Pardonne-moi

Bon sang, voilà la dernière fois que j'écris ce titre sur une page Word...C'est...Perturbant, mais en même temps, tout a une fin.

J'espère que celle-ci vous plaira.

Je remercie une dernière fois (du moins pour cette fiction) Caro et Live. Merci beaucoup !

Je n'oublie évidemment pas les autres lémoniaques que j'adore qui m'ont commentée, inspirée et torturée !

Merci aussi à toutes et tous mes lecteurs/lectrices. J'espère vous retrouver bientôt.

Je ne fais que blablater, vous avez remarqué ? Bah oui, j'ai pas vraiment envie de m'arrêter...Pourtant...

EPILOGUE

BELLA POV

_ Non ! Attendez, la lumière n'est pas bonne !

_ Alice ! Supplié-je.

Cela fait deux heures que nous sommes, Renéesmée, Ian, William, Karol- Ann (ma petite-fille), et moi en train de subir ses photos. Ce n'est pas comme si nous avions l'éternité pour remplir les albums ! (N/Caro : Clair ! lol)

_ Bella, tu es toujours si impatiente qu'en étant humaine ! Remarque Alice en appuyant encore sur le déclencheur de son appareil.

Je lève les yeux au ciel, ce n'est pas ma faute si je ne supporte toujours pas ses délires.(N/live : T'as toute l'éternité pour apprendre à les supporter !:p)

_ William, Karol- Ann, vous ne pourriez pas regarder tata une seconde ? Se plaint-elle.

Mon fils et ma petite-fille m'observent avec attention, attendant mon signal.

_ Bah ! Si on est sage encore un peu, on aura le droit à un super goûter. Leur promis-je.

_ Oui ! Lancent-ils en même temps en frappant des mains.

La voix fluette de Karol-Ann est encore perturbante à entendre. Elle est née il y a trois mois et quelques jours, mon fils quatre mois. Tous deux ont quand même un physique d'enfants de presque un an et demi. Ma petite-fille ne parle que depuis quelques jours, et elle fait sans cesse des progrès. William quant à lui a une voix séductrice, une lueur de plaisir brille dans ses prunelles. (N/Caro : ça m'rappele quelqu'un *sifflot*)

J'acquiesce pour Alice et nous nous tournons tous trois vers elle. Elle fait une autre série de photos puis je lâche les deux fauves, comme elle les appelle.

_ Juste à l'heure, vous deux. Les accueille Rose avec deux énormes glaces au chocolat.

_ C'est vachement la saison. Râle Renéesmée, derrière moi.

_ C'est moi leur tata goûter aujourd'hui, alors je fais ce que je veux ! Lui renvoie Rosalie.

Elles se tirent la langue et je ne dis rien. J'ai appris à les laisser se chamailler. De toute façon, la seule chose qui m'intéresse à l'heure actuelle, c'est de retrouver Edward. (N/live : on se demande pourquoi… ^^)Il rentre juste d'une chasse avec Emmett et Jasper.

Alors qu'il me rejoint, son sourire en coin et ses prunelles dorées m'hypnotisant, je repasse le fil de ces derniers mois dans mon esprit.

Edward et moi avons vite pris le pli de notre nouvelle vie. En particulier dès le moment où nous sommes arrivés ici. La maison a été retravaillée par les garçons. Anciennement une dépendance de la villa à Forks, elle est dorénavant une véritable maison. Ils ont ajouté des chambres -quoiqu'il ne nous en faille que deux-, et une salle de bain -qui est bien pratique- séparée d'une porte avec notre chambre. Le salon est la pièce à vivre où Esmée a mis de sa touche personnelle. Tout en couleurs chaudes, et tapis imitation orientale, les canapés sont agencés autour du foyer de la cheminée. Dans son prolongement, c'est la bibliothèque -Edward et moi avons tellement de livres !- où trônent tant les étagères que le piano où Edward s'installe quotidiennement. La cuisine est à droite de l'entrée, et emplie de divers appareils dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence. Ce que je sais, c'est que Renéesmée s'y plait à merveille quand elle vient. À l'étage, il s'agit des cinq chambres, dont l'une exclusivement assaillie par les jeux de mon fils et Karol-Ann, et les deux salles de bain accompagnées d'immenses dressing qu'Alice et Rosalie ont trouvé le moyen de remplir à ras bord. (N/Caro : pourquoi ça ne m'étonne pas ! Mdr ) Et devant la maison, une véritable véranda qui attrape autant que possible le soleil.

