Et voilà... C'est la fin d'une histoire. Ce n'est pas sans un pincement au coeur que je vous poste cet épilogue.

Je tenais à remercier celles à qui je n'ai pas répondu :
Ilonka, tu as été une lectrice dont j'ai énormément apprécié les remarques et mots de gentillesse et la fidélité.
Un remerciement aussi à celles qui ont laissé une trace de leur lecture : Elodie, Scorpionlove09, Clia, Larsand, Cs85, manuellaa, wafacullen, Nounou, edbelle, lola, twilight0507, twilight-poison, zayra...

Je tiens aussi à vous dire que j'ai commencé une relecture en profondeur de cette fiction, et que je vais donc essayer de poster des chapitres revus, corrigés et améliorés.
Et je mettrais aussi la fiction sous pdf une fois tout cela fait. Donc si jamais quelqu'un est intéressé, qu'il ou elle n'hésite pas à me contacter.

Je vous souhaite un très joyeux réveillon, et une année 2012 qui comblera toutes vos attentes.

Bisous à tous !


Épilogue

Bella POV

«Edward» marmonnais-je contre ses lèvres, essoufflée. Il émit un son guttural pour indiquer qu'il m'écoutait avant de continuer à déposer ses myriades de baisers intoxicants qui me donnaient l'impression que je pouvais tout oublier, et ce jusqu'à mon nom, mais il n'arrêta pas.

Nos jambes étaient emmêlées entre elles, tout comme les draps qui reposaient au-dessus de nos corps en sueur. Ma tête restait sur son torse pendant que ma main caressait le petit chemin de poils qui disparaissait sous ses abdos durs comme fer. L'une de ses mains passait dans mes cheveux pendant que l'autre dessinait des cercles le long de mon dos.

«C'était une incroyable matinée, suivie d'une nuit encore meilleure, amour.» Souffla-t-il de sa voix rauque.

Je relevais le menton et le regardais dans ses pétillants yeux vert émeraude. Je lui souris largement et hochais la tête, tout en déposant un baiser juste au-dessus de son cœur.

Il prit ensuite mon visage en coupe et m'attira vers lui alors qu'une de ses mains reposait désormais sur mes fesses. Un petit cri de surprise m'échappa et devint un gémissement lorsque sa délicieuse langue lécha ma lèvre inférieure. J'entourais son cou de mes bras alors qu'il nous retournait pour se retrouver au-dessus de moi, et sa langue pénétra ma bouche au même moment. Je pouvais sentir son excitation me donner des coups, ce qui me fit pouffer de rire.

«Tu es vraiment insatiable, M. Cullen.» Lui dis-je en riant encore alors qu'il essayait de maintenir ma bouche en place pour m'embrasser.

«Et bien tu es celle qu'il faut blâmer Mme Cullen. Je ne suis qu'un pauvre fou amoureux.» Dit-il en me faisant son sourire en coin et je ris.

«Alors si tu es un fou je suis une folle moi aussi.» Dis-je et je rapprochais sa tête pour pouvoir lui offrir mon correct baiser numéro 24 du matin.

Juste à ce moment, nous entendîmes un coup sourd, ce qui voulait dire que l'un de nos enfants était debout. Nous nous séparâmes rapidement et nous habillâmes. Enfin je redescendis ma nuisette et nouais ma robe de chambre autour de moi. Edward enfila son boxer et un t-shirt qui trainait.

Il ramassa notre couverture qui avait été jetée de côté pendant nos activités de la veille au soir et la remis joliment sur le lit.

«Je ne trouve pas ma culotte!» Chuchotai-je en regardant autour de nous. Edward jeta un œil alentour et haussa simplement les épaules, il sauta dans le lit près de moi en enroulant ses bras autour de ma taille.

Nous entendîmes de légers bruits de pas devant notre porte et la poignée tourna. La porte refusait de s'ouvrir cependant, la poignée ne cessait de tourner. Je pouffais de rire et Edward gloussa, sachant qui était l'intrus.

«Papa!» Fit l'adorable voix de notre petite fille. Edward sortit du lit et ouvrit la porte. Elle était là, notre Callie de 3 ans portant un pyjama rose à pois et tenant son nounours qu'elle appelait «Ted-diee». Ses cheveux bruns aux reflets bronze naturels ressemblaient à un adorable petit bazar. C'était un mini-moi, bien qu'elle ait obtenu le charme de son père, ainsi que son attitude insolente. Ses grands yeux de biche se levèrent vers Edward, l'expression qui ferait faire fondre n'importe qui, l'une des raisons pour laquelle nous ne pouvions pas la punir. Elle souleva sa main dans un geste silencieux pour être portée. Edward obéit rapidement à son commandement et la souleva, lui faisant tous plein de bisous.

