Mémoires d'une Queen Bee

Twilight à S. Meyer - Coyote Ugly à D. McNally – CU : Memoirs of a NYB à Rogue Amazon Boo

Création de Lex Lina

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Chapitre 7

Playlist Chapitre 7 :

The Cardigans – Erase / Rewind

Pat Benatar – Heartbreacker

Goldfrapp – Train

Garbage – I think i'm paranoid

Usher – There Goes My Baby

O Ren Ishii à Kill Bill - La prestation de Bella à Jessica Alba dans Sin City...

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C'est enfin fini. C'est cette sensation d'aboutissement que Bella ressent quand elle soulève Antony et qu'elle le fait tournoyer dans ses bras. L'enfant lance des cris de joie alors qu'elle le sert contre elle et qu'elle finit par le reposer.

« On fait la course maman ? ». Il commence à courir sur ses jambes malhabiles dans le petit bout de jardin attaché à la maison d'Angela.

Elle se met à rire quand elle voit Antony se faire attraper par Peter. L'homme le soulève et commence à galoper avec le petit sur ses épaules. Bella entend Charlotte rire quand elle les remarque à son tour, tandis qu'elle profite d'un cocktail attablée dans le jardin avec Lauren et Angela. Rosalie est dans un coin, interceptée par Aro qui tente de la convaincre de transformer le Royaume en un restaurant Italien traditionnel ou encore mieux selon Emmett, un pub irlandais. Jasper et Alice ne vont pas tarder.

Toutes les personnes chères à son cœur sont là. Une des seules personnes qui n'est pas présente est, celle qui lui manque et, celle dont elle a le plus besoin. Dans une grimace, son esprit divague sur ce qu'il s'est passé quelques semaines plus tôt.

Flashback

Bella regarde Edward prudemment alors qu'ils disent au revoir à Alice qui part avec l'ambulance. Après que les renforts soient arrivés et que Tanya soit en partance pour les barreaux les plus proches, Edward attrape Bella et la serre dans ses bras, montrant toute la peur et l'inquiétude qu'il gardait en lui depuis le moment où il s'est rendu compte qu'elle était partie sans lui.

Mais, passé ce moment, lorsque leurs nerfs se sont calmés, le policier se raidit, s'écarte d'elle et ne lui dit plus un mot. Elle le regarde du coin de l'œil, finit par trouver son courage et demande.

« Qu'est ce qui ne va pas Edward ? ».

Il se tourne vers elle, les yeux plissés et gronde. « Qu'est ce qui ne va pas ? Je vais te dire ce qui ne va pas. Sur toutes les choses stupides que tu aurais pu faire Bella, celle ci atteint des sommets de conneries. ».

Edward serre et desserre ses poings, regardant les véhicules des légistes et de la morgue qui disparaissent au coin de la rue. Il se tourne ensuite vers la femme près de lui, ses yeux emplies de colère bouillonnante. Le policier ne sait pas s'il doit l'étrangler pour les avoir foutu dans un tel danger ou l'embrasser, heureux qu'elle soit encore en vie. Il grimace.

Bella tente de se défendre. « Putain... Mais qu'est ce que tu voulais que je fasse Edward ? Laisser William s'en sortir ? peut être que c'était stupide ou dangereux de ma part mais je ne voyais pas beaucoup d'autres solutions à ce moment là. ».

Edward fait courir une main frustrée dans ses cheveux bronze. « C'est parce que tu ne réfléchis pas Bella. Ne comprends tu pas ? Tu aurais pu être tuée ! Tu ne penses jamais aux conséquences de tes actes ! ». Edward sait que tout cette scène est dû à cette peur panique qu'il a quand un de ses proches est en danger mais il semble ne pouvoir s'en empêcher. Il faut que ça sorte.

La jeune femme hausse aussi le ton. « Je ne savais pas quoi faire d'autre ! Il voulait mon fils, en faire un monstre comme lui... puis... tu étais impliqué... ».

Les yeux d'Edward s'écarquillent avant de se plisser à nouveau. Le vert de ses pupilles n'est plus qu'un trait fin. « Qu'est ce que j'ai à voir là dedans ? ».

Bella resserre ses bras autour d'elle et lui tourne le dos, comme incapable de le regarder. « Edward, tu es presque mort par ma faute... à cause de mes liens avec les Black. Je n'aurais pas survécu en sachant une chose pareille et je sais que si nous nous étions pas occupés de lui, il... Je n'allais pas le laisser te faire du mal. Mettre ta vie en danger ainsi... je ne pouvais pas. ».

Il reste calme et silencieux un long moment. Bella n'en peut plus et tente de l'approcher, d'avoir un contact physique avec le policier. Dès l'instant où le bout de ses doigts frôlent son bras, il la repousse comme si son touché l'avait brulé. Bella sent son cœur qui se brise.

« Bella... Je ne peux pas... Je ne peux pas gérer ça pour le moment. Je suis un flic, comme tu me l'as fait remarqué si souvent. Je suis aussi un agent spécial et tu es en train de me dire que tu étais prête à te faire tuer pour me protéger ? Je suis toujours affecté à des missions plus ou moins difficiles et je ne peux passer mon temps à m'inquiéter pour toi dès que je suis sur un cas particulier. Ce ne serait pas juste pour toi et encore moins pour moi. ».

Bella sent sa colère monter. « Qu'est ce que tu tentes de me faire comprendre ? ». Edward se renfrogne et détourne son regard. La jeune femme plante ses ongles dans ses paumes pour freiner son envie de le cogner. « Putain Edward... C'est quoi la suite ? Peut être devrait on... Oh je sais pas... Hum... voir d'autres personnes ? Ou rester amis ? Putain c'est quoi ? hein Edward ? Quelle excuse bidon tu vas me sortir par peur d'affronter ce qu'il peut y avoir entre nous ? ».

Edward grimace et passe sa main dans ses cheveux nerveusement. Il tente à nouveau de la mettre en garde. « Ce n'est pas le moment Bella... Pour avoir une telle discussion. J'étais sur une enquête et je n'aurais pas dû laisser les choses aller si loin. ».

Bella se mord la lèvre furieusement. « C'est parfait comme moment, mais tu sais quoi ? On ne va pas se fatiguer avec ça. Tu as eu ce que tu voulais... et même un petit bonus, pas vrai ? ».

Edward comprend qu'il s'est mal exprimé et tente de la calmer. « Non tu te méprends sur mes intentions... je voulais vraiment t'aider, ne penses pas le contraire mais je devais aussi enquêter sur les policiers impliqués avec le juge et Black, puis nos affaires se sont recoupées... Mais à aucun moment je n'ai voulu profiter de toi... Bella... Il me faut du temps... ».

Bella lève sa main et la secoue négativement. « Ne perds pas ton temps pour moi. J'ai compris le message. ». La jeune femme se tourne et commence à se diriger vers la sortie. La lassitude transparait sur le visage du policier.

« Bella, attends ! ». Mais elle ne s'arrête pas. Edward la regarde avec effroi. Il est blessé et confus mais ne l'a stoppe pas pour autant. Il l'observe encore alors qu'elle s'éloigne de lui. Il la laisse partir, sans savoir s'il aura la possibilité de combler un jour le fossé qu'il vient d'établir entre eux. À cause de cette peur irrationnelle qui l'anime dès qu'elle est concernée.

Bella est presque arrivée à la voiture de Peter, espérant encore que sa sortie sera interrompue par le policier. Elle veut qu'il agisse, courant à sa suite mais il devient apparent qu'il n'est pas prêt de bouger. Elle resserre l'étreinte de sa veste autour d'elle, se retenant de regarder en arrière, laissant les larmes brulantes et silencieuses couler le long de ses joues et la douleur emplir la place où son cœur se tenait quand il était encore entier.

Fin de flashback

Bella émerge de ses pensées négatives à cause d'un bras qui se glisse sur ses épaules. Elle tourne sa tête pour voir Lauren qui la scrute, l'air inquiet.

« Oh Oh... je connais ce regard... C'est celui qui dit 'Pourquoi est ce qu'il ne m'a pas encore appelée ?' Pas vrai ? ».

Bella tente de sourire mais le semblant de grimace qu'elle parvient à faire n'atteint ses yeux dorés. « Non, ça fait des semaines déjà... je sais déjà qu'il ne va pas appeler, Lauren. Je me suis fait avoir. C'est juste que j'ai encore du mal à me dire qu'il ne ressentait pas la même chose que moi. C'était du boulot pour lui. Rien d'autre qu'un putain de job. ».