Autour de la maison, ce ne sont que des arbres.

Aucun de nous ne songerait à en partir.

Nous avons passé les premiers jours à admirer notre fils qui grandissait sans cesse. Puis Renéesmée et Ian nous ont rejoints. Notre fille était à deux doigts d'accoucher, et préférait le faire chez nous. Karol-Ann avait pointé le bout de son nez la veille d'Halloween. L'accouchement s'était fait bien plus facilement que le mien. Renéesmée avait senti les premières contractions, et à peine quelques heures plus tard, elle était debout, sa fille dans les bras.

_ Bien chassé ? Souris-je alors qu'Edward me prend par la taille.

Je tourne la tête pour l'embrasser. Nos langues se trouvent tout de suite, et mes doigts s'accrochent à ses cheveux. Il suçote ma lèvre inférieure, et dirige sa langue vers mon lobe d'oreille. Je me presse contre lui, comme si c'était la première fois.(N/live : J'adore ce genre de retrouvailles !^^) Je suis sûre que ce n'est pas fini !:D)

_ C'était triste sans toi. Assure-t-il dans le creux de mon oreille.

Tous les regards se détournent vers Emmett ouvrant la bouche pour commenter, mais Rosalie arrive avec une spatule en bois et le menace avec. (N/Caro : ptdr !) Nous éclatons de rire en le voyant s'asseoir lourdement dans le salon.

_ C'est pas juste. Boude-t-il.

Je lève les yeux au ciel.

_ Et bien j'aurais quand même préféré venir avec vous. Déclamé-je en regardant Alice droit dans les yeux, reprenant le contrôle de mes envies.

_ Plains-toi, Bella ! Tu me remercieras pour ces photos !

_ C'est sûr qu'on est pris par le temps. Me moqué-je.

Elle s'apprête à râler quand je sors de la pièce, rejoignant William, Ian, Renéesmée et Karol-Ann dans la cuisine. Je m'arrête sur le seuil, me délectant du spectacle que j'ai sous les yeux.

_ Papa ! S'écrie Karol-Ann en riant.

_ Oui, trésor ? S'amuse Ian en levant au-dessus de sa tête le reste du cône de sa fille.

Je la vois froncer les sourcils, et retenir sa respiration. Les yeux fixés sur ceux de son père, elle commence à léviter au-dessus de sa chaise. (N/Caro : Manquait plus qu'ça ! Tu parles d'un don. C'est un cauchemar pour les parents ouais ! lol)

_ Karol-Ann ! Renéesmée secoue la tête puis se tourne vers moi. Je ne sais pas lequel est plus gamin que l'autre...

_ Va savoir !

William me tend un magnifique sourire avant de replonger le nez dans sa glace. Les yeux sur Karol-Ann, il lèche les dernières gouttes qui coulent sur son menton alors que Ian tend les bras vers sa fille.

_ Tu triches, coquine !

Il lui tend son cône, et elle éclate de rire. Elle embrasse sa joue.

_ ma'ci. (N/live : j'adore quand les enfants commencent à parler ! ^^)(N/Spuffy: ouais ! Bah va écrire leurs premiers mots ! C'est galère !)

Il soupire. Il se fait manipuler à chaque fois, maintenant que ma petite-fille sait utiliser son pouvoir.(N/live : C'est le pouvoir de toutes les filles avec leurs pères ! :p ) Ça va être drôle de voir tout ce qu'elle va inventer pour faire céder ses parents. Je ris en sortant un verre de jus de fruits à mon fils et ma petite-fille.

_ Alors, que fait-on pendant les vacances ? Demande Renéesmée en prenant elle aussi un verre.

_ Je pensais que tu voulais venir ici.

_ Oui ! Mais on ne va pas rester sans bouger, non plus, si ?

_ J'ai promis à Charlie que nous passerions le voir avec les enfants.

Je croise son regard noisette, elle a un mouvement d'étonnement.

_ Il fait beaucoup d'efforts, ma chérie. Continué-je.

_ Je sais, mais...

