirs , les souvenirs de leur première nuit il y a bien bien longtemps mais il lui semble que c'était hier .

Il ferma les yeux et les images s'enchainèrent dans son esprit comme une bobine de projectionniste...

La première image fut le doux visage de Bella il aurait voulu mettre sur pause tant la douceur de son regard apaisait cette douleur qui saigne en lui depuis si longtemps, mais tout se bousculait dans son esprit et les images s'enchainaient à vive allure.

Le collège , le labo de sciences , le réfectoire...la ballade en forêt...le premier baiser...la première fois...oui la première fois...la douceur de sa peau , son odeur , une odeur indescriptible qui enivrait ses sens.

Déjà à leur première rencontre il avait été troublée par ce parfum émanant de ce corps frêle et si fragile et lui le prédateur se sentit soudain aussi vulnérable qu'une proie.

La fascination qu'il exerçait sur les femmes semblait se retourner contre lui et il se sentait irrésistiblement attiré par cette jeune femme sans qu'il puisse s'expliquer pourquoi.

De jours en jours leur complicité évoluait ils se rapprochaient , s'attiraient mutuellement comme s'il avait été toujours écrit que leur destin était scellé.

Edward se souvint alors :

Bella était là , étendue sur le lit , sa longue chevelure brune tranchait sur la blancheur de sa peau , ses seins , son ventre , ses cuisses je ne savait plus ou regarder.

Mon rythme cardiaque s 'accélérait. Je me suis étendu à côté d'elle. Quelle sensations étranges , un sentiment de bien-être , un désir charnel mêle à une pudeur toute nouvelle pour moi , j'aurais voulu que le temps s'arrête la pour vivre ces sensations éternellement.

Bella pris ma main , je sentais son regard sur moi.

« Aime moi Edward je veux sentir ton amour »

Nos bouches se sont effleurées , ma langue a commencé à entrouvrir ses lèvres délicatement et tendrement je suis allé à la rencontre de la sienne.

Je l'ai enlacé , sa peau était chaude et parfumée. Sa poitrine s 'est raffermi au contact de la paume de ma main , mes doigts se sont attardés sur la pointe de ses seins et je dessinai avec mon index le contour de ses mamelons.

Bella me carressait le dos et passait sa main sur la nuque comme si elle avait voulu nous maintenir dans cette position à jamais.

Ma bouche surfait sur les courbures de son corps , je m'attardais sur ses seins ,ma langue jouant avec avec ses tétons qui comme mon sexe commençaient à se dresser vers le ciel.

Je continuais à explorer son corps et ma bouche se dirigea vers l'intérieur de ses cuisses , là ou la peau devient si douce que l'on dirait de la soie.

Les mains de Bella saisirent ma tête et elle me guida vers son intimité. Quelle saveur, quel nectar au goût si savoureux. Si son amour était un vin se serait un millésime exceptionnel. Ce parfum m'enivrait , j'étais transporté par un flot d'émotions et j'eus toutes les peines du monde à contenir mon plaisir.

Bella se redressa , et m'allongea sur le dos pouvant ainsi mesurer à quel point je la désirais. Elle se mis a califourchon sur mon torse et alors quelle se laissait glisser tout doucement le long de mon corps elle m'embrassa tendrement.

Son désir était si intense que mon sexe pénétra en elle sans effort. Elle commença par de légers mouvements de va et viens puis accélérant la cadence et la profondeur de la pénétration elle me chevaucha vigoureusement offrant tour à tour sa poitrine et ses lèvres à ma bouche gourmande.

Nous nous sommes rejoint dans l'extase et nos saveurs se sont mélangées au plus profond de son intimité...

Quel bonheur , j'aurais pu mourir après ça, j'aurais du mourir après ça.....pourquoi ?

Pourquoi le destin s'acharne t il sur moi ?

« Pourquoi »

Le cri d'Edward se perdit dans la nuit...