Lauren lève un sourcil. « Queenie, tu sais que ce n'est pas vrai. Le problème est qu'il ne sait pas comment gérer ses propres démons alors il repose la faute sur toi... Comme... Comme tous les mecs en fait... Il va finir par résoudre ses problèmes et réaliser ce qu'il a fait. La vraie question est, est ce que tu seras prête à le reprendre quand il reviendra vers toi en rampant ? ».

Bella lui fait un demi sourire. « Je ne sais pas Lau'. Je ne sais vraiment pas. ».

La porte de la petite véranda s'ouvre, laissant apparaître de nouveaux arrivants pour le déjeuner. Bella reconnaît Seth, Alice et Jasper dans le lot. Un homme d'une belle stature se penche vers une petite fille accrochée à sa jambe et montre du doigt Antony, qui s'amuse tout seul sous une table à proximité. La petite hoche la tête et rejoint timidement Antony dans sa cachette.

Bella regarde durant plusieurs minutes son fils qui évolue avec insouciance avec la jolie petite brunette. Elle se retourne en entendant quelqu'un approcher et se retrouve nez à nez avec un homme dont elle perçoit le parfum frais et boisé avant de discerner son visage. « Je me suis permis de présenter Kate à votre fils. ».

« Kate ? ».

« Oui. Kate, ma fille. Désolé, je manque de manières. Je suis Garrett. ». Il lui tend la main.

« Bella... ». Alors qu'il tient encore sa main dans la sienne, il porte délicatement les doigts de la jeune femme à ses lèvres pour y poser un baiser.

« Je sais parfaitement qui vous êtes. On m'a souvent parlé de vous et j'ai eu l'occasion de vous voir à l'œuvre au Royaume... C'est un honneur de rencontrer la Reine en personne. ».

Bella regarde cette nouvelle connaissance avec des yeux éberlués. Elle remarque les yeux noisettes qui la convoitent avec insistance et elle lui rend son regard avec la même intensité.

Alors qu'ils discutent tranquillement, Bella se permet de l'étudier. Ses cheveux noirs presque bleus sont savamment en épi. Sa peau parfaite, à l'aspect satinée, semble renvoyer la lumière. Et son pantalon particulièrement bien coupé laisse présager un petit derrière qu'elle ne se lasserait pas de regarder.

OK Bella tu es en manque... Ressaisis toi !

Ils restent à l'écart des autres une bonne vingtaine de minutes avant qu'il ne soit obligé d'emmener Kate aux toilettes. Alice, Lauren et Charlotte s'empressent de rejoindre Bella.

« Alors ? Alors ? Alors ? ». Bella sourit et roule ses yeux devant l'attitude de ses amies.

Bella sourit en finissant son cocktail. « Laissez tomber les filles, il est trop propret pour moi. ». La jeune femme ressent, tout de suite, le fait que Garrett est sûr de lui et qu'il est prêt à approfondir leur lien.

Lauren sourit. « On te demande pas de te marier avec, tu sais. ».

« Est ce que j'ai l'air si désespérée ? ».

Les trois femmes lèvent leurs verres vers elle. « OUAIS ! ».

« Bande de garces ! C'est la dernière fois les filles ! Après votre rencard arrangé avec Éric, qui était la première personne que j'ai pu rencontré qui mange uniquement la bouche ouverte... ». Elles prennent toutes un air dégouté. Mais Bella enchaine. « ...puis il y a eu Riley, qui a finit par me voler mon sac à main... ».

Lauren sourit et regarde les autres filles. « Le pauvre... on a du se mettre à trois pour éviter qu'elle ne le tue. ». Bella continue à compter sur ses doigts.

« Putain, il y a eu Alistair, qui était vraiment sympa mais j'aurais dû me douter de quelque chose quand il m'a demandé comment je faisais pour supporter les talons toute la journée... ». Repérant Garrett qui revient vers elle, Alice s'empresse d'ouvrir un peu plus la chemise de Bella tandis que Lauren l'oblige à boire quelque chose de plus corsé pour qu'elle se relâche un peu. Charlotte prend son verre vide et lui dit.

« Ne t'inquiètes pas pour Tony et Aro, on s'en occupe. Amuses toi aujourd'hui. Ce n'est peut être pas Edward mais lui, il est là. Pour toi. Ici et maintenant. ». Elle la prend par les épaules et la pousse en direction de l'homme de leur choix.

Elle avance maladroitement vers lui, avant de se reprendre. Bella répète comme un mantra. « Ici et maintenant ! ».

Garrett lui tend un verre et sourit. « Il semblerait que je sois désigné comme celui qui doit te changer les idées. Est ce que ça veut dire que tu me laisseras une chance de te montrer que je suis quelqu'un de bien ? ».

Bella fait un grand sourire devant sa franchise. « Qui sait ? Je ferais mieux de dire oui avant que l'une d'entre elles ne m'arrache ma chemise. ».

« Ou qu'elles nous enferment dans un placard comme des collégiens. ».

Angela fait signe à tout le monde et crie. « A TABLE ! ». Les filles attrapent Bella rapidement, laissant Garrett sur place. Celui ci, tout sourire, retourne vers Jasper et Peter.

Une grande table est installée, et la bande d'amis déjeunent tranquillement. Les conversations sont joyeuses et bruyantes quand, tout d'un coup, Peter demande. « Alors Seth, comment as tu réussi à convaincre une perle comme Angie de te donner une chance ? ».

Toutes les personnes qui connaissent déjà leur histoire se mettent à pouffer de rire. Seth rougit et passe une main dans ses cheveux courts. « Hum... grâce à mon charme légendaire bien sûr... ».

Emmett s'empresse d'ajouter. « Et au coup de pied au cul qu'elle t'a flanqué... ». Sous le regard éberlué de Peter, Angela lui raconte les aventures rocambolesques qui l'ont amenée à revoir Seth.

Flashback

Angela est en pleine partie d'échecs endiablée avec Aro. Même sans voir le plateau, le petit vieux parvient à lui mettre raclée sur raclée. Cela fait déjà plusieurs jours qu'elle veille sur lui, en alternance avec Jane. Mais elle sent que les choses sont différentes aujourd'hui. Appeler ça instinct ou encore prémonition, elle ne peut y prétendre mais en tout cas une boule dans son estomac lui annonce que le pire est sur le point de se produire. Pour se détendre, elle s'applique un masque d'argile et tente de gagner au moins une fois contre Aro.

Alors qu'elle se dirige vers la cuisine pour servir un verre d'eau au grand père, qui lui s'est absenté pour aller aux toilettes, la porte d'entrée s'ouvre violemment. Deux gaillards entrent précipitamment dans la pièce. Angela, ne se laissant pas dompter par la stupeur, attrape la première chose qui lui passe à porter de main et fonce dans le séjour. Les deux hommes se tournent vers la jeune femme, puis posent les yeux vers ce qu'elle a dans la main et se mettent à rire. Elle baisse les yeux vers l'objet en question.

Une poêle à frire ? OK Angie tu as déjà fait mieux...

Le premier type s'approche d'elle. Sa voix est un peu étouffée par le passe montagne qu'il porte. « Écoutes ma jolie, on veut pas te faire de mal. On prend juste le vieux et on repart comme si rien était. ». Angela prend en compte ses chances de survie. « Si je vous laisse partir avec Aro, Bella me tuera et je peux vous assurer... ». Elle s'approche dangereusement de son interlocuteur. « ...qu'elle est bien plus mortelle que vous ! ». Elle s'élance et se sert de sa poêle telle une batte, fracassant la mâchoire du pauvre imbécile en face d'elle, de gauche à droite puis dans l'autre sens.

L'effet de surprise fonctionne à merveille. L'homme tombe à la renverse sous les coups et se cogne la tête malencontreusement contre la table à proximité, le mettant KO pour le compte. Le second qui n'avait pas réagit durant tout l'échange se tourne vers elle, puis vers son compère avant de revenir sur Angela. Il lève les mains, montrant qu'il ne compte pas lui faire de mal. « Calmez vous madame ! ».

Angela tient la passoire à deux mains au niveau de sa tête. Elle respire bruyamment, espérant montrer assez de furie et de colère pour effrayer son adversaire. Elle dit d'une voix rauque. « Dis moi ce qui m'empêche de te péter la gueule ? ». Elle se dépêche de bloquer la porte menant au couloir, pour protéger Aro des malfaiteurs. Celui ci tente de revenir dans le séjour, et tambourine à la porte, lui demandant des explications.

