Lily Jolie Online : Coucou tout le mondeee!! Me revoilà, encore, avec une nouvelle fic! Comme d'hab quand je bugg sur celles en cours, j'en amène une nouvelle XD Le début me semble très prometteur! lol Et moins délire que ce que présage Through time and space XD loll Bon je vous laisse à votre lecture :P N'oubliez pas les reviewwsss!!


Lost

Chapitre un : Erreur de téléporteur

Lorsqu'il ouvrit les yeux, il sut qu'il y avait un problème. Alors que la minute précédente, enfin lui semblait-il, il se trouvait sur la passerelle de téléportation de l'Enterprise avec pour destination le Faragot qui était dans le même secteur qu'eux, il se trouvait maintenant sur une planète qui n'avait manifestement rien avoir avec sa destination initiale. En plus, cela était d'autant plus inquiétant qu'il n'y avait rien d'autre que le Faragot à porter de téléportation à partir de l'Enterprise. Le capitaine James T. Kirk pesta un moment contre son ingénieur en chef qui aimait un peu trop « améliorer » les choses. Scotty travaillait toujours, lorsqu'il avait du temps libre, sur la formule de téléportation que le Spock du futur avait dit qu'il inventerait. Le bon côté de la chose, Scotty avançait dans ses démarches, mais Jim avait plus que hâte qu'il arrive à ses fins pour éviter de répéter une telle situation. Évidamment, pour rajouter au problème, Jim c'était retrouvé tout seul sur cette foutu planète, sans communicateur, sans phaser, sans rien finalement.

Se décidant finalement à bouger, Jim regarda attentivement son environnement. Il se serait crut dans les Alpes, en Bavière ou en Autriche. L'herbe était d'un vert irréel et d'impressionantes montagnes aux sommets enneigés l'entouraient. Des sapins et autres conifères l'entouraient de partout et, à en juger par la fraicheur et la sensation de manque d'air, Jim en déduisit qu'il devait être à une haltitude assez haute. Même si le paysage qui l'entourait était magnifique, Jim demeurait sur ses gardes tout en avançant, à la recherche d'un abris pour la nuit car puisqu'il était en montagne, cette dernière risquait d'être assez froide et qu'il ne portait que son habituel uniforme Starfleet.

Après ce qui lui semblait être une heure, Jim quitta la clairière où il était pour entrer dans les bois, toujours en quête d'un abris. D'après la position du soleil, il pouvait déduire qu'il devait être environ midi, enfin si les journées ressemblaient aux journées terriennes. N'ayant aucun équipement d'aucune sorte, Jim était nerveux car il ne pouvait savoir s'il était sur une planète hostile, habitée, connue ou simplement s'il allait survivre à la nuit. Déjà que l'air rarifier de l'altitude ne l'aidait pas. Jim marcha toute l'après-midi tranquilement afin de ne pas dépenser ses forces pour rien. Pendant tout ce temps, il ne croisa aucun signe de vie autre que végétal, la forêt était entièrement silencieuse, seul le léger souffle du vent bruissant dans les feuilles venait troubler cette quiétude de sanctuaire. C'est avec soulagement que Jim trouva finalement, alors que la nuit tombait doucement, une petite grotte au creux du pied rocheux d'une des montagnes qui l'entourait. Il ramassa une grosse branche d'arbre qui trainait proche et entra dans la grotte prêt à se défendre.

Le petit corridor rocheux de l'entrée le mena à une petite « pièce » ronde quelques mètres plus loin. La cavitée était sufisament haute de plafond pour qu'il puisse se tenir debout sans problème et assez grande pour accueillir cinq ou six personnes sans problème. Dans un coin, une petite source coulait de la paroi pour aboutir dans un « contenant » de pierre où Jim pourrait aisément s'abreuver et se débarbouiller. Des aspérités perçaient ici et là le plafond et Jim souhaita un instant de ne pas mourir noyer s'il venait à pleuvoir. Après avoir finit son inspection et avoir conclu que l'endroit était sûr, Jim ressortit à l'extérieur prudament. La nuit était tombée plus rapidement qu'il ne s'y était attendu et il ne put que ramasser à proximité des branches afin de faire un feu à l'intérieur de la grotte.