Sans un commentaire, Ian embrasse ses joues et emmène les enfants avec lui. Je le remercie d'un signe de la tête et je m'assois près de ma fille. (N/Caro : attention discussion mère fille : Voyons voir ! DD)

_ Mais quoi ?

Elle me regarde dans les yeux, et soupire.

_ Il n'a pas apprécié ma naissance, et je n'ai pas envie de donner ce souvenir à ma fille.

Je passe une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

_ Ta crainte aurait été fondée si ce n'était pas Charlie qui voulait voir les enfants.

_ Vraiment ?

_ Oui. Il a appelé encore hier soir pour que nous convenions d'une date. Renée lui a parlé de Karol-Ann, il a hâte de la rencontrer.

Des larmes apparaissent aux coins des yeux de ma fille. Je souris, et caresse sa joue.(N/live : C'est si rare de voir Renesmée dans cet état, c'est trop meugnon…)

_ Ça vous permettrait aussi de vous rapprocher. Insisté-je.

_ D'accord, mais...Pff ! Si je m'y attendais !

Elle passe ses bras autour de ma nuque et me demande.

_ C'est pour quand, alors ?

_ Il a pris son week-end pour passer demain.

_ Déjà ? !(N/live : Il est rapide le Charlie pour une fois !)

_ Je croyais que tu étais d'accord...Souris-je.

_ Oui, mais...Ok ! Je me tais ! Tu as raison. Qui sait, ce sera peut-être notre cadeau de bonne année.

_ Le plus beau des cadeaux. Acquiescé-je.

Elle essuie ses joues humides, et nous quittons la pièce pour rejoindre tout le monde dehors. Jasper et William ont l'air dans une grande conversation, autour d'Emmett et Edward qui font un énième bras de fer. Rose, Alice et Karol-Ann sont suspendues aux mouvements des deux autres. Ian est appuyé au chambranle de la porte-fenêtre et vient enlacer Renéesmée.

_ Ta fille a exigé de voir son grand-père et Emmett se battre. Explique-t-il.(Edward et Bella grands-parents ! Ca fait bizarre ! lol)

_ Elle est pire que Jazz et Em réunis ! S'exclame ma fille.(N/live : Pire que Em, faut déjà le faire ! :p)

J'approuve. Étrangement, Karol-Ann a pris à ses grands oncles l'habitude de parier. Encore heureux qu'elle est encore trop jeune pour comprendre toute l'étendue du problème... (N/Caro : C'est clair ! xD)

Je m'approche des deux adversaires aussi silencieusement que possible. Les muscles saillants d'Emmett sont plus impressionnants vus ainsi, que quand c'est moi qui suis contre lui. Edward a beau avoir l'air moins musclé, cela n'empêche pas qu'il maitrise parfaitement l'affaire. Emmett se replace, imperceptiblement. Edward en profite pour faire baisser son poing sur le côté, Karol-Ann est plus concentrée que jamais. Je crois qu'une météorite pourrait atterrir juste à côté de nous, elle ne s'en apercevrait pas. N/Caro : captivée par Edward et Emmett...c'est étonnant ! mdr)

Edward gronde soudain. Je me reconcentre sur lui. Emmett a son sourire carnassier qui dit qu'il est en train de jouer avec ses pensées, agaçant Edward par la même occasion.

_ Ca devient long, messieurs. Leur signifié-je.

Ils continuent de se regarder dans les yeux, mais ça n'empêche pas qu'ils me répondent.

_ Je vais le faire craquer. Assure Emmett.

_ Je vais finir par lui arracher la tête avec toutes ses pensées.

Les enfants éclatent de rire derrière moi.

_ Tu pourrais aussi parler autrement quand ils sont là. Réclamé-je.

_ Oh pardon ! Fait-il en tournant la tête vers moi.

Je souris et acquiesce. Parfois nous oublions la présence des enfants. Surtout quand ils sont dans les bras de leurs oncles et tantes.

_ Gagné ! ! ! s'écrie Emmett.

Je détourne le regard de celui d'Edward, pour voir sa main écrasée par celle d'Emmett.

_ Oh mon dieu ! Dis-je, en posant mes mains sur ma bouche.

_ Merci, Bells, bien joué ! Sous-entend Emmett en se levant, bombant le torse.

_ Tu es le meilleur. L'embrasse Rosalie.

