Bonsoir. Inutile de dire que j'ai mis un temps fous, surtout que je n'ai que très peu écrit depuis le dernier chapitre où celui-ci était quasi fini. Désolé pour le délai, bla bla bla…

Bonne lecture et bon courage car la quasi-totalité d'entre vous va surement se dire… « mais bordel, de quoi elle parle sa fic déjà ?! »

Alors en quelques mots : Couple Potter = traitres, Harry solitaire au fond des bois (ou presque), Fight Club, Cad le chat pantère, Black le corbeau, Esther le serpent (et Harry le Serpent), Sirius black parrain ancien espion de l'Organisation et ancien comateux, Erwin l'adopté vivant avec Beth Bouth bavarde et Adam Valdov vampire, Severus in love de Potter, et Albus en coup de pute.

A oui, Harry assassine Nott et les Aurors sont venu l'arrêter.

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Chapitre 11 : A en perdre le souffle.

La main de l'Auror s'abattit avec force sur la table. Son teint avait viré au cramoisi depuis plusieurs minutes maintenant, et ses narines, retroussées, étaient désormais blanches. Ses sourcils, devenus une seule ligne noire et poilue, étaient contractés et tressautaient par intermittence. Un postillon de plus atterrit sur sa joue. Potter se contenta de l'ignorer. De toute façon, ce n'était pas comme s'il pouvait l'essuyer avec ses mains, vues qu'elles étaient à présent attachées l'une à l'autre dans son dos, et laisser filtrer une grimace aurait perturbé son masque d'indifférence.

Le Serpent resta donc muet, aucun son n'étant sorti depuis qu'ils étaient venus le chercher dans sa chambre. C'était là la principale cause de la rage que lui crachait au visage l'homme en face de lui. L'Auror n'était qu'un sous-fifre, un homme qui devait tout juste de quitter les bancs de l'école. Aucun intérêt. Bien trop facile à manipuler.

Guère plus jeune que moi, songea le Serpent. Il n'aurait jamais pété un plomb comme ça, s'il avait fait parti du Club.

A cette pensée, un fin sourire lui échappa.

« Regarde-le ! hurla l'Auror à son collègue qui était vraisemblablement juste là pour prendre des notes sur l'interrogatoire. Regarde-le se foutre de ma gueule ! Tu te marres, salopard, mais je te préviens que je vais te liquider la gueule ! On va vite te mettre derrière les barreaux, et tu peux être sûr que tu vas avoir droit à ce à quoi tes pourris de parents ont réchappés! »

Intérieurement hors de lui, le fils Potter se contenta de glisser un regard froid, vide, en direction du fonctionnaire. S'il croyait le faire réagir aussi facilement, il se fourrait la baguette dans le cul. Et à sec.

La porte s'ouvrit brusquement, et un Auror d'environs quarante ans entra, l'air agacé.

« - Bordel Danson, qu'est-ce que tu as à brailler comme ça ? On t'entend dans tout le bâtiment !

- Ce salopard de Potter refuse de parler ! Pas un mot ! Ce criminel est vraiment…

- Criminel ? releva ce qui semblait être son supérieur. Tu es juge ce coup-ci ? Bon, j'arrive dans deux minutes. Potter, je vous informe que votre tuteur à été contacté par hiboux, et que nous attendons toujours la réponse.

- Je vous en remercie. »

Le crétin se contenta de fixer le fils Potter, la bouche pendante, le regard incrédule, et de murmurer une fois la porte refermée sur son supérieur hiérarchique.

« Je vais me le faire… je vais me le faire, je vais me le faire… »

Harry se contenta d'hausser un sourcil dubitatif à ces grommellements : comme s'il en était capable… Alors que son interlocuteur reprenait ses déblatérations inutiles, Potter examina de nouveau son environnement : la pièce était extrêmement simple, d'une surface d'environs dix mètres carré, les murs blancs immaculés rendant la pièce intemporelle. Les quatre murs n'étaient interrompus que par une petite porte à côté de laquelle était installée une chaise, supportant actuellement le poids du « secrétaire ». Deux autres chaises prenaient place dans la pièce, l'une toujours fixée au sol, des chaînes liant ses pieds à ceux de Potter, et l'autre renversée à l'autre bout de la salle d'interrogatoire numéro 114G3.

Laissant s'échapper un autre soupir, Potter profita du calme dans ses pensées. Depuis qu'il avait fait le grand vide dans sa tête, tout allait pour le mieux. Il n'y trônait plus qu'une pensée. Se débarrasser de ces chaînes qui retenaient ses quatre membres et massacrer l'Organisation.

Premièrement, je trouve le remplaçant de l'Auror assassiné, et je… l'interroge.

Je retrouve son intermédiaire, puis le suivant, puis le suivant… Je garde Malfoy pour un peu plus tard. C'est un met exquis, et ce genre de plat, cela ce déguste lentement. Doucement. Pour en savourer chaque arôme, chaque senteur…

Le bruit de la porte s'ouvrant en grand l'interrompit dans ses pensées.

Le même type que tout à l'heure.

« - Danson, sortez je vous prie.

- Mais patron, je !

- Maintenant.

- Bien », grinça l'Auror en se résignant.