Après plusieurs minutes d'essais infrutueux pour allumer un feu avec deux pierres, Jim obtint finalement une étincelle qui embrasa rapidement le tas de branchage sec. La lumière orangée des flammes se diffusa rapidement dans la grotte qui avait une forme d'igloo. Jim se recula pour pouvoir enfin s'adosser à la paroi rocheuse, son regard partagé entre le feu et l'entrée. Le poid de ses inquiétudes et de ses pensées effrayées le ratrappa rapidement et il se recroquevilla sur lui-même, la tête entre les jambes. Des questions tourbillonaient comme des folles dans sa tête. Où était-il? Ses amis le savaient-ils? Savaient-ils seulement qu'il était vivant? Comment allait-il faire pour survivre? Allait-il survivre au moins à la nuit? La planète était-elle hostile? Habitée? Malgré son application à se creuser le cerveau, toutes les questions demeuraient sans réponse et Jim se sentait pour la première fois dépassé par les évennements. Alors qu'il allait s'endormir dans sa position inconfortable, une pensée horrible s'insinua en lui pour lui glacer les veines. Spock était lui aussi sur la passerelle de téléportation. S'il n'était pas avec lui, que lui était-il arrivé? Sa fatigue l'emporta sur sa peur et Jim succomba finalement au sommeil.

Spock courrait comme un fou, semblant vouloir échapper à tout prix à quelque chose. Toute trace de sa retenue vulcaine avait quittée son visage laissant ainsi la peur déformer les traits parfaits de l'homme. Les arbres, principalement des conifères, défilaient rapidement à ses côtés. Le vulcain risqua un regard épouvanté vers l'arrière pour croiser les pupilles rubis de la bête qui le suivait, se rapprochant inexorablement. La bête pouvait être comparer à ces énormes félins terriens, un genre de mélange entre le lion et le tigre, deux pattes en plus, des vingtaines de dents en plus, des centaines de kilos en plus et un air un millier de fois plus féroce et effayant. Une lueur gourmande et malsaine courraient dans les immences prunelles rubis. Plus terrorisé que jamais, Spock ramena son attention vers l'avant, tentant également de pousser ses jambes à courir encore plus vite. Il lui semblait déjà sentir le souffle chaud et l'halène putride de la bête. Comme afin d'aider l'immense prédateur, le jour avait rapidement commencer à décliner pour laisser place au crépuscule, réduisant presque à néant la vision du vulcain. Finalement assez proche, la bête s'élança sur le vulcain pour lui asséner un violent coup de pattes, laissant six griffures énormes et profondes dans le dos de Spock. Le sang vert de l'homme coulait à flot des blessures, mais l'adrénaline le força à se relever et à tenter une ultime fuite. Devant sa vision brouillée par la douleur et la noirceur, dansait le visage de son capitaine et ami, son ultime raison de vivre. Mais malgré toute sa volonté et l'adrénaline, le corps ne suivait plus la pensée. Cette fois, l'immense patte de la bête le frappa à la jambe et Spock chuta. Il s'écrasa au sol ou il roula, malmené, puis il tomba dans le vide. Spock entendit à peine le feulement enragé de la bête qui venait de perdre son repas, son corps entrant en contact avec quelque chose à la fois de dure et de mous, sec et mouiller, froid et chaud. Le vulcain perdit connaissance.

- SPOCKKK!!! Hurla Jim en se redressant.

La respiration courte et sifflante, le jeune capitaine tentait de reprendre le contrôle et de taire la peur sourde et glacée qui lui étreignait le cœur après se cauchemard. Il s'était éveiller en sursaut, il n'avait jamais rien rêvé d'aussi affreux. Il se leva en tremblant et alla se passé de l'eau sur le visage. Le froid du liquide lui fit du bien un instant, mais la peur ne quittait pas son cœur et ses mains ne cessait de trembler. Jim raviva le feu et retourna s'assoir contre la paroi de roche. Il se recroquevilla de nouveau, les images de Spock terrorisé, blessé tombant dans le vide passant en boucle dans sa tête. La peur qui lui étreignait comme un mauvais présentiment ne présageait rien de bon. C'est dans cet état de semi conscience, crispé et immobile, que Jim attendit pendant ce qui lui semblait être une éternité, l'arrivée de l'aube.