Voilà un autre bonus dans la tête d'Edward.

Beaucoup plus de difficulté pour moi de faire la conversion, je sais pas vraiment pourquoi….

Bref…

Sinon, Si ce n'est pas déjà fait mettez-moi en alerte auteur, je suis à faire une nouvelle fiction et je vais poster d'ici quelques semaines, quand j'aurai plusieurs chapitres d'avance. Une histoire de quelques chapitres seulement voir entre 5 et 10… voilà

Samystere : je tiens vraiment à finir mes histoires commencées… j'adore vous retrouver chacune d'entre vous. Les reviews sont toujours un bonus agréable à la publication des chapitres

Bonne lecture


BONUS : PARENTS, AMANTS


-Hey, vous êtes réveillés, dis-je en entrant dans la chambre.

-Oui, il vient juste de commencer sa tétée.

Je m'installai face à Bella, m'allongeant près de notre fils qui tétait avidement. Les trois derniers mois avaient été épuisants. Raphaël tétait toutes les deux heures jour et nuit. J'avais finalement acheté un berceau et l'avais installé dans notre chambre pour que Bella puisse rester couchée pour la tété et je pouvais lui passer notre fils sans qu'elle n'ait trop de besoin de se réveiller. Ça me permettait de participer à ma façon.

La plupart du temps, Bella finissait par se rendormir bien avant que Raphaël soit rassasié. Il terminait donc sa nuit, lové contre elle la plupart du temps, contre la chaleur de son sein.

-Tes yeux sont toujours aussi exceptionnels, murmura-t-elle.

Je ris, heureux et encouragé qu'elle puisse enfin me regarder de cette façon. Si elle pouvait me dire que tout mon corps était toujours aussi exceptionnel, j'en serais encore plus ravi. Raphaël avait trois mois et Bella et moi n'avions pas encore refait l'amour. J'étais désespéré de retrouver notre intimité et je commençais à être de plus en plus insistant. J'étais en manque, en manque d'elle, de son corps, de ses caresses, de ses baisers, de ses cris de jouissance en réel manque de sexe. Je lui en avais glissé un mot il y a quelques semaines, mais elle m'avait dit être épuisée et que faire l'amour était le dernier de ses soucis, son corps ne lui plaisait plus et elle le cachait la plupart du temps. Juste les baisers me mettaient dans un état d'excitation extrême et je devais toujours me soulager seul sous la douche parce qu'elle finissait assurément par me repousser. Mais Jasper m'avait dit de lui laisser du temps quand je lui en avais parlé il y a quelques semaines, que ça arrivait souvent que le désir soit plus long à revenir pour les nouvelles mamans. Je m'en étais remis à ma main droite à me branler chaque putain de fois que j'étais sous la douche et même plus.

Un ado frustré plein d'hormones !

-C'est toi qui est exceptionnelle. Regarde-toi. Regarde le bonheur que tu nous as apporté, dis-je en caressant les cheveux de notre fils. J'étais tellement fier de mon fils.

-Je ne vois pas du tout ce que j'ai d'exceptionnel. Je suis cernée jusqu'au menton, j'ai le ventre mou, plein de vergetures et je ne te parle pas du poil que j'ai partout où j'en ai horreur.

Et c'est reparti !

-Bella, donne-toi du temps. Moi je te trouve belle et exceptionnelle.

Je voulais jouer la carte du mec compréhensif, mais à force j'étais essoufflé. Je regardais notre fils téter et une fois de plus je passais mes doigts dans ses cheveux. Cheveux bruns, épais et ondulés comme ceux de sa mère, mais déjà en bataille comme les miens, c'était un joyeux mélange.

Je levai mon visage vers elle et mon désir augmenta d'un coup quand mes yeux croisèrent les siens. J'attirai son visage au mien en plaçant ma main sur sa nuque, faisant attention pour ne pas déranger notre fils durant sa tétée, et je l'embrassai doucement. Je caressai ses lèvres de ma langue et forçai un peu pour passer la barrière de ses dents.

Je gémis lorsque ma langue toucha la sienne en un frottement érotique. Ma main restée sur sa nuque descendit sur son bras, puis sur son flanc. Je caressai sa taille du bout des doigts et doucement, je passai ma main sous l'élastique de sa petite culotte, pour empaumer sa fesse.