Je me tourne vers Edward. Il a le regard fixé sur moi, presque impassible. Je m'approche, il est assis. Il m'étudie.

_ Ce n'était pas du tout prémédité !

Il fronce les sourcils, comme s'il étudiait mes paroles.

_ Je crois que vous allez devoir vous faire pardonner, madame Cullen. Réclame-t-il en m'attirant à lui. (N/Caro : je crois aussi)

Je me retrouve entre ses jambes, ses bras autour de ma taille.(N/live : il y a du monde autour de vous, attention !)

_ Tout ce que vous jugerez nécessaire. Promis-je, le front contre le sien.

_ Il n'y a pas assez de chambres comme ça dans la maison, faut qu'ils enflamment jusqu'au jardin ! Commente Jasper.(N/live : Pauvre Jasper qui doit ressentir les « besoins » de chacun toutes les 5 minutes avec autant de couples vampires autour de lui !)

Je me détourne rapidement. William a un sourcil relevé, interrogateur, alors que Jazz se moque de nous.

_ Tu peux parler, vieux. Réplique Edward en regardant Alice avec insistance.

_ On sait être un peu plus discret...Qui sait, avec le temps...

_ Ca sera encore pire, Jazz, comme Em et moi, voyons ! Intervient Rosalie en prenant William dans ses bras.

_ C'est Alice qui pourra être contente. Sous-entend-il.

Il hausse les épaules, et avec Rose, nous échangeons un regard perplexe.

_ C'est pire que ce à quoi vous pensez les filles. Rit Edward en se levant.

_ On peut parler, mais elle sait se focaliser sur une seule chose, la petite ! Complète Rosalie et nous rions en rentrant à notre tour dans le salon.

Bientôt, les paris de la journée s'arrêtent, et mes beaux-frères et belles-sœurs nous quittent.

Nous ne nous retrouvons plus qu'avec Renéesmée et Ian, et les enfants, devant le feu de cheminée.

Edward et moi avons les mains jointes, Renéesmée est installée sur les genoux de Ian, Karol-Ann et William sont sur le tapis, jouant aux Kapla.

_ Je n'arrive pas à croire qu'ils aient déjà cette taille-là. S'émerveille Renéesmée.

Nous la regardons tous, mais c'est Ian qui intervient.

_ Tu as fait pareil.

_ Oui, je sais... Mais, on entame une nouvelle année, et j'ai du mal à réaliser. Ajoute-t-elle.

_ Beaucoup de choses ont changé ces derniers mois. Approuvé-je.

_ Cette fois, on va devoir remercier Alice. Commente Edward et nous rions tous à sa grimace.

_ Je suis d'avis qu'on boycotte les remerciements. Lance notre fille.

_ Elle risquerait d'inventer encore des trucs loufoques. Confirmé-je en me tournant vers Edward.

_ Je croyais qu'elle était ta meilleure amie, Bella. Ian fait semblant de s'étonner.

_ Quand c'est pratique. Ris-je.

_ La pauvre ! Si elle nous entendait ! S'écrie Renéesmée.

_ Ness, je suis sûr qu'elle a eu une vision. Gare à vos fesses dans les prochains jours. Prévient Ian.

_ Tu es autant en danger que nous, Ian Brown ! Menace-t-elle en le pointant du doigt.

_ Elle ne me connait pas encore assez...

_ Bah ! Il suffit d'une ou deux pensées, et hop !

Edward et moi rions en les voyant faire. Je pose ma tête sur son épaule, et il passe un bras dans mon dos.

Les dernières braises crépitent encore quand nous décidons qu'il est temps de préparer les petits au diner et au coucher. Le calme emplit la maison, seulement entrecoupé de nos rires et des paroles des enfants pendant leur repas. Quoique ces paroles ne soient un langage qu'eux seuls comprennent. (N/Caro : Ouais j'connais et c'est pas drôle tous les jours ;))

OoOoOoOoO

Une nouvelle mélodie résonne dans la bibliothèque. Je m'assois près d'Edward et admire ses mains sur les touches blanches et noires. Il me regarde le temps de finir sa composition. Je me mords la lèvre inférieure- un tic que je n'ai pas perdu-, et ses yeux s'y intéressent tout de suite. Je reste emprisonnée par ses pupilles, et écoute la joie des dernières notes. La vitesse entraine les sentiments avec elle et plus rien ne compte que la paix intérieure que l'on peut ressentir. Toutes les inquiétudes disparaissent et laissent place à l'avenir.