« Angie ? Angie ? Qu'est ce qui se passe ? Tu bloques la porte ! J'ai entendu du bruit ! Angela ! ».

Angela pose tout son corps sur la porte pour lui bloquer le passage. « Aro, il y a une visite imprévue. Retournez dans votre chambre et barricadez vous. ».

Le malfaiteur regarde Angela avec insistance. « Il a dit Angie ? Comme l'Angela du Royaume ? C'est bien vous... Madame ? ». Il scrute le visage recouvert d'une affreuse crème verte.

Angela baisse un peu son arme improvisée et fait de grands yeux étonnés. « Toi, connard, tu viens de m'appeler 'Madame' ? ». Elle penche sa tête de coté et tente de deviner les traits du mec encagoulé devant elle. La jeune femme pince sa bouche et fait une grimace de mécontentement. Elle soupire car, il lui semble reconnaître le mec qui la poursuit de ses assiduités timides depuis maintenant plusieurs jours. « Seth ? ».

Le jeune homme s'empresse de retirer sa cagoule et fait un semblant de garde à vous, se passant la main à plusieurs reprises dans ses cheveux courts. « Oui Madame ! Je ne savais pas que c'était vous. Oh mon dieu ! Angela je suis désolé. ».

Elle s'approche de lui furieuse, balançant au passage un coup de pied dans les parties intimes de l'homme encore à terre. Seth passe sa main, par pur réflexe, sur son entrejambe. « Ouch ! ».

« Tu es désolé ! TU ES DESOLE ! On peut savoir ce que tu es en train de faire ? Qu'est ce qui m'empêche de te mettre toi aussi par terre hein ? ». Elle se tient à un pas de lui et le tape sur le torse avec son index pointé sur lui.

Seth est plus qu'intimidé par cette fille qu'il admire tant. « Vous m'aimez bien non ? ».

« Oui mais c'était avant que tu ne débarques chez mon amie pour kidnapper son grand père ! Mais qu'est ce qui te prends ? Je pensais que tu étais un mec bien ! ». Elle saisit le paquet de lingettes à proximité et tente de retirer l'épaisse couche de crème qui colle sur son visage.

Seth passe son poids d'un pied à l'autre, comme un gamin pris en faute. « Je... Je suis un mec bien mais j'avais besoin d'argent pour... pour... Il vous en reste là... ». Seth s'approche d'elle tandis qu'elle se rince à l'eau courante et lui retire les résidus.

« Pour quoi ? Dis le moi avant que je t'arrange le portrait avec ma poêle à frire ? ». Angela, coléreuse, une main posée sur sa hanche et l'autre jouant dangereusement avec le manche de la passoire.

« Pour vous offrir un cadeau. J'ai pas vraiment de boulot et je voulais vous impressionner. Alors quand mon oncle m'a proposé un petit boulot super bien payé, j'ai pas hésité. ».

« Ton oncle ? Me dis pas que tu es un Black ? ». Le regard noir qu'elle lui lance le fait reculer de quelques pas.

« Non ! Mon nom est Clearwater, je suis Seth Clearwater. Monsieur Black est un vieil ami de la famille... Donc pas vraiment mon oncle non plus. Posez ça s'il vous plait. ». Il pointe du doigt la poêle à frire qui tournoie dangereusement, prête à sévir une nouvelle fois.

« Comment peux tu penser qu'un cadeau venant de ce criminel pourrait me plaire ? Comment oserais tu te présenter devant moi, avec les mains pleines du sang de tes victimes ? ».

« Non ! Non ! On a pour consigne de ne pas lui faire de mal. Juste de l'emmener au manoir... Oh mon dieu... Ma mère va me tuer... ».

Des bruits de pas précipités se font entendre dans le couloir de l'immeuble. Des policiers, armes au poing, font irruption dans le séjour. Le premier intercepte l'homme à terre alors que le second s'approche, menottes en main, vers Seth.

Angela lui fait signe d'arrêter. « Il est avec nous ! C'est un voisin qui est parvenu à stopper le connard qui est à terre. ». Seth est étonné, Angela elle même, se pourquoi est ce qu'elle ne le fait pas enfermer.

« Bien Madame. ». Après la prise de leurs dépositions et l'arrestation du malfaiteur, Angela passe le relai à Jane pour surveiller Aro. Moins d'une demi heure après, elle se retrouve à l'entrée de l'immeuble, accompagnée de Seth.

« Ça ne change rien à la situation Seth. Je t'aimais bien, mais si tu n'es pas honnête, il n'y a aucune chance de relation entre nous. ».

« Mais Madame ! ».

« Oh ! Puis cesses de m'appeler Madame ! Je ne suis pas si vieille que ça ! Trouves toi un boulot respectable et réfléchis à la conséquence de tes actes. Adieu Seth. ». Le jeune homme tente de plaider sa cause mais Angela ne veut plus rien entendre. Elle prend la direction du Royaume, laissant Seth au bord du désespoir devant chez Bella. La jeune femme est dégoutée d'y avoir aussi laissé un bout de son cœur.

La semaine suivante, Seth travaille comme un damné sous les ordres d'Emmett et fait tout ce qui est possible pour que la belle métisse lui accorde ne serait ce qu'un coup d'œil. Trois semaines plus tard, la jeune femme aux ailes tatouées sur les omoplates, lui accorde son premier rencard. Depuis, Seth et elle filent le parfait amour.

Fin de Flashback

Charlotte rit à gorge déployée. « Ahhh ces mecs, je vous jure. Merde... Une poêle à frire... C'est Rose qui doit être fière. Ses cours de self défense ont bien été utiles. ».

Rosalie hoche la tête et tape la main levée d'Angela. « Mes cours de cuisine aussi apparemment. ». Les filles lèvent leurs verres en direction d'Angie et chantonnent en chœur. « Ça, c'est une vraie princesse du Royaume ! ».

Un peu plus tard, alors que tout le monde est repu et que les petits font une sieste. Bella se retrouve encore seule avec Garrett. Comme par hasard... Cela ne la dérange pas le moins du monde car il est charmant. Surveillant l'heure, la jeune femme décide de rentrer pour laisser Aro et Antony sous la garde de Jane et qu'elle puisse faire son service au Royaume. Garrett lui prend la main, la retenant contre lui.

« Est ce que j'aurais une chance de te revoir ? ».

Bella sourit. « Qui sait ? Le monde est petit. ». Elle l'embrasse délicatement sur la joue avant de partir.

xoxo

Les semaines passent et Bella continue de voir Garrett régulièrement. Elle ne comprend pas le manque d'attachement qu'elle éprouve et décide d'en discuter avec Rosalie. C'est ainsi, qu'elles se retrouvent sur le toit du Royaume, profitant des derniers rayons de soleil de la journée, sirotant des verres gigantesques de Long Island Iced Tea. Ce cocktail comme on le sait, ne contient pas une once de thé mais que des alcools forts ce qui fait que leur conversation est plus que détendue. Jusqu'au moment où Bella reste silencieuse. Rosalie la regarde d'un air compatissant.

« Craches le morceau Queenie. Qu'est ce qui te travaille ? ». Bella lève son regard vers son amie. Sa cicatrice n'enlève rien de la beauté exceptionnelle de sa patronne. Elle se mord la lèvre et finit par avouer.

« Garrett... Il aurait aimé qu'on aille plus loin... Qu'on soit vraiment ensemble... Genre un couple... Hum... Enfin tu vois quoi ? Et je ne sais pas quoi faire. Enfin si, puisque je lui ai dit que je voulais qu'on reste uniquement des amis... Depuis Jack, je n'ai pas eu d'attache avec qui que ce soit. Puis, il y a Antony... Comment est ce qu'il va réagir ? Et Garrett qui n'aime pas mon boulot ! Soit disant que tous ces mecs autour de moi le rende dingue… Mais il est tout de même cool, je passe de bons moments avec lui. Puis, je me dis qu'il faudrait peut être que je me case ? Tu vois hein ? Genre être une fille bien, ne pas frapper les mecs dans le bar et tout ! ». Elle prend son verre et boit une grande gorgée de son cocktail. « Ahhhh purée ça arrache ! ».La jeune femme continue à radoter.

Rosalie sourit. « OK stop ! Bella depuis quand est ce que tu te poses autant de questions ? Tu es capable de sortir toutes ces filles de la merde et tu n'arrives pas à voir clairement ta situation ? Je te dis ça honnêtement. Ce mec n'était pas fait pour toi. ».