-J'ai tellement envie de toi Bella, ça fait tellement longtemps, soufflais-je sur ses lèvres.

-Je sais, dit-elle en posant sa main sur ma joue.

Je pris sa main et l'emmenai directement sur mon sexe dur, tellement dur que c'en était douloureux. Je fis bouger sa main sur mon érection et grognai de plaisir.

-Je suis désolée Edward, j'ai pas envie, dit-elle faiblement en retirant sa main.

PUTAIN DE MERDE !

Je soupirai de frustration et me tournai pour me mettre sur le dos. Je me pinçai l'arête du nez en inspirant fortement, tentant de me calmer. Je ne voulais pas lui dire des choses que je pourrais regretter.

Je devrais peut-être suivre le conseil de Jasper, mais surtout son offre de me prêter leur appart pour me faire une méga séance de porno masturbation d'enfer ? T'en dit quoi mon vieux?

-Tu veux un petit déjeuner ? demandais-je après un moment.

-Non, je vais descendre quand il va se rendormir.

-D'accord, je prends une douche et je vais chercher Carlie à son cours de ballet.

-Ok.

Encore la douche mon vieux ?

Mais avant j'avais un appel à faire.

-Allo ?

-Jasper… c'est Edward…

-J'ai l'afficheur mec… rigola-t-il.

-Il faut que tu m'aides, c'est toi le psy… J'te jure, j'ai tout essayé, les compliments, la tendresse, les caresses, les baisers, je lui en ai même parlé ouvertement… je commence vraiment à flipper… et si elle ne voulait plus de moi ? si elle ne m'aimait plus ? si elle avait quelqu'un d'autres ?

-Relax mec ! je crois que tu exagères un peu… Bella veut encore de toi, Bella t'aime et Bella n'a personne d'autres que toi… Je te l'ai expliqué… souvent les femmes sont tellement comblées par leur nouveau-né en affection et débordent tellement d'amour pour lui qu'elles en oublient leurs propres besoins, désirs et envies.

-Jazz j'ai vraiment peur de l'avoir perdu… Je ne m'en remettrai pas mec si elle ne veut plus de moi…

-Tu veux que je lui parle ? ce n'est pas la première fois que je te l'offre…

-Je sais pas… si elle me repoussait encore plus parce que je t'en ai parlé je ne serai pas plus avancé.

-T'inquiète pas pour ça. Je m'en occupe.

-Merci mec !

-Saute dans la douche et branle toi mon pote !

-J'en ai marre des branlettes Jazz!

-Je sais… A+

Je fermai mon portable et embarquai dans la douche pour une fois de plus me branler. J'espérais juste que Jasper saurait trouver ce qu'il ne va pas avec ma Bella. Je n'en pouvais plus de la sentir si loin de moi. Je ne sais plus combien de fois elle m'avait refusé ces deux dernières semaines. Ce n'était pas juste le sexe qui me manquait, ma petite amie me manquait, sa peau me manquait, son odeur me manquait…

Mon portable vibra.

Je suis chez toi, j'ai parlé à Bella. Viens me chercher, je vais manger une pizza avec Carlie et toi.

J.

J'arrive.

E.

J'allai chercher ma fille à son cours de ballet et retournai à la maison chercher Jasper. Comme à chaque fois, depuis que Raphaël était né, Carlie et moi allions manger une pizza à son resto préféré. J'avais pris cette habitude avec elle pour passer du temps seul avec elle. Je voulais qu'elle ait des moments où il y avait juste elle sans que Raphaël ne soit présent. Il était encore tôt d'après Bella pour faire garder notre fils et d'aller une soirée au cinéma avec Carlie, donc en attendant de pouvoir faire des activités tous les quatre en famille je passais du temps avec ma fille.

Je trouvai Jasper sur le trottoir. Jasper s'installa à côté de moi et bavarda avec Carlie jusqu'à ce qu'on arrive au resto. On commanda et Carlie alla dans la pièce au fond du resto dédiée aux enfants où des jeux et des téléviseurs étaient à leur disposition.

-Tu lui as parlé ? Alors ?

-Vous allez vous en remettre Edward!

-Tu crois ?

-Certain… Alice est avec elle…

J'arquai un sourcil pour lui demander qu'est-ce que ma sœur faisait avec ma femme.

