Bon, puisque vous avez été gentilles, j'ai décidé de vous mettre le dernier chapitre de Faux semblants. Et oui, c'est la fin cette fois. C'est un chapitre moins long que les autres.

Je vous remerci toutes de m'avoir lu et d'avoir pris le temps de me laisser des reviews, vous pouvez pas savoir comme c'est motivant. J'aurais bien aimer en avoir un peu plus, surtout avec 150 mise en alerte mais bon, je suis contente quand même.

Je vous laisse lire tout ça.

Encore merci a toutes.


Nous vîmes apparaitre les visages familiers de Tanya et Irina, tout sourire, sur l'écran. La caméra s'éloigna dévoilant les filles en micro-pyjama, à genoux sur un lit à la couverture rose pastel. Elles tenaient un polochon chacune et commencèrent une bataille en gloussant comme des poules. Les images défilèrent plus lentement pour laisser place à un ralenti. La caméra glissa sur les jambes d'Irina avant de zoomer sur les fesses de Tanya puis de remonter sur sa poitrine pour enfin se stabiliser sur les deux filles en petite tenue. Pendant ce temps les enceintes crachaient une musique douteuse qu'une voix d'homme tout aussi douteuse masquait à demi.

« De belles filles, bondes, sulfureuses, coquines et très joueuses. Elles n'attendent que vous, rejoigniez les vites en appelant le 555-038-669. Demandez Tanya et Irina et ses beautés venues de l'est vous inviterons à leurs petits jeux coquins. Prenez votre téléphone et composer le 555-038-669. Appelez vite. » Le spot se termina sur les deux filles, faisant un clin d'œil à la caméra. L'image fut aussitôt remplacée par une autre pub.

Le proviseur fixait l'écran, l'aire abasourdit. Je me retournais, n'entendant pas le moindre bruit dans le gymnase. Je vis tout les élèves dans le même état que le proviseur. Puis Mike rit, suivi par Tyler. Alice ne tarda à faire de même et c'est bientôt tout le lycée qui lançait des « Wooo » moqueur à l'adresse des deux Barbies. Elles se levèrent, rouge de honte.

- Non, ce n'est pas ce qu'on a tourné ! Tenta de se défendre Irina.

- On n'a pas fait une pub pour ça ! renchéri Tanya confuse.

- Waw ! Lança un élève derrière moi. Je ne savais pas que vous donniez dans le téléphone rose.

- C'est quoi le numéro déjà ? Demanda un autre.

- Vous voulez venir jouer avec moi ? Rit encore un autre garçon.

Les filles étaient totalement perdues. Je ris en voyant leur tête.

Le proviseur semblait reprendre ses esprits, j'en eu la confirmation quand je l'entendis hurler.

- MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ? Vous allez m'expliquer ça dans mon bureau, jeunes filles. TOUT DE SUITE !

Les jeunes filles en questions étaient totalement paniquées. Elles bafouillaient des excuses incompréhensibles lorsque leurs téléphones respectifs sonnèrent. Elles décrochèrent et leurs visages se décomposèrent encore plus.

- Allo ? Papa ? Non attend… je te jure que je ne savais pas… attend… Implora Irina.

- Maman ? Papa ? On ne savait pas… non… on a pas voulu tourner ça… Je vous jure que… Expliqua Tanya.

Alice se tourna vers moi, levant les deux pouces en l'air. Je lui souris, d'un sourire dévoilant toute mes dents. Notre plan avait fonctionné, et c'était mieux que ce qu'on avait pu imaginer.

- Je doute qu'elles deviennent des stars d'Hollywood un jour. Rit Edward.

- Peut-être qu'elles deviendront des stars du porno ! S'amusa Emmett.

- Elles deviendront riches et célèbres dans le milieu. S'esclaffa Jasper.

- Et se sera grâce à vous. Nous félicita Rosalie.

- Mais, nous n'avons rien fait. Rit Alice. N'est-ce pas Bella ?

- Absolument rien. Répondis-je.

Je vis du coin de l'œil le proviseur s'éloigner avec les deux filles sur ses talons. Les professeurs nous firent regagner nos salles de cours en nous exhortant au silence. Ce qui ne fonctionna pas très bien. Et tout le reste de la journée, les conversations n'avaient que Tanya et Irina comme principal sujet.