Quand Edward joue ce genre de morceau, j'oublie tout. J'oublie les enfants à l'étage, et ses frères et à sœurs à quelques centaines de mètres. J'oublie surtout les angoisses au fond de moi. J'oublie que malgré les ressemblances entre William et Renéesmée, rien ne me garantit qu'il soit aussi immortel que sa soeur, ni même Karol-Ann.

Ses doigts caressent mon visage, et je sors de mes pensées.

_ C'était très beau. Affirmé-je.

_ Ca m'est venu hier soir, pendant le repas.

Je hoche la tête. Les sentiments qu'il y a dans sa composition sont exactement ceux que j'ai ressenti.

_ Tu es prête ? Demande-t-il en prenant ma main.

_ William et Karol-Ann jouent, nous n'attendons plus que Renéesmée et Ian.

Il semble écouter ce qui se passe à l'étage, puis me sourit, de son sourire en coin.

_ Ian me dit qu'ils en ont pour quelques minutes.

_ Je n'ai pas entendu...Commencé-je, avant de comprendre qu'il lui a parlé par la pensée.

De toute façon, je n'ai pas besoin des pensées de Ian pour savoir ce qui se passe dans leur chambre. Avec ma fille, nous avons levé les enfants, nous avons fait le petit déjeuner, puis Edward et Ian ont pris le relais pour que nous puissions nous préparer. Ian est remonté, à peine avais-je laissé les petits dans la salle de jeux. Finalement, l'idée d'isoler doublement les murs était une bonne chose. (N/Caro : oui c'est mieux...Vive la sainte Isolation ! lol)

_ Alors, que fait-on ? Demandé-je en passant mes bras autour de sa nuque.

Nous nous rapprochons l'un de l'autre, nos regards soudés.

_ J'ai bien des idées...

Ses doigts jouent dans mes cheveux. Je ferme les yeux pour mieux sentir son toucher. Un frisson merveilleux remonte le long de ma colonne vertébrale. Je frissonne, ma bouche s'entrouvre. Edward fond dessus avec un grognement possessif.

Je gémis contre ses lèvres, ma poitrine est écrasée contre son torse.

Nous ne manquons plus d'air, notre baiser s'approfondit, nous suspendant dans le temps et l'espace...

_ Rem ! Je comprends pourquoi les petits sont tout seuls sans surveillance ! (N/live : Renesmée ! Laisse tes parents tranquilles !)

Edward et moi nous détachons l'un de l'autre pour trouver Renéesmée, tout sourire, à la porte. Je la vois porter son regard sur son père. Je lève les yeux au ciel, et soupire. Les revoilà partis à parler par la pensée !

Je n'en fais pas cas, et me dirige vers l'étage. Ian est en train de courir après sa fille et William. Mon fils se place derrière moi, attrapant mon pantalon en toile.

_ Cache-toi dans les jupes de ta mère, Will, ça ne change rien ! Gronde Ian. (N/Caro : Cool les beaufs se disputent déjà ! DD)

_ Que se passe-t-il ici ? M'étonné-je en prenant mon fils dans mes bras.

Il reprend son souffle, en riant toujours. Ses mains se placent autour de mon cou, il s'accroche à moi. Je dépose un baiser sur sa joue et observe Karol-Ann dans les bras de son père.

_ Nos petits monstres qui ont attaqué le papier-peint. Grimace Ian.

_ Tu rigoles !

J'ouvre des yeux ronds et prends seulement conscience des dégâts. Des coups de crayons apparaissent ici et là dans la pièce. À hauteur des enfants. (N/Caro : comme les enfants humains, 'est top ! mdr)

Je regarde William dans les yeux, je suis tendue. Il comprend ce qui se passe, et leurs rires s'arrêtent.

_ C'est vous qui avez fait ça ?

Ils baissent les yeux en même temps.

_ William, t'a-t-on jamais autorisé à dessiner sur les murs ?

Je prends son menton entre mes doigts pour le faire me regarder.

_ Non.

_ Alors pourquoi l'avez-vous fait ? Il n'y a plus de feuilles de papier ?

De son côté, Ian fait les mêmes remontrances à sa fille.

