SALUT CHERS LECTEURS ! Alors là je dis que vous devriez TOUS me faire un tonnerre d'applaudissement parce que ça fait seulement 4 MOIS entre ce chapitre final et le précédent ! Un exploit vous dis-je ! Et enfin je peux vous le dire, Somnambule appartient désormais à la classe des fanfictions terminées \o/ Déjà trois ans que je l'avais commencé, aaaah tant d'émotions ! Dire que ça devait juste être un OS pour caser un lemon XD et vous l'aurez attendu hein ! Bande de pervers :p Mais j'aurais réussi un de mes objectifs 2013 ! Réussir à finir au moins UNE fanfiction ! 8D Je suis vraiment contente que cette histoire vous ai plu en tout cas ;v; je suis toujours un peu inquiète quand je balance de nouvelles idées, stressée en me disant que peut-être je n'arriverais pas à capter aussi bien le caractère des personnages mais vous avez toujours des mots si gentils à mon égard, ça me réchauffe le coeur à un point ! T^T Bref je vous aime lecteurs d'amour ! *vous envoie plein de bisous baveux*

Et maintenant les reviews anonymes !

Ana : eh bah ma grande il faut lire le chapitre précédent en entier avant de t'atteler à celui-ci ! XDDD En tout cas je suis très contente que ma fanfic te plaise ;v; merci beaucoup !

BellahB : han merci, ça me fait chaud au coeur ! Et effectivement bien trouvé mais relis le chapitre précédent, il est enfin complet XD

Anonyme : la voiciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Fanaticc : oulala encore ? :p je vais faire exploser le compteur si ça continue ahah ! Merci de me lire et d'apprécier mon travail, j'en suis très touchée ^^

Scully81 : ... t'es sérieuse là ? XDDD t'as jamais regardé Naruto ? Comment t'as fait pour tomber sur ma fanfic alors mdr t'es trop forte ! XD merci de ton intérêt en tout cas ! ;)

Eva : hey ! Merci de me lire, je suis contente que mon scénario te plaise ! Oui j'avoue que Gaara a tendance à partir un peu trop dans le guimauve et je m'en excuse ;_; je ne l'ai pas laissé sans fin la preuve ;p voici le chapitre final en espérant qu'il te plaira autant que les autres !

Guest : alors par où commencer ^^ ta reviews m'a disons-le, laissé un goût aigre-doux dans la bouche. Débuter en disant que tu as lu mon profil et que par conséquent tu t'emploies à écrire quelque chose de long et dénué d'un style kikool fait toujours plaisir. Me dire que tu trouves mes fanfics originales et diversifiées m'a beaucoup touché, c'est un compliment qui fait toujours énormément de bien. Un auteur apprécie toujours quand le fruit de ses efforts est récompensé. Néanmoins là où tu as commis une faute gravissime c'est en insultant Hinata. Si tu as effectivement lu mes fanfictions ainsi que mon profil comme tu le dis si bien au début de ta reviews, je pense que le fait que ce personnage soit mon préféré n'a pas pu t'échapper. Tu dis que tu respectes mon affection pour elle mais dès la phrase suivante tu la traines dans la boue comme la dernière des ratées et ça, c'est quelque chose que je ne peux tolérer. Si tu veux proférer ta haine, vas donc dans un forum et fais-toi plaisir mais ce que tu as fait en écrivant ces paroles c'est comme me cracher au visage. Il y a des personnages que je n'aime pas, je ne m'en cache pas, je le dis sur mon profil d'ailleurs. Une fois il m'est arrivé de lire une fanfiction SasuSaku dans laquelle les personnages étaient présentés d'une manière convenable et je me suis laissée aller à un commentaire disant que les personnages tels qu'ils étaient dans le manga me dégoûtaient mais que l'auteur en avait fait quelque chose de correct, je l'avoue. Néanmoins je n'ai pas rédigé un pavé pour dire en long en large et en travers pourquoi ils m'insupportaient et à quel point j'espérais qu'ils crèvent. Puis tu dis détester le NaruHina, malgré le fait que je sois une fan du GaaHina, mon premier amour reste cependant Naruto et Hinata. Si elle devait finir avec un garçon dans le manga le plus logique serait avec Naruto. Je suis d'ailleurs très heureuse dès qu'il se passe quelque chose entre eux (comme la fameuse poignée de main). Donc une fois de plus, c'est quelque chose d'irrespectueux envers moi. J'ai des amies qui n'aiment pas ce couple, on se chamaille souvent sur le sujet mais toi tu es une inconnue qui débarque du jour au lendemain et me balance ta haine au visage, désolée mais je n'apprécie pas des masses. Enfin tu voudrais me faire écrire un NaruSaku ? Pitié, plutôt me crever les yeux et me verser de l'acide sur les mains que d'écrire une chose pareille. S'il y a des personnages ou des couples qui me laissent indifférente, en revanche je déteste catégoriquement le NaruSaku. Sakura est vraiment le personnage que je supporte le moins, au moins autant que tu sembles haïr Hinata si cela peut te donner une idée ^^ alors n'attends certainemement pas de moi que j'écrive quoi que ce soit entre elle et Naruto. Je te remercie néanmoins pour ta reviews, oui je l'ai lu à chaque fois merci de l'avoir reposté, j'espère que ma réponse te convient, dans le cas contraire j'en suis désolée. Si jamais tu décides de revenir me parler, ma page facebook est ouverte.

Bonne lecture !

Haruko ou Desiderata-girl

Somnambule

Chapitre 5 : Dernière crise.

Hinata consultait nerveusement sa montre, que pouvait bien raconter Matsuri pour que Gaara soit aussi long à revenir ? Elle espérait que tout s'était bien passé avec Kankurô, après tout connaissant leurs sentiments respectifs il n'y avait pas de raison qu'ils ne puissent se réconcilier. Elle tentait de rester positive en attendant son désormais petit-ami. Comme elle était heureuse maintenant, elle qui pensait que ses sentiments ne seraient jamais récompensés… Des mois à attendre, douter, se retourner le soir dans son lit et se dire que tomber amoureuse de son colocataire était bien la dernière chose à faire lorsque l'on sortait déjà avec un homme aussi adorable et attentionné que pouvait l'être Naruto.

