Bonjour

Ceux qui me connaissent sur le topic de Sherlock Holmes me connaissent pour " Rien n'est Absolu " une fic ( oui, crevard jusqu'au bout, je fais même de la pub pour mes précédentes fics mais celle-ci me tient vraiment à coeur, j'invite ceux qui ne l'ont pas encore lu de le faire et me laisser leurs avis ;) )

Donc me voilà de retour pour une nouvelle fiction sur notre couple préféré du moment.

Je tiens à mettre en garde certaines personnes, cette fic est dure à lire, enfin, surtout le chapitre qui suit ce prologue. Si vous êtes assez sensible, je vous déconseille de la lire, mais après tout c'est votre choix, à vos risques et périls x) .

Je l'écris sur un coup de tête, en fait ça me vient d'un cauchemar que j'ai fait il y a peu, il m'a rappelé un film dont je n'arrive pas à me souvenir du nom. De fil en aiguille j'en suis venu à le développer et penser à écrire une fic en partant de cette idée. (Edit : On a bien fait de me rapeller que j'avais oublié de faire un edit ici, assez rapidement après avoir posté le prologue, j'ai retrouvé le nom du film, l'ai regardé et m'en suis largement inspiré pour la suite, le film s'apelle "Martyrs", film français à voir même si malheureusement sous apprécié, il m'a marqué)

Voilà, je n'en dis pas plus, je vous laisse avec ce petit prologue.
N'hésitez pas à me laisser vos avis!


Prologue

Un tueur sévissait dans Londres depuis plusieurs mois déjà. Un adversaire plus dangereux encore que Morearty avait pu l'être. Cet homme torturait ses victimes avant de les abandonner dans les caniveaux de la ville et ça, sans que jamais personne ne l'aperçoive. Holmes enquêtait depuis la découverte du premier corps, il savait que ce ne serait pas le seul et il avait eu raison, il lui fallait arrêter cet homme au plus vite car il était sûr que le monstre continuerait, qu'il n'arrêterait jamais. Cet assassin était pire que Jack l'Eventreur lui-même, Holmes n'avait jamais rien vu de tel. D'habitude, les tueurs en série à qui il était confronté tuaient leurs victimes, les défiguraient parfois, mais aucun n'avait été capable de les torturer, vraisemblablement plusieurs jours avant de les assassiner car, en enfant capricieux, son jouet ne lui plaisait déjà plus.

Tout Scotland Yard était à la recherche de ce meurtrier, personne ne savait où il était, il ne laissait aucun indice et le peu que Holmes put récolter semblait insignifiant et pourtant, cela l'avait mené à quelqu'un. Quelqu'un chez qui il allait s'introduire pour confirmer ses soupçons et obtenir des preuves concrètes.

Cette fois-ci, il était seul. Il savait que Lestrade n'accepterait jamais qu'il entre par effraction chez quelqu'un uniquement pour confirmer ses soupçons et ses théories considérées comme tirées par les cheveux, même si celles-ci résolvaient toutes les enquêtes auxquelles il était confronté. Chaque fois qu'il avait fait cela, il s'était fait copieusement sermonner mais cela lui était égal. Il était seul cette fois aussi parce qu'il était en froid avec Watson. D'ailleurs, celui-ci ne savait de cette enquête que ce qu'il lisait dans les journaux et ce que Holmes laissait échapper comme détails à propos des corps mutilés. Il leur arrivait parfois à tous les deux d'avoir certaines passades comme celle-ci, des moments plus durs. Durant plusieurs jours, plusieurs semaines, leurs discussions n'étaient que disputes. Holmes, la plupart du temps, ignorait les plaintes de son ami, faisant la sourde oreille alors que le médecin s'énervait de plus en plus, mais il lui arrivait aussi parfois de s'emporter tout autant.

Cela faisait donc plusieurs semaines que tous deux ne se parlaient presque plus, chacun s'était alors jeté à corps perdu dans son travail respectif pour dévier ses pensées de l'autre. C'est ce qui mena Holmes à venir seul dans cet endroit dont il ne connaissait rien à part l'extérieur et le nom du propriétaire, en plus des soupçons qu'il avait. Il savait que l'homme était sorti, il le savait parce que chaque jour, il disparaissait pour ne réapparaitre que quelques heures plus tard. Rarement, il lui arrivait de sortir la journée ou le soir par la porte de devant. Le reste du temps, ces moments où il disparaissait, il devait sortir par une issue cachée ou une porte arrière, éloignée de tout regard. Sans doute l'utilisait-il pour ramener ses victimes aussi.

Cela faisait une heure qu'il n'y avait plus aucun signe de vie dans la maison de l'individu, une heure que Holmes attendait pour être sûr qu'il puisse entrer sans problème. Il se dépêcha de crocheter la serrure. Tout avait l'air parfaitement normal, seulement ce n'était qu'apparences. Il fouilla chaque pièce, trouva certains secrets, quelques bribes de preuves, jusqu'à ce qu'il découvre ce pourquoi il était venu. La preuve irréfutable que cet homme était un meurtrier: le lieu où il gardait, torturait puis finalement tuait ses victimes. L'endroit empestait l'odeur nauséabonde de la mort et du sang. Holmes fut horrifié de ce qu'il trouva, de tout ce qui s'exposait à ses yeux. Puis il réalisa qu'il s'était trompé, gravement trompé. L'homme ne sortait pas de chez lui pendant ces heures où il disparaissait, il venait juste en ce lieu pour jouer avec ses victimes. A peine eut-il le temps de comprendre ceci et de commencer à se retourner pour quitter les lieux qu'il reçut un coup violent à la tête qui l'assomma sur le coup.