-Elle l'aide à braver sa forêt amazonienne, pouffa-t-il.

J'écarquillai les yeux. Bella était nue écartée devant ma sœur. Je crois que comme tous les mecs, je ne comprendrai jamais pourquoi les femmes étaient aussi peu pudique entre elles pour se foutre à poil et s'aider à s'épiler ou toutes autres choses. Bref… Jasper lui ça le faisait rigoler.

-Elle t'a dit ce qui la rendait si distante ?

-Oui et non… elle ne se sent plus trop sexe, elle croit que son corps ne donne pas envie de faire l'amour… et comme je le pensais… son bébé lui donne toute l'affection et l'amour dont elle a besoin.

Si elle savait mon vieux combien on la trouve encore plus sexe chaque jour !

-Tu lui as dit Jazz que je l'aimais et que je la trouvais sexe, rassure-moi?

-Évidemment ! Je lui ai dit que tu connaissais son corps que tu avais vu toutes les transformations que son corps avait subies durant la grossesse. Que je ne croyais pas que ça t'empêche de vouloir lui faire l'amour. Que les marques sur son corps sont une preuve qu'elle a porté ton enfant, qu'elle est devenue une femme. Elle ne se sent pas à son meilleur physiquement. Je lui ai dit que j'étais certain que tu l'aimais et que tu ne t'attarderais pas à quelques lignes sur son ventre.

-Comment elle peut en douter, m'exclamais-je.

-Je ne sais pas… elle a juste besoin d'être aimé, cajolé, adulé… pas baisé sur le carrelage de la douche… ni par derrière, ni se mettre à genou et se faire pilonner la bouche par ta grosse queue…

Pervers! Mais bon sang que j'ai envie de baiser sa bouche.

-T'es con mec… tu crois que je pourrais la baiser sans faire attention à elle, grognais-je.

-Edward ça fait 3 mois que tu n'as pas trempé ton pinceau… tu as envie de la baiser… affirma-t-il.

-Merde ! Merde ! Merde!

-Relaxe…

-Jazz je suis tellement paumé… J'ai tellement envie d'elle…

-Tu vas devoir retenir tes envies… du moins pour aujourd'hui…

-J'espère que j'en serai capable.

-Je lui ai dit que tu la voies comme une reine, que tu es tellement fier d'elle qu'elle ait donné naissance à votre fils. Que tu as vu tous les efforts indescriptibles qu'elle a fournis pour lui donner la vie, que tu l'aimes encore plus, que tu es fier d'elle. Que ça lui a fait du bien, ça t'aide à te mettre en mode gentil garçon ?

-Pffff….

T'as entendu tonton jasper mon vieux ?!

Jasper éclata de rire. Il savait que ce serait difficile pour moi de me retenir et que je devrais user de contrôle pour ne pas gâcher notre nouvelle première fois. Les pizzas arrivèrent et Carlie nous rejoint. J'étais nerveux lorsque nous reprîmes le chemin de la maison. J'informai Carlie qu'elle allait passer du temps avec Alice et Jasper qu'elle devrait aider sa marraine pour s'occuper de Raphaël et que j'irais la chercher avec Bella plus tard dans la journée. Je remerciai Jasper dans une accolade très peu viril mais lui et moi on avait dépassé ce stade. Nous étions devenus des amis et des vrais.

J'ouvris doucement la porte de la maison.

-Hey mon grand frère… Ta belle t'attend dans la chambre…

-Merci Alice… Ça va aller avec Raphaël ?

-Oui… ça ira, il vient de vider les seins de sa mère donc, ça vous donne pas loin de 2h30 pour baiser comme des bêtes avant de revenir chercher les enfants. Et j'ai une réserve du lait de Bella congelé, me dit-elle en me montrant lesdits sacs.

Je soufflai, j'avais peur qu'elle me repousse, de ne pas y arriver.

-T'inquiète pas… elle ne te repoussera pas…

Je souris. Ma sœur et mon beau-frère avait pris de leur temps pour nous aider Bella et moi. J'avais une famille merveilleuse. J'espérais qu'un jour je pourrai leur rendre au centuple.

Elle quitta la maison avec Raphaël dans son petit siège auto après que j'ai embrassé mon fils.