Comme si c'était possible de contrôler un sentiment aussi fougueux que l'amour ! Un soupir contrit s'échappa de ses lèvres, oui la trahison de l'Uzumaki n'aurait sans doute pas eu lieu si elle n'avait pas laissé entrevoir que ses sentiments avaient vacillé. Il avait fait preuve d'une inhabituelle perspicacité alors… en découvrant qu'elle regardait le Sabaku No d'une manière inappropriée. Lui-même n'avait rien soupçonné, et pour cause ! Elle rejetait cette idée si fort au début ! Ils étaient amis, rien d'autre, rien de plus, elle était heureuse avec Naruto, ils avaient construit longuement leur relation années après années. Alors pourquoi ? Pourquoi se surprendre à fantasmer sur son colocataire lorsque celui-ci s'échappait prestement de la salle de bain impudiquement peu vêtu ? Pourquoi découvrir tout à coup un sourire rare sur ses lèvres et se dire qu'on aimerait qu'il nous sourie ainsi plus souvent ? Pourquoi donc, pendant que notre petit-ami nous embrasse, penser à la façon dont nous embrasserait l'auburn ?

Des mois durant, la Hyûga luttait contre ses pulsions malsaines. Elle songeait qu'une fois la fin du bail arrivée, elle irait s'installer avec Naruto pour de bon et perdrait peu à peu le contact avec l'homme aux turquoises. Elle pensait qu'en attendant ce moment qui la faisait tant souffrir à l'imaginer, elle pourrait encore profiter de sa présence qui était devenue si agréable au fil du temps. Elle se sentait stupide à fantasmer sur une relation avec lui alors que son petit-ami lui offrait déjà tout ce dont elle avait besoin. Sans compter le fait que jamais Gaara n'aurait pu lui retourner cette affection, lui qui était si droit et honnête. Mais voilà, le blond avait fini par s'apercevoir que celle qu'il considérait comme son âme sœur, la seule et unique, ne le regardait plus comme avant, que ses baisers pourtant tendres n'avaient plus les sentiments habituels.

Et il y avait… cette manière qu'elle avait de parler de Gaara, de leurs sorties une fois par semaine, de leurs diners et des petits tracas de leur vie en général. Il avait senti la menace mais n'avait pas osé poser la question de peur d'entendre l'insupportable vérité. Et chaque jour leur couple se déchirait sous la distance sans que l'un ou l'autre ne parvienne à l'en empêcher, lui par lâcheté, elle par égoïsme. Ils se touchaient de moins en moins, développaient chacun de leurs côtés une frustration. Hinata ne passait presque plus aucune nuit chez son amant originel et celui-ci se languissait de leurs ébats. Et puis cette nouvelle employée était arrivée, une certaine Shion. Progressivement ils avaient passés du temps ensemble, au début de simples discutions autour de la machine à café, puis quelques déjeuners à la cafétéria, des sorties de plus en plus fréquentes dans le bar du coin, jusqu'à ce que la rancœur et le manque ait raison de la fidélité de l'homme aux orbes azurs.

Hinata trop accaparée par Gaara n'avait rien vu venir, elle ne se préoccupait presque plus de son partenaire, comment aurait-elle pu s'apercevoir de quoi que ce soit ? Elle qui considérait son amour comme acquit, elle qui ne faisait quasiment plus d'effort dans leur relation. C'était un soir, le remord l'avait prise et elle avait voulu revenir vers lui. Un baiser, un simple baiser et elle avait comprit. Il n'était plus le même, il avait changé, par sa faute. Ce soir-là enfin, ils s'étaient tout dit, elle avait pleuré, hurlé d'une voix brisée par le chagrin. Oui elle avait pensé à un autre mais jamais elle n'avait eu l'intention de passer le pas ! Elle savait cette relation impossible, stérile, il s'agissait juste d'une mauvaise passe ! Comment avait-il pu la tromper, comment avait-il osé faire dormir une autre femme dans leur lit ? Pourquoi ne l'avait-il pas attendu ? Pourquoi avait-il rejeté l'idée même de donner une chance à leur couple ?

Elle l'avait giflé, traité de tous les noms et surtout elle lui avait ordonné de ne plus jamais l'approcher. Tant pis si elle devait finir seule, cela valait mieux que la trahison ! Et puis elle était rentrée en taxi car elle ne se sentait pas de prendre le métro dans un tel état. Dans l'appartement, elle avait rapidement trouvé une bouteille pour effacer momentanément sa peine. Malgré tout elle ne pouvait oublier le visage désemparé du blond lorsque celui-ci lui avait craché à la figure que quand bien même elle n'avait eu aucun rapport avec un autre, le simple fait qu'elle soit tombée amoureuse de lui constituait en soi une horrible trahison. Elle savait qu'il avait raison et cela la déchirait de l'intérieur. Elle n'avait pas couché avec lui certes, mais combien de fois n'avait-elle pas rêvé d'une telle scène ? Profitant parfois de son absence pour s'étendre dans son lit et respirer les doux effluves qui se dégageaient des draps ou de son oreiller, s'imaginant dormir dans ses bras tout contre lui.

Tout ce temps elle avait gardé pour elle cette attirance interdite, réprimant chaque jour un peu plus ce poison à la fois âcre et sucré. Mais ce soir-là, l'alcool inhibant toute parcelle de raison dans son esprit, elle s'était laissée aller à ses envies. Ce baiser désespéré qu'elle avait donné à Gaara reflétait toutes ses pulsions inavouables. Mais il l'avait rejeté comme prévu, tirant un trait sur son comportement comme on chasse une simple poussière et l'accablant de leur si belle amitié. Et alors qu'elle croyait tout espoir perdu, son comportement avait changé. Il était devenu différent, plus sensible à sa personne et enfin il y avait eu… Ce baiser, un autre baiser qui avait fait toute la différence. Un baiser lors duquel il l'avait désiré, lors duquel elle avait alors pu espérer que peut-être ses sentiments seraient récompensés.

Elle avait douté lors de la soirée, craignant que peut-être cette soudaine attirance ne soit que le résultat d'une libido malmenée. Que peut-être il ne la désirait uniquement que pour se satisfaire, mais… lui le droit et honnête Gaara, cela lui ressemblait si peu. Et toujours cette angoisse de lui avouer ses sentiments, cette peur d'être rejetée qui l'avait empêché de se laisser aller. Sans compter la présence de Matsuri qui avait mis son grain de sel dans une situation déjà compliquée. Et maintenant, ils déjeunaient ensemble en amoureux dans une petite crêperie, le souvenir de Naruto bien loin derrière elle.

Cette fois-ci elle apprendrait de ses erreurs et sa relation avec Gaara n'en sera que plus belle. Néanmoins, une petite voix lui soufflait que commencer une relation sur un mensonge n'était pas la meilleure façon de faire. Hinata se sentait encore coupable de ne pas avouer l'entière vérité mais cela l'aurait conduite à avouer ses sentiments, et cela lui était impossible. Mais maintenant qu'ils sortaient ensemble, maintenant que Gaara l'aimait lui aussi peut-être… peut-être pourrait-elle lui expliquer les réelles circonstances qui l'avaient poussé à rompre avec Naruto ? Alors qu'elle pesait le pour et le contre son petit-ami descendait les escaliers.

