Voici enfin la fin de cet OS, puisque vous avez été nombreuses à me demander un deuxième chapitre. Voici le PDV d'Edward!

Un mois de supplice.

J'allais devenir fou.

Non, j'étais en train de devenir fou.

Elle me rendait totalement dingue.

Dépendant.

Sous pression, aussi.

Je n'avais trouvé que la fuite, comme échappatoire.

Au tout début, c'était de l'attirance physique.

Quand j'ai ouvert la porte, ce matin là, j'ai vu sous mes yeux mon fantasme absolu.

La fille parfaite, physiquement parlant.

Elle était tout ce que j'aimais, tout ce que je désirais, même si je ne le savais pas, jusqu'à ce jour-là.

Tout me plaisait.

Tout m'inspirait un désir démoniaque.

Sa petite taille, son ossature fine, son visage un peu enfantin encore, sa manière de rougir et ses cheveux.

Rah, ses cheveux.

Quand elle est entrée et que je l'ai vue de dos, j'ai du me tenir au chambranle de la porte pour ne pas attraper ses cheveux dans mes mains et l'embrasser avec fureur.

Elle était gênée.

Intimidée, sans doute.

Elle s'est approchée de mon bureau et s'est mordillé la lèvre inférieure.

J'ai eu une vision incroyablement lucide, d'elle, allongée nue sur ce bureau, et moi en train de lui faire subir les derniers outrages, ce qu'elle adorerait, d'ailleurs.

La seule solution que j'ai trouvée, c'est d'être désagréable.

Et pas un peu.

J'ai du fuir la pièce aussi.

Parce qu'EN PLUS, elle sentait bon.

Son parfum me faisait presque perdre la tête.

J'ai fait du café, et j'ai bien faillit avaler la cafetière à moi tout seul pour tenter de me calmer.

Elle était courageuse, parce que j'ai été vraiment dur avec elle.

Quand les autres sont arrivés, j'ai su qu'Alice allait la prendre sous son aile.

Emmett aussi.

Jasper est plus réservé mais il a fait ce qu'il fallait.

Rosalie était un peu jalouse, mais elle a finit par l'accepter.

La petite Bella faisait de l'excellent boulot.

Elle était plus douée et plus intelligente que nous 5 réunis.

Heureusement, elle ne le savait pas.

Evidement, les autres ont comprit.

J'ai même du faire du chantage à Emmett et Alice pour qu'ils tiennent leur langue.

Ca n'a pas été simple.

Mais Emmett a capitulé quand je lui ai dit que sinon je raconterai à sa Rose les beignets qu'il mangeait en cachette, et pour Alice ça a été plus dur, mais Jazz m'a aidé et la pensée d'être privée de carte bancaire l'a refroidie.

Je la désirais comme un ado.

Je rêvais d'elle toutes les nuits.

Et me réveiller toutes les nuits pendant un mois au milieu d'un rêve érotique, ou je pensais être au fond de la petite minette de la fille qui me faisait bander tout la journée comme un fou, pour constater que j'étais en fait seul dans mon lit avec un boxer souillée de sperme, comme si j'avais 14 ans, ben ça m'a paru très long.

Au bout de moins d'une semaine, j'ai tenu le coup grâce à une seule résolution : je lui sauterai dessus à l'instant ou elle ne serait plus ma stagiaire.

Et puis, vers le milieu de son stage, il s'est passé un drôle de truc.

Je suis tombé amoureux.

Je ne l'ai pas comprit de suite, mais Alice m'a éclairé.

Je ne la voyais plus seulement comme une fille que j'allais baiser sauvagement.

J'avais aussi envie de la protéger, de la faire rire, de la rendre heureuse.

Et j'étais d'une jalousie féroce aussi.

Quand Rosalie est allé avec elle à la réserve indienne, parce que Bella y avait un ami, j'ai cru devenir dingue.