Bella soupire. « C'est vrai. Mais, il est gentil, affectueux et présent pour moi... Et je me dis que je ne trouverais peut être jamais quelqu'un qui m'aime autant... ». Rosalie lève sa main, lui intimant l'ordre d'arrêter.

« Si je te disais qu'Emmett me demande de fermer le Royaume pour aller pondre des mômes au fin fond du Connecticut, qu'est ce que tu ferais ? ».

Bella plisse les yeux, tentant d'imaginer la scène. Les jeunes femmes pouffent à l'idée. « J'irais chercher, moi même, les pelles pour qu'on aille enterrer son cadavre au fond du jardin d'Angie. ».

Rosalie pose son verre sur la tablette qui les sépare et dit pour conclure leur conversation. « Tu ne l'aime pas Bee. Tu étais prête à sauter d'un train en marche, ou de te faire littéralement tirer dessus, pour Edward alors que tu ne le connaissais que depuis une semaine. Là ça fait deux mois que tu es plus ou moins avec Garrett… ». Elle décompte sur le bout de ses doigts. « Tu n'osais même pas dire qu'il est ton petit ami. Et le pire, c'est qu'il est encore un inconnu pour Antony et je ne parles pas d'Aro qui se fout royalement de lui dès qu'on prononce son nom. CQFD. Il ne passera jamais le cap de l'amitié... même avec le temps. ».

La tête d'Emmett surgit de la trappe menant à l'intérieur de l'immeuble. « Eh les filles ! Au boulot là ! La pause est finie ! ». Il continue à marmonner joyeusement. « Obligé de tout faire ici... ».

Bella et Rosalie se regardent et rient. « Ta proposition tient toujours pour les pelles ? ».

« Ouais et je prendrais la jeep de Jasper pour le transporter car ça ferait négligé dans le métro. ». Elles descendent à leur tour dans la grande salle.

Alors que Bella s'occupe de nettoyer les verres qu'elles ont utilisés, Rosalie en profite pour passer un coup de fil à Alice. Il est temps que le futur Roi rentre au bercail et elle est prête à traverser la planète entière, quitte à le tirer par la peau de son petit cul royal, pour qu'il revienne auprès de sa Reine.

xoxo

de : PixieCop

à : LoneHandsomeCowboy

Chéri,

Je suis désolée d'en arriver là mais Rose vient de me menacer de mort.

Si tu sais où il se cache, dis lui de sortir de son terrier car la chasse est ouverte.

Et je te dis ça poliment. Pour appuyer ma demande, je tiens à signaler que tant qu'il ne rentre pas, le canapé tout d'abord, puis ta main ensuite, seront tes meilleurs amis.

Oui je reconnais que cela va loin mon chéri, mais les menaces de Rose aussi.

AW-

ps : ah oui ! Je t'aime ! hein tu le sais ?

I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I

de : LoneHandsomeCowboy

à : CullenTexasRanger

Mec,

J'insiste, faut que tu rentres. Il en va de mon équilibre mental...

Garrett me bassine déjà sur le fait qu'il lui demandé de s'installer avec Kate et lui. Je ne m'avance sur rien mais leur relation va bien plus vite que je ne le pensais au départ.

Alice et Rose sont au taquet.

Je sais que tu as besoin de temps mais là, elle est prête à tourner la page.

Appelles moi comme prévu.

JW-

ps : si je passe une seule nuit sur le canapé par ta faute, je passe chez toi prendre l'Aston Martin.

I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.

De : CCullen

à : CullenTexasRanger

Edward,

Alice nous appelle tous les jours pour nous demander de tes nouvelles. (ainsi qu'à l'Agence … où a t elle eu mon numéro professionnel ?). Il serait bon de satisfaire sa curiosité car j'ai peur qu'elle ne fasse le pied de grue devant notre maison sous peu.

Ta mère approuve son comportement et il semblerait qu'elle souhaite initier une grève dont je ne connais pas encore les détails mais vu l'allure désespérée de Jasper, je ne veux pas subir cette situation.

Donc, à moins que tu ne veuilles enquêter sur des disparitions de chiens de compagnie, c'est un ordre. Rentres à la maison.

Ton père qui t'aime.

CC-

ps : Jasper est parti avec la Vanquish.

I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.

de : CullenTexasRanger

à : LoneHandsomeCowboy

Je t'avais demandé de prendre soin d'elle et non de la recaser avec quelqu'un d'autre !

Vol TK3589 - Kennedy – +3 jours - 10h45

EAC-

ps : Mon bébé a intérêt à être à sa place quand je rentre.

I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.

De : LoneHandsomeCowboy

à : PixieCop

Tu avais raison chérie ! Lui parler de Garrett était une bonne idée... Mais quand il va se rendre compte que je lui ai menti sur le fait qu'ils sortent ensemble alors qu'ils ne sont qu'amis...

Je vais profiter des trois jours qui me reste avant qu'il ne me tue.

JW-

ps : Maintenant que mon méfait est accompli, est ce que je peux dormir ailleurs que sur le canapé ?

I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.I.

de :EsmeeCullen

à : CullenTexasRanger

Mon chéri,

Alice et Rosalie sont extraordinaires. Elles m'ont tout raconté.

Ton père et moi seront aussi à New York pour ton retour !

Maman.

Ps : J'ai hâte de rencontrer cette jeune femme ! Ton père me dit de ne pas m'emballer mais tu y arriveras hein chérie... Elle ne peut pas être si terrible que ça ?

xoxo

Alice fait les cent pas, clopin-clopant à l'entrée du Royaume. Il y a foule car le spectacle anniversaire du bar a lieu ce soir et comme tous les ans, les filles feront un show exceptionnel et surement fabuleux. Un taxi passe l'immense file d'attente qui remonte jusqu'au coin de la rue avant de s'arrêter pile devant la porte. Un homme et une femme en descendent. Alice s'approche d'eux en hurlant de joie. « Carlisle, Esmée ! Ravie de vous voir ici ! ». Elle les prend dans ses bras et s'empresse de les entrainer à l'intérieur.

Une fois dans l'espace qui leur est réservé, la jeune femme les met au courant de la situation. Esmée finit par demander. « Mais où sont Jasper et Edward ? ».

Alice semble impatiente, elle regarde à plusieurs reprises sa montre et les personnes qui entrent dans le bar. « Ils ne vont pas tarder. ».

Une serveuse s'approche et dépose des coupes de champagne sur la petite table. « Cadeau de la maison... ». Elle se tourne vers Alice. « Ali, Rose demande une carte maintenant car le spectacle va bientôt commencer. ».

Alice se mord la lèvre. Elle tourne sa tête vers l'entrée du bar et ne voyant pas la personne concernée, elle repose son regard sur Carlisle. « Dites moi Carlisle, vous avez une pièce d'identité sur vous. ». Il est étonné. « Heu oui... ». Il fouille dans ses poches rapidement et sort son permis de conduire. Alice l'attrape et le tend à la serveuse qui file sans demander son reste.

Alors que les lumières diminuent, Jasper et Edward arrivent. Celui ci demande. « Alors on a raté quelque chose ? ».

Alice sourit. « Non. Mais Edward tu as raté ton tour. ». Rosalie tape sur le micro et le spectacle commence.

Xoxo

La prestation d'Angela, Leah et Jessica arrive à terme. La respiration haletante, elles se mettent au bout du podium et claquent des doigts. Leur posture donne le signal et toutes les princesses se retrouvent sur scène. Elles claquent des doigts à leur tour. Une nouvelle musique commence. Les dix jolies jeunes femmes se tiennent au garde-à-vous et laissent passer celle qui doit conclure le show.

Beyonce Feat. Lady Gaga - Videophone

De grands panneaux de papier descendent du plafond mettant en ombre chinoise les filles qui entament une chorégraphie de toute beauté. Pourtant Edward n'en voit qu'une. Alice sourit et glousse doucement devant son air d'amoureux éperdu. Rosalie s'approche dans l'ombre et pose une main sur Carlisle, lui indiquant de la suivre. Esmée demande à Jasper si elle doit s'inquiéter et celui ci répond, un sourire gigantesque sur le visage. « Ça va être une des plus belles soirées de sa vie chérie. ».

Alice donne un coup d'épaule dans le bras d'Edward. « Ça t'apprendra à arriver en retard. ». Celui ci grogne quelque chose d'inaudible. 'Can You handle this... Can You handle this...'. La musique se termine... Carlisle est invité sur scène et les filles l'installent sur un fauteuil au milieu de la scène. Des exclamations de joie et de jalousie s'expriment dans la foule.