Doucement, Edward et Renéesmée nous rejoignent. Ils froncent les sourcils.

_ Je crois que ces peintres en herbe vont être privés de desserts. Dis-je.

_ On va surtout expliquer ça à tatie Alice. Elle a mis beaucoup de temps pour installer cette chambre pour vous. Commente Edward.

Je l'écoute, du coin de l'œil, je vois son allure. Il est parfait dans son rôle de père. (N/Caro : il est parfait tout le temps ouais !) Même si au début il avait des doutes sur sa manière de se comporter avec William, il a vite pris les bonnes habitudes. Edward est un père fabuleux.

Tout comme Ian l'est, je ne peux le nier.

_ Non. Demande Karol-Ann.

_ Non, quoi ? Interroge Renéesmée.

_ Comment veux-tu qu'on cache ça ? Répond Edward.

C'est une bonne chose qu'il lise dans les pensées. Ça nous permet de comprendre ce que les enfants ne sont pas encore capable de nous dire.

_ Vous pourrez toujours aider tatie Alice pour réparer tout ça. Dis-je.

Tous deux acquiescent.

Je souris à William et embrasse sa joue.

_ Il fallait que vous fassiez votre première bêtise aujourd'hui ! Mais on ne va rien dire à papy Charlie, d'accord ?

Ils hochent encore la tête.

_ Allez ! Descendons ! Décidé-je en reposant William au sol.

Sans un mot, il prend ma main et celle d'Edward dans les siennes. Nous sortons tous les trois, Renéesmée et Ian consolent leur fille, en pleurs.

_ Je suis sûr que Charlie nous donnera des anecdotes de toi enfant. Imagine Edward.

_ Ne t'avise pas de lui demander quoi que ce soit, Edward. Tu aurais une bien pire punition que celle des enfants !

Quand nous sommes aux pieds de l'escalier, Charlie sonne à la porte. Edward prend quand même le temps de me répondre, dans le creux de mon oreille.

_ A vos ordres, madame. (N/Caro : Ô ouiiiiii !)

Sa langue taquine mon lobe d'oreille et il me lance son sourire en coin.

Le tout en moins d'une micro-seconde.

_ Bonjour Charlie. Accueille-t-il mon père alors que je suis encore sous le choc de ses propos.

Je me racle la gorge, pour tenter un sourire calme. Je sens le regard brûlant de mon mari sur moi.

Il va me le payer !

_ Bonjour papa. Réussis-je à dire en prenant William dans mes bras.

Mon fils cache son visage dans mes cheveux, et c'est bien la première fois que je le vois si timide. Charlie reste immobile un instant devant nous. Edward passe un bras autour de ma taille et me sert contre lui. Il marque sa place près de moi, exhibant son alliance par la même occasion.

Subtil pour éviter toute critique de mon père.

_ Bella.

Il sourit et fait un pas vers nous. Il m'étudie avec attention. Je reste immobile, le laissant s'habituer à ma nouvelle silhouette. Heureusement que mes yeux ont vite perdu leur couleur rouge pour tourner depuis quelques jours à un brun prochainement doré.

_ Ce petit bonhomme doit être William. Suppose-t-il en tendant un index vers mon fils.

Il caresse son avant-bras, William se cache plus loin encore.

_ Oui, du moins, ça devrait être lui, s'il se détachait un peu...Rit Edward en scrutant le regard de son fils.

J'entends William grogner dans mon cou, et lève les yeux au ciel.

_ Hey ! Bonhomme, depuis quand tu fais le timide ?

_ Maman.

Il resserre sa prise sur mon cou, et j'embrasse son front.

_ Il se montrera de lui-même, si je me fie à ta propre réaction quand nous t'avons présentée à nos familles. Décide Charlie.

_ Oh ! Bella a réagi de la même manière...Insiste Edward et je me retiens de lui donner une tape sur la tête. (N/Caro : Bien joué Edward!)

Je le connais suffisamment bien pour savoir qu'il profite de cette méthode pour faire se souvenir à Charlie des moments dont il parle. Edward voit alors ses souvenirs en question...

_ Tricheur. Murmuré-je pour lui seul avant de me tourner vers Charlie. Entre.