Rose a du m'envoyer des textos pour me calmer :

« Le meilleur ami s'appelle Jacob et elle en parle vraiment comme d'un copain »

Puis, un peu plus tard :

« Il est jeune, grand, beau, mais elle le considère comme son frère. Lui par contre la regarde en bavant »

J'ai cru tourner de l'œil et Emmett et Jasper ont du me calmer en me promettant qu'un jour, c'est certain, on serait mariés avec 5 gamins.

Enfin, j'ai reçu un dernier texto :

« On repart, il ne s'est rien passé, tout va bien, elle lui a juste dit à la prochaine ! »

Je me suis un peu décontracté.

J'ai découvert qu'être amoureux avait aussi ses avantages.

Je ne pensais plus qu'à elle. Mais ça devenait bien. Je voulais le meilleur, pour Bella. Je la voulais à mes cotés, pour l'aimer, la protéger aussi. Je voulais des enfants, plein d'enfants.

Emmett lui-même en restait muet.

C'est dire.

Je ne savais pas si elle partageait mes sentiments, mais je savais qu'elle aussi n'était pas physiquement indifférente. C'était électrique entre nous, et je le ressentais. Je voyais son visage s'enflammer aussi, quand on était prêt l'un de l'autre.

Et Alice, et Rosalie, qui étaient des filles et donc équipées d'un 6° sens pour ce genre de choses, m'avaient confirmé mes soupçons : Bella avait autant envie de que moi de finir sur le bureau, et pas pour faire des mots croisés…

J'ai rempli son rapport de stage.

Rosalie s'est contentée d'écrire sous ma dictée.

On a recommencé plusieurs fois, parce que je voulais qu'elle ait le rapport de stage le plus génial qu'une étudiante en journalisme puisse avoir.

Ca faisait rire les autres, mais ça avait une importance capitale à mes yeux.

Le dernier jour je savais que je ne tiendrais pas.

Elle rougissait dès que je passais prêt d'elle, et la voir rougir me faisait tellement durcir que j'en avais mal.

Alors j'ai fui, encore une fois.

J'ai joué avec le feu, en obligeant Rose à la faire repasser à 20h00.

Evidement, si elle avait refusé de revenir, je me serais pointé chez elle avec le rapport de stage et sans doute aussi un bouquet de fleurs et un repas acheté chez le chinois d'en bas.

Mais elle est venue.

Et cette nuit là, j'ai obtenu tout ce que je voulais d'elle, et de moi.

J'ai surtout adoré le fait de lui faire l'amour sans précautions. Elle me rendait littéralement dingue, et la pensée que notre première nuit d'amour engendre notre premier bébé ne me faisait pas peur, bien au contraire.

J'ai aimé aussi être capable de lui donner du plaisir. La voir jouir était la plus belle chose que j'ai jamais connue dans ma vie.

Je me suis fait le plus merveilleux cadeau d'anniversaire de ma vie.

Au petit matin, elle a rit en constatant qu'elle n'avait plus rien à se mettre, seuls son jean et ses chaussures étaient encore entiers.

Je lui ai prêté ma chemise.

J'ai enfilé un vieux tee shirt et je l'ai ramenée chez moi.

Elle est restée tout le WE.

Il était hors de question de la laisser repartir.

J'ai juste envoyé un texto aux autres :

« L'affaire est conclue, publiez les bancs »

J'ai passé beaucoup de temps à la regarder dormir. Elle me paraissait fragile, et forte à la fois.

Elle avait mon cœur entre les mains, mais ne paraissait pas en avoir conscience.

Elle a eu son diplôme haut la main et elle a accepté de venir nous rejoindre à la rédaction d'Eclipse.

Emmett, Jasper, Rosalie et Alice m'ont alors coincé avec délice et m'ont rappelé les règles que j'avais moi-même édicté quand on avait commencé à travailler ensemble :

« Pas de sexe au boulot ! »

J'ai ricané :

« Trop taaard ! »

Emmett m'a décoiffé :

« Une fois on tolère ! Mais c'est finit ! »

Je leur ai tiré la langue.