La cloche retentie à la fin du dernier cours de la journée, enfin ! Quand je sortis de la salle je vis Edward adossé au mur d'en face, son sourire en coin sur les lèvres. Je rougis en pensant que c'était moi qu'il attendait. Je me demandais encore comment un garçon comme lui pouvait vouloir d'une pauvre fille comme moi. Maintenant qu'il ressemblait à un apollon il pouvait bien avoir toutes les filles qu'il voulait. Mais il me voulait moi. Un sourire niais apparu sur mes lèvres sans que je ne puisse l'empêcher. Je me dirigeais vers Edward qui n'avait pas bougé. Je me plantais devant lui, me levais sur la pointe des pieds et déposais un léger baiser sur ses lèvres. J'allais me reculer mais il ne fut pas de cet avis, il plaqua une main dans le creux de mes reins et m'attira à lui pour un baiser des plus passionné. Je me sentis perdre pied, s'il ne s'arrêtait pas très bientôt je ne pourrais pas me retenir de le déshabillé devant tout le monde pour lui faire l'amour. J'essayais de me convaincre que ce n'était pas raisonnable, qu'il y avait trop de monde et que surtout je ne voulais que personne, à par moi, ne puisse voir la perfection du corps d'Edward. A bout de souffle, ce dernier s'écarta légèrement de moi pour reprendre sa respiration.

- Tu me rends dingue. Me souffla-t-il.

- Toi aussi.

- Alors les tourtereaux, encore entrains de vous bécoter ? Nous demanda Jacob en s'arrêtant à notre hauteur.

- Comme tu peux le voir. Lui répondis-je avec un sourire.

Du coin de l'œil je vis Jessica qui se dirigeait vers la sortie du lycée. Je m'éloignais un peu d'Edward pour ne pas le rendre sourd et l'appelais assez fort pour qu'elle m'entende. Elle se retourna, cherchant des yeux qui avait prononcé son nom puis son regard se posa sur moi. Elle me sourit et me rejoignis.

- Salut Bella.

- Salut Jess. Il y a quelqu'un que je voudrais te présenter. Lui dis-je en la poussant vers Jacob.

Je la vis rougir en apercevant ce dernier. Jacob n'en menais pas large non plus mais il prit sur lui et lui tendit la main.

- Je m'appel Jacob.

- Jessica. Lui répondit-elle en serrant la main tendue vers elle.

Une seconde plus tard leurs yeux se rencontrèrent. Dès ce moment je sus qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Complètement dans leur bulle, aucun ne parlait mais leurs regards en disaient long. Je décidais que je n'avais plus rien à faire ici et entrainais Edward sur le parking, les laissant tout à leur contemplassion.

- Mais dis-moi, j'ignorais que tu avais des dons d'entremetteuse. Me taquina Edward.

- Moi non plus à vrai dire. Mais je n'ai fait que les présenter, ils feront le reste eux même. Et puis, ils étaient déjà attiré l'un pas l'autre avant de se connaitre, je n'avais pas grand-chose à faire.

- Oui, tu n'as rien fait enfaite, je n'ai pas à te féliciter. Moi qui pensais te récompenser des efforts fournis pour réunir un couple… Me dit-il taquin.

- Et c'était quoi cette récompense ? demandais-je sur le même ton.

- Hum, je ne sais pas si je dois te le dire.

- Oh allé, pourquoi ?

- Je pense que je vais plutôt te le montrer.

Il me prit ensuite par la taille, l'entourant d'un de ses bras pendant que sa main libre se posa sur ma joue. Il m'embrassa tendrement, langoureusement. Je sentis le désir s'insinuer en moi, mais également en lui, au vu de la bosse qui se formait contre mon ventre. Il se recula et colla son front au mien.

- Waw. Soufflais-je. C'était ça ma récompense ?

- Non, ça se n'était qu'un échantillon. Sourit-il.

- J'ai hâte d'avoir la suite alors. Avouais-je.

Il me sourit puis me pris la main.

- Plus tard ma chérie, chaque choses en son temps.

Je fis une grimace, ce qui le fit rire. Il me raccompagna chez moi et le soir, seule dans mon lit, j'étais frustré comme jamais. J'espérais qu'il était dans le même état que moi, ça lui apprendrait.

Le samedi suivant je me réveillais dans les bras d'Edward. J'avais passé la nuit chez lui et je dois avouer que nous n'avions pas beaucoup dormis.

- Bonjour ma belle. Me salua Edward en m'embrassant le front.

- Bonjour mon cœur.

- Bien dormis ?