Je lui indique le salon. Il fait un pas hésitant, scannant la pièce avec intérêt. Je le vois observer les photos sur le haut de la cheminée et sur les murs. Certaines représentent Edward et moi le jour de notre mariage, ou à ma sortie de l'hôpital cet été. D'autres, la majorité, montrent différents moments de notre vie de famille.

Il se poste soudain devant celle où Renéesmée et moi posons ensemble devant la maison. Il touche du bout du doigt la photo, je sens ses émotions.

_ Elle a changé.

_ C'est une jeune mère. Confirmé-je.

Dans mon dos, je sens justement ma fille et sa famille nous rejoindre.

_ Bonjour papy. Fait-elle, d'une petite voix.

Mon père fait volte-face, et reste muet devant ce qu'il a sous les yeux.

Ian porte Karol-Ann contre lui, et tient la main de Renéesmée. Elle hésite sur la marche à suivre. Pour une fois, l'aide de Jasper ne serait pas de trop.

_ Que ...Bonjour, Carlie.

Il sourit, et fait un pas vers elle. Edward sourit à son tour, et je me détends. Si mon mari est rassuré sur les pensées de mon père, alors tout va bien se passer.

_ Bonjour, Karol-Ann.

Il recommence la même manœuvre qu'avec William, mais cette fois il a plus de chance. Ma petite-fille, son arrière-petite-fille, répond à son bonjour par un grand sourire et tend les bras vers lui. Mon père est étonné, mais accepte le câlin.

Il tient sa tête contre son épaule, la serre contre lui. Il regarde d'abord Renéesmée avec intensité, puis Ian.

_ Vous avez beaucoup de chances. Dit-il.

_ J'en ai conscience, M. Swan.

_ Charlie. Rectifie mon père.

Ma fille et moi échangeons un regard qui en dit long sur notre soulagement.

Nous pouvons le faire. (N/Caro : Yes !)

Nous pouvons vivre comme nous le souhaitons, et notre famille peut être au complet.

Edward capture mes lèvres pour un tendre baiser. J'entends les battements désordonnés du cœur de mon père. Je me détache d'Edward et me retourne, gênée.(N/live : Même devant son père, elle ne sait pas se tenir ! ^^)

_ Pardon. Fis-je.

_ Oh ! Euh...Je suppose que c'est normal entre jeunes mariés. Approuve mon père.

_ Merci papa.

Je vais l'embrasser sur la joue, et il pose une main consentante sur mon bras.

_ Alors, comment allez-vous tous ? Demande-t-il en s'asseyant de lui-même dans le canapé.

_ Ness prépare son second semestre. Commence Ian.

_ Excellent !

_ Bella et moi souhaiterions partir en vacances chez Renée. Ajoute Edward.

_ Partir en vacances, tout court ! Complété-je en riant.

Edward acquiesce, nous entrelaçons nos doigts alors que William sort enfin la tête de mon cou. Il regarde tout autour de lui, et se fixe ensuite sur Charlie. Edward pose rapidement-du moins de mon point de vue-, un doigt sur ses lèvres. Je réalise qu'il doit penser à ce que tout vampire pense devant un humain.

Il sent bon. Il donne faim.(N/live : pas de boulette William stp !)

Je croise le regard d'Edward, ce qui confirme mes pensées. Je resserre mine de rien mon bras autour de William et détourne ma propre attention sur autre chose. Je constate alors les nouvelles rides sur le visage de mon père. Ses cheveux tournent au gris sur ses tempes.

_ Comment vas-tu, papa ?

J'interromps la conversation qu'il menait avec les autres. Il me regarde, une lueur de plaisir brille dans ses yeux.

_ Je me fais vieux, Bella. Surtout en voyant tant de générations autour de moi ! (N/Caro : On te comprends arrière grand papy ! mdr)

Je secoue la tête, amusée. Je n'espérais pas tant qu'il s'amuse de la situation. Mais il prend tout avec humour, et accepte les zones d'ombre dans ma vie.

_ Si ça peut te rassurer, ça devrait attendre un peu avant d'en créer d'autres. Assure Renéesmée.

_ Je te remercie, ma chérie. Sourit-il.

_ On fera passer un mémo. Renchérit Ian. (N/Caro : Bonne idée ! mdr)

Nous éclatons tous de rire.

L'après-midi passe dans la bonne humeur. Je découvre une nouvelle facette de mon père.

