Snif. Je suis triste de vous quitter, je suis triste d'avoir terminé cette fiction… Et en même temps, je suis contente d'avoir réussit à la finir, d'être allée au bout. J'espère que cet épilogue vous plaira et que vous resterez sur une bonne impression de Love from hell.

Vous avez été… Bref, vous voyez quoi, je ne sais pas trop comment décrire ça. C'est grâce à vos conseils que cette fiction est ce qu'elle est aujourd'hui, et c'est aussi avec ces derniers que j'ai appris à mieux écrire. Merci infiniment. Merci d'avoir pris le temps de lire, de commenter, de répondre…

J'espère vous retrouver, si le cœur vous en dit, sur ma prochaine fiction.

Encore merci. Et bonne lecture.


Binabi3 :Contente que tu ais passé un bon moment à rire avec Rogue et la paranoïa d'Hermione, c'était le but ! Moi aussi j'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai écris la scène. J'étais soulagée de lui ôter sa maladie. Moi aussi je suis triste de voir cette fiction se terminer, mais… Il fallait bien leur donner un peu de bonheur à nos deux tourtereaux. Merci d'avoir été là durant toute la fiction et d'avoir donné critiques et conseils tout au long de l'histoire. A bientôt j'espère !

Fiind-l0ve : Oui oui, il y a un épilogue ;) ! J'avoue oui, j'aime vous faire peur… Mais c'est pour mieux vous contenter après ;). Merci pour tous tes compliments. J'espère qu'on se recroisera ! Bonne lecture !

Estrella'zz : Ah, ma fidèle revieweuse :'( ! Moi aussi j'ai l'impression de l'avoir postée hier, cette petite… Merci beaucoup d'avoir été là tout ce temps… Et bonne lecture pour l'épilogue. A bientôt j'espère !

Mariie : Merciiii :D ! Au plaisir de te relire ! Bonne lecture !

LuneMordoree : Oh ce n'est pas grave, c'est déjà très aimable a toi de prendre le temps de laisser un commentaire :). Merci beaucoup, je suis contente que tu ais pris plaisir à lire ma fiction !

StephAliC : Merci :D. Et oui… Ca sent la fin :(. Merci d'avoir lu et reviewer Love from hell depuis le début !

Fascinatemyself : C'est trop d'émotion pour mon petit cœur, là :D ! Merci ! Je suis super giga contente que tu trouves que les caractères sont respectés car c'est justement ce que je voulais faire ! (danse de la victoire). Ça me fait trop plaisir de lire ta review ! J'espère que l'épilogue te plaira autant que tout ce que tu as lu jusque là !

Gaby : Merci merci merci ! Bonne lecture !

saroura92 : Je n'avais pas pensé au fait que le virus pouvait être assimilé à une sorte de grippe ! Ton idée est pas mal :). Bonne lecture !

LONDON123 : Merci beaucoup ! Bonne lecture pour la fin !

Loufoca-Granger : Ça aurait été trop triste de le faire mourir… Pauvre petit Drago ! Je vois ce que tu veux dire pour l'épilogue, et je suppose que c'est aussi ce que tu as ressentit lorsque tu as terminé tes fictions. Bonne lecture !

AphrongelosInes : Merci :D ! Bonne lecture !

Van3xxx : Merci beaucoup ! Bonne lecture !

MaaNaa : Oui, oui, il y a un épilogue. Je suis contente de t'avoir eu durant tout le temps de la publication et de t'avoir retrouvée à chaque chapitre. Tes commentaires m'ont beaucoup aidée ! J'espère aussi te recroiser si l'une de mes fictions te tente à nouveau. Bonne lecture !

EinIgriV : Je vois ce que tu veux dire pour le coté humoristique de l'histoire. Je pense simplement que j'avais envie de la terminer sur une note légère malgré la dureté des événements (je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire). Par contre, pour les démonstrations d'affection, si j'ai bien compris à quel moment tu fais référence Rogue, Holly et le docteur étaient partis. Je te souhaite une bonne lecture en espérant que cet épilogue te plaira plus !