Je pris quelques inspirations avant de grimper l'escalier. Lorsque j'arrivai dans l'embrasure de la porte, nous nous fixâmes en silence. J'attendais qu'elle parle, je voulais vraiment faire ça bien. Juste un mot et j'irai vers elle.

-Edward, je …

Je m'avançai doucement vers elle et je lui enlevai le string des mains, le jetant sur le sol. Je ne sais pas pourquoi il était dans ses mains et je m'en foutais, dans ce que j'avais prévu, les vêtements n'étaient pas inclus. Je pensai rapidement à ce qui nous ferait reconnecter.

Je me dirigeai vers la chaîne stéréo où je mis une musique douce. J'enlevai mon t-shirt et mes chaussettes, restant en jeans duquel je fis sauter le bouton et descendis ma fermeture éclair. J'avais le même jeans sur les hanches, comme la première fois où nous avions fait l'amour dans sa chambre. Je tendis la main vers elle. Je la regardai et déglutis avant de parler avec une voix rauque et suave, laissant transparaître mon désir.

-Danse avec moi, soufflais-je.

Svp Bella ?!

J'attrapai sa main sans la moindre hésitation. Ça faisait des mois que nous n'avions pas dansé. Son gros ventre ne nous avait laissé aucune chance de se faire une bachata.

Mes doigts caressaient sa peau fine et je la rapprochai de moi. La musique était trop douce pour une bachata, mais nos bassins étaient quand même plaqués l'un contre l'autre et ondulaient instinctivement prenant leur repère.

-Tu me manques Bella, murmurais-je.

-Je sais…

Je pris son visage en coupe et l'embrassai érotiquement, jouant de ma langue dans sa bouche. Elle passa ses mains autour de mon cou et je frissonnai lorsqu'elle tira un peu sur mes cheveux pour me rapprocher plus près d'elle. Elle pencha la tête, retrouvant doucement un autre repère et j'approfondis le baiser.

Hummm… c'est si bon de l'embrasser !

Son bassin se mit à onduler encore plus et je sentis le désir prendre place dans son corps.

Alléluiah !

-Tu es encore là mon amour, enfin je te retrouve, chuchotais-je sur ses lèvres, enivré par les frissons que me procurait notre rapprochement.

-Je suis là Edward, dit-elle avant de reprendre mes lèvres avidement.

Mes mains glissèrent sur son corps et elles se retrouvèrent rapidement sur l'ourlet de sa nuisette que je remontai doucement. Je voulais la sentir nue sous mes doigts. Je la voulais toute entière.

-Non, soufflât-elle en stoppant mes mains.

Merde !

-Ne me repousse pas Bella, je t'en prie, suppliais-je.

-Je ne te repousse pas, c'est juste… laisse la nuisette… s'il te plaît….

Je plongeai mon regard dans le sien et les paroles de Jasper me revinrent en tête. « elle croit que son corps ne donne pas envie de faire l'amour… Elle ne se sent pas à son meilleur physiquement. Je lui ai dit que j'étais certain que tu l'aimais et que tu ne t'attarderais pas à quelques lignes sur son ventre. » J'hochai la tête avant de reprendre mes baisers. Je déplaçai ma bouche sur sa mâchoire, son cou, ses épaules et revint en sens inverse reprendre ses lèvres.

Garde la nuisette ma chérie, ne me repousse pas !

Je la fis tourner et collai son dos contre mon torse. Je la fis danser sensuellement en plaçant ses mains sur ma nuque et mes mains sur ses hanches. Elle était exposée, offerte à moi et nos bassins ondulaient en rythme tandis que je caressais son corps.

Prends ton temps Edward!

J'empaumai ses seins et les malaxai doucement. Je pressai ses tétons déjà durcis et elle gémit à mon toucher. Je frottais discrètement mon érection contre ses fesses, je voulais qu'elle sente combien j'avais envie d'elle, mais je ne voulais pas lui faire peur non plus.

-Je t'aime, soufflais-je.

Je fis descendre les bretelles de sa nuisette en même temps que ses bras, le long de son corps. Je libérai ses seins et les caressai à nouveau. Je la retournai doucement dans mes bras et mes yeux rencontrèrent les siens.

-Laisse-moi t'aimer Bella. J'ai trop besoin de t'avoir nue sous mon corps.

Elle avait l'air dans un monologue intérieur et je ne voulais surtout pas qu'elle me repousse, donc je continuai à lui dire des paroles que je croyais réconfortantes.