Puis effectivement, Carlisle passe une des meilleures soirées de sa vie. Bella arrive en face de lui dans une tenue digne du plus sexy des fantasmes de cowgirl. Il en a le souffle court.

Alors que les premières notes de trip hop de Goldfrapp se font entendre, les yeux de Carlisle prennent le soin de détailler celle qui sera probablement sa future belle fille. Il tente de rester un temps soit peu concentré sur le fait qu'il aime sa femme plus que tout mais la jeune femme a vraiment mis le paquet sur sa tenue de scène. Un stenson noir lui cache une partie du visage, une chemise noire et satinée, nouée en brassière, dégage et met en valeur sa poitrine et son ventre parfait, dont une petite chaine argentée fait le tour. Carlisle écarquille ses grands yeux verts devant la petite culotte noire à peine dissimulée par les chaps en cuir noir qui lui couvrent les jambes. Sa tenue est complétée par des stilettos noirs et le lasso qu'elle tient à la main.

Bella avance doucement vers lui, ondulant ses hanches en rythme avec la musique. Elle fait tournoyer le lasso au dessus de sa tête avant de le passer adroitement autour de Carlisle. Celui ci se retrouve prisonnier sur son fauteuil avant même qu'il ne s'en aperçoive, vu qu'il est complètement hypnotisé par les ondulations du corps de la jeune femme. Elle fait plusieurs fois le tour du fauteuil, effleurant l'homme qu'elle détient, de sa hanche, de son derrière ou du bout de ses doigts. Bella s'arrête ensuite devant lui, lui montrant son dos et enchainant des coups de hanches saccadés jusqu'à ce que ses mains touchent le sol et qu'elle se retrouve à quatre pattes. Son corps ondoie, racé et félin quand elle se tourne vers lui et pose ses mains sur les genoux de l'homme à sa merci. La jeune femme remonte son visage doucement vers lui , son souffle parcourant, sans jamais qu'elle ne le touche physiquement, tout son corps. Elle pose un regard fardé dans les yeux verts et ardents qui lui font face.

Une étincelle de reconnaissance semble jaillir de ses pupilles dorées mais elle s'éteint rapidement quand la jeune femme se mord la lèvre. Elle attend d'être assez proche de son oreille pour lui demander discrètement. « On se connait ? Je vous ai déjà vu quelque part non ? C'est quoi déjà votre nom ? ». Elle se redresse, et chevauche l'homme désigné par Rosalie, faisant des gestes rapides et calculés pour récupérer son lasso. Toujours à califourchon sur lui, Bella fait tournoyer la corde au dessus de leurs têtes, provoquant une friction plus que torride entre eux. L'homme répond avec difficulté.

« Carlisle... Disons que je sais parfaitement qui vous êtes. Mais que nous avons des amis communs. ». Le père d'Edward sait qu'elle est perturbée par la ressemblance qu'il tient avec son fils car seuls le fait que son visage soit un peu plus marqué par son age et leurs couleurs de cheveux diffèrent.

Bella le scrute un peu plus longtemps avant de hocher la tête et d'enchainer sa prestation. Elle prend la main de Carlisle et la pose au dessus de son propre cœur. Il s'attendait à entendre une vraie chamade sachant qu'elle est en pleine prestation mais le cœur de la jeune femme est à peine plus rapide qu'un rythme normal. Elle lui sourit et se penche dangereusement en arrière. Bella se laisse couler, la main de Carlisle, suit instinctivement son mouvement, la caressant entre les seins, pour continuer jusque son nombril et s'arrêter à la limite de son entrejambe. Réalisant ce qu'il vient de faire, Carlisle grogne doucement. « Mon dieu, ma femme va me tuer. ». Bella sourit et se relève en faisant passer ses jambes au dessus de cet homme qui la perturbe tant. Une fois debout, son lasso fend l'air quand elle lui fait prendre de la vitesse et d'un geste, elle entoure à nouveau Carlisle. La célérité de son approche fait que le fauteuil manque de tomber à la renverse, mais elle le retient en resserrant son étreinte sur la corde et en posant son stilleto sur l'épaule de Carlisle, le maintenant dans un équilibre plus que précaire. Une fois les quatre pieds du fauteuil au sol, Bella s'écarte de lui et entame une petite chorégraphie, toujours en accord avec la musique. Elle sort ensuite une petite flasque et entame une danse qui semble millimétrée autour de lui. C'est à ce moment que la musique change, et le rock plus électrique et mélodieux de Garbage continue la transe qu'elle procure à la salle.

Bella s'approche de la foule et scrute le public. Elle saisit la cigarette d'un homme à proximité et retourne danser quelques instants avant d'exhaler des ronds de fumées. Tout d'un coup tout s'arrête... Plus de musique, de lumière, de souffle. Seule la cigarette de Bella est visible sur la scène. Tout le monde est obnubilé par son geste quand elle la rejette nonchalamment sur le sol. À partir de cet instant, des flammes apparaissent autour du fauteuil de Carlisle.

Bend me, break me … Anyway you need me... All I want is you

Bend me, break me... Breaking down is easy … All I want is you

La multitude de clients est en délire, tandis que Bella continue son show comme si rien était. La jeune femme fait tournoyer son lasso enflammé autour d'elle avec un contrôle et une dextérité qui prouvent qu'elle est vraiment la seule et l'unique Reine du Royaume.

Des clients tentent de monter sur scène pour l'approcher mais Emmett, Seth et le reste de l'équipe de sécurité parviennent à calmer les plus téméraires. Carlisle est estomaqué, il ne pensait pas être témoin d'un tel spectacle dans un bar tel que le Royaume. Angela le sort de sa torpeur en posant une main sur son épaule pour l'inciter à retourner dans les petites coulisses avant qu'elle même et les autres princesses ne retournent sur scène pour le final de Bella. Celle ci, alors que la chanson se termine, s'assoit sur le fauteuil libéré de Carlisle et croisant ses jambes, pose un regard princier sur les filles installées lascivement en dessous d'elle juste avant que les lumières de la scène ne s'éteignent annonçant la fin du spectacle.

Le bruit provoqué par les acclamations et les applaudissements est assourdissant. Mais Bella ne chercher pas son reste et quitte rapidement la salle. La ressemblance de cet homme avec Edward est incroyable et lui a mis les nerfs à fleur de peau. Est ce qu'elle devient vraiment paranoïaque et dingue au point de le voir partout ? Bella secoue sa tête et prend sa trousse de toilette pour filer vers la salle de bains à disposition pour retirer tout le liquide ininflammable qui lui colle au corps.

Après qu'elle ai pris une douche, les filles et le staff viennent la voir pour la féliciter. Elle sourit, distraite, recevant accolades et baisers qui ne parviennent à la faire revenir sur terre. Bella s'allonge sur un canapé de la salle de pause et ferme les yeux pour tenter de se reprendre avant la reprise de son service. Rosalie s'assoit juste à sa hauteur et sans rien avoir à demander, elle prend la jolie brune dans ses bras alors qu'elle essuie une larme traitresse de sa joue.

xoxo

Edward l'observe dans l'obscurité alors qu'elle danse sur la scène. Elle bouge langoureusement avec son lasso enflammé tournoyant autour d'elle tel un serpent protecteur. La foule est hypnotisée, répondant en ondulant en rythme à chacun de ses mouvements.

Cela fait plus de six mois qu'il est parti, près de 180 longues journées et interminables nuits sans la voir, la toucher, la sentir et tout ça par sa putain de faute...

Il l'a lâchement abandonnée, là, après tout cette histoire avec Black, paralysé par cette frayeur qu'il a ressenti quand William, James et même Tanya ont tournés leurs armes vers elle. Il sait que la voir mourir serait aussi sa propre fin. Le policier n'a pas vécu une telle intensité avec Élisabeth et n'était pas sûr d'être capable d'aimer autant quelqu'un.

Puis, le fantôme de James Laurent devait être purgé de son esprit, de son âme. En réalisant le lien entre Black, le psychopathe et Bella, cela a déterrer la rancœur dû à la perte de son premier amour. Comment aimer Bella alors que l'ombre de la femme, morte devant ses yeux, planait encore autour de lui. C'est pourquoi il s'est pratiquement enfui après qu'Alice soit transportée à l'hôpital et cette scène lamentable entre son amour et lui.