Quand elle l'aperçut, son corps se tendit.

_ A, alors ? Tout va bien ?

Il ne répondit pas tout de suite, il semblait un peu désorienté. Qu'avait bien pu dire Matsuri pour qu'il soit dans un tel état ? Cela s'était donc mal passé avec Kankurô ? Comment était-ce possible ? Ils avaient pourtant parés à toute éventualité !

_ Gaara, insista-t-elle plutôt inquiète.

Brusquement il redressa la tête, comme s'il venait tout juste de se réveiller.

_ Désolé je n'écoutais pas.

Son regard la scrutait d'une manière étrange, elle n'aimait pas beaucoup ça. Que s'était-il donc passé durant ce coup de fil ?

_ Je, je te demandais si Matsuri et Kankurô…

Il éluda sa question d'un bref signe de main et détourna le regard.

_ Oui, oui tout va bien pour eux mais je pense qu'on devrait rentrer avant que ça n'aille « trop » bien si tu vois ce que je veux dire. Kankurô est du genre plutôt rapide en besogne.

Cette remarque fit rougir la jeune femme qui pria pour qu'ils ne le fassent pas dans sa chambre. Ils appelèrent le serveur pour régler la note et sortir du restaurant. Naturellement elle voulut lui prendre la main mais involontairement il fourra les siennes dans ses poches. Un peu déçue, elle n'osa cependant pas protester, ni faire de caprice. Alors qu'elle tentait de trouver un sujet de conversation, Hinata remarqua que le Sabaku No n'était pas très attentif. Il répondait distraitement par interjections et la regardait assez peu. Ce comportement la mettait mal-à-l'aise, elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait mais ne pouvait se permettre de le lui demander en pleine rue. Elle prit son mal en patience et attendit qu'ils arrivent à l'appartement. Cependant elle pouvait difficilement masquer sa désillusion quant à la constatation que leur rendez-vous ne s'était pas aussi bien terminé qu'il n'avait commencé.

Durant le voyage en métro, il ne la colla pas plus que nécessaire, n'essaya à aucun moment de l'embrasser. Trop timide, elle ne put faire une tentative et se contenta de fixer d'un air contrit les boutons de son manteau. Certes l'auburn n'était pas un grand bavard, mais là c'était trop par rapport à d'habitude. Quelque chose clochait dans son attitude et elle entendait bien trouver quoi ! Une fois devant la porte de leur appartement, l'homme à la chevelure sanguine prit une inspiration et ouvrit. Fort heureusement son frère et leur amie étaient sagement installés sur le canapé et ils avaient tous leurs vêtements. Ce fut Matsuri la première qui se leva et les enlaça chacun successivement pour les remercier. Un gigantesque sourire sur son visage, elle les observait avec une reconnaissance sans borne.

_ Je ne sais comment vous remercier de ce que vous avez fait pour moi ! Kankurô et moi attendions une telle occasion depuis si longtemps, sans vous nous serions sans doute passés à côté d'une merveilleuse relation ! Merci ! Merci infiniment !

Le brun se leva et vint enrouler un bras autour de la taille de la jeune femme. Son regard était plus doux qu'à son arrivée. On sentait davantage les sentiments amoureux qui émanaient de lui. Hinata sentit son cœur se serrer quand elle songea que quelques heures auparavant son petit-ami arborait le même regard. Pourquoi était-il devenu si distant tout à coup ? Elle se sentit honteuse d'une telle pensée, mais si seulement Kankurô et Matsuri pouvait accélérer leur départ cela lui ôterait une épine du pied.

_ Oui je te remercie petit frère, si tu n'avais pas été là… j'aurais vraiment raté quelque chose d'important, confia-t-il d'une voix tendre.

Il paraissait bien loin du séducteur habituel, nul doute que cela devrait plaire à sa copine à présent.

_ Merci à toi aussi Hyûga-san, je compte sur toi pour rendre mon frère le plus heureux possible. Il le mérite.

Un sourire un peu mal-à-l'aise ornant ses lèvres, elle acquiesça et lui promit de faire de son mieux. Par simple mesure de politesse la brune leur proposa de rester prendre un café mais le nouveau couple déclina gentiment l'invitation. Ils avaient du temps à rattraper apparemment et surtout ils ne voulaient pas les priver de leur intimité. Les locataires leur en furent reconnaissants. Une fois les aux revoir terminés et la porte refermée, elle sentit la tension s'installer à nouveau. Cette fois-ci il était temps de poser les bonnes questions.

_ Gaara je…

_ Hinata…

Ils se dévisagèrent un peu confus, le fait de s'adresser l'un à l'autre au même moment n'était pas prévu. Un peu anxieuse, elle accepta de le laisser commencer. Au moins elle serait fixée sur cette impression désagréable.

_ Hinata, depuis combien de temps es-tu amoureuse de moi ?

La femme aux prunelles nacrées sentit son sang se glacer, pourquoi une telle question maintenant ? Il ne pouvait pas savoir bien entendu, c'était tout bonnement impossible mais alors… pourquoi n'avait-il pas cet air nerveux du déjeuner lorsqu'il lui avait demandé pourquoi elle l'aimait ? Pourquoi cette question sonnait comme une sorte d'accusation ? Oh peut-être qu'elle se faisait des idées après tout, cela la stressait tellement de lui avouer la vérité qu'elle se rendait coupable pour un rien. Oui c'était forcément ça ! Néanmoins maintenant que la question était sortie, il lui fallait être honnête. La Hyûga rassembla tout son courage disponible et lui demanda d'abord de venir s'asseoir avec elle sur le canapé.

_ Gaara écoutes, il y a quelque chose qu'il faut que je t'avoue. Tu, tu te souviens le soir où tu m'as retrouvé saoul après ma rupture et que je, je t'ai embrassé ?

Il hocha de la tête et l'incita silencieusement à poursuivre. Un peu plus stressée à mesure qu'elle approchait des paroles fatidiques, elle continua néanmoins.

_ Quand nous étions dans la salle de bain et que tu, tu m'as demandé de t'expliquer pourquoi nous avions rompu… je… ce soir-là je… je t'ai menti.

Un long silence s'ensuivit, il ne posa pas la moindre question, il semblait simplement attendre. Pourquoi ne voyait-elle aucune surprise dans ses prunelles de glace ? Pourquoi ce manque de réaction ? En temps normal il aurait ne serait-ce que froncer un sourcil, mais là rien du tout. C'était vraiment trop étrange, cela la déstabilisait énormément.

_ Tu, tu n'as pas l'air étonné, murmura-t-elle à mi-voix.