-T'es encore plus magnifique mon amour, ne doute pas du regard que je pose sur toi.

Je descendis mes baisers sur sa poitrine et me mit à lécher ses tétons, enroulant ma langue autour, jouant de la pointe.

-Oh putain, soufflais-je juste avant de refermer mes lèvres sur son téton droit.

Putain mon vieux, ça goûte le ciel !

Bella se laissait caresser et embrasser pour la première fois depuis qu'elle était mère et moi j'étais heureux de retrouver son corps doucement, même si l'envie d'y aller plus franchement me tordait le ventre. Je la fis reculer jusqu'à ce que ses jambes touchent le lit. Je la fis asseoir. Lentement, je l'allongeai sur le dos plongeant mon regard dans le sien. J'étais à genoux entre ses cuisses, ses fesses sur le bord du lit.

-Fais-moi confiance, suppliais-je.

Elle hocha la tête.

-Ferme les yeux, ma belle, demandais-je doucement et elle s'exécuta.

Je lui prodiguai mille caresses avec mes mains, mes lèvres, ma langue, m'aventurant toujours plus bas sur son corps. Je m'attardai à nouveau sur ses seins nus avant d'embrasser son ventre par dessus le satin de sa nuisette. Je continuai ma descente sur ses cuisses et remontai, toujours avec ma bouche, sa nuisette sur sa taille, ne dévoilant que son sexe qui était maintenant trempé de désir.

-Oh mon dieu, ma sœur est géniale ! soufflais-je sur son pubis.

Elle rit un peu et je sentis que ça la détendais, et ça me faisait plaisir de voir son sexe épilé de façon artistique, juste pour moi.

Ma langue traçait des milliers de cercles sur toutes les parties de son sexe, avant de l'introduire entre ses plis intimes. Elle gémit doucement, appréciant la caresse et j'étais heureux de l'entendre.

-T'es tellement bonne bébé.

Je devenais plus aventureux, tant dans mes paroles que dans mes gestes, malgré la petite retenue que je me gardais. Je fouillai son sexe de ma langue et vint rejoindre son clitoris seulement avec la pointe.

-Oh Edward… gémit-elle en saisissant ma crinière avec ses mains.

Enfin ! ma tigresse ! Vas-y !

Grisé par son geste, je se fis plus intense dans mes attouchements, joignant un doigt, puis deux aux caresses de ma bouche. J'introduisis lentement mes doigts en elle et les fis bouger précieusement. Je m'appliquai à les faire courber pour qu'ils butent contre son poing G.

-OH OUI… EDWAAAARRD ! hurla-t-elle lorsque mes doigts cognèrent, à nouveau, au fond de son ventre, provoquant son orgasme.

T'as entendu ça mon vieux !

Je souris contre sa peau, celle juste sous son nombril, et remontai vers son visage en une ligne de baisers sur son corps, après avoir délicatement replacé sa nuisette à la naissance de son pubis, respectant la demande qu'elle m'avait faite.

-Ça m'a manqué Bella, tu m'as manqué, dis-je en m'installant sur mon flanc à côté d'elle. Je continuais de caresser sa peau.

-Je suis désolée… dit-elle reprenant doucement son souffle.

-J'ai eu peur de t'avoir perdue, confessais-je.

Elle se tourna sur son flanc pour me faire face. Elle caressa ma joue de sa main.

-Tu ne me perdras jamais Edward, je t'aime, dit-elle en me regardant droit dans les yeux.

Douce mélodie!

Je l'entourai de mes bras et l'emmenai sur moi. Elle se releva doucement pour s'installer à califourchon sur mon ventre et elle s'appuya sur ses mains de chaque côté de mon visage. Je caressai son corps, la faisant frissonner.

Elle se pencha vers mon visage et m'embrassa tendrement, avant de se relever et de m'enlever mon jeans et mon boxer dans le même geste. Elle prit mon sexe long et très dur entre ses doigts, et doucement, elle se mit à le caresser. Je la sentais hésitante, j'avais peur qu'elle me laisse en plan. Je mis ma main sur la sienne et elle me regarda.

-Ça va Bella ? m'inquiétais-je.