Oh oui, il était complètement gaga de notre fille.

«Héhé PAPA! Arrête!» J'entendis ses cris et je ris.

«Maman! Dis à papa, maman.» Dit-elle en tentant d'échapper aux baisers rugueux d'Edward avec sa barbe naissante. Il la laissa partir et elle courut vers moi, monta sur le lit et se mis dans mes bras.

«Bonjour.» Lui dis-je en l'embrassant sur le front.

«Boujour.» Marmonna-t-elle et Edward leva les yeux au ciel. Nate lui avait appris à dire salut parce que c'était plus cool. A présent, elle refusait de dire bonjour.

«Tu as hâte d'aller à la maternelle?» Demandais-je et ils grognèrent tous les deux, Edward et elle. Je lançais un regard noir à Edward qui bouda.

«Tu ne veux pas apprendre de nouvelles choses, rencontrer de nouvelles personnes? Hmm bébé?» Demandais-je en tentant de défaire les nœuds dans ses cheveux, elle, bien évidemment, secoua la tête.

«Et bien tu dois le faire, tes frères l'ont fait et regarde-les maintenant.» Lui dis-je fermement.

«Papa, j'veux pas y aller!» Elle leva les yeux vers son père. Oh non, pas cette tête! et je vis Edward la prendre de mes bras. Je levais les yeux au ciel.

«Mais Bella! Elle est si petite, le monde extérieur n'est pas sûr pour ma petite fille.» Dit-il. Je connaissais la vraie raison.

On les appelait garçons.

Puisque j'avais refusé de l'envoyer dans un couvent pour devenir nonne, Edward lui avait dit d'être amie avec aucun garçon en disant qu'ils étaient tous méchants sauf ses frères et cousins.

«Elle y va et regarde l'heure!Viens chérie, maman va te faire tes pancakes à la framboise que tu préfères.» Lui dis-je et elle me sourit largement.

«Réveille Nate et Roméo, veux-tu? Nate a sa finale de football aujourd'hui.» Dis-je à Edward en descendant les escaliers en direction de la cuisine, Callie sur la hanche.

Je hoquetais en entrant dans la cuisine.

«Qu'est-ce que vous faites?» Criai-je. Mes deux garçons étaient couverts de farine et ma cuisine était une catastrophe.

«BELLA! ILS NE SONT PAS DANS LEURS CHAMBRES!Je jure devant dieu qu'ils seront punis quand je les retrouverai.» Entendis-je Edward crier et il descendit les escaliers en panique. Il s'arrêta et regarda notre cuisine, respirant calmement et il se pinça l'arrête du nez.

«A quoi pensiez-vous?» Demanda-t-il à Nate qui avait 7 ans et Roméo 6 désormais.

«Nate m'y a forcé, je te jure papa.» Dit Roméo en pointant une spatule vers Nate qui avait un petit sourire en coin. Son sourire disparut lorsqu'il vit mon regard noir.

«Je voulais juste nous faire le petit déjeuner, pour que je puisse aller vite à l'entrainement! On va battre les Chasseurs!» Dit-il.

«Vraiment?» Demanda Edward enthousiaste.

«Ouep, tu connais le fils de M. James? Ouep, il s'est cassé le nez et a cassé la jambe d'un de ses coéquipiers! C'est une victoire totale pour nous!» Dit Nate à Edward, qui souriait fièrement à son fils puis se mis à lui donner des conseils sur le football.

Je vis Roméo bouder en commençant à nettoyer. J'assis Callie sur sa chaise haute et allais vers mon plus jeune fils. Il était comme moi de bien des façons. Il était timide, adorait lire mais il aimait aussi jouer du piano comme Edward.

«Qu'est-ce qu'il y a chéri?» Demandais-je à Roméo en faisant courir ma main dans ses cheveux bruns mais désordonnés qui pointaient dans toutes les directions.

«Je voulais faire des pancakes.» Dit-il en boudant.

«D'accord, nous allons nettoyer et faire une nouvelle pâte.» Lui dis-je en l'aidant à nettoyer. Je voyais toujours une expression maussade sur son visage.