Tchoupi : Avec tout le mal qu'Hermione s'est donné pour le sauver… Je ne pouvais pas leur faire ça !


Hermione secoua sa lourde chevelure brune et repoussa la mèche qui lui barrait les yeux. Même à vingt huit ans, elle gardait toujours cette puissante crinière foncée qui avait fait sa réputation. Aujourd'hui, de la même manière qu'il y a dix ou quinze ans, elle se moquait royalement des remarques que l'on pouvait faire son imposante chevelure. Elle était elle, un point c'est tout.

Au fond, Hermione n'avait pas beaucoup changé durant toutes ces années, même si elle aurait bien voulu que certaines choses évoluent. Elle se rongeait toujours les ongles. Elle apprenait toujours par cœur les livres qu'elle lisait. Elle n'avait jamais oublié l'histoire de Poudlard. Harry et Ron étaient encore ses meilleurs amis. Ginny Weasley n'avait jamais cessé d'être la personne qui la faisait la plus rire. La divination lui semblait être la discipline la plus inutile qui puisse exister.

Un bruit de pas feutré se fit entendre derrière la jeune femme. Hermione leva les yeux et croisa le regard de l'infirmière qui l'accompagnait dans tous ses soins. Son regard timide lui apprit qu'elle avait quelque chose à lui dire, mais qu'elle n'osait pas. Melinda Farwell était une jeune femme de petite taille, rousse et un peu dodue. Ses yeux vifs et brillants, bleus, montraient l'intelligence qu'elle se gardait bien de dévoiler aux autres. Il fallait travailler un certain temps avec elle avant de se rendre compte qu'elle en avait plus qu'un peu dans le ciboulot. Ça n'avait pas dérangé Hermione de prendre son temps pour découvrir à quel point cette infirmière avait du talent. Elle avait simplement laissé passer le temps qu'il fallait.

« Tu veux me dire quelque chose, Melinda ? » Demanda Hermione en souriant.

Les joues de Melinda se teintèrent de rouge et elle sembla, pendant quelques secondes, chercher une échappatoire en regardant par la fenêtre. Finalement, avec un air résigné, elle dit :

« Et bien, il y a… Monsieur Malefoy qui voudrait vous parler. »

Hermione haussa un sourcil puis poussa un soupir. Elle se leva de la chaise sur laquelle elle était assise, délaissant un instant l'impressionante liasse de documents qu'elle était en train de consulter.

« Je suppose que je ne peux pas échapper à ça ! Fit-elle en levant les yeux au ciel. Je reviens Melinda. »

Hermione ouvrit la porte de son bureau et entra dans le couloir. Elle passa devant la chambre 487, se remémorant, à l'occasion, l'identité du patient qui s'y trouvait.

Chambre 487 : Lucius Malefoy.

État : Stationnaire.

Contrôle : Quotidien.

Maladie : Virus « Voldemort ».

Personne porteuse du virus ayant contaminé le patient : Inconnue. Ronald Weasley, présent lors de la date approximative de la contamination, pense qu'il s'agit d'une personne morte à cause du virus : Lavande Brown. Cette jeune fille est de sang-pur et ne pouvais normalement pas transmettre le virus. Cette théorie reste pour l'instant à vérifier, bien qu'il soit momentanément impossible de déterminer s'il s'agit bien d'elle.

.

« Que puis-je faire pour toi, Malefoy ? Ou plutôt que t'ai-je fait pour que tu viennes me pourrir la vie sur mon lieu de travail ? »

Drago, qui tournait le dos à Hermione, fit volte face. Son sourire s'éclaira largement il et s'approcha d'elle. Sous sa frange blonde, ses yeux métalliques brillaient d'un éclat indéfinissable. Hermione croisa les bras et le regarda avec intensité.

« Te pourrir la vie est mon souhait le plus cher. Surtout depuis que tu es mariée. Je ne me suis jamais autant amusé. Te passer la corde au cou était une idée brillante, tu ne trouves pas ? Tu es beaucoup plus agressive qu'avant, et ça me plaît vraiment !

-C'est toi qui me rends agressive Malefoy. Fit Hermione avec mauvaise humeur.