Une facette que j'aurais aimé rencontrer bien plus tôt.

Je regarde cette famille qui m'entoure, j'ai trouvé ce que j'ai toujours cherché.

Edward serre ses doigts autour des miens. Je croise son regard.

_ Merci. Dit-il, bas.

_ Je t'aime. Murmuré-je pour lui seul.

_ Moi aussi.

OoOoOoO

_Maman ! M'appelle William, dans l'entrée.
_J'arrive ! Assuré-je en posant la casserole en dehors du feu de la gazinière. Bonjour. Salué-je le facteur avec étonnement.

C'est très rare que nous ayons du courrier.

Le jeune homme se contente de hocher la tête, intimidé. Dans son regard, je lis peur et attirance. Je souris et prends le colis en le remerciant. Il repart, un peu hébété. Je secoue la tête.

_ Maman, maman ! S'impatiente William en tirant sur ma jupe.
_ Minute, jeune homme !

J'ouvre le papier, et vais m'assoir dans le salon. Je m'assois, Will à mes côtés. Il se penche avec intérêt sur la boite que j'ai sur les genoux. Je ne reconnais pas l'écriture, en revanche, le timbre m'annonce que cela vient d'Italie. Et il n'y a qu'une personne que je connaisse, si tant est que ca soit la connaitre, qui puisse m'écrire. Je prends une inspiration inutile -habitude que j'ai gardé finalement-, et ouvre la lettre qui accompagne le cadeau. (N/Caro : Oups...)

"A toute votre famille, une heureuse et longue existence. Toutes nos bonnes pensées pour vous tous".

_ Bella ! Me salue Edward en rentrant des courses. Quoi ?

Je lui tends la lettre.

Il la lit en silence, pendant que William s'acharne sur les derniers morceaux de papier cadeau. Il s'agit d'une série de jeux de construction. Il s'extasie dessus.

C'est sans surprise que j'entends Alice et les autres courir vers nous. Heureusement qu'ils sont en vacances à Forks, dans la maison principale aujourd'hui encore. Ils sont plus facilement présents pour cette nouvelle manifestation des Volturis.
Les questions fusent, et Edward attend le calme pour mieux y répondre.

_ Il a peur de nous.
_ Dommage, on n'aura donc pas de nouvelles bastons ? ! Se plaint Emmett en grimaçant.
_ T'inquiète pas, on aura d'autres sujets d'ici quelques années. Promet Alice en désignant avec insistance Karol-Ann aux côtés de William. (N/Caro : ouais y a des chances !)

Ça promet !

(N/live : voilà, c'est fini ! Ah non pas encore…)
FIN.

(N/Caro : OMG c'est fini...comme fini...merde déjà...la vrai fin...Seigneur ! Quelle aventure, vraiment, tu m'as régalé avec cette histoire si belle, si touchante, vraiment un régal à lire. Merci ma tite sœur d'amouuuurrrr que j'aime et j'ai hâte de lire ta nouvelle histoire, le début est vraiment génial...alors au boulot et vite ! Mdr )

(N/live :Maintenant, c'est fini… :p Je suis triste mais contente de la fin ! J Ils sont heureux, Charlie est revenu dans leurs vies, les enfants promettent de bonnes parties de plaisir et de bastons si j'ai bien compris !^^ J'adore ! Merci de nous avoir emmené avec toi ! C'était un voyage fort agréable ! Je suis prête maintenant à embarquer pour le Moyen-Age ^^)

Wow ! Je ne pensais pas arriver si vite au point final de cette fiction. Mais il me semble avoir apporté toutes les réponses qui y étaient nécessaires.

J'espère que ça vous a plu !

Je vous remercie toutes et tous !

Comme PROMIS ! Voici un résumé de ma nouvelle fiction.

D'abord, elle se passe à l'époque médiévale !

Bella est une servante pas comme les autres dans le château d'Aro Volturi. C'est un seigneur austère et farouchement opposé à toute forme de bonheur.

Les Cullen sont une famille de chevaliers. Ils doivent participer aux tournois qu'Aro doit organiser cette année-là. Ils sont hébergés dans le château Volturi.

Trouvez dès maintenant un trailer/extrait à cette fiction "Je t'aime mais ne le dis à personne", le lien est dans ma liste de Story.