Une fois de plus seul le silence lui répondit et à cet instant elle eut peur. Peur que pour une quelconque raison il ait découvert la vérité. Comment ? Cela demeurait un mystère, néanmoins il ne semblait pas déterminé à l'aider à comprendre. Comme si son seul but en cet instant était de la laisser poursuivre, de l'obliger à se confesser. De quel autre choix disposait-elle vraiment ? Elle n'allait pas faire l'autruche pour le restant de ses jours, maintenant qu'elle avait commencé et quelque soit la réaction ou le manque de réaction du Sabaku No, elle devait aller jusqu'au bout. Incapable cependant de le regarder dans les yeux, elle baissa la tête et fixa ses perles sur ses mains tremblotantes.

_ Ce soir-là je… je t'ai peint la scène en me montrant comme la seule et unique victime mais… ce n'est pas l'entière vérité. En réalité si, si Naruto m'a trompé c'est parce qu'il se sentait délaissé et pour cause… je… tu es le seul qui occupe mes pensées depuis plusieurs mois, avoua-t-elle finalement en sentant chaque fibre de son corps palpiter sous la pression et le stress.

Enfin, elle l'avait dit. Et malgré tout, le poids sur son cœur ne la laissait pas tranquille. Au contraire même, cela ne faisait que la mettre davantage mal-à-l'aise. Ses mains se crispèrent sur le bas de son chandail et elle songea qu'il lui fallait affronter le regard de l'homme à la chevelure sanguine. Pourquoi donc était-elle si effrayée ? Ses yeux remontèrent peu à peu tandis que son visage se tournait vers le sien. L'expression sur ses traits durcis faisait penser à un mélange de déception et de colère.

_ Ainsi il disait vrai, marmonna-t-il entre ses dents serrées.

La Hyûga parvint néanmoins à comprendre ses mots et son angoisse ne fit que se renforcer.

_ Qui, qui disait vrai Gaara, l'interrogea-t-elle fébrile.

Il planta son regard dans le sien, dur, froid, terrible et le nom qui franchit ses lèvres fit courir un frisson de terreur le long de l'échine féminine :

« _ Naruto. »

Alors tout se brisa et elle comprit, elle comprit l'inacceptable. Les deux hommes avaient parlé et de cette discussion ne pouvait résulter que du malheur. Lui si honnête, si franc, si droit et juste, que devait-il penser d'elle désormais ? La peur de le perdre lui fit monter les larmes aux yeux. Elle se tourna vers lui et voulut lui saisir la main mais il la retira vivement, comme brûlé. Alors elle serra les poings et ne put réprimer ce sentiment d'injustice qui la mordait. La veille il était prêt à tout pour la faire avouer ses sentiments et aujourd'hui il considérait cela de manière abjecte ! Elle ne pouvait rester là les bras ballants, il devait savoir ce qu'elle ressentait vraiment !

_ Je t'en prie pardonnes-moi Gaara ! Je n'ai pas choisi de t'aimer ! C'est arrivé comme ça, je n'y pouvais rien ! Tu crois que je n'ai pas cherché à lutter ? Qu'à aucun moment je n'ai tenté de repousser l'intolérable ? Que peut-être je ne me sentais pas assez coupable lorsque je voyais Naruto ?

Loin d'être touché par son discours, sa figure exprimait uniquement son sentiment de trahison. Il se leva sans lui accorder le moindre regard.

_ Comment tu as pu me faire ça Hinata ? Je croyais qu'on était amis…

Révoltée, elle l'imita et lui saisit le bras pour l'obliger à lui faire face.

_ C'est justement pour cette raison que je n'ai rien dit ! Pour préserver cette amitié à laquelle tu tenais tant ! Ce soir-là je voulais tout te dire ! Je voulais t'expliquer que ce baiser que je t'avais donné n'était pas le simple fait de l'alcool mais tu m'as rejeté Gaara ! Tu as rejeté si facilement la simple idée que je puisse te voir comme un homme. Naruto venait de m'apprendre qu'il me trompait, toi tu n'étais pas apte à me retourner mes sentiments, tout ça en une seule soirée ! N'avais-je pas assez souffert ?

Il parut hésiter l'espace d'un instant puis fronça les sourcils en se dégageant de l'étreinte qu'elle exerçait sur son bras.

_ Tu aurais dû me dire la vérité plutôt que de me laisser croire que tu avais été la seule à souffrir. Pendant un mois j'ai tout fait pour te remonter le moral, maudire Naruto chaque jour pour le mal qu'il avait pu te faire et aujourd'hui j'apprends que…

_ Que quoi, l'interrompit-elle dépitée, qu'il avait une bonne raison de me trahir ? Alors toi aussi tu penses que j'ai mérité ce qui m'est arrivé ? C'est ça Gaara ? Que tout est de ma faute c'est ça ? Mais moi je n'ai fait que penser à toi ! Jamais je n'aurais tenté quoi que ce soit ! Jamais tu m'entends ! Je te respecte bien trop pour ça je…

_ Tu oses me parler de respect ? Tout ce temps tu n'as fait que profiter de moi !

Le ton montait, montait, leurs paroles devenaient de plus en plus blessantes à mesure que la conversation avançait. Et lorsque la colère acheva d'ôter toute mesure de jugement, Hinata cria une phrase qu'elle regretta aussitôt :

« _ ALORS C'EST FINI ? TOUT ÇA PARCE QUE J'AI EU LE MALHEUR DE TOMBER AMOUREUSE DE TOI TROP TÔT C'EST FINI ? »

Le temps de réaliser, leurs visages se décrispèrent. Elle n'avait pas voulu dire ça, elle ne voulait pas rompre, pas après avoir enduré toute cette souffrance. Non, elle ne voulait pas se séparer de lui.

_ Je n'en sais rien, souffla-t-il faiblement.

Les perles s'écarquillèrent d'effroi. C'est tout ? C'était vraiment tout ce qu'il pouvait dire en cet instant ? Sa gorge lui fit mal à nouveau, elle voulait qu'il la prenne dans ses bras encore une fois, qu'il lui dise que cette dispute était idiote, qu'il l'aimait quoi qu'il arrive. Pourquoi restait-il planté là, silencieux et froid comme les pierres ? Ses yeux s'humidifièrent et elle plaqua une main sur sa bouche en se mordant les lèvres. Leur couple n'avait même pas tenu une journée… Sans lui laisser le temps de réagir, la jeune femme alla s'enfermer dans sa chambre et se glissa sous les couvertures pour pleurer. Le jour-même où elle avait cru son calvaire terminé, tout s'évaporait dans la nature. Les rires à venir, les étreintes et toute la tendresse dont elle manquait atrocement. Tous ses rêves partaient en fumée et il ne faisait rien pour la sortir de ce cauchemar.