-N'exagère pas, tu es comme ça naturellement.

-Vraiment ? Tu ne devrais pas être là, pourtant, tu sais. Tu ne te souviens pas que tu es invité au mariage d'Harry Potter et Ginny Weasley ? Tu devrais être en train de te préparer au lieu d'être là, à me courir sur le haricot !

-Au diable le balafré et la belette si ça peut me permettre de passer quelques secondes à voir ton visage prendre cette si jolie expression d'exaspération. »

Hermione se prit la tête entre les mains. Il était si agaçant que ça en devenait…

« C'était quoi ce cri perçant ? Fit Hermione en tournant brusquement la tête à gauche et à droite. Ne me dis pas que tu les as…

-J'ignore de quoi ou de qui tu parles. Dit Drago d'une voix tranquille.

-Oh si, tu sais très bien à quoi je fais référence… Tu as fait ça parce que tu as compris que je t'en voulais de ne pas me l'avoir souhaité ce matin, c'est ça ? Mais je peux te dire que tu ne vas pas t'en tirer comme ça !

-Je n'ai pas oublié. J'ai juste déplacé le moment fatidique pour te faire une surprise.

-Une surprise ? Mais…

-Mais rien. Coupa Drago. Tu adores les surprises.

-Mais… Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu les fasses venir ici, fit Hermione d'une voix hésitante.

-Je suis sûr que tu en crèves d'envie depuis que tu es embauchée dans cet hôpital, pourtant. Souffla Drago d'un air amusé en voyant les joues de la jeune femme se colorer de rouge.

-Oh… Je… »

Hermione ne termina pas sa phrase. Deux enfants jaillirent de derrière un siège en se poursuivant. Un petit garçon aux cheveux blonds platine se faisait poursuivre par une petite fille aux cheveux bruns et lisses, en poussant des cris perçants.

« Mamaaaaaan ! Fit-il en s'accrochant désespérément à la blouse de docteur d'Hermione.

-Scorpius…. Commença la jeune femme.

-Maman, Maman, Lav' elle arrête pas de me poursuivre ! Tu lui avais dit d'arrêter mais elle l'a pas faiiiiiiit ! Dit le petit garçon d'un ton geignard, les yeux brillants.

-C'est parce que t'es qu'un trouillard ! Siffla sa sœur en s'approchant de lui, balançant ses longs cheveux dans son dos.

-Lavande ! Gronda Drago en s'approchant du trio. Qu'est ce que je t'ai dit à propos de ça ? Je t'ai expliqué qu'il ne fallait pas insulter ton frère !

-Mais Papa… Fit Lavande en regardant ses pieds.

-Je t'ai déjà dit de laisser ton petit frère tranquille ! Et puis, il me semble que ce n'est pas pour ça que je vous ai fait venir ici.

-Mais Tatie Pansy à dit… Tenta la petite fille.

-Tatie Pansy et Tonton Ron sont à l'ouest, fit Drago en balayant le propos d'un geste de la main. C'est aujourd'hui, pas demain.

-On le dit en même temps ? Proposa Scorpius à sa sœur d'une petite voix.

-D'acodak ! »

Scorpius et Lavande regardèrent Hermione avec intensité, avant de hurler dans une atroce cacophonie (pas du tout en même temps) :

« Bon anniversaire, Maman !

-Merci mes poussins, fit Hermione en s'accroupissant. Ça me fait vraiment vraiment très plaisir ! »

Elle releva la tête et se plongea dans le regard de Drago, qui la regardait fixement. Son visage s'étira d'un sourire narquois tandis qu'il s'adossait au mur.

« Drago, je… Désolée de m'être fâchée. Murmura-t-elle.

-C'est rien, Hermione. Tu es belle en colère. Dit-il d'une voix tranquille.

-Oh, arrête. Souffla la jeune femme en rougissant de nouveau.

-Oh Non, j' arrêterai pas. Viens là. »

Il entrelaça ses doigts aux siens et l'attira contre lui. Sa bouche se posa sur la sienne et Hermione frissonna en sentant un million de petits picotements dans son corps. Encore une chose qui n'avait décidément pas changé.

