Notes de l'auteur:

Après plusieurs semaines d'interruption, je reprends en main cette fic sombre et plutôt crue. Je profite pour réitérer mes avertissements, malgré que j'écrive en « rating M », l'univers de cette fic est très sombre et écrit comme les romans noirs. Comme toujours si mes propos vous paraissent choquants merci de me le signaler.

Bonne lecture à toutes et n'hésitez pas à laisser un petit com en passant car ça fait toujours plaisir de lire vos avis de lectrices averties...(lol la je fayotte grave)


Je posais le petit déjeuner sur la petite table basse à côté du lit qui faisait office de table de nuit.

Midi avait déjà sonné.

La serviette de toilette, encore humide, était par terre en boule. Je la ramassais et je l'envoyais sur le visage de notre belle inconnue qui dormait encore.

Elle sursauta tout en ronchonnant dans sa langue maternelle et se redressa dans un mouvement défensif presque inconscient.

Le drap glissa le long de son torse et découvrit une superbe poitrine ferme. Ses seins étaient magnifiques bien qu'ils aient du être maltraités fréquemment comme en témoignaient les divers marques bleues et les brulures de cigarettes ici et là.

Elle avait aussi autour du mamelon gauche une emprunte de dentition assez récente qu'avait du lui laisser un de ses derniers clients un peu trop excité.

Je savais que les conditions de toutes ces femmes victimes du trafic sexuel étaient difficiles mais je pense que j'étais loin d'imaginer à quels points.

D'un geste du doigt je lui désignais le sac contenant le petit déjeuner. Comme un animal errant, elle se jeta dessus et dévora sans retenues tout son contenu.

Depuis combien de temps n'avait elle pas manger à sa faim ?

Je la laissais manger.

Direction la salle de bain ou une bonne douche me ferait le plus grand bien.

J'étais en train de me rincer quand la fille vînt me rejoindre. Elle était complètement nue et semblait décider à me remercier pour le déjeuner et surtout, je pense, pour ne pas avoir déjà abusée d'elle.

Elle passa derrière moi et commença à me caresser le dos et les fesses.

En temps normal elle m'aurait surement excitée et je me saurais fait un devoir de l'honorer là sous la douche. Mais le souvenir de Bella était encore trop présent en moi et je préférais sortir de la douche.

Elle me regarda un peu interloquée et essaya de baragouiner quelques mots en italien et en anglais « tu sais...si toi pas aimer femme toi pouvoir aussi aller par là » dit elle en me montrant son cul.

Par quels moments terribles avait elle du passer pour penser qu'un homme et une femme dans la même pièce doivent obligatoirement avoir des relations sexuelles.

Elle semblait ne pas comprendre que je ne la touche pas.

Elle pensait même que je devais être pédé.

Comment pouvait il en être autrement dans sa tête, elle qui a du être violée et contrainte maintes et maintes fois.

Quelqu'un tapait à la porte. Je reconnu et sentis de suite la présence de Massimo. Je lui ouvrit la porte.

Il semblait un peu irrité.

« voilà les habits de la princesse » dit il en jetant sur le lit deux ou trois sacs.

Il s'assit face au lit tout en allumant une cigarette.

Elle sortit de la salle de bain complètement nue ayant utilisé la serviette pour maintenir ses cheveux mouillés.

Massimo se régalait du spectacle. Il était aux premières loges d'un « streap tease inversé ».

Il n'avait rien oublié.

Des dessous en passant par les chaussures ou les lunettes noires rien ne manquait et tout avait été choisi avec goût ce qui ne faisait que rehausser la beauté de la jeune fille.

Elle sourit pour la première fois et Massimo fier de lui semblait retrouver un peu de bonne humeur.

Nous pouvions enfin quitter ce taudis et retourner au palace.

De toute façon je ne tenais pas à m'éterniser dans cet endroit surtout que dans quelques heures, quand la location de la chambre des deux amants que j'ai tué arrivera à expiration, le gérant découvrira les corps et donnera l'alerte.

« Massimo mènes nous à l'hôtel. »ordonnais je.

Je pris bien soin de marcher du bon côté du couloir afin que seuls mes deux compagnons apparaissent sur la vidéo de contrôle qui devait, je pense filmer 24/24 la réception de cet hôtel miteux.

Durant le trajet je ne dis pas un mot.

Cela ne sembla pas perturber Massimo qui passa le plus clair de son temps à regarder la jeune fille dans son rétroviseur intérieur.

Elle, ne disait rien non plus.

Elle semblait apprécier ces moments de répit dans sa vie plutôt chaotique du moment.

D'où venait elle ?

Que lui avait on promis ?

Dans quelle misère vivait elle pour avoir accepté de tout quitter pour un avenir plus qu'incertain ?

Pleins de question assaillaient mon esprit. Mais je devais faire abstraction de tout et en aucun cas m'attendrir sur son sort.

Elle ne devait être qu'un moyen d'arriver à mes fins, ils devaient tous les deux me permettre de faire sortir les Volturi de leur réserve.

Se souci t-on de la chèvre ou de l'agneau que l'on attache dans la forêt pour débusquer le loup ?

Non seul le résultat compte.

Seule ma vengeance importe.

Arrivé à proximité du palace, je demandais à Massimo d'aller garer son taxi dans un parking souterrain et de venir ensuite nous rejoindre dans ma suite.