Elle ignorait qu'en cet instant l'homme aux turquoises se trouvait juste devant sa porte, la main à quelques centimètres de la poignée, hésitant à ouvrir. Il s'en voulait, oh oui il s'en voulait pour cette odieuse dispute. Tellement aveuglé par sa droiture, il n'avait même pas réfléchi à l'épreuve qu'avait dû traverser Hinata depuis tout ce temps. Il savait bien désormais à quel point l'amour était un sentiment difficilement contrôlable, lui-même en avait fait l'expérience très récemment. De même qu'il avait expérimenté cette angoisse de ne pas savoir si l'être aimé partageait ou non son affection. Pourtant cela n'avait duré que quelques jours et il n'avait de compte à rendre à personne, à part sa conscience qui lui dictait qu'il n'avait pas le droit d'aimer son amie. Comment la jeune femme avait-elle pu tenir tout ce temps sans devenir folle ?

L'auburn se souvenait de ce dégoût qu'il avait eu pour lui-même lorsqu'il avait répondu à son baiser, oubliant l'espace d'un instant qu'elle était engagée (même si cela n'était pas le cas sur le moment). Cette envie qu'il avait eu de la toucher, n'avait-il pas failli profiter de la situation ? Hinata avait raison, pas une seule fois elle n'avait tenté quoi que ce soit. Les seuls instants où elle avait dévoilé ses véritables intentions, elle n'en était même pas consciente. Ne lui avait-il d'ailleurs pas caché la vérité à propos de ses crises de somnambulisme ? N'avait-il pas lui-même menti pour se protéger ? Pour qu'elle ignore le fait qu'il avait été incapable de la repousser ? Quel hypocrite…

Et ses sanglots qui n'en finissaient plus… Il devait la voir, il devait lui demander pardon, lui dire qu'il s'était conduit comme le dernier des imbéciles. Il devait la rassurer, la serrer contre lui, l'embrasser et ne plus jamais la laisser douter. Considérant qu'elle devait probablement avoir la gorge en feu, il alla lui chercher un verre d'eau et se décida finalement à investir sa chambre. Fort heureusement pour lui, elle n'avait pas fermé la porte à clef.

_ Hinata, l'appela-t-il doucement.

Vivement elle se redressa dans son lit et s'essuya les yeux. Comme si cela pouvait changer grand-chose, il l'avait déjà vu dans pareil état. Il remarqua qu'elle faisait de son mieux pour calmer ses tremblements et réduire la fréquence de ses pleurs. Elle essayait d'être forte devant lui. Il ne lui laissa pas le temps de trouver son souffle, cela risquait de prendre trop de temps. Prudemment, il lui tendit le verre.

_ Tiens bois.

L'étonnement traversa son regard de nacre mais elle accepta de se désaltérer. Elle but à grandes gorgées et il se félicita d'avoir eu cette bonne idée. Une fois le récipient vide, elle le lui rendit sans le oser le regarder.

_ Tu en as eu assez ?

Elle leva un œil sur lui, puis secoua timidement la tête de droite à gauche pour lui signifier qu'elle n'aurait rien contre un nouveau verre. Cette réaction était plutôt encourageante. Rapidement il fit l'aller-retour et ils répétèrent la même scène. Constatant qu'elle avait une respiration beaucoup plus calme, il posa le verre au pied du lit et se tourna à nouveau vers la jeune femme.

_ Hinata tout à l'heure j'ai agi comme un parfait crétin, j'ai totalement ignoré tes sentiments… La vérité c'est que cette rencontre avec Naruto, juste le jour où nous avons commencé à sortir ensemble… ça m'a complètement déstabilisé. Je sais que ce n'est pas une excuse mais je déteste avoir ce sentiment que les choses m'échappent et je…

Elle ne lui laissa pas le temps de se noyer davantage dans ses explications, vivement elle saisit son visage entre ses mains et captura ses lèvres. Il ne mit pas longtemps à répondre à son baiser, se faufilant le long de sa taille ses doigts l'attirèrent plus près de lui. Leurs bouches liées n'avaient jamais autant apprécié cette proximité. Des baisers longs, courts, du bout des lèvres, bouches collées, un angle différent à chaque nouvelle respiration, ils n'entendaient pas terminer aussi rapidement. Profitant d'une courte pause, le Sabaku No se mit à embrasser la mâchoire de la jeune femme, puis sa nuque, y inscrivant un nouveau suçon. Mais il ne s'arrêta pas en si bon chemin, de nombreux autres suivirent. Cette fois-ci il avait l'intention de marquer son corps tout entier, aujourd'hui il la ferait sienne pour de bon. Ses mains remontèrent sous son pull et caressèrent sa peau chaude. Pendant qu'il continuait à baiser son cou, elle glissa ses doigts dans ses mèches de lave en fusion, geste quelque peu crispé par l'excitation qui commençait à l'envahir. Cela faisait trop longtemps qu'elle attendait un peu d'amour de sa part, qu'elle attendait des actes tendres et un souffle chaud sur son corps glacé par la solitude.

Sentir les moindres aspérités de sa peau frémissante sous ses effleurements ne le satisfaisait pas entièrement, il voulait la voir dans son intégralité. Pourtant ce fut sans aucune brusquerie qu'il lui retira peu à peu son chandail. Elle se laissa faire sans opposer la moindre résistance, le bruissement du tissu se séparant de sa propriétaire le rendait encore plus impatient. Sa poitrine dans sa prison de dentelles l'attirait mais elle l'empêcha d'approcher davantage.

_ Hinata, l'interrogea-t-il perplexe.

_ C'est ton tour maintenant, murmura-t-elle en déposant un bref baiser sur ses lèvres.

Elle saisit les pans du pull par le bas et les fit remonter tout doucement. Quelques instants plus tard, son torse nu était dévoilé à son tour. Elle posa ses mains à plat sur la partie désormais exposée et la cajola avec beaucoup d'attention. Sa bouche réchauffa encore un peu plus cet endroit par de petites câlineries. Son souffle sur son épiderme le rendait fébrile, il voulait la toucher comme elle le faisait en ce moment. Dans un simple chuchotement, il appela son prénom et lui fit redresser la tête pour happer ses lèvres si agréables. D'un mouvement lent, il l'allongea sur le lit et prit place au-dessus d'elle. Une main posée sur sa hanche et l'autre parcourant son ventre nu, il prenait son temps pour faire durer l'instant. Il ne s'agissait pas de satisfaire un besoin mais bien de faire l'amour. Hinata et lui méritaient de vivre ce moment magique.