« Merci. » Dit-elle tout bas. Ses mains s'agrippèrent à la chemise de Drago et elle enfouit son nez dans son cou pour respirer son odeur.

« Maman. Dit une petite voix.

-Oui ma chérie ? Répondit Hermione en se décalant légèrement.

-Tu as fait tomber ça. »

Hermione se pencha pour prendre l'objet que sa fille tenait dans sa main.

« Merci Lav'. Il tombe tout le temps, en ce moment. » Grogna-t-elle en remettant correctement son badge sur lequel s'étalait l'inscription : « Hermione Malefoy.Médicomage spécialiste des virus ».

« Maman ? Reprit Lavande en sautillant aux pieds de sa mère.

-Oui, mon poussin ?

-Est-ce qu'il y aura Albus, James, Lily, Rose et Hugo ce soir ? Parce que le mariage c'est une fête de grands, nan ?

-C'est pour tout le monde, les mariages ma chérie. Quand papa et moi ont s'est mariés, il y avait plein d'enfants, tu te souviens ? Il y avait Tonton Ron et Tatie Pansy avec Rose et Hugo, et Tonton Harry et Tatie Ginny avec Albus, James et Lily.

Ah oui, c'est vrai. Fit Lavande en hochant la tête d'un air grave. Tu as toujours raison Maman. Hein Papa ? »

Hermione regarda ses deux enfants entourer Drago et Lavande attraper la main de son père. Sa famille. Un large sourire éclaira ses traits. Elle était si heureuse aujourd'hui qu'elle ne savait même pas quels mots utiliser pour parler de tout ça à quelqu'un. Le tic-tac persistant de l'horloge la ramena cependant à des préoccupations malheureusement un peu plus terre à terre.

« Je vais devoir retourner travailler, Melinda m'attends. Avança-t-elle.

-Maman, tu pourras dire à Melinda que j'aime hyper trop sa nouvelle coupe de cheveux ? Demanda Lavande.

-Oui, Lavande, je lui dirais que tu l'aimes hyper trop. Fit Hermione en retenant son sourire.

-On te donnera tes cadeaux ce soir à la maison ! Ajouta Scorpius en souriant largement.

-J'ai des cadeaux moi ? Je suis pressée de les voir alors, fit Hermione avec un clin d'œil. Rentrez vite. A ce soir ! » Dit-elle agitant la main, à regrets.

Elle avait fait à peine quelques pas dans le couloir que quelque chose la saisit et la tira brutalement en arrière. Elle tomba nez à nez avec son mari. Drago fronça les sourcils et attira Hermione à lui pour l'embrasser. Elle se laissa faire avec la délicate impression de se décomposer devant tout le personnel de l'hôpital. Drago observa un instant ses joues rouges et son air éperdu. Elle avait l'air d'être encore plus timide que la première fois qu'ils s'étaient embrassés.

Depuis tout ce temps, il n'avait jamais cessé de l'aimer. Son cœur avait finalement accepté de battre pour elle comme elle le méritait et il n'avait cessé de l'aimer toujours plus à chaque seconde. Il était juste devenu la personne qu'il pensait ne jamais devenir. Il avait des enfants. Un métier. Une femme. Des amis. Il avait la vie dont il avait rêvé sans jamais vouloir se l'avouer. Et tout ça, c'était grâce à elle. Sa femme.

Oui, il lui devait beaucoup. Et ce soir avant de s'habiller pour le mariage, il allait le lui rappeler. Il aimait cette façon qu'elle avait de rougir quand il la déshabillait et qu'il…

Drago se rendit compte qu'il fallait qu'il arrête de réfléchir avant que cette scène finisse par déraper. Après tout, il pouvait bien attendre qu'elle rentre du travail. Il sourit à sa femme et se recula un peu pour la regarder. Elle était belle. Elle était elle. Tout simplement.

Il lui sourit puis partit dans le sens inverse rejoindre ses deux enfants. Sa phrase parvint à la jeune femme comme si une bourrasque de vent la lui avait apportée :

« Bon anniversaire, Hermione. »