Après avoir étudié le contenu de la clé usb que Bella portait autour du cou et rendu son rapport à la Direction du F.B.I. de New York, ce qui a conduit au renvoi ou à l'inculpation de nombreux officiers véreux dans les effectifs de la Police de l'état, Edward a décidé de reprendre sa vie en main.

De retour dans son appartement, il a saisit un sac de sport et pris des affaires pour quelques jours avant de filer à l'aéroport. Une fois devant les comptoirs, il a levé la tête vers les panneaux d'affichage et a laissé son instinct aux commandes.

Japon. C'est en ce lieu que son être s'est reconstruit pour réaliser que, peu importe ce qu'il peut tenter pour renier cela, il est irrévocablement amoureux de Bella Swan et que ce sentiment n'est pas temporaire.

« Est ce que tu vas continuer à la mater toute la nuit ou est ce que tu vas te décider à aller t'excuser ? ». Edward grimace et se tourne vers son ancienne partenaire. Alice est appuyée sur une canne et lui sourit de toutes ses dents. Jasper se tient près d'elle, un amusement certain dansant dans son regard.

Il gronde. « J'y travaille chérie... ». Le sourire d'Alice se fait encore plus large. Edward marmonne quelques propos désobligeants et se tourne vers le jeune homme aux cheveux blonds à coté de lui. « Je ne sais pas comment tu fais pour la supporter Jaz. ».

Jasper Whitlock, pur texan de son état, lui répond de sa voix trainante et langoureuse. « Et moi, je ne sais pas comment tu vas encaisser ce que va te faire Bella... ». Puis, chassant une boucle blonde de son visage, il lui décoche un sourire en coin carnassier.

Edward se renfrogne un peu plus et soupire. « Vous pensez qu'elle va daigner me regarder ? ». Son regard repart vers la scène où les filles saluent la foule en délire. Quelques minutes plus tard, un couple arrive en souriant, les yeux ébahis et les rejoignent à la table.

« Edward ! Mon fils, il faut sérieusement qu'on discute de ton cas avec des professionnels ! Comment peux tu laisser filer une femme capable de choses pareilles ! Sauf mon respect ma douce et tendre Esmée... ». Il embrasse tendrement la main de sa femme. « ...mais ce qu'elle vient de faire était... Incroyable ! ». Carlisle et Esmée, ses parents ont fait le déplacement jusqu'à New York quand il est revenu de son escapade.

Quelqu'un se poste sur son champs de vision et il soupire, tentant de ne pas perdre de vue l'objet de son désir. Alice tend une bière fraiche en direction de la mère d'Edward. « Alors Esmée, qu'est ce que tu en penses ? ».

La femme au visage en cœur, boit avidement une gorgée au goulot et déclare. « Est ce qu'elle donne des cours ? Toutes les femmes devraient apprendre à dégager autant de sex-appeal et tout ça sans jamais paraître vulgaire. ».

Jasper boit une gorgée de sa téquila et sourit. « Ce show était génial… Je ne regrette pas lui avoir filé mon Stenson… ».

Carlisle, les yeux encore brillants, ne peut s'empêcher de sourire comme un gamin. « C'est clair qu'elle donne envie d'aller faire un tour au Texas avec ses chaps et sa chemise… ».

« …Et sa toute petite culotte… ».

« Et son lasso… ».

Edward grogne à nouveau. « L'image de Bella qui frotte et chauffe mon père brulera mes rétines jusqu'à la fin de mes jours… ». Il tape sa tête à nouveau contre la table et reste ainsi.

Alice se prend au jeu et regarde Edward du coin de l'œil. « Mais tu sais qu'elle est capable de bien plus que ça. Elle a été dans un cirque durant quelques années aussi. Bella est d'une souplesse incroyable ! Moi à coté je suis une petite joueuse. ».

Jasper qui était en train de boire, recrache involontairement tout le liquide qu'il avait dans la bouche. « Sérieux ? ». Alice lui tend une serviette en papier et hoche la tête. Il fait de grands yeux avant de tourner son regard vers Edward puis retourne vers sa femme. « Tu sais la corde ? ». Jasper dit oui de la tête vigoureusement.

« Ce n'est rien comparé à ce qu'elle sait... Vu que c'est elle qui m'a tout appris. ».

Edward tape son front contre la table et soupire. « Oh mon dieu … Arrêtes Alice s'il te plait ! ».

Esmée et Carlisle se regardent et demandent en chœur. « Une corde ? ». Esmée se penche ensuite vers Alice. « Et c'est qu'est ce que vous faites avec cette corde ? Vu que même Edward est au courant, tu peux nous le dire aussi ! ».

Alice se tourne vers Jasper. « Tu lui a raconté ! ».

« Une fille qui sait faire des choses pareilles ! En tant que mec, on ne peut pas garder ça pour soi ! Ça se crie sur le toit du monde. ».

Le front toujours collé sur la table, Edward demande désespéré. « Pitié ne me faites pas participer à une discussion sur vos déviances sexuelles avec mes parents... ».

Carlisle pose sa main sur le dos de son fils. « En plus de tout ce que tu m'as dit sur elle, c'est une perle Edward. Ne rates pas une seconde fois cette chance. ».

Il savait que son retour ne serait pas facile mais avec une expression déterminée, il se redresse un peu plus et marmonne.

« Souhaitez moi bonne chance. ». Ses deux amis ainsi que sa mère, lui sourient et Carlisle lève son verre dans sa direction.

La première personne qu'il croise est Rosalie. Elle ne lui tire pas une mauvaise tete et il en est terriblement reconnaissant, mais il perçoit une inquiétude dans son regard alors qu'elle jette un œil en direction de Bella. Le moral d'Edward flanche un peu quand il prend cela pour ce que c'est. Elle lui en veut d'être parti. Qui ne le serait pas ? Ça va être plus dur qu'il ne le pensait.

« Salut Edward. Qu'est ce que je te sers ? ». Il sourit et répond.

« Tout ce qui peut me donner du courage, et tu as intérêt à m'en servir un double. ».

Elle rit et lui sert un verre, tel le bourreau devant sa victime, un cocktail sombre qu'il ne parvient pas à identifier. Il le descend d'un trait. Le liquide lui brule la gorge, au point qu'il se demande si ses organes internes ne sont pas en train de frire. Rosalie lui fait un sourire innocent au possible quand il se met à tousser.

« Je t'en sers un autre ? ».

Les yeux larmoyants, il secoue sa tête en tentant de se reprendre. Il couine. « Nan... ça va merci... ». Quand sa faculté de parler lui revient, il demande à la patronne. « Je vais tenter une approche directe et si ça ne marche pas, il y a de fortes chances, je ne me fais pas d'illusion... Mais je ne défilerais pas. ».

Rosalie ne comprend pas vraiment ses intentions mais acquiesce. « Tu sais, je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision en demandant à Alice de te contacter. Mais putain, il faut régler cette histoire entre vous... ». Edward hoche la tête. Rosalie essuie un verre, se retenant d'en dire plus.

Edward veut pourtant en savoir plus.« Elle le voit toujours ? ». Edward préfère se concentrer à passer son doigt sur la trace d'eau que son verre a laissé sur le comptoir que de regarder Rosalie ouvertement. Aucunement besoin de prononcer son prénom, elle sait bien de qui il peut parler.

Rosalie soupire avant de servir autre un client. « Je ne suis pas sûre... enfin je ne crois pas. Mais il passe souvent pour tenter de la reconquérir. ». Elle passe une serviette sur le zinc.

Edward tape sa main à plat sur le comptoir et lui lance un regard flamboyant. « Ca n'arrivera pas. Je suis là pour ça. Elle est faite pour moi comme je le suis pour elle. ».

Rose sourit, un sourire franc qui monte jusque son regard. « C'est ce que je voulais entendre. Mais si tu fais une nouvelle erreur, je te tuerais de mes propres mains. ».

« Si cela arrive, tu n'auras pas à te salir les mains car je le ferais moi même avec mon arme de service. ».

Le policier se redresse et tape une nouvelle fois sur le comptoir, attirant automatiquement l'attention de Bella et Emmett. Ce dernier, sur son point d'observation, hoche la tête et lui montre ses doigts croisés, en signe de chance.

Bella sert une série de bières qu'elle lance sur le comptoir quand elle entend du bruit du coté de Rosalie. Les sens directement alertés, elle se tourne vers la source. C'est à ce moment qu'elle le voit. Est ce vraiment lui ou commence t elle a dérailler sévèrement ? La jeune femme monte agilement sur le comptoir, moyen le plus rapide pour rejoindre Rose quand le Royaume est rempli et avance tel un cowboy dans un vieux western.