Doucement, il franchit les quelques centimètres restant et atteint la lingerie qui le séparait de ses lobes de chair. Faisant passer ses doigts en-dessous, il malaxa la peau offerte. Un faible soupir s'échappa des lèvres qu'il avait si souvent embrassées aujourd'hui. La femme à la chevelure de nuit encadra d'un geste nonchalant ses épaules tandis qu'il couvrait de sa bouche la partie légèrement rosée de son anatomie féminine. Un léger coup de langue dessus la fit gémir. Il découvrait de nouveaux sons dans cette voix pourtant si connue. Et cette journée marquait le commencement de nouvelles expériences à venir. Il voulait tout savoir d'elle, être celui qui la connaîtrait le mieux. Se targuer de pouvoir citer chaque partie sensible de son corps. Bientôt il serait le seul et unique pour elle.

Prenant en bouche le téton, il laissa le soin à ses mains expertes de défaire le crochet du soutien-gorge. Même en constatant l'aisance que Gaara avait à lui ôter ses vêtements et l'habileté de ses gestes, Hinata ne se sentit pas menacée par le fantôme de ses ex. Elle se savait la seule et unique dans son cœur, la première femme qu'il touchait avec ses sentiments et non sa libido. Néanmoins, elle reconnut que chacun quémandaient cette attention particulière à leurs corps trop longtemps délaissés. Elle n'avait en vérité jamais connu le sexe avec un autre que Naruto, pour elle « coucher » n'existait pas. Il n'y avait que « faire l'amour » et elle pouvait s'estimer heureuse que son nouvel amant poursuive dans cette voie.

Cependant, faire l'amour pour une femme en apparence aussi timide qu'elle, ne signifiait pas qu'elle ne pouvait pas se montrer un peu audacieuse par moment. La main féminine serpenta lentement jusqu'à la partie inférieure du corps de son compagnon. Elle se glissa à l'intérieur du jean puis une couche en-dessous, rencontrant la toison qu'elle ne pouvait voir, seulement deviner. Ses doigts caressant poursuivaient peu à peu leur descente sur le membre impatient. Lorsqu'ils se touchèrent, un râle s'échappa automatiquement des lèvres de l'auburn. Contente de son effet, Hinata prit davantage d'assurance et se mit à le masturber doucement pour commencer. Les soupirs s'amoncelaient en conséquence, il avait plus de mal à se concentrer sur ses propres gestes.

_ Je… suis plus sensible qu'avant a…aah… alors ménages-moi, parvint-il à articuler tandis qu'elle faisait de longs mouvements de va-et-vient le long de sa hampe.

Seigneur, cela n'avait rien à voir avec sa petite séance de travaux manuels de la veille. Jamais il n'aurait songé que la Hyûga serait si douée de ses mains, du moins pas pour ces choses-là en particulier. Et pourtant sa façon de faire ajoutée au fait qu'il n'avait pas eu de rapport depuis plusieurs mois, l'auraient presque rendu à l'état d'éjaculateur précoce. Jamais il n'avait eu le souvenir de devoir se retenir de jouir, mais aujourd'hui il prenait sur lui. La sensation était bien trop exquise, il devait la faire durer à tout prix. Essayant de concentrer son esprit sur sa précédente activité, il posa à nouveau ses doigts avides sur les seins de sa petite-amie. Il avait palpé de nombreuses poitrines mais celle-là, serait la seule dont il voulait se rappeler les moindres contours.

Il malaxait et léchait la peau chaude. Lorsqu'il suça son téton droit, elle poussa un bref cri et il comprit qu'il venait de trouver une de ses zones érogènes. Un léger sourire étira le coin de sa bouche et il réitéra l'expérience, mordillant à peine la pointe dressée. Le cri fut plus soutenu, mais il savait que cela ne témoignait en aucun cas de la douleur. Il brûlait de découvrir ces endroits particuliers, petits secrets qu'il ne partagerait avec personne. Avec Hinata il lui semblait revivre sa première fois mais en mieux. S'émerveiller de la moindre réaction, être attentif au plus petit gémissement.

Il ne se souvenait en vérité même pas de sa première partenaire, elle n'avait été là que pour l'aider à passer un cap. Il n'avait pas réellement cherché à lui apporter un véritable plaisir, il voulait juste se former sur le tas, peu importait avec qui. Par la suite il avait couché avec de nombreuses femmes rencontrées au détour d'un comptoir, mais c'était la première fois qu'il faisait l'amour. En un sens la Hyûga devenait sa « première ». Et il songea qu'il n'aurait pas pu mieux choisir. Faire attention aux moindres détails était une sorte de jeu auquel il prenait un grand plaisir à jouer. Jugeant qu'il s'était d'ailleurs suffisamment amusé avec sa poitrine, il partit en quête d'autres lieux plaisants.

Elle sentit lentement sa bouche s'éloigner de ses rondeurs et profita de ce moment pour accélérer ses mouvements sur son membre tendu. Sachant qu'il avait dû délaisser sa concentration l'espace de quelques secondes, elle ne fut pas surprise en sentant un liquide chaud lui couler dans la main. Le brusque râle du Sabaku No lui apporta un grand sourire de satisfaction.

_ Bordel… c'était… déloyal Hinata, ânonna-t-il pantelant.

_ Quel dommage, tu vas aussi devoir retirer le bas, déclara-t-elle sans un soupçon de regret dans la voix.

Le sourire triomphant qu'elle arborait énervait profondément son amant qui n'avait pas l'habitude de la voir ainsi dominer la situation. Néanmoins il s'exécuta et ôta le reste de ses vêtements, se mettant ainsi à nu au sens propre devant elle. Malgré la faible luminosité de la pièce (les fenêtres demeuraient fermées et la porte ouverte sur la salle à manger n'éclairait pas davantage) elle pouvait distinguer désormais les moindres contours de son corps plus qu'appréciable.

_ Je, hm, je vais me laver la main, bredouilla-t-elle soudain gênée à l'idée de partager une intime étreinte avec un homme aussi bien formé que son petit-ami.

Alors qu'elle voulut le repousser pour se lever, il plaqua ses mains des deux côtés de son visage et se pencha pour l'embrasser avec fougue.

_ Ou alors, tu pourrais utiliser cette bouche si désirable pour me nettoyer, qu'en dis-tu, susurra-t-il en caressant du bout des doigts lesdites lèvres.

Rougissante, elle l'embrassa à nouveau puis lui sourit un peu désolée.

_ Je ne pense pas que tu auras envie de m'embrasser à nouveau, si je m'occupe de mini-Gaara.

Il fit la moue puis soupira avant de lui voler un autre baiser.

_ Tu marques un point, on gardera ça pour notre premier bain à deux dans ce cas, promit-il avec un air légèrement pervers.

_ Obsédé, plaisanta-t-elle en l'obligeant à s'écarter de sa main encore propre.