«Tu sais que tu peux tout me dire.» Lui dis-je en mélangeant les ingrédients.

«Mais alors c'est toi qui les feras, et pas moi.» Se plaignit-il et je souris en lui tendant le saladier.

«Et si je t'aidais?» Je lui souris et il me le rendit bien.

J'aidais Roméo à faire les pancakes, et mis de côté des spéciaux pour Ava. Tout comme le personnage, Roméo était un romantique.

«Ils sont pour qui?» Demanda Nate en s'empiffrant de pancakes.

«Ne parle pas la bouche pleine!» Le grondais-je et il avala. Il avait pris ça de son oncle Emmett. Edward aidait Callie à manger, et celle-ci refusait de manger les pancakes mais prenait simplement les framboises.

«Regarde bébé, cet appétissant pancake, il dit 'mange-moi Callie, s'il te plaiiiit'». Fit Edward d'une voix de fille ridicule qui fit rire Callie et les garçons. Finalement, elle les mangea.

«Aloooors..» Demanda Nate à Roméo qui rougit.

«Oh ne me dis pas que c'est pour cette Ava, les filles sont des chochottes.» Renâcla Nate.

«Non, non, elles sont comme nous.» Dit Roméo en se levant.

«Pfff elles ont pas de kiki.» Dit Nate en ricanant.

Oh mon dieu.

«Et alors…Callie en a pas et on l'aime.» Fit Roméo.

«C'est parce que c'est notre sœur.» Argumenta Nate.

«Très bien les enfants, ça suffit. Nate tu ne te moques pas de ton frère et tu t'excuses.» Déclara Edward de sa voix stricte. Nate bouda mais marmonna un «désolé». Roméo avait un minuscule sourire sur les lèvres. Soudain, Callie jeta un bout de pancake, qui atterrit dans les cheveux d'Edward. Le morceau glissa le long de son front et tomba sur la table.

Il y eut un silence de mort pendant un moment, mais après avoir regardé l'expression choquée d'Edward… Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, tout comme mes fils et Callie.

«Espèce de petit monstre, maintenant papa va te faire encore plus de bisous.» La réprimanda Edward en jouant, et Callie poussa de petits cris.

Je nouais ma main à celle d'Edward alors qu'il portait notre fille pour son premier jour de classe maternelle avec l'expression la plus maussade collée au visage. Je pouvais entendre les pleurs discrets de Callie.

«Chérie, regarde tous ces enfants et ces jouets. Tu ne veux pas jouer avec tes nouveaux amis?» Demandais-je et elle secoua la tête.

«Edward, laisse-la.» Lui dis-je et il me fit la moue, collant Callie contre son torse. Je levais les yeux au ciel mais la pris dans mes bras et je la déposais au sol. Elle se cramponna à ma jambe.

Tout à coup, des jumeaux, un garçon et une fille, vinrent vers elles.

«Salut, je suis Ethan et c'est ma sœur, Ellie.» Dit un adorable garçon à Callie qui le regarda timidement.

«Salut.» Marmonna-t-elle en rougissant.

«Tu veux jouer avec nous?» Demanda la fille blonde, qui devait être Ellie. Callie acquiesça, surprenant Edward qui semblait sur le point d'objecter.

«Allons-y!» Dit Ethan en tendant la main et Callie plaça sa toute petite main dans la sienne. Ils partirent rapidement tous les trois et avant que je ne réalise, j'entendis les petits cris et rires de ma fille.

«Bella, dis à ce petit craignos de s'écarter de ma fille.» Grogna Edward je ris.

«Allez Edward, ils ont seulement trois ans. Regarde comme elle est heureuse!» Lui dis-je joyeusement et j'embrassais sa mâchoire, le calmant. Il soupira et m'attira à lui, m'offrant un baiser très passionné.

«Papa! Maman!» Callie vint vers nous en courant.

«Oui bébé?» Demanda Edward en se mettant à genoux.

«Ethan est mon meilleur ami!» Dit-elle en souriant. Edward parut stupéfait au revirement de situation. A présent, il n'avait plus sa fille de son côté.

«Mais bébé, je pensais que j'étais ton meilleur ami.» Fit-il, le cœur brisé.

«T'es bête papa! Tu es mon papa.» Lui dit-elle en pouffant de rire.

«Pense à ça chéri, tu seras toujours son papa mais son meilleur ami pourrait changer.» Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

«Me promets-tu de me dire ce qui se passe dans ta vie chaque jour?» Lui demanda Edward.