Edward monte à son tour. Leah et Angela qui dansaient entrent eux, comprennent rapidement ce qui se passe et descendent plus vite que leurs ombres. Les personnes les plus proches qui profitaient du spectacle, hurlent pour qu'il descende et que les filles continuent leurs shows mais le policier les ignore. Il sourit. Elle se renfrogne, les mains sur les hanches, lui faisant face, son aura vibrant de colère.

Edward déglutit nerveusement, se penche pour attraper le micro tendu par Rosalie.

« Putain que tout le monde se taise, j'ai quelque chose à dire. ». Son accent texan est épais et à peine masqué tant il est nerveux. Étrangement, le bar tombe sous le silence. Tel un match de tennis, tous les regards passent de Bella vers lui puis retournent sur la jeune femme et se demandent s'il sait que la Reine va surement le tuer. Il déglutit encore, balance le micro et se tourne vers la femme dont les yeux dorés brillent de colère.

Edward sait que tout se joue ici. Bella s'apprête à prendre une autre direction, à refaire sa vie. Un autre chemin qui l'éloignerait encore un peu plus de lui. Il prend à partie les clients à ses pieds et dit d'une voix forte. « Je veux que tout le monde, ici présent, sache que je suis le plus crétin, le plus stupide des mecs possibles... ». Plusieurs personnes réagissent en riant, ou en hochant la tête. Mais Bella continue à lui lancer un regard dégouté. Il se force à continuer. « … Il y a quelques mois de cela, j'ai fait la chose la plus dingue que l'on puisse imaginer. J'ai laissé partir la femme dont je suis éperdument amoureux. Cette femme, qui comme vous le savez, va probablement me botter le cul jusqu'à ce que j'atterrisse au Texas. Alors, je décide de piétiner le peu qu'il me reste de dignité, devant vous ce soir, qui, en plus, me servirez de témoin si elle décide de me tuer pour de bon... ». Encore quelques rires et certains applaudissent ou l'encouragent. Edward ne sait pas si c'est son courage qu'ils admirent ou sa stupidité. « ...Tout ce que je veux dire... ». Il prend le temps de fouiller dans ses poches. Bella écarquille ses yeux quand il en sort une petite boite en velours. Un murmure parcoure la salle et même Rosalie en a le souffle coupé, par la surprise. « … Non, ne vous inquiétez pas je ne suis pas dingue, ce n'est pas une bague mais autre chose… Quelque chose qui a bien plus de valeur à mes yeux. ». Un soupir de soulagement se fait entendre.

Edward sent la douleur entre ses omoplates qui lui revient.

Oh Putain, c'est pas bon signe...

Sa confiance file un peu plus. Un coup d'œil rapide vers la table de ses parents, où sa mère lui montre ses pouces levés et il retrouve un peu de courage. « Isabella Marie Swan, je suis dingue de toi. Laisses moi une chance, et putain... fais de moi l'homme le plus heureux sur Terre en me permettant de te prouver que je ne te laisserais plus jamais. ».

Un silence de mort s'abat dans le Royaume et la foule, impatiente, attend la réponse de Bella. Edward est plein d'espoir, au moins jusqu'au moment où elle commence à avancer vers lui. Bella saisit le bijou qu'il lui tend. Le dog-tag en platine du juge. Un 'B' surmonté d'une couronne est dorénavant gravé au dos. Bella lance violemment l'objet de l'autre coté du comptoir, qui passe entre la tête de Leah et d'Angela avant d'atterrir près des bouteilles, et fait encore un pas vers le policier. Elle lui sourit et Edward ne voit pas arriver son poing droit jusqu'à ce qu'il tente de lui fracasser sa mâchoire fraichement rasée et qu'il le projette à terre.

Dans la salle, des « Ohhh ! », des « Ahhh » ou des « Aïe ! » dits avec conviction se font entendre. Les yeux de la jeune femme sont brillants et on peut ressentir les ondes de colère qui la quittent par vagues. Elle pointe un doigt vers lui. « De toutes les choses stupides à faire, espèce de… de… Argh ! Putain ! Tu oses te repointer ici ! ».

Edward frotte son menton, ragaillardi par son premier contact avec la belle. Ce qui aurait été atroce, était qu'elle l'ignore. Il lui fait un sourire en coin et dit.

« Alors je prends ça pour un 'je-vais-y-réfléchir' ? ».

« C'est trop tard Edward. ». Bella se tourne vers Rosalie et les princesses. « C'est bon les filles. Le spectacle est terminé. ». Sans un regard pour Edward, elle se dirige vers la réserve. Celui ci s'assoit sur un siège libre devant le comptoir et lui lance.

« Je suis là Bella. Je ne m'enfuirais pas. Je vais te prouver que je mérite une seconde chance. ». Bella ne se retourne pas, elle chasse de sa main, le commentaire qu'il vient de faire.

Angela pose une main tranquille sur celle d'Edward posée sur le comptoir et lui dit enjouée. « Elle l'a bien pris. Tiens. ». Elle lui tend ensuite une serviette remplie de glaçons pour son menton douloureux.

Jessica s'approche de lui, l'air mutin. « Tu sais au pire... Je suis là. Je ne suis peut être pas la Reine mais... ».

Alice et Jasper surgissent à coté de lui. Leurs sourires se sont envolés mais Jasper, comme tout bon meilleur ami qui se respecte, se permet un commentaire. « Putain de prestation que tu nous a fait là Ed. ». Alice lance des lasers avec ses yeux en direction de Jessica qui comprend qu'elle n'a plus rien à faire là.

Edward se passe une main fatiguée sur le visage, grimaçant quand elle passe un peu trop rugueuse sur son menton. « Ouais mais je ne suis pas sûr que cela ai servi à grand chose… ».

Alice claque son verre sur le comptoir. « Je savais que je n'aurais jamais dû t'appeler. Putain, tu n'étais pas si lâche au Texas ! ».

Tout le monde se tourne vers elle, offusqués par la brutalité de ses propos. Edward est à deux doigts de l'attraper par le col pour lui faire ravaler ses paroles. « Qu'est ce qui te permet de dire une chose pareille ? ».

« Le fait que tu sois encore le cul sur ta chaise plutôt que lui courir après ! ». Edward écarquille ses grands yeux verts et réalise que, c'est effectivement la seconde fois qu'il laisse partir celle qu'il aime sans résistance. Leah s'approche de lui et lui tend la main, lui faisant signe de la tête pour qu'il tende la sienne. Le policier ne sait que penser mais s'exécute. Elle relâche doucement la chaine en platine et le dog-tag l'accompagnant.

Rosalie sans se retourner lui dit. « Et qu'elle ne ressorte pas de là sans cette connerie autour du cou… ». Sans même prendre le temps d'éviter les gens devant lui, Edward bouscule tout le monde pour parvenir jusqu'à l'accès à la réserve. Sa main, moite par le stress, est posée sur la poignée de la porte, il prendre une grande inspiration et entre.

xoxo

Bella se réveille, le lendemain, encore épuisée. Le soleil est déjà haut dans le ciel alors qu'habituellement, elle ne dort que très peu pour profiter de son fils et de Aro. Faisant sa routine matinale, elle ne cesse de songer aux événements de la nuit précédente. La jeune femme se brosse les dents devant son miroir et remarque les marques de succion légèrement plus rosée que le reste de sa peau sur son cou et au commencement de ses seins. En se baissant pour rincer sa bouche, son dog-tag tinte au contact de la faïence du lavabo. Une vraie guerre interne a lieu dans son esprit entre son petit ange et son petit démon. Généralement, enfin dans son cas, c'est souvent le démon qui remporte la mise. Et là elle est perplexe car il lui dit de laisser une chance au flic qui lui coure après...

FlashBack…

Le claquement de la porte fait que Bella se retourne et elle tente d'apercevoir qui est entré, dans l'obscurité. Mais la pièce toute en longueur est trop sombre pour décerner qui que ce soit. Soudain, la personne se retrouve juste en face d'elle. Edward. Sa chemise blanche détonne de clarté. Il respire difficilement et tourne sa tête en tout sens. Bella, surprise d'être en sa présence, lui dit.

« Je te pensais parti. ».

Il répond platement, détournant encore son regard. « Non, je t'ai dit que je ne lâcherais pas. ». Il pose enfin son regard vert émeraude sur elle. La jeune femme ne discerne pas vraiment leur couleur mais cela fait des mois qu'elle n'attendait que ça.