-Oui, c'est juste… on dirait que je ne me souviens plus… ça fait si longtemps…

Je souris, ça reviendra très vite, c'est comme faire du vélo. Elle continua à caresser mon sexe, encouragé par ma main. En même temps ça m'excitait de voir nos deux mains jointes sur ma verge tendue et dure. Je vis ses yeux se fermer et ses dents mordre la lèvre inférieure. Je savais que le désir la possédait à nouveau. Je l'attirai à moi en la faisant asseoir à nouveau à califourchon sur mes hanches. Nos sexes se rencontrèrent, et je gémis.

-Hummm…

Sentir son sexe si près du miens me fit perdre la tête. J'ondulai du bassin créant une divine friction. Ma belle ferma les yeux. Je me déplaçai pour m'asseoir sur le lit et l'enlacer, l'emprisonnant dans l'étau de mes bras. J'embrassai son cou et elle renversa la tête vers l'arrière pour me donner encore plus accès à sa gorge. Bella agrippa ma tignasse et vrilla son regard au mien. Elle se releva et guida mon sexe de son autre main à l'entrée de son intimité. Elle me sourit et je lui répondis par un sourire, le plus beau que je pourrais lui offrir, lui faisant comprendre que j'étais heureux qu'elle prenne le contrôle de notre ébat.

Elle se laissa glisser sur mon sexe, et je fermai les yeux lorsque je fus presque au fond de son ventre. Je voulais profiter de cette sensation mais je voulais aussi me contrôler sur la force de mon désir, le désir de vouloir la renverser sur le lit et la marteler sauvagement à l'infini.

Elle commença à monter et descendre sur mon érection, prenant de l'assurance, prenant appui sur mes épaules. Je posai mes mains sur ses hanches, par dessus le satin de sa nuisette et l'aidai à prendre un rythme plus rapide, et plus soutenu, plus régulier. Je serrai les dents et raffermis sa prise sur ses hanches, luttant difficilement contre ma jouissance. Je ne pourrai jamais tenir.

-Laisse-toi aller Edward, jouis mon amour… dit-elle au creux de mon oreille. Ce fut tout ce que j'avais besoin pour me laisser aller.

-OOUIIIII….. PUTAAAIIINNN…. OUIIIII…. Grognais-je dans la seconde où elle me dit que je pouvais jouir sans elle.

Elle me sourit et continua de se déhancher lentement sur mon sexe, attendant que je revienne à moi doucement. J'ouvris les yeux et elle m'embrassa langoureusement. Mes mains se promenèrent sur son dos et je la serrai fort contre moi. Je prenais peu à peu le contrôle des baisers, le contrôle des pénétrations. Mon sexe que je croyais hors d'usage, redevenait dur en elle et durcissais de plus en plus à chacune de mes poussées.

Mon vieux, tellement heureux que tu sois prêt pour un deuxième round !

J'ouvris les yeux et la regardai.

-Je t'aime.

-Je t'aime aussi.

-Tu as eu mal ? demandais-je inquiet.

-Non.

Je souris et donnai un coup plus fort en elle. Peut-être que je pourrais l'aimer plus fort. C'était comme ça qu'on aimait faire le sexe, fort et passionné.

-Tu veux bien qu'on y aille encore et plus fort ? quémandais-je avec un sourire en coin.

-Oui, vas-y Edward. Fais-nous du bien.

Oui, bébé! Je vais nous faire du bien.!

Je nous fis basculer sur le lit et je la surplombai. Je m'agenouillai entre mes cuisses sortant mon sexe du sien et après avoir grandement écarté ses cuisses, je la pénétrai en un coup de rein fort nous faisant gémir tous les deux.

-Oh Edward…

-Bellaa…

Je pris sa main droite et la fis descendre sur son clitoris.

-Caresse-toi.

Elle me répondit avec un sourire. Je voulais tout faire en même temps, comme si j'avais peur que ce soit la seule fois qu'on aurait pour faire l'amour. J'avais peur qu'elle ne veuille plus refaire l'amour après cet après-midi.

Elle caressa son clitoris du bout des doigts. Je pris ses seins en coupe dans chacune de mes grandes mains et les caressai plus fermement. En pinçant les pointes entre mes doigts, un long jet de lait en jaillit et je me baissai pour en récolter les gouttes qui gisaient maintenant sur la clavicule de la femme de ma vie.

Divin ! une autre merveilleuse façon de goutter ma belle !