«Proumis!» Fit-elle joyeusement, ne sachant pas dans quoi elle s'était embarquée. Callie acquiesça et embrassa la joue de son père. Edward l'embrassa sur le front et elle s'éclipsa vers ses nouveaux amis et son meilleur ami.

«Est-ce que je suis toujours ton meilleur ami?» Me demanda Edward en riant.

«Nope, c'est ce sexy jeune acteur.» Lui dis-je sérieusement et il me grogna dessus.

«Bella…» M'avertit-il et je me mordis les lèvres. Avant que je ne comprenne, je le sentis frapper légèrement mes fesses.

«Maintenant je suis ton meilleur ami?» Demanda-t-il en ricanant.

Stupide mari je sais tout pour tremper ta culotte.

«Bien sûr, toujours et pour l'éternité.» Lui dis-je en l'embrassant rapidement. Nous reviendrons quelques heures plus tard pour reprendre Callie mais la manière dont agissait Edward pour partir donnait l'impression qu'il ne la verrait pas pendant des années. Comme si elle partait à la guerre.

«Et si elle tombe? Que je lui manque? Qu'elle doit aller aux toilettes?» Demanda Edward en regardant en arrière, là où Callie jouait.

«Il y a des enseignants et des assistantes ici, elle ira bien et nous la verrons dans quelques heures. Viens.» Je le poussais vers la voiture.

Alors nous voilà, à la finale du tournoi de football de Nate. Ce n'était pas énorme, seulement une petite compétition régionale, mais c'était tellement important pour mon fils et mon cher mari. Comme à cet instant où Edward hurlait de toutes ses forces pour encourager Nate.

«C'est ça! Prenez ça craignos! ALLEZ NATE!» Hurla Edward ainsi qu'Emmett qui encourageait Adam puisqu'il était aussi dans l'équipe de Nate.

«Les garçons.» Marmonna Rosalie. Je vis Emmett fusiller du regard le pauvre enfant à côté de Tabitha, son premier petit-ami. Mais j'admirais le courage du gamin qui gardait bravement sa main liée à celle de Tabitha. Je souris et tournais la tête vers Alice qui replaçait encore les cheveux de Coco. Contrairement à moi, Coco adorait l'attention et elle était réellement une mini Alice.

Roméo était assis à côté de Carlisle, entretenant une conversation intense. Carlisle et Roméo étaient vraiment très proches. J'avais Callie sur les genoux, elle était fatiguée d'avoir tant encouragé son frère.

«OUI!» Fit Edward, faisant sursauter Callie qui s'était endormie pendant la mi-temps. Elle se mis soudain à pleurer et Edward la pris sur ses genoux.

«Désolé bébé, ton frère vient juste de botter le c- de battre quelqu'un, je veux dire il a tapé dans la balle.» Lui dit-il et il lui donna ce truc du «je te donne mon doigt à tenir». Elle sourit et se mis à le secouer dans les airs.

«NATEY!» Cria-t-elle en voyant son frère marquer un but.

Je souris largement en regardant autour de moi, toute notre famille réunie et heureuse. Emmett et Rosalie, leurs trois enfants, ainsi qu'Alice et Jasper et leur fille. Esmé et Carlisle ne semblaient pas plus âgés d'un jour depuis le jour où Edward et moi nous étions mariés.

Enfin, je regardais mes trois enfants, mes précieux anges et mon tout, dont mon mari.

Edward.

Comme s'il était lié à moi, il tourna la tête vers moi. Ses yeux scintillèrent intensément et amoureusement, il passa son bras autour de mes épaules, m'écrasant contre son torse et il embrassa ma tempe.

Je levais la main et pris son visage en coupe, me penchant pour l'embrasser. Il m'attira plus près de lui et lécha ma lèvre inférieure, ce qui me fit écarter les lèvres.

«Purée maman et papa, vous pouvez pas arrêter de faire des choses dégoûtantes et me féliciter?» Demanda Nate, tenant son trophée à la main.

Je rougis mais lui souris largement et l'enlaçais fermement.

«Je suis tellement fière de toi chéri. Félicitations!» Dis-je et je déposais des baisers sur tout son visage.

«Pas ici maman.» Dit-il et je ris.

«Félicitations gamin, je savais que tu gagnerais.» Dit Edward en lui tapant dans le dos et en le soulevant pour qu'il puisse exposer son trophée à tout le monde.