- Oui, très bien. Répondis-je en me blottissant contre lui pour enfouir mon visage dans son cou et respirer son parfum à grandes goulées. Et toi ?

- Plutôt bien oui. Mais je dois dire que j'ai préféré se qu'il s'est passé avant.

Je rougi. Oui, moi aussi j'avais adoré. Je senti sa main se poser dans le creux de mes reins et me rapprocher encore plus de lui. Ma respiration s'accéléra à ce contact. J'étais totalement dingue de lui. Il posa ses lèvres contres mon cou puis remonta le long de ma mâchoire. Il chercha ma bouche et commença l'exploration de celle-ci, caressant ma langue de la sienne. Mes mains se cramponnèrent à ses cheveux tandis que mes jambes s'enroulèrent autour de lui le faisant se placer au-dessus de moi. Je sentis son sexe se durcir contre ma féminité. Il posa une main sur ma joue tandis que l'autre se referma sur un de mes seins, son pouce venant titiller mes pointes durcies. Je poussais un gémissement qu'il étouffa en plaquant de nouveau ses lèvres sur les miennes. Je commençais à en vouloir plus lorsque quelqu'un frappa à la porte de la chambre. Edward arrêta ses caresses et releva la tête.

- Quoi ? Demanda-t-il calmement.

- C'est Alice, je peux entrer ?

- Ce n'est pas vraiment le moment-là.

- Vous êtes en pleine action ?

- Presque. Avoua Edward agacé.

- Bon alors je peux entrer puisque vous n'y êtes pas encore.

La porte s'ouvrit et Alice entra, s'asseyant sur le bord du lit, nous regardant en penchant la tête sur le côté.

- Vous êtes trop mignons tout les deux ! S'extasia-t-elle.

Edward leva les yeux au plafond puis roula sur le côté et s'assit contre la tête de lit en prenant soin de garder les couvertures remonter jusqu'à sa taille. Il n'avait pas besoin de montrer à sa sœur la bosse qui siégeait sous son caleçon.

- Bon, qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-il à Alice.

- J'ai une bonne nouvelle !

- Et ?

- Et quoi ?

- Alors c'est quoi cette bonne nouvelle ? S'impatienta Edward.

- Oh, oui. Tanya et Irina ont été virées du lycée. Le proviseur n'a pas vraiment aimé leur petit spot télé.

- Et tu nous dérange pour nous dire ça ?

- Non, Irina est retourné en France avec ses parents et Tanya va passer le reste de sa scolarité dans une école pour filles. Autant dire qu'elle n'était pas vraiment ravie.

- C'est plutôt des bonnes nouvelles en effet.

- N'est-ce pas ! Maintenant levez-vous, le petit déjeuner est près, vous ferez craque-craque plus tard. Vous ne devez pas avoir autant envie que ça, vous n'avez pas arrêté cette nuit.

Je me sentis rougir des pieds à la tête. Oh mon dieu ! Elle avait tout entendu.

- D'ailleurs préparez-vous par ce qu'Emmett est très en forme niveau blague ce matin. Ajouta-t-elle avant de sortir de la chambre en laissant la porte ouverte.

Edward se tourna vers moi, un sourire taquin sur les lèvres.

- Je t'avais dit de faire moins de bruit.

J'attrapais mon oreiller et lui envoyais en pleine figure. Ce qui le fit rire.

- Ce n'est pas drôle, ils ont tout entendu !

- Et alors ? Pour une fois que ce n'est pas Emmett et Rosalie.

- C'est trop la honte. Dis-je en me cachant sous les couvertures.

- Allé, il va bien falloir descendre.

- Non, je sortirais plus d'ici.

- Ça ne me dérange pas, mais si on reste plus longtemps dans la chambre ils vont croire qu'on est entrains de…

- Ok, je me lève. Capitulais-je, ne voulant pas donné à mes bourreaux matière à jaser d'avantage.

Nous descendîmes à la cuisine où tout le monde se trouvait déjà, y compris les parents d'Edward. Je regardais mes pieds alors que le visage d'Emmett était fendu d'un sourire qui n'augurait rien de bon. Je pris place sur une chaise après avoir salué tout le monde d'un signe de main.

Edward nous sorti deux bols ainsi que des céréales et du lait puis vint s'asseoir à mes côtés.

- Alors les amoureux, bien dormis ? Attaqua Emmett.

- Très bien merci. Répondit Edward.

- Moi je n'ai pas pu fermer l'œil avant trois heures du matin.