-Oh putain… dis-je en me laissant tomber de tout mon poids sur elle.

Je voulais me fondre en elle, je ne voulais faire qu'un avec elle, la retrouver, l'emprisonner et la faire mienne sans fin. J'allai chercher sa main sur son clitoris et l'emprisonnai avec l'autre dans ma main gauche au-dessus de sa tête. Elle était prisonnière de mon corps, elle était à ma merci et mes coups de rein devenaient de plus en plus fougueux et désordonnés. Fallait que je ralentisse, mais je n'en avais aucune envie.

-J'en peux plus… je ne peux plus être doux… dis-moi d'arrêter… dis-je difficilement en embrassant son cou.

Elle ne répondit pas et enroula ses jambes autour de ma taille pour me donner un angle de pénétration plus profond, basculant son bassin pour mieux me recevoir. Je compris qu'elle voulait la même chose que moi, je retrouvais ma Bella, celle qui me faisait perdre le nord chaque fois que j'étais en elle.

-Oh bordel… c'est trop bon…

-Baise-moi fort Edward, soufflât-elle

Mon bassin faisait des cercles en la pénétrant, mon pubis glissait sur son clitoris et je savais que son orgasme grandissait et se rapprochait.

Je continuai de la marteler avec force et chaque coup de boutoir était une ascension à notre délivrance. Elle se resserra plusieurs fois sur mon membre, me faisant gémir de plus en plus fort, grognant et mordant la peau de son cou. Mais je n'allais pas tenir aussi longtemps que je le voulais.

-Il faut que tu jouisses bébé…

-PLUS FORT, cria-t-elle.

Je me retirai d'elle, pour changer de position, mais aussi pour ralentir l'ascension de ma jouissance, j'en voulait encore d'elle avant de jouir.

-Tourne toi ma belle, dis-je en la retournant moi-même, ne lui laissant pas d'autre choix que celui-là. Elle s'installa tant bien que mal à quatre pattes sur le lit et avant même qu'elle soit bien solide sur mes mains, je la pénétrai, retrouvant sa chaleur.

-Oh mon dieu ! soupira-t-elle lorsque je frappai fort au fond de son ventre.

Elle s'agrippa aux draps et j'attrapai ses hanches pour m'enfoncer encore plus loin. Dans la pièce, la tête de notre lit résonnait, cognant fort contre le mur et le matelas grinçait comme jamais on ne l'avait entendu depuis qu'on habitait ici. Nos gémissements et nos cris de plaisir se faisaient de plus en plus forts, aussi fort que le claquement de nos peaux l'une contre l'autre.

-OH OUIIII EDWAARRD… ENCORE….

-PUTAIN…AAAHHH… BORDELL...HUMMM…

-OH… c'est BBBOOOONNNN…. OUIIII…. Hurla-t-elle.

-AAAHHH…. OUUIIIII…..BELLLAAAAA…. criais-je en la tirant vers moi, jouissant au fond de son humidité.

Elle se laissa tomber sur le ventre, reprenant son souffle difficilement, fermant les yeux. Je roulai sur le côté et je soufflais fort, peinant à reprendre ma respiration. Elle frissonna.

-Tu vas bien Bella ?

-Je vais bien. J'ai juste un peu froid.

Je me rapprochai d'elle l'entourant de mes bras. J'embrassai sa tête. Elle tourna son visage vers moi. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu d'attention de sa part. Nos regards étaient accrochés et je sentais ma gorge se nouée et mes yeux se remplirent de larmes. Elle passa sa main sur mon visage et essuya la larme qui roula sur ma joue avec son pouce.

-Je ne veux plus être privé de toi Bella… j'ai cru devenir fou.

-Je suis désolée.

-Je voulais te faire l'amour doucement, je n'ai pas eu la force de retenir mon instinct. J'aurais aimé pouvoir me retenir. J'ai même cru que je n'arriverais pas à te faire jouir avec moi.

-C'était parfait Edward. Jamais je ne pourrai t'en vouloir, même si c'était fort et moins doux que tu l'aurais souhaité, j'ai ressentis tout l'amour et tout le désir que tu avais pour moi. C'est ma faute, c'est moi qui t'aie mis dans cet état.

-Bella…

-Oui ?

-Je t'aime.

-Moi aussi, je t'aime Edward.

Elle m'aime toujours !