Il nous déposa à une centaine de mètres de l'hôtel et continua son chemin.

Le maitre d'hôtel de la réception nous regarda un peu de haut. Du moins il l'a regarda un peu de haut et me fit un petit sourire équivoque.

Il devait se dire que je ramenais une sacrée occupation.

Pourtant les habits choisis par Massimo ne faisaient en rien vulgaire et ne donnaient aucune indication quand à la profession de la belle.

Mais elle ne pouvait dissimuler ses origines slaves et je pense que ses origines slaves suffisaient à elles seules à indiquer sa profession.

C'est comme si elle avait un encart publicitaire dans le dos avec écrit dessus en grosses lettres : « pute ».

Elle ne devait pas avoir l'habitude de tant de luxe et quand nous arrivâmes dans la suite elle était comme une petite fille qui découvre sa première maison de poupées.

Elle passa de pièces en pièces, regarda les plasma accrochés au mur ici et là, le jacuzzi , la cabine de douche balnéothérapie...

Je m'installais dans le bureau afin de faire quelques recherches sur le net.

Elle avait allumé la télé et zappait toutes les deux secondes surement à la recherche d'un programme qui lui convienne.

De mon côté je m' efforçais de trouver un site sur les boites échangistes haut de gamme susceptibles d'être fréquentées par Félix et Dimitri.

Carlisle m'avait longuement expliqué et décrit dans les moindres détails tout ce qu'il savait sur les principaux Volturi.

Il m'avait notamment expliqué que le terrain de chasse favori de Dimitri et Félix était les clubs échangistes.

Ils s'y présentaient régulièrement accompagnés d'esclaves humaines qui leur servaient en fait de rabatteuses.

Elles séduisaient un couple puis les décidaient à aller faire l'amour ailleurs pour finalement les livrer en pâture à leurs maitres.

Il fallait que je m'arrange pour que le prochain couple à être piégé soit Massimo et la belle inconnue.

Pour cela il me faudrait jouer de malices et surtout ne pas éveiller les soupçons de Massimo. La jeune fille sera certainement facile à berner mais lui il semble plus intelligent et donc plus à même de percer mes véritables intentions.

Espérons que les charmes de la belle lui tournent suffisamment la tête pour qu'il abaisse sa garde et que je puisse le piéger sans peine.

Voilà, ce club correspond en tout point à ce que je recherchais.

C'est le plus vieux club de la ville.

D'après le site internet il existerait depuis 1825 et a toujours était fréquenté par les gens de la noblesse d'abord, puis de la bourgeoisie ensuite pour être maintenant un lieu prisé par la jet set et les nouveaux riches du monde entier.

C'est le lieu parfait.

Discrétion et anonymat garantis et qui plus est argent, luxe et très belles femmes. Vraiment tout pour attirer nos amis Volturi.

Le club n'est ouvert que le samedi et dimanche soir.

Il me reste donc deux jours pour tout mettre en place et convaincre mes deux partenaires de s'y rendre en toute confiance et de leur plein gré pour que rien n'éveille les soupçons sur nos véritables intentions.

Je dois pour cela nouer des relations très proches avec eux et instaurer une certaine compétition entre lui et moi au sujet de la belle inconnue afin qu'il veuille bien aller dans un club échangiste pensant que je me détournerai d'elle au profit de créatures plus de mon standing.

Il doit en fait croire que l'idée vient de lui et que ce sera la seule solution pour lui de profiter pleinement des faveurs de la belle.

Le seul problème et il est de taille, il va me falloir avoir des relations sexuelles.

En serais-je capable ?

En ai-je le droit ?

Le prix de ma vengeance doit il passer par le fait de tromper le souvenir de Bella ?

La sonnerie du téléphone m'interrompit dans mes pensées.

« Pardon de vous importuner monsieur Cullen mais quelqu'un vous demande à la réception. »

« je vous en prie » répondis-je aimablement.

« un certain monsieur Massimo désirerait monter avec votre permission bien sur »

« oui je vous serais bien obligé de le laisser monter svp c'est le fiancé de ma jeune nièce »

« ...bien entendu monsieur Cullen il en sera fait selon vos désirs » me dit il avant de raccrocher.

Je posais le téléphone et je rejoignis la belle au salon qui s'agitait devant un concert de R'N'B.

Je pris place sur le canapé et je me mis à l'encourager à danser et à se tortiller encore plus de telle manière que Massimo pense qu'elle danse pour moi.

« Je vois que l'on s'embête pas quand je en suis pas là »dit il en rentrant.

Je saisis la jeune fille par les cuisses afin quelle se retrouve sur mes genoux et je dis: « et encore tu ne nous as pas vu cette nuit et ce matin dans la douche .» lui dis je avec un large sourire.

La fille qui me voyait sourire pour la première fois répondit par un tout aussi large sourire qui eut le don d'agacer encore plus Massimo.

Bon prince je lui fis signe de venir s'assoir à côté de nous et je laissa la belle se remettre à danser.

Mettant un petit coup d'épaule à Massimo je l'incitais à regarder ce magnifique petit cul bombé et bien cambré se trémousser devant nous. Il rigola et me fit un signe d'admiration avec les yeux.

Je compris qu'il l'a désirait.

Cela arrangeait bien mes plans...

à suivre …............