Il la suivit du regard lorsqu'elle descendit du lit pour aller chercher un mouchoir dans un des tiroirs de son bureau. Le plus silencieusement possible, il profita qu'elle ait le dos tourné pour se glisser derrière et se coller contre elle. Elle laissa échapper une exclamation de surprise en sentant ses mains se refermer sur ses hanches.

_ Tu, tu ne pouvais donc pas attendre que je revienne, se plaignit-elle en jetant le mouchoir usagé à l'autre bout du bureau.

Elle tenta de se tourner mais il la tenait fermement.

_ Tu apprendras que pour ce genre de choses en particulier, je ne suis pas d'une grande patience, chuchota-t-il en l'embrassant dans la nuque.

Il sentit son corps frissonner tandis que ses mains se déplaçaient à la surface de sa peau. Sa main droite reprenant place sur son sein droit, la gauche s'aventurait sur un terrain jusque là non exploré. Il ne se montra pas aussi patient qu'elle l'avait été, directement ses doigts pénétrèrent sa zone la plus intime et lui firent pousser un cri. Il ne fut presque pas étonné de percevoir une sensation humide, elle était bien plus excitée qu'elle ne voulait le laisser paraître. Et cette constatation le satisfaisait parfaitement. Avec son index et son majeur il exécutait des mouvements rapides, jusqu'ici les préliminaires ne l'avaient jamais intéressé plus que ça mais cela semblait sur le point de changer. Bien sûr à moins d'un miracle, il savait qu'Hinata n'obtiendrait pas d'orgasme maintenant, cependant il comptait bien lui donner un maximum de plaisir.

L'entendre soupirer son prénom à répétition l'enhardissait, elle tourna la tête vers lui et ils s'embrassèrent à nouveau. Bien qu'il ait joui une première fois, Gaara était encore en excellente condition et malgré son envie de prendre son temps pour la faire sienne, son corps réclamait une satisfaction immédiate. Sans lui laisser l'occasion de réagir, il baissa sa culotte ainsi que son pantalon assez bas pour effectuer son entrée sans être gêné. La pénétration lui fit entrevoir un bout de paradis. Seigneur, il avait oublié quelle sensation délicieuse ce moment pouvait procurer. Sans attendre il donna des coups de reins contre la jeune femme qui gémissait dans sa bouche. Les faibles râles qu'il percevait à travers leurs lèvres liées étaient véritablement les plus sexy et érotiques qu'il ait pu entendre jusqu'ici.

Lorsqu'ils cessèrent de s'embrasser et que le Sabaku No reprit ses assauts sur sa nuque, Hinata poussa des soupirs à se damner. Elle le suppliait d'accélérer ses mouvements, de la prendre plus fort encore contre ce bureau. Il n'hésita pas deux fois à exécuter sa demande. C'était si bon, un plaisir si violent ! Comment avait-il fait pour passer à côté d'une telle expérience pendant tout ce temps ? Inconcevable ! Il allait devoir se retenir désormais pour ne pas recommencer chaque jour. Mais pour l'heure sa limite semblait proche. Il étouffa un juron contre sa peau transpirante.

_ Hinata… je vais…

_ M, moi aussi…

Il se retira de justesse, mais une faible quantité de sperme atterrit tout de même sur les fesses de la Hyûga. Cet acte avait été tellement intense qu'il peinait à tenir sur ses jambes. Appuyé sur sa partenaire, il embrassa doucement son épaule.

_ Qui a dit que pour la première fois on devait le faire dans un lit, plaisanta-t-il le souffle court.

Elle se retourna et saisit avec lenteur son visage pour l'approcher du sien. Leurs lèvres s'épousèrent à nouveau, les baisers étaient tendres, lascifs. Des baisers qui ne se donnent qu'après l'amour. La frustration l'avait désormais quitté, il connaissait enfin ces baisers autrement que par le biais d'une crise de somnambulisme. En songeant cela, il réalisa que le moment était peut-être venu de faire à son tour preuve d'honnêteté. La femme aux prunelles nacrées avait eu le courage de lui avouer la vérité sur ses sentiments, il devait en conséquence lui parler de ses visites nocturnes.

_ Hinata, murmura-t-il en s'écartant légèrement.

Les yeux baissés, il n'osa pas croiser son regard tout de suite.

_ Oui ?

Sa voix était tendre, faible mais rassurante. Une tonalité chaude qui le poussait à dévoiler ce secret dont il avait si honte. Il lui prit les mains avec prudence, tentant de trouver la bonne amorce pour ce sujet délicat.

_ Hinata moi aussi il y a quelque chose qu'il faut que je t'avoue. En vérité, depuis que tu as rompu avec Naruto il s'est produit un événement assez troublant. Un événement qui s'est répété plusieurs nuits durant…

_ De, de quoi parles-tu, s'inquiéta-t-elle.

Il inspira et déglutit. Le moment était venu de faire face à la lâcheté dont il avait fait preuve ces dernières semaines.

_ Tu ne te souviens peut-être pas de cette conversation que nous avons eu un matin sur les somnambules…

Elle allait pour l'interrompre mais il lui fit signe de le laisser parler. Il devait aller jusqu'au bout. Il lui devait bien ça.

_ La vérité c'est que plusieurs nuits par semaine tu venais dans ma chambre et… hm… tu m'as embrassé. La première fois c'était si rapide, je n'ai pas vraiment réalisé ce qui se passait. Quand tu es revenue la nuit suivante je n'ai pas osé t'en empêcher. Tu m'avais expliqué que les somnambules tentaient de pallier le manque d'affection à travers leurs crises alors je pensais qu'en me laissant faire ça t'aiderait. Mais je me suis rendu compte à quel point c'était lâche, je n'ai fait que profiter de cette tendresse cachée que tu m'offrais. C'était bien plus agréable que je ne voulais le reconnaître. Je croyais que tu destinais ces baisers à Naruto, je suis devenu jaloux, je…

Ses lèvres si douces l'empêchèrent de continuer. Il ferma les yeux quelques secondes pour mieux profiter de l'instant. Pourquoi l'embrassait-elle ? Pourquoi ne le repoussait-elle pas en disant à quel point il s'était montré ignoble ? Pourquoi chacun de ses gestes avait-il ce pouvoir si apaisant à chaque fois ? Cette femme demeurait un mystère par moment.

_ Tu es… le seul que j'aime Gaara. Le seul que j'ai envie d'embrasser chaque jour, oui tu es le seul pour moi, déclara-t-elle en le couvant d'un regard affectueux.

On dit qu'il ne faut jamais réveiller une personne qui est somnambule.

Le Sabaku No prit sa petite amie dans ses bras et se laissa aller à une étreinte des plus agréables. Il l'attira contre lui et progressivement se rapprocha du lit qu'ils avaient quitté quelques temps auparavant.