Je posai doucement mes lèvres sur les siennes.

-Faudrait aller chercher nos enfants, Raphaël doit avoir faim.

-Viens sous la douche avec moi, demandais-je voulant prolonger notre moment d'intimité.

-Edward… je… je ne veux pas que tu me voies complètement nue, dit-elle détournant le regard.

-Bella… je ne veux pas que tu te caches. Je t'aime et tu sauras te sentir belle et sexy à nouveau, lorsque tu auras accepté que tu es encore plus belle et désirable à mes yeux depuis que tu as donné la vie.

Elle ne répondit pas. Je voulais qu'elle se sente belle sous mon regard, je ne voulais pas être obligé de garder des vêtements entre nous chaque fois que nous ferions l'amour. Je la voulais entièrement nue.

-Je t'ai vu nue depuis ton accouchement. À l'hôpital tu ne te cachais pas de moi et tu es toujours aussi belle. Arrête de te cacher, s'il te plaît.

Elle hocha la tête. Il fallait que lui fasse comprendre maintenant que ce n'était pas nécessaire de se cacher. Je passai ma main sur le tissu de sa nuisette gisant toujours au milieu de son corps, couvrant son ventre. Je la fis descendre sur ses cuisses et finis par la lui retirer complètement, par le bout de ses pieds. Elle était toujours couchée sur le ventre et elle resta dans cette position. Je lui laissai encore quelques minutes.

-Je t'attends sous la douche, dis-je en me levant.

Je me dirigeai vers la salle de bain et fis couler l'eau de la douche. J'espérais que ma belle viendrait me rejoindre, je voulais partager avec elle un autre moment d'intimité comme nous l'avions si souvent fait avant la naissance de Raphaël. J'aimais mes enfants mais j'aimais aussi Bella. Je sais que le temps fera son effet et que nous retrouverons notre complicité sexuelle, mais je savais aussi qu'un bébé prenait beaucoup de place. Ce qui me fit penser que Bella devait avoir recommencé à pilule pour nous donner un répit.

Le store de la fenêtre se ferma, me sortant de mes pensées, plongeant la salle de bain dans une semi obscurité et ma belle ouvrit la porte de la douche pour me retrouve. À peine fut-elle entrée dans la cabine, que je la ramenai contre moi la mettant dos contre mon torse. J'aimais la câliner de cette façon

-Bella... tu avais recommencé ta pilule ?

Elle se tourna vers moi plongeant son regard dans le mien.

-Non.

QUOI ? NOONN ?!

-Non ? répétais-je.

-Non.

Je passai la main dans mes cheveux. Tentant de ne pas montrer mon trouble à Bella. Je m'en voulais de ne pas avoir pensé à mettre un préservatif, mais en même temps, on n'en avait utilisé que 3-4 fois au début de notre relation donc, j'avais perdu l'habitude.

-Il est un peu tard pour y penser hein ?

-Oh Edward, je suis désolée, j'aurais dû m'en occuper, j'ai complètement oublié. Qu'est-ce qu'on va faire ?

Pauvre elle, c'était un peu de ma faute aussi.

-Ben rien, c'est pas grave.

-Rien ?

-Si la vie nous fait encore le cadeau d'un bébé, je vais être très heureux.

-T'es sérieux là ?

-Je suis toujours sérieux quand je parle de notre avenir. À moins que tu veuilles aller chercher la pilule du lendemain ?

-C'est une solution, mais je ne sais pas si c'est compatible avec l'allaitement, faudrait voir.

-Laisse tomber, je t'aime, ne t'en fais pas avec ça, si tu n'es pas enceinte le mois prochain, on s'occupera d'une méthode de contraception.

-D'accord. Je t'aime Edward.

-Je t'aime aussi. Allez ma belle, on se lave, j'en serais heureux. Bella

Je lui souris et attrapai le gel douche pour nous savonner. Je la savonnai à son tour et lorsque je passai mes mains sur son ventre, elle eut un mouvement de recul. J'étais déçu j'avais cru que je l'avais rassuré. Je plongeai son regard dans le mien.

-Crois-moi Bella, quand je te dis que la maternité t'a rendue encore plus belle et désirable, c'est la vérité. Laisse-moi faire.

Elle hocha la tête et me laissa m'occuper d'elle, la cajoler encore quelques instants.