« Pourquoi es tu revenu... j'aurais presque préféré qu'il t'arrive quelque chose d'atroce... Que cela justifie tes actes... mais non j'ai clairement compris que tu ne voulais pas de moi. ».

Edward avance de quelques pas et elle recule d'autant, se retrouvant vite acculée contre un mur. Sentant le souffle chaud et inquiet de Bella contre sa peau, il lui chuchote.

« J'ai deux choses à te montrer. Cela n'arrangera peut être pas la situation entre nous, mais... Je veux que tu réfléchisses sérieusement à mes arguments... ». Bella regarde, les yeux écarquillés, Edward qui retire sa chemise. Elle discerne le tank top bleu marine réglementaire, laissant les épaules et les bras nus du policier à sa vue. Sa peau couleur crème rayonne sous la faible clarté. Bella pose une main fébrile sur le torse du policier, pour tenter de s'en écarter sans une véritable motivation, son esprit tournant à un régime bien trop élevé mais elle s'en moque. La seconde où il pose sa chemise à terre, le cerveau de Bella décide de se mettre en pause et de laisser ses sens mener la danse.

Edward complètement obnubilé par la jeune femme, prend une mèche de ses cheveux longs entre ses doigts. Longs, doux et soyeux. Rien que le parfum naturel de sa peau fait que tout son sang semble se diriger plein sud. C'est exactement tout ce qu'il imaginait. Enfin, non, il pensait tout de même à un endroit plus romantique que l'arrière salle d'un bar. Il se penche doucement et pose ses lèvres d'une manière éthérée contre celle de la jeune femme.

Ce n'est pas un rêve, ni même le fait que Bella soit malade, saoule ou encore qu'elle hallucine, comme c'est arrivé les premières semaines... Il est vraiment là. Pour elle. Ce qu'elle ressent alors qu'il ne fait que l'embrasser est juste incroyable. Bella passe ses mains fines autour du cou d'Edward et il l'entraine un peu plus contre lui en soulevant ses jambes. Ressentir les mains du flic qui lui malaxent le derrière, fait que Bella laisse échapper un gémissement. Le plus doux des sons qu'Edward n'ai jamais entendu. Il la presse un peu plus contre le mur. Son érection cherchant automatiquement cet endroit chaud qu'il aspire à retrouver depuis des mois.

La porte de la réserve s'ouvre brutalement, laissant la lumière de la grande salle casser l'ambiance. Jessica dit avec colère.

« Bella, on a besoin de toi ici. N'oublies pas que tu es de service. ». Elle referme la porte aussitôt. Edward sait que cette chance est foutue mais il n'a pas dit son dernier mot. Bella se faufile et arrive presque à la porte quand Edward lui demande.

« S'il te plait, allumes la lumière. J'ai autre chose à te montrer. ».

Bella soupire. « Et qu'est ce que c'est ? Ça ne me fera pas changer d'avis... ».

« Tournes toi, c'est tout ce que je demande. ». Quand la jeune femme se retourne, les doigts sur l'interrupteur, elle voit Edward qui retire son tank top. Une fois la lumière, crue et blafarde, allumée, il lui faut quelques minutes avant de ne plus être aveuglée.

Devant elle, le nouvel Edward. Celui qui est parti pour mieux se retrouver. Celui qui était brisé mais qui est parvenu à se reconstruire. Celui qui aurait rencontrer l'artisan capable d'un tel travail en si peu de temps...

Bella murmure. « O Ren Ishii... ». Edward se tient devant elle, gêné.

« Tu reconnais son oeuvre en un seul coup d'œil ? ».

Bella s'approche de lui, un sourcil levé, et curieuse de voir le tatouage qui recouvre le torse et le dos d'Edward en détail. « Son travail est exceptionnel, quiconque connait un peu le tatouage traditionnel sait reconnaître un de ses ouvrages... ».

Alors qu'elle se tient tout près de lui, il la contemple pendant qu'elle tente de se reprendre. « Alors tu sais ce que ça veut dire, n'est ce pas ? ».

Bella, les yeux brillants, se mord nerveusement la lèvre. « Je sais. Je ne suis pas sûre d'être prête à affronter une nouvelle déception Edward. ». Elle sort et retourne au comptoir.

Fin de FlashBack…

Après le petit déjeuner, la douche et un double nettoyage en règle de la maison, Bella tourne en rond. Elle ne cesse de se demander si elle doit vraiment laisser une chance à Edward. Les « Et si … ? » et les « Oui mais…. » ne cessent de lui prendre la tête. Elle finit par grommeler quelque chose d'incompréhensible et surement obscène quand elle se pose lourdement sur le canapé. Regarder son grand père et son fils interagir ensemble l'a toujours calmée. Une telle harmonie, un sentiment de bonheur qui l'emplissent complètement et lui font presque oublier ses soucis.

Aro se rend bien compte de la tension de sa petite fille, il finit par lui demander. « Alors ma Dolce. Quel est le problème ? Non petit, ce déplacement n'est pas autorisé. Des problèmes de cœur peut être ? ». Antony repose son cavalier sur l'échiquier tandis que son arrière grand père dirige son regard vitreux vers Bella.

« Ne t'inquiètes pas, c'est bien fini avec Garrett. ».

Aro déplace un pion sur le quadrillage. « Ce n'est pas plus mal Dolce. Ce garçon était d'un ennui… à mourir ! Antony mon petit, concentre toi où tu risques de perdre cette partie ! Il te faut quelqu'un de ta trempe... Pas un charlot...». Le front du petit garçon plisse sous la concentration. Bella soupire en se demandant comment un petit garçon qui sait à peine écrire, peut jouer aux échecs avec un vieil homme presque aveugle.

« Je ne pense pas trouver quelqu'un un jour qui corresponde à ce critère… ».

« Et ce petit policier qui était venu l'autre fois. Il était aussi présent lors de l'enquête concernant Black n'est ce pas ? Il passait son temps à te regarder et toi à l'éviter. ».

Bella grimace. « Je te croyais aveugle papi. ».

« Je suis aveugle. Pas sourd. C'est la première fois qu'un homme passait cette porte alors je me suis dit que c'était surement le bon. ».

Bella roule des yeux avant de continuer. « Il m'a laissé tombé et maintenant il revient en déclarant que je suis la femme de sa vie… Tu sais qu'il… ? Et puis que… non mais sérieusement ! ».

« Ma chérie… Un de mes plus grands regrets est de ne pas avoir profité de chacun des instants de ma vie auprès de Sulpicia. Ne perds pas ce temps. Tu ne sais pas ce qui peut arriver… ».

« Échec Papi ! ».

« Mon dieu Dolce. Ton fils est bien trop intelligent pour son propre bien. ».

xoxo

Cela fait maintenant plusieurs jours que lorsque Bella arrive pour prendre son service, Edward est déjà là. Généralement, il discute avec Angela, Jessica, Rosalie... Jessica, Emmett et encore et toujours Jessica. Cette dernière, d'ailleurs ne cesse de laisser quelques commentaires sous entendant qu'elle compte bien aller plus loin dans sa relation avec le policier.

La jeune femme soupire, se répétant que cela ne la concerne pas. Elle essaie de ne pas faire attention à lui et ce soir quand Garrett passe pour la voir, Edward n'est plus que dans un recoin de son esprit.

Bella lui fait sa commande habituelle et se place devant lui pour discuter tranquillement. Garrett est vraiment devenu un très bon ami. Ils peuvent discuter de tout, des rendez vous arrangés par leurs amis, aux problèmes d'élever un enfant seul. La tension sexuelle est toujours présente mais elle est amicale il n'y a plus vraiment d'attirance. Alors qu'elle se penche et pose un baiser sur la joue pour lui dire au revoir, cela suffit pour qu'une jalousie froide glace le sang d'Edward.

Une fois qu'elle est seule, le policier la rejoint, il laisse éclater sa colère. Pour toute réponse, Bella lance un regard vers Jessica et dit. « Pourquoi tu te consoles pas avec elle ? C'est ce que tu fais depuis ton retour non ? ».

« QUOI ? Mais hein ? Non ! ». Bella n'attend même pas de savoir si ses soupçons sont fondés ou non qu'elle s'éloigne déjà.

Le lendemain, Edward est toujours là... avec Emmett. Le responsable de la sécurité lui explique avant qu'il ne bousille vraiment toutes ses chances que Jessica est connue pour tenter de profiter de tout ce que fait Bella. Les hommes y compris.

Quand