Le nouveau venur semblait d'un autre calibre que l'autre zigotto. Il posa doucement sur la table le dossier qu'il tenait, ramassa la chaise et s'y installa. Il sorti un paquet de cigarettes et le tendit en direction de Potter.

« - Une cigarette ?

- Non merci, j'ai les mains occupées. Les cigarettes moldues sont mauvaises pour votre santé, vous le savez ? rajouta-t-il après quelques minutes de silence.

- Vous faites dans le médico-social maintenant, Potter ? répliqua l'Auror en expirant une bouffée de fumée.

- Et vous dans la charité? Vous offrez des clopes à tous ceux qui passent dans cette salle, ou je suis vraiment important à vos yeux ? Je ne veux pas être un simple interrogatoire parmi d'autre, chéri.

- Faites attention, Potter, ne jouez pas à ce petit jeu avec moi, gronda l'Auror.

- Quel jeu ?

- Celui où vous déstabilisez puis manipulez les gens, les contrôlez, pour les mettre à votre botte ou pour les écraser avec.

- Je ne suis pas sûr de comprendre.

- Je crois que si, au contraire. Vous savez comment j'appelle les hommes de votre acabit, Mr Potter ? Des anomalies. »

Il souffla une bouffée de fumée. Harry pensa qu'il faisait ça pour l'effet.

« - Vous autres anomalies, vous n'êtes pas humain. Un humain, il a des remords, il a une conscience. Il a des sentiments. Vous êtes des anomalies de la nature. Et comme toutes les anomalies, vous êtes peu nombreux, mais vous annihiler le monde autour de vous.

- Je suis la maladie, et vous le vaccin ? C'est ça que vous me dites ? ricana le Serpent, arrêtant de feindre une quelconque ignorance. Alors laissez-moi vous dire quelque chose, Docteur, ces virus n'atteignent que les personnes malades, profondément atteintes, et jamais un organisme sain. Je peux vous assurer que les personnes qui succomberont à l'épidémie ne méritaient que de trépasser, murmura dangereusement le sorcier, fixant son vis-à-vis.

- Vous êtes conscient que tous ces propos sont enregistrés, n'est-ce pas ? répliqua l'Auror sur le même ton en faisant référence à l'employé dont la plume à papote tressautait sur le parchemin.

- Mais nous n'échangeons que sur une hypothèse médicale, mon cher ! Commençons donc mon véritable interrogatoire… je n'attends que ça ! », répliqua le sorcier enchaîné, dévoilant ses dents en un sourire cruel, étirant son corps en avant, autant que le lui permettait ses chaînes.

[***]

Severus Snape faisait les cents pas dans ses appartements, ses lourdes robes de professeur de potion claquant à chaque demi-tour nerveux.

Merde, merde, merde, merde !

Le sorcier se laissa tomber dans son fauteuil, se servit un verre de la bouteille de whisky qui semblait se vider plus vite que jamais ces temps dernier, le vida d'un mouvement sec du poignet et se prit la tête entre ses main.

« Calme toi, Severus, bon sang !, se sermonna-t-il mentalement. Reprenons tout : Il n'est pas forcément coupable, et même s'il l'est, il n'y a aucune preuve contre lui, à part son absence d'alibi due à une heure d'empoisonnement indéterminée. Et j'espère qu'il a le bon sens d'en avoir un pour le soir du décès, sinon le prochain rendez-vous public que j'aurais sera pour le voir recevoir le Baiser ! Réfléchis, réfléchis ! Premièrement, il n'est pas homme à se laisser accuser sans essayer de tourner la situation à son avantage. Secondo, même s'ils lui prennent ou brisent sa baguette, il pourra toujours les battre à plein couture avec justes ses poings et ses coups de pieds, ou e ne sais quoi qu'il ira inventer. Tertio, dans le pire des cas, je pourrai toujours essayer de le faire s'évader et… le suivre dans sa vie de fugitif. Après tout, ça n'avait pas si mal réussit pour les parents, pourquoi pas pour le fils ? »

Severus soupira de frustration, mais aussi de soulagement, à la fin de sa réflexion. Enfin, juste un instant, car bientôt un visage s'afficha à lui : Erwin. Il ne pouvait pas l'emmener avec eux en cavale, ce ne serait pas juste pour lui, mais d'un autre côté, Severus ne savait pas s'il serait alors capable de partir en sachant qu'il ne pourrait plus le revoir. Et, étrangement, cela lui fit mal au cœur.

Se servant un autre verre, l'homme se rendit compte que sa main tremblait. Il lâcha le verre qui s'écrasa misérablement à ses pieds, mit sa main devant sa bouche et se précipita au dessus des toilettes, où il vomit misérablement ses tripes.

Pitoyable.

« Qu'est-ce que je suis entrain de faire… ? » murmura Severus, les yeux exorbités par l'horreur en réalisant son état et sa situation.

Harry.

[***]

Potter se pencha de côté et détourna la tête pour cracher parterre le liquide qui s'accumulait dans sa bouche. Du sang.

Il se redressa et adressa un sourire tordu à l'Auror.

« Pour un sorcier, ton coup se défend, fillette. »

Un rictus de haine lui répondit.