Il n'y avait plus qu'une chose, qui me gênait.

Alors, le plus innocemment possible, j'ai demandé à Bella de connaître la Push.

Elle était ravie de mon intérêt.

J'ai fait connaissance avec le Jacob en question.

Qui m'a lancé un regard furieux.

J'ai comprit, à sa seule expression, qu'il n'allait pas se laisser faire.

Il voulait Bella, lui aussi.

Alors j'ai frappé un grand coup.

J'ai entraîné Bella dans l'espèce de salle de repos du garage où bossait le clébard.

Bella était gênée. Mais je lui ai juré ne vouloir que l'embrasser.

Tu parles.

J'ai relevé son tee shirt et j'ai longuement joué avec ses seins.

Elle me repoussait, rouge de honte, mais j'étais très déterminé.

Je l'ai poussée en riant sur le canapé et elle a cédé.

Je voyais que la situation l'excitait, elle aussi.

Je l'ai rapidement débarrassée de son short et, à sa demande expresse, je l'ai fait positionner en levrette.

Elle était incroyablement belle.

Et désirable.

Ses petites fesses me rendaient totalement fou.

J'ai juste ouvert ma braguette et je l'ai pénétrée.

Elle n'a pas réussit à rester silencieuse, à mon grand bonheur, et j'ai prit un malin plaisir à la pilonner avec vigueur, exactement comme elle aimait, pour la faire crier le plus possible.

Je savais que l'autre clébard entendait forcément.

Et, quand elle a jouit, juste avant de me laisser aller moi aussi dans le plaisir, je lui ai dit :

« Bella ! Je t'aime ! Je t'aime tant ! »

Et, bien sur, elle m'a répondu :

« Moi aussi je t'aime Edward ! »

J'étais plus qu'heureux.

Mission accomplie.

J'avais donné du plaisir à la fille que j'aimais, j'en avais prit au passage et j'avais montré à son prétendant qu'elle était à moi, que je n'étais pas préteur et qu'elle m'aimait MOI.

Je souriais de toutes mes dents en retournant dans le garage.

Jacob faisait la tronche.

Bella était gênée.

Elle a essayé de s'excuser :

« Hum, Jake, désolée hein, tu sais ce que c'est…On est très amoureux, on est ensemble depuis pas longtemps.. »

Il a fait contre mauvaise fortune bon cœur :

« Mmmh, je comprends »

« T'es pas fâché alors ? »

« Bah non ! »

Bella lui a alors sauté au cou avant de se reculer vivement, cramoisie.

Jacob aussi était devenu très rouge :

« Désolé Bella ! Ce n'est pas ma faute ! C'est instinctif tu voie ! »

Il tirait sur sa combinaison et j'ai enlacé Bella, la tirant vers la voiture.

Une fois repartis, elle m'a assassiné du regard :

« Tu l'as fait exprès ! Tu voulais marquer ton territoire ! »

J'ai avoué :

« Un peu… »

Elle a éclaté de rire.

Avant de m'enfoncer un pieu dans le cœur :

« Mais qu'est ce que vous avez tous avec ce canapé ? »

« Comment ça ? »

« Bah oui ! C'est là que s'est passée ma première fois ! »

Je l'ai regardée, surpris :

« Hein ? Là, déjà ? »

Je commençais presque à plaindre Jacob…

Mais ça n'a pas duré :

« Oui ! En fait…Jacob a été mon premier petit ami et on passait pas mal de temps sur le canapé, et ça a finit par se passer là tu voie et »

« Je ne veux pas en savoir davantage ! »

« Désolée ! »

Mais elle riait, et j'ai su qu'elle n'avait pas été dupe.

Néanmoins, il a comprit le message, et je n'ai jamais regretté mon attitude de ce jour-là…

Voilà, c'est la fin!