- Tu m'en vois désolé.

- Oui, il y avait trop de bruit pour que je m'endorme.

- Emmett ! Le repris Esmée en lui faisant les gros yeux.

- Quoi ? Demanda-t-il innocemment. Vous n'avez rien entendu vous ?

- Oh que si ! Pouffa Alice.

- Alice ! Gronda Esmée. Laissez-les donc tranquille.

- Laisse-les maman. Intervint Edward. Si ça les amuses de faire des sous-entendus il ne faut pas leur enlever ce plaisir.

- Ah ça c'est cool Eddie ! Le remercia mon cousin. Tu dois être un bon coup pour faire crier Bella comme ça !

- Emmett ! M'insurgeais-je. Je te signale que tu parles de moi et de ma vie privé !

- On a que peu de vie privé ici. Me dit Edward. Crois-moi. Je peux te dire par exemple qu'Emmett adore faire des cunis a Rosalie et qu'elle aime lui faire une petite branlette espagnole de temps en temps.

Emmett et Rosalie prirent simultanément la même teinte rosé, Alice et Jasper ne parvinrent pas à fermer leur bouches, Carlisle s'étouffa avec sa crêpe, Esmée ouvrit des yeux ronds tandis que je le café qu'elle versait dans la tasse de son mari se répandait sur le plan de travail. Edward quant à lui mangeait tranquillement ses céréales comme s'il n'avait rien dit. Je le regardais ébahie. Depuis que je le connaissais il devenait de moins en moins timide et osais dire ce qu'il pensait. Je le voyais s'affirmer de jour en jour, ce qui n'était pas pour me déplaire. Esmée repris ses esprits la première et posa la cafetière sur la table.

- Bon, j'en ai assez entendu, je vous laisse discuter entre vous. Dit-elle en essuyant ses mains avec un torchon avant de sortir de la cuisine.

Carlisle la suivi de près, se retournant sur le seuil de la pièce pour nous jeter un dernier regard abasourdit.

Edward releva le nez de son bol vide et planta ses yeux dans ceux d'Emmett.

- Tu as d'autres remarques à nous faire part ? Lui demanda-t-il.

Mon cousin se contenta de secouer la tête.

- Bien, maintenant nous allons remonter dans ma chambre avec Bella et finir ce qu'on a commencé ce matin car j'ai très envie d'elle.

Il me prit ensuite par la main et me regarda dans les yeux.

- Si tu en a envie bien sûr ? Me demanda-t-il.

Je me mordillais la lèvre avant d'acquiescer et de rougir par la même occasion. Il me sourit et je le suivis alors que les autres nous regardaient ahuris.

Lorsque nous pénétrâmes dans sa chambre il ferma la porte derrière nous et tourna le verrou.

- Tu es complètement fou ! Lui fis-je remarquer avec un sourire.

- Oui, tu as raison, je suis fou de toi.

- Tu te rends compte de ce que tu viens de leur dire ? Et tes parents ! Les pauvres !

- Ils s'en remettront ne t'en fait pas. Pour l'instant tout ce qui m'importe c'est toi.

- Et qu'est-ce que tu vas me faire ?

Il planta son regard dans le mien et leva un sourcil.

- Pleins de choses.

- Des bonnes choses au moins ? demandais-je en m'approchant de lui.

- De très bonnes choses.

Ses lèvres se posèrent brièvement sur les miennes.

- Je t'aime. Me murmura-t-il.

- Je t'aime. Lui répondis-je en l'enlaçant tendrement.

- Je t'aimerais toute ma vie, quoi qu'il arrive. Et j'espère être éternellement à tes côtés.

- Serais-ce une déclaration ?

- Ça m'en a tout l'air.

Il m'embrassa tendrement et je su que je voulais moi aussi être près de lui éternellement, aussi proche qu'il serait humainement possible de l'être.


Non, ne pleurez pas, je vous en pris^^ Voilà, c'est bel et bien fini maintenant. J'espère que ce dernier chapitre vous a plu.

Ce n'est pas par ce que c'est le dernier chapitre qu'il ne faut pas laisser de reviews hein!^^

Bon, comme je ne peu pas m'en empêhcer je vais mettre le prologue de ma prochaine fic en ligne. Et oui, je ne peu pas me passer de vous alors j'espère que vous serez au rendez vous sur " Une fille au masculin". Je vous attend.

MERCI A VOUS TOUTES encore une fois. Je vous embrasse très fort.

BIZ A TOUTES