« - Mais il en faut bien plus de ça pour me faire craquer.

- Nous allons bientôt le savoir. »

Le Serpent ne ferma pas les yeux alors qu'un nouveau coup arriva.

[***]

Un raclement de gorge le fit se retourner brusquement, le corps tout entier tendu, le visage fier et hautain.

« - Père.

- Draco, répondit tranquillement l'homme avant de faire un léger signe de la main. Sortons donc quelques minutes dehors, histoire de prendre un peu l'air : l'atmosphère de cette école est viciée.

- Tout à fait, père, acquiesça le jeune sorcier.

- Tu seras sans doute ravis d'apprendre que j'ai réussis à te négocier des appartements privé avec Dumbledore, commença Malfoy une fois dans le parc. Le vieux fou était coopératif, pour une fois. Il faut dire qu'il m'aurait tout accordé en échange de ce que j'avais à lui proposer.

- Et quelle est donc cette contrepartie, père ? demanda poliment Draco.

- L'assurance que la totalité de mes… contacts privés seraient dans la même optique que lui.

- Potter ?

- Exactement Draco, je vois que tu progresses, finalement.

Le fils Malfoy fit une petite moue contrariée, mais la fit rapidement disparaître.

- Dumbledore est si obnubilé par le fils Potter qu'il en oublie qui sont mes associés, ricana l'homme. N'est-ce pas délicieusement ironique ? Si, bien sûr que si, susurra-t-il sans attendre de réponse. Il m'aurait mangé dans la main quand je lui ai dis que Black, le parrain de Potter, avait été envoyé en déplacement professionnel à l'autre bout du monde quelques heures avant l'arrestation de son filleul. Il ne se doute même pas que même s'il ne m'avait rien offert, Potter sera tout de même resté dans notre liste des personnes à abattre.

- Le vieux fou n'est qu'un misérable déchet, si faible.

- Exactement, murmura Malfoy d'une voix étrange en dévisageant son fils. Il sera peut-être bientôt temps que je te présente à une personne très spéciale, mais il faut que tu me montres que tu en es réellement digne.

- Vous voulez parler du Maître, père ? L'homme que vous couvrez d'honneur depuis de si nombreuses années ?

- Oui, fils. Mais son existence est inconnue du monde. Si le Maître t'accorde une entrevue, considère toi comme un élu.

- Le fait de connaître sa présence est déjà un honneur, père. Je vous en remercie profondément, ajouta Draco en s'inclinant légèrement.

- Envoie une lettre à ta mère, elle s'inquiète. Je te verrai dans quelques temps. Tu seras le représentant de Salasard à la rencontre inter-école, je n'ai aucun doute là dessus », lui demanda son père d'une voix doucereuse, lui tournant déjà le dos.

Draco acquiesça et retourna dans sa chambre. Il hésita un instant puis commença à rassembler ses affaires : si son père lui avait assuré des appartements privé, il pouvait considérer qu'il y serait avant la fin de la semaine. Alors qu'il triait ses papiers de ceux de Potter, son esprit divagua vers ce dernier. Il était plus faible qu'il ne l'avait pensé. Plus tordu, aussi. S'en prendre à Nott avait été une erreur de débutant, surtout de provoquer sa mort. A cette pensée, la colère coula de nouveau dans ses veines. Il avait osé. Il avait osé s'en prendre à un membre de la Maison de Salazard Serpentard. C'était inadmissible. Inconcevable.

Depuis l'empoisonnement de Nott, il s'était peu à peu éloigné de son colocataire, mais la rupture s'était agrandie lorsqu'il avait été intimement convaincu de sa culpabilité. Alors lorsque Dumbledore annonça le décès de son camarade, il avait vu rouge.

Et il avait embrassé la voie que lui tenait ouverte son père.

Potter n'était pas son ami, s'était un homme tordu et profondément malade. Aucun sens commun. Ce n'était pas le remord qu'il ressentait après l'assassinat d'un homme, c'était une jouissance malsaine. Draco savait que son paternel était un meurtrier, mais il avait des raisons politiques, des raisons de pouvoir… des raisons que son esprit Serpentard comprenait parfaitement.

Rien à voir avec la vengeance d'un fils pour ses parents assassinés devant ses yeux, lui chuchota une petite voix nasillarde.

Le fils Malfoy grogna. Non, Potter, son Fight Club, ses animaux – qui étaient passé on-ne-savait-où -, ses petites manigances… ils pouvaient tous allez se faire foutre ! Draco pensa alors à son parrain, honorable sorcier qui, lui aussi, s'était fait avoir par le Serpent.

Il plissa les yeux.

Il devait le remettre sur le droit chemin, et la condamnation à mort, ou tout du moins l'emprisonnement, de Potter allait l'y aider.

[***]

Il était avachit sur le carrelage de sa salle de bain, coincé entre la cuvette des toilettes et la baignoire, le cerveau en bouillit, le front en sueur.

Qu'est-ce qu'il lui arrivait ?

Il avait une vie tranquille, pas de réels problèmes, mais voilà qu'il l'avait rencontré. Qu'il l'avait apprécié. Puis aimé. Et maintenant, il se trouvait dans une situation aussi improbable que tordue.