Et si cette personne s'introduit le soir dans votre chambre avec des intentions perverses, faut-il la laisser agir sans rien dire ?

Ils s'allongèrent à nouveau et se contentèrent de petites câlineries. De simples baisers, de lentes caresses du bout des doigts qui ne rallumaient en rien leurs ardeurs, mais leurs permettaient d'apprécier pleinement leur récente intimité.

Gaara songea que cette bête croyance populaire lui avait rendu un grand service, car s'il avait réveillé Hinata ce soir-là, peut-être qu'il ne serait pas aussi heureux aujourd'hui.

Leur relation ne débutait pleinement que cette nuit, et il ne tenait qu'à lui d'en faire une réussite. Il ne reproduirait pas les erreurs de son prédécesseur. Il ferait en sorte que sa compagne ne regarde que lui, que jamais elle ne puisse se lasser. Et il savait qu'il pouvait attendre d'elle autant d'efforts. Les crises de somnambulismes appartenaient enfin au passé, mais les visites nocturnes elles… ne faisaient que commencer !

FIN.


Haruko : je mérite... une médaille ! *yeux qui brille de la satisfaction de l'effort accompli*

Gaara : *grognon pour changer* t'es sérieuse là ? Un seul round ? Tu dis que tu vas écrire un lemon et que les lecteurs vont en avoir pour leur connection internet et on a SEULEMENT UN PAUVRE ET UNIQUE ROUND ?

Haruko : *balance ses cheveux avec désinvolture* pff t'es jamais content de toute façon, à quoi ça sert que je discute avec toi hein ?

Shukaku : *fait une pose caméra parce que ça fait un moment qu'on l'a pas vu* je suis d'accord avec le mioche, on attendait plus d'action là ! Ok le coup du bureau c'était une bonne idée, j'aime quand c'est sauvage mais sérieusement ils sont jeunes et en bonne santé ! BORDEL ! Ils auraient pu le faire dans tous les recoins de l'appart ! Le plan de travail et la gamine nue sous son tablier, la baignoire et la gamine nue sous sa mousse, la chaise et la gamine...

Haruko : NUE ! Oui ça va j'ai compris ! D8 Bande de dépravés, incapables d'apprécier un beau lemon ! On s'en contrefout du nombre de round ! Le tout c'est que ce soit beau et érotique ! Zut à la fin ! *gonfle les joues et va bouder dans son coin*

Hinata : *observe les deux pervers qui se plaignent entre eux, puis regarde l'auteur qui a décidé de gribouiller des filles à poil* est-ce que je suis la seule à réaliser qu'on vient d'assister au premier vrai lemon GaaHina de toute l'histoire d'Haruko ?

Gaara : *soudainement frappé par la lumière divine* seigneur dieu ! Mais c'est vrai ça !

Shukaku : *grommelle* ouais hein, parce qu'on peut pas vraiment appeler le distributeur comme une vraie partie de jambe en l'air hein, bande de puceaux...

Gaara : *lui lance un regard noir qui fait bien marrer le démon, puis se retourne vers Hinata* oui mais quand même, tu ne crois pas qu'on aurait pu remettre ça au moins une deuxième fois dans le lit ? *petite voix plaintive dans l'espoir d'amadouer sa promise et de la rallier à sa cause*

Hinata : *hésitante, parce que oui quand même à cause de l'auteur et surtout de sa flemme, ils ont pas souvent l'occasion de coucher ensemble, mais que bon il était pas mal ce lemon et la fin est romantique alors euh* eh bien euh...

Shukaku : *lève les yeux au ciel* aaah les femelles... incapable de prendre les décisions qu'il faut dans les moments importants...

Haruko : *entre deux croquis de filles qui se roulent des patins* moments importants, moments importants... c'est juste du sexe quoi.

Shukaku : *insurgé* juste... du...

Gaara et Hinata : *traumatisés* sexe quoi ?

Haruko : *hausse les épaules et continue à gribouiller*

Gaara et Hinata : tu, tu crois qu'elle est malade ? Juste du sexe quoi, elle qui ne vit que pour la baise, juste du sexe quoi ! Je veux bien que l'amour ça ramollit le cerveau mais qu'elle aille jusqu'à renier le cul !

Shukaku : *se penche par-dessus l'épaule de l'auteur et apprécie les dessins yuriesques qui ornent son carnet* écoutes femelle, c'est pas parce que tu es frustrée dans ta vie qu'il faut priver les autres. LES LECTEURS VEULENT DU CUL !

Haruko : DONNEZ-LEUR DE LA BRIOCHE /PAN/ c'est pas de ma faute si je trouve plus intéressant d'écrire sur les bisous que sur les parties de jambes en l'air, crotte !

Gaara et Hinata : *légèrement soulagés mais toujours un peu inquiets quand même* elle ne nous a même pas incité à prendre une chambre, ça craint quand même...

Shukaku : en même temps vous n'êtes pas obligés d'attendre son feu vert *sourire pervers*

Gaara et Hinata : *soudainement devenus pudiques devant Shukaku* euh nan ça va aller, on va peut-être aller récolter des reviews.

Shukaku : *excédé* KUWA ?! Mais vous vous foutez de ma gueule là ?! D8 VOUS BAISEZ TOUTES LES TRENTE SECONDES ICI D'HABITUDE ET PARCE QUE JE SUIS LA VOUS AVEZ DECIDER DE PASSER VOTRE TOUR ?! BANDE DE PUCEAUX A LA CON ! *s'en va en fulminant et détruit tout sur son passage sur une musique de fin du monde*

Hinata : *s'approche avec prudence de l'auteur qui gribouille toujours des seins à l'air* euh Haruko-sensei...

Haruko : *sent son envie de bouder s'évacuer presque d'un seul coup grâce aux mots magiques mais garde un ton détaché* hum oui ?

Hinata Gaara tient à vous faire ses excuses.

Gaara : *mode mais-j'ai-jamais-dit-que-je-voulais-m'excuser-d'où -tu-sors-une-connerie-pareille on* je... *voit le regard insistant d'Hinata* je suis désolé... *ravale avec difficulté son immense fierté*

Haruko : *aux anges* GAARACHERID'AMOUUUUUUUUR ! Quel bonheur ! J'ai bien cru que tu ne t'excuserais jamais :') je peux désormais aller récolter mes reviews en paix ! *se tourne vers les lecteurs* chers lecteurs ! Merci encore d'avoir suivi cette fanfiction jusqu'au bout! Votre soutien est vraiment très important pour moi ! Je vous invite à venir me parler sur ma page facebook si l'envie vous en dit ! (c'est desiderata-girl, pas compliqué non ? :p) et je vous remercie de plus profond de mon petit coeur d'auteur ! à la prochaine !