«Je veux voir papa!» Fit Callie en sautillant. Edward reposa Nate au sol. Nate montra son trophée avec empressement à Roméo et Callie, s'assurant qu'ils voient son nom gravé sur le trophée.

«C'EST L'HEURE DE LA FETE!» Tonna Emmett, tout comme le fit Adam qui avait dans les mains un trophée semblable à celui de Nate.

Nous, les filles, avions préparé toute la nourriture de célébration nécessaire à la résidence Cullen dans les Hamptons. Esmé et Alice avaient tout sorti et avaient décoré le salon avec des banderoles 'Félicitations Adam et Nate'.

«PRENDS CA!» Fit Roméo alors qu'il battait Nate à un jeu quelconque.

«Comment tu fais ça?» Demanda Nate en pouffant de rire.

«A quoi penses-tu amour?» Me chuchota Edward dans l'oreille en passant ses bras autour de ma taille par derrière.

«A quel point je suis heureuse. De vous avoir toi, Nate, Roméo et Callie, ainsi que tout le monde dans ma vie.» Lui dis-je.

«Ça ressemble à un rêve, pas vrai? J'ai l'impression que nous nous sommes mariés hier ou que tu as juste donné naissance à Nate.» Dit-il en secouant la tête.

«Je sais! Nos bébés grandissent si vite.» Dis-je et je boudais un peu.

Edward n'était pas le seul à ne pas vouloir que Callie, Nate ou Roméo grandissent.

«Tout va bien amour, je serai toujours là, à t'aimer, t'embrasser, te faire l'amour, être honnête et umm à ne jamais te mentir..» Dit Edward. «En y repensant, à ce propos. J'ai une confession à faire.»

«Une quoi?» Demandais-je en me tournant dans ses bras.

«Umm tu vois le jour où on s'est mariés? Pendant que nous étions bourrés, enfin que tu étais bourrée et que j'étais un peu plus du côté sobre.»

«Edward…»

«Je savais que nous allions nous marier, mais je ne voulais vraiment pas t'arrêter..nous arrêter. Je le voulais tellement, et de plus comme je l'ai dit, j'étais genre saoul…pitié bébé, ne m'en veux pas. Oh et je suis désolé d'avoir gardé ça pour moi toutes ces années, j'ai enfin l'impression que tout le poids disparait de mes épaules.»

«Tu n'étais pas vraiment bourré?» Redemandais-je.

Edward hocha la tête et écrasa rapidement ses lèvres sur les miennes.

«Attends une minute…Tu l'as fait en sachant ce qui arrivait?» Demandais-je en bougeant la main entre nous.

«Oui?» Fit-il piteux.

«Je savais que je t'aimais pour une raison!» M'exclamais-je et je refermais mes lèvres sur les siennes. Il rit mais son rire s'arrêta lorsque ma langue lécha ses lèvres. Le baiser était à bouches ouvertes et passionné. Inévitablement, mes mains s'enfoncèrent dans ses cheveux, et une fois de plus je me perdis en lui. La passion que je ressentais pour Edward me dépassait, mais je ne l'échangerais pour rien au monde.

Nous entendîmes plusieurs personnes s'éclaircir la gorge et des rires, ce qui me fit rougir et me cacher le visage contre le torse d'Edward, inhalant son doux parfum qui rendait toujours tout plus facile.

Edward prit mon visage en coupe dans ses mains et me regarda avec amour.

«Auparavant, maintenant, encore et pour toujours.» Murmura-t-il.

«Je t'aime.» Lui dis-je doucement, il sourit de manière éclatante à mes mots, connaissant leur importance. Sachant que ce n'était pas que des mots pour moi, je lui révélais ce que mon cœur ressentait, lui donnant tout ce que j'avais.

«Je t'aime aussi.» Répondit tout aussi doucement Edward. Je lui souris et me léchais les lèvres.

«Tu veux me le montrer plus tard ce soir?» Chuchotais-je de manière sexy.

«Toujours.» Sourit-il et il me fit un clin d'œil, ce qui me fit glousser.


Le mot de la fin sera un peu de pub pour mon amie Gaëlle, alias bostondirty, qui s'est lancée dans la traduction de "The Bigger They Are", une histoire toute belle comme on peut les aimer, avec ses hauts et ses bas. Un Edward militaire, qui rencontre une Bella veuve, son mari étant mort au combat, et mère de 4 enfants.

FIN.