Le sujet de ses pensées était à présent au QG des Aurors pour accusation d'empoisonnement et assassinat volontaire avec préméditation, il faisait parti d'un club de combat clandestin composé d'élève et d'un unique professeur (lui-même), le directeur de l'école où il travaillait voulait détruire l'élu de son cœur – et lui-même s'il s'interposait – tandis que parallèlement, il organisait une rencontre inter-école qui risquait, elle aussi, d'apporter son lot d'ennuis. Sans compter le mystère toujours présent sur les parents Potter. Et Erwin.

Et la vengeance du Serpent.

Et sa nausée qui revenait.

Une fois qu'il fut assuré d'avoir régurgité la totalité de l'alcool ingéré ainsi que tout ce qui avait pu un jour passer par son œsophage, Severus se releva lentement et se traina jusqu'à son lit.

Oui, il n'était pas encore midi.

Oui, il n'avait assuré aucun cours de la matinée.

Et oui, il comptait bien poursuivre sa grève.

Peu à peu, il commença à entrevoir des échappatoires que son esprit lui dictait. Pourquoi ne pas partir de nouveau en Europe, à la découverte de nouvelles avancées magique, ou tout simplement en excursion aventurière, comme la répétition de sa fuite post-étude. Ou pourquoi pas carrément les Etats-Unis. Ou le Pérou. C'était, d'après un articule sur les plantes carnivore sauvage utilisable en potion, un pays particulièrement riche en tranquillité et en plantes rares.

Le Pérou.

Le sorcier fini par s'endormir et c'est un coup sec frappé à sa porte qui le réveilla. L'espace d'un instant, il voulu l'ignorer, mais il n'était pas homme à fuir.

Enfin, sauf au Pérou.

Lorsqu'il se retrouva face à la version plus jeune de Malfoy en face de lui, le visage froid et hautain - la cane en moins – il soupira, fit rouler ses yeux et se retourna d'un coup sec, claquant en même temps la porte.

Il n'avait pas besoin d'ajouter son imbécile de neveu à sa liste.

[***]

« - Pourquoi t'acharner au silence ?

- Quel silence ? Je parle, non ?

- Inutile de jouer au con, Potter ! Je sais que c'est toi qui la tué ! Avoue une bonne fois pour toute et on te laissera tranquille !

- Il faut que vous m'expliquiez là, parce que franchement je ne vous comprends pas. Vous m'avez mit sous Veritaserum, tabassé, insulté, le tout alors que j'étais enchaîné à une putain de chaise. Alors franchement, quand je vous dis que je ne suis pas coupable, j'aimerai que vous me preniez un tant soit peu au sérieux ! Et par ailleurs, j'attends toujours mon parrain.

- Mais c'est qu'il joue au con, en plus ! Tu crois franchement que tu ne finiras par craquer et par tout avouer ? Et ton petit parrain n'est pas près d'arriver », le menaça l'Auror.

Le Serpent resta une seconde comme statufié avant de partir dans un fou rire hystérique, tout son corps secoué par des spasmes nerveux.

« - Hu hu hu… Vous pensez vraiment que quelques coups vont me faire cracher les paroles que vous attendez tous ? Je ne suis pas aussi con, messieurs, murmura-t-il en dévisageant les personnes présentes. Monsieur l'Auror, j'ai vu tout ce qu'il y avait à voir de vous : attiré par le pouvoir, croyant diriger les autres, alors que vous n'êtes qu'une petite marionnette malléable. Et sérieusement, vous pensez vraiment que la présence du petit caniche de Jedusort puisse me faire peur ? demanda-t-il, un sourcil d'incrédulité relevé. Comme si Ombrage, le crapaud rose, pouvait me faire ressentir autre chose de du dégout. Et sérieusement, vous essayez réellement de me faire croire que le secrétaire n'est qu'un sous-fifre ? Avant de prendre chaque décision, vous le questionnez du regard ! Alors, reprit Potter après quelques seconde de calme, je crois que c'est mon tour de vous poser une petite question, mais sachez que peu importe votre volonté, je serais dehors, libre et sans entrave, dans moins d'une heure, susurra le Serpent avec un sourire carnassier.

[***]

« Severus ! Ouvre cette porte ! » hurla Draco en frappant à la porte de son parrain.

Le sorcier s'enferma à double tour dans la salle de bain.

Qu'on le laisse tranquille.

[***]

Dumbledore feuilleta le dossier que lui avait remit il y a quelques heures l'enquêteur responsable.

Il tourna de nouveau les pages une à une, relisant certains passages, survolant les mots écrits à la main. Il reposa brutalement les parchemins sur son bureau.

Ce n'était pas si mauvais, n'est-ce pas ? Ca ne pouvait pas être vrai !

[***]

Le jeune Malfoy avait fini par convaincre la porte des appartements du maître de potion et se trouvait à présent face aux sorts de blocage du propriétaire qui, il en était parfaitement conscient, seraient impossibles à défaire.

« Severus ! Potter nous a manipulés ! Ne te met pas dans un état pareil pour cet homme, par Salazar ! Il a tué un de tes élèves, bon sang ! Secoue-toi un peu ! »

[***]

« Potter, gronda l'Auror. Je vous préviens qu'on ne joue pas ici. C'est votre vie qui est en jeu, voyez-vous. »

Le Serpent se contenta de sourire. Il était temps d'achever cette mascarade, tout devrait être en place à présent.

[***]

« Ici Albus Dumbledore, je demande à parler au responsable de l'affaire Nott en cours ! Immédiatement, cria le si calme directeur en direction de la petite secrétaire qui, à présent, était terrorisée.

- Je vous le mets en lien direct, Professeur Dumbledore »

[***]

« Severus ! Il n'a aucune chance de s'en sortir ! Ne tombe pas avec lui, tu n'es pas aussi stupide ! cria le fils Malfoy, désespéré, avant que la porte ne s'ouvre d'un coup sec.

- Stupide ? Stupide ?! C'est mon imbécile de neveu qui me dit cela ? Qui OSE dire ça ! Misérable insecte, vermine, abruti ! C'est toi qui me dis que je me fais contrôler, que je suis stupide, mais c'est TOI qui viens de rallier la cause de ton connard de père ! Ce monstre est bien plus horrible, plus immonde que ne le sera jamais Harry ! Ose dire encore qu'il…

- Mais écoute-toi ! Tu es devenu sa marionnette !

- TAIS-TOI ! Sors de chez moi ! IMMEDIATEMENT ! hurla le sorcier. Et que je ne t'entende plus JAMAIS m'appeler parrain ! JAMAIS ! cria-t-il une dernière fois en menaçant le jeune blond de sa baguette.

[***]

« Oui, Albus ! Qui a-t-il ?

- Je viens de lire le rapport que m'a donné votre enquêteur, et je ne vois rien de bon là dedans. Nous nous sommes fait avoir, ça va tourner au vinaigre, je le sens…

- Je ne l'ai pas encore lu, mais ne vous inquiétez pas, professeur, le fils Potter est toujours dans notre salle d'interrogatoire.

- C'est bien ça qui m'inquiète ! Depuis combien de temps exactement est-il sous votre surveillance ?

- Et bien c'est…

- Exactement !

- Pour être exact, cela fait à présent vingt-quatre heures et quinze minutes. Mais pourquoi tant d'affolement ?

- Mais parce que la loi sorcière autorise la mise en garde à vue d'un suspect pour une journée seulement, soit vingt quatre heures, au-delà de quoi il est libre de partir !

- A condition qu'il n'y ait aucunes preuves Albus ! Respirez donc un peu, vous tournez au violet, pouffa le responsable de la section de la criminelle.

[***]

Severus souffla. Ce petit con l'avait mit en rogne. Il regarda l'heure. Il était resté cloitré dans ses appartements plus longtemps qu'il ne le pensait.

Harry.

[***]

« Potter, gronda l'Auror. Je vous préviens qu'on ne joue pas ici. C'est votre vie qui est en jeu, voyez-vous. »

Le Serpent se contenta de sourire. Il était temps d'achever cette mascarade, tout devrait être en place à présent.

Il se racla la gorge et, pour la deuxième fois de la journée, il regarda l'heure affiché au mur. Il savait son importance. Il y a avait pensé toute la nuit, couché sur une planche de bois. Il y avait pensé toute la journée de la veille, alors qu'il se faisait tabassé par les Aurors.

Il était temps.

« Miss Ombrage, connaissez-vous l'heure ?

- Pardon ?

- Quelle heure est-il, s'il vous plait ? demanda de nouveau le Serpent en articulant exagérément.

- Il est passé sept heure de dix minutes, et alors ?! » cracha le crapaud.

Potter ne répondit pas, contentant de faire tinter ses chaînes.

[***]

« - A condition qu'il n'y ait aucunes preuves Albus ! Respirez donc un peu, vous tournez au violet, pouffa le responsable de la section de la criminelle.

- MAIS IL N'Y A RIEN, Stan ! RIEN ! AUCUNES PREUVES CONTRE LUI !

- Pa… Pardon ?

- Il n'y a aucunes preuves ! Pas de trace de magie le soir du décès, pas d'empreinte manuelle, pas de témoignage et, comble de tout : il a un putain d'alibi ! »

[***]

« - Et bien, vous me libérez ou je dois porter plainte pour ça aussi ?

- Rester en garde à vue vous a fait plus de ravage que je ne le pensais, ricana la sorcière.

- Vingt-quatre heure, fit le fils Potter.

- Pardon ?

- Je suis resté exactement vingt-quatre heures entre vos mains, vingt-quatre heures pendant lesquelles vous m'avez « interrogé », vingt quatre heures durant lesquelles vos enquêteurs devaient rassembler des preuves.

- Non… souffla Ombrage. Nous avons…

- Rien. Vous n'avez strictement rien… Et vous le savez parfaitement », ricana le Serpent.

[***]

« - Ombrage m'avait dit qu'on avait tout sous contrôle, alors je n'ai pas lu le rapport !

- Mais stupide sorcier ! On parle de Potter ! Bien sûr qu'il allait nous provoquer ! Il nous a nargués et vous, vous avez plongé tête la première ! On a jamais vu l'arrestation d'un suspect avant le début de l'enquête de terrain, encore moins s'il n'a pas été prit sur le fait, ou qu'il fuyait ! A cause du temps de captivité !

- Je…

- Vous avez agit comme un imbécile, Stan ! Contactez celui qui peut stopper ça !

- Impossible.

- Pardon ?

- Cette loi fait partie des droits fondamentaux, à moins que le suspect n'es tenté quelque chose durant la captivité, qu'il ait eu un geste de violence, même le ministre Jedusort a les mains liées.

- Vous plaisantez !

- Pas le moins du monde, et… Je connais l'Auror responsable de son interrogatoire, et je peux vous assurer, et Merlin les mots m'écorchent la bouche, que Potter ne sera pas celui qui a eu des gestes violents. Il en aura plutôt été la cible.

- Mais alors… » murmura Dumbledore avant de se taire. Mais alors, même se lier avec Lord Malfoy n'aura servit à rien ?

[***]

« - Je vous demande donc de me libérer et, puisque que vous ne semblez pas faire grands cas de mes droits, je vais vous les énoncer, soupira Potter avant de prendre une grande inspiration. Passé un délai de vingt-quatre heures de garde à vue, le suspect, s'il n'est compromis par aucune preuve effective, ne peut être retenu au-delà de ce laps de temps. De plus, si le suspect a été victime de préjudice physique et moral, celui-ci peut, à travers un dépôt de plainte auprès du tribunal, exiger un droit de non implication sauf preuve. C'est-à-dire qu'il ne pourra en aucun cas être tenu en garde à vue, excepté si de nouvelles preuves recevables sont apportées à sa charge.

Potter les laissa emmagasiner les informations.

- Je vais vous abréger ça : vous me libérez et, comme j'ai du supporter votre violence physique, vous ne pourrez plus me retenir captif dans vos petites geôles pour votre seul bon plaisir.

- Dolores, murmura l'Auror, rassurez-moi, nous avons bien des preuves contre lui !

- Et bien…

Potter eu un petit rire.

- Je vous avais pourtant prévenu, darling »

[***]

« - Professeur ? Voulez-vous me rejoindre pour …

- Pour quoi ? Autant le convoquer à Poudlard, se sera plus rapide », répliqua Dumbledore, amer.

[***]

Alors qu'Harry attendait « l'adulte responsable » qui devait venir le chercher, il patientait dans le Hall, jouant du bout des doigts avec sa baguette. Il n'avait pu contacter Sirius, et il n'avait osé se tourner vers Severus, alors il attendait nerveusement son dernier choix. Ennuyé, il prêta enfin attention aux journalistes qui l'entouraient.

« - Mr Potter ! Un commentaire sur vos accusations !

- J'étais simplement suspect dans une enquête de suicide. Vous comprendrez par vous-même l'illogisme de la situation, répondit-il d'une voix morne.

- Que répondez-vous aux personnes qui vous accusent !

- Rien, soupira Harry en regardant sa montre nouvellement retrouvée.

- Et à vos fans !

- Oh, pitié ! Changez un peu de registre, grogna Potter en se levant. Sur ce, je vous laisse. Mon rencard m'attends », ricana-t-il en se dirigeant vers une ombre.

L'ombre en question se retourna, provoquant la panique dans le grand Hall du Ministère.

« - Adam, merci d'être venu si vite.

- De rien, petit Serpent, sourit le vampire. Mais ne traînons pas, le soleil ne tardera pas à se lever complètement, et je ne dois ce répit qu'au mois d'octobre.

- Tu as raison. »

Les deux sorciers allèrent signer rapidement le registre de sortie des mineurs et s'engouffrèrent dans une des Cheminées, annonçant leur destination une fois entourés de flammes bleues.

Ils atterrirent quelques minutes plus tard dans la cheminée de l'appartement que le vampire partageait avec Beth, et depuis quelques temps avec Erwin.

Le bruit sec d'une plume qui se casse brisa le silence qui régnait dans le bureau du professeur de potion. Ronchonnant sur l'élève de Gryffondor qui l'avait suffisamment énervé pour que sa main se fasse trop lourde en rayant l'entièreté de la page.

Il en chercha une des yeux, avant de se rappeler qu'il en était à court, conscient que désormais, outre relire une fois de plus les livres présents dans ses appartements, il n'avait plus rien à faire. Sauf s'il sortait. En même temps, s'il restait cloitré dans ses quartiers au lieu d'aller faire cours, c'est qu'il ne voulait pas sortir. Il soupira une fois de plus et regarda l'heure : sept heures. Il se demanda un instant où était Harry.

Non, oublie Harry deux minutes bon sang ! Merlin, je suis pitoyable…

Harry accepta avec plaisir un verre de vin rouge français de la part d'Adam. Le vampire sirotait lui aussi sa boisson, bien quelle soit plus sombre. Après quelques gorgées bienfaitrices, le vampire reposa son verre sur la table de la cuisine. Il fixa un instant les volets fermés avant de porter son regard dans les deux orbes vertes qui n'exprimaient nulle émotion.

« - Tu penses que cette affaire ne t'apportera plus d'ennui ? Ou dois-je m'attendre à être de nouveau appelé pour venir chercher tes petites fesses, Serpent ?

Ce dernier éluda la question d'un vague geste de la main.

- Ton agenda est vierge de toute obligation me concernant. Je te remercie encore pour ton aide, je ne savais qui appeler. A présent, je vais te laisser. Il est temps que je retourne à Poudlard. Tu passeras le bonjour à Erwin de ma part, je te prie.

- Harry.

Le sorcier, déjà sur le pas de la porte, se retourna.

- Tu sais que tu as mon soutient pour acquis, mais sache que cette faveur te sera retirée dès l'instant où tu blesseras Severus. Et je peux t'assurer que tu le regretterais amèrement…

- Erwin et Severus sont intouchables, Valdov », grogna Potter avant de quitter l'appartement.

Alors qu'il arrivait dans la ruelle sombre au bas du bâtiment, Harry avait prit sa décision. Désormais, il était seul. Fini l'amusement insolent et volatil. Il passait aux choses sérieuses.

Il transplana sans un regard en arrière.

La grille fermée de Poudlard l'accueillit. Il força l'ouverture d'un mouvement sec du poignet et s'avança sur le terrain de jeu de Dumbledore… mais également le sien, à présent. Le vent balayait la pelouse du parc, ébouriffant l'épaisse chevelure noire corbeau du sorcier. Ce dernier arriva rapidement devant les grandes portes qu'il ouvrit de la même manière que la grille, dévoilant une scène qui lui arracha un long et fin sourire. Tous les élèves qui se dirigeaient à présent vers la Grande salle pour le déjeuner de midi s'étaient arrêtés en le voyant entrer, comme stupéfiés. Alors qu'il pénétrait silencieusement dans le Hall, il croisa le regard du directeur, présent en haut du grand escalier. L'homme le dévisagea un instant, puis descendit les marches, l'air grave.

Le Serpent eu un ricanement amusé puis monta les marches, allant à sa rencontre. Mais alors que le mage blanc s'était arrêté, visiblement prêt à engager la conversation devant la centaine d'élève toujours présente, Potter se contenta de le dépasser, l'ignorant insolemment, se dirigeant vers la volière où, il n'en doutait point, Black l'attendait.

[***]

Une fois la missive envoyée, Potter se rendit dans sa chambre désormais bien vide. Les affaires de son ancien colocataire avaient déjà disparues, laissant ainsi un grand espace inoccupé. Détournant le regard, Harry entreprit d'inspecter sa chambre pour voir d'éventuels changements ou signes de fouille des Aurors, mais apparemment ils n'avaient pas prit le temps de visiter ses affaires.

S'allongeant sur le matelas, il senti plus qu'il ne vit Esther se glisser sous sa chemise, lui réchauffant l'épiderme.

[***]

Les rumeurs, toujours les rumeurs. Elles s'amplifiaient et se multipliaient comme un microbe virulent qui dévorait les entrailles de Poudlard. L'arrestation de Potter, menottes aux poings, le regard cruel, assassin et froid, traversant le grand hall, avait été le début de cette vague de frénésie. Son retour n'avait fait qu'attiser les flammes. Albus Dumbledore n'en était pas surprit. Après tout, « tout ce qui ce passe à Poudlard est un secret, et donc tout le monde le sait ». Aucun secret ne le restait bien longtemps. En revanche, ce qui surprit le directeur, fut ce mélange inter-maison. La curiosité, cet instinct malsain qui poussait chaque être à savoir ce qu'il ne savait pas, à comprendre ce qu'il ne comprenait pas… Si seulement tous ses élèves pouvaient ressentir ce même besoin avec les cours dispensés ! Alors qu'usuellement, les couleurs ne se mélangeaient guère entre les murs du château, cette envie les poussait à discuter, à murmurer les rumeurs les plus saugrenues dans les recoins sombre des couloirs. Mais il y avait un groupe qui ne faisait pas qu'échanger des rumeurs. Il y avait un groupe qui semblait en savoir plus, et qui le dardait de leurs regards tantôt interrogateur, tantôt moqueurs.

Et ils pouvaient l'être, moqueur. Il s'était fait avoir stupidement par un homme dangereux certes, mais de l'âge d'être son petit fils. Il l'avait fait arrêté, juste ça. Mais il ne pensait pas qu'il n'y aurait aucune preuve. Que Potter aurait un alibi. Et qu'il aurait l'audace de faire appliquer cette loi vieillotte.

Oh oui, il ne pouvait leur en vouloir de le regarder ainsi. Les jumeaux Weasley, Miss Brown, Miss Chang, Miss Weasley, et .

Mais deux regards le dérangeaient tout particulièrement. Celui du jeune Malfoy qui, jusqu'à lors, avait accordé une amitié sans faille au Serpent, et celui de Severus Snape. Il ne le regardait pas avec haine, ou avec du reproche. Son regard, autrefois vif, intelligent, vous sondant au plus profond de son être… Ce regard était terne. Eteins. Souvent emprint de l'alcool qu'il semblait consommer plus que de raison depuis quelques jours. Il se doutait qu'il y avait un rapport avec l'homme qui ne s'était pas rendu dans la grande salle depuis son arrestation, qui n'avait pas prit contact avec son ancien… ami ? - Albus n'était plus sûr de la relation que le serpent entretenait avec son petit protégé – et qui se faisait extrêmement discret, ce soir ne faisant pas exception.

Se fut avec un soupir d'appréhension qu'il se leva en affichant un sourire qu'il espérait naturel.

« - Mes chers élèves, je sais que nos cœurs sont encore touché par le départ de l'un des notre, mais nous ne devons pas nous laisser sombrer dans la mélancolie. Ce soir, j'ai le plaisir de vous apprendre que les écoles de Durmstang et Beauxbâton ont effectué le choix de leurs représentants pour la rencontre inter-école, visant à fêter le millénaire de notre belle école. Et ce soir, nous allons en faire de même. Le Choixpeau, ici présent, ajouta le directeur en désignant le vieux chapeau décrépi qui reposait sur un pupitre, va sonder vos esprits. N'ayez crainte, rien de plus que ce que vous avez déjà vécu en première année, ajouta-il avec un petit rire. Puisque tous les élèves sont là, dit Dumbledore en laissant errer son regard à la table de Serpentard où Potter brillait par son absence, nous allons pouvoir commencer. Mais avant ça, Filius je vous en prie »

Le professeur de sortilège prit quatre petites figurines qui reposaient sous le Choixpeau toujours inanimé, et les déposa sur chacune des tables. Ceci fait, il retourna s'asseoir à sa place, récoltant un petit signe de remerciement de Dumbledore.

Alors que ce dernier allait prendre la parole, une voix se fit soudainement entendre.

« Voici un peu plus de mille ans,
Lorsque j'étais jeune et fringant,
Vivaient quatre illustres sorciers
Dont les noms nous sont familiers :

.
Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine,
Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes,
Serdaigle le loyal régnait sur les sommets,
Serpentard le rusé préférait les marais.

Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve,
Le projet audacieux d'éduquer des élèves,
Ainsi naquit Poudlard
Sous leurs quatre étendards.

Chacun montra très vite
Sa vertu favorite
Et en fit le blason
De sa propre maison.

.

Mais quatre maisons

Ce ne sont que de raisons

Pour provoquer en son sein

Des affrontements malsains.

.

Alors en ce moment historique

Il faudra compter qu'au moment fatidique

Votre esprit de compétition

Fasse gagner Poudlard, votre Maison.

.

Votre esprit, votre âme et votre loyauté

Seront sondés et décortiqués,

Pour qu'à chacun de ces illustres sorciers

Un digne héritier soit désigné.

.

Trève de bavardages

Et de commérages,

Le vieux chapeau moisit que je suis

Va donner son avis !

.

A Poudlard, souhaitons bon anniversaire !

Sourires et joie pour cette belle affaire

Car il est fort probable

Qu'elle soit pour nous tous, mémorable. »

(quatre premiers paragraphes issu de je ne sais plus quel tome de HP, pas à moi, bla bla bla)

Alors que les élèves et la tables professorale applaudissaient le Choixpeau pour son discours, ce dernier redevint immobile, laissant la population de Poudlard dans l'expectative, faisant perdurer un silence assourdissant pendant de longues minutes.

Le totem de Serdaigle fut le premier à bouger, il se mit à vibrer doucement, puis de plus en plus fortement. L'aigle agita alors ses ailes et poussa un cri déchirant, tel celui du petit cherchant sa mère. Puis, après quelques minutes, alors qu'il prenait de la hauteur, il lança un dernier cri plus joyeux et fonça à travers la table des bleu et bronze. Certain des plus jeunes élèves glapirent de surprise en voyant l'objet animé passant ainsi sous leur nez, mais tous ce demandait qui allait être choisit. Tout le monde se tus puis éclata en applaudissement et sifflements lorsqu'Hermione Granger récupéra le totem au vol, affichant un petit air surpris avant de se ressaisir et de choyer le petit animal.

Le brouhaha ambiant se tu soudainement lorsque ce fut au lion de Gryffondor de rugir. La même attente fit monter l'adrénaline des sorciers, jusqu'à ce que le totem se mette à courir, s'élançant jusqu'à atterrir sur la poitrine de Lavande Brown qui leva son poing en un cri vainqueur. La maison des rouges et or fit trembler leur table, frappant de leur main et criant en une ovation bruyante.

De la même façon que pour Granger, les applaudissements se firent épars alors que le blaireau de Poufsouffles prenait vie. Il se dandina quelques temps et, laissant les élèves le caresser sur son chemin, il alla se reposer paisiblement dans la main d'un Cédric Diggory ému.

L'ambiance était à son comble dans la grande salle, la tension des derniers jours s'était dissipée face au plaisir de découvrir leurs représentants. Mais alors que tout le monde avait les yeux fixé sur le serpent des vert et argent, un silence stupéfait s'abattit sur la grande salle. Le totem de Serpentard venait de quitter sa table pour se diriger lentement mais surement vers un coin sombre de la salle de réception.

Dumbledore échangea quelques regards surprit avec plusieurs de ses employer avant de retenir son souffle.

Il était maudis.

Une main venait d'apparaître en face du serpent qui ondula dessus rapidement, se sentant alors remonter à hauteur d'homme et rencontrant deux yeux vert brillants d'excitation.

« Alors, on s'était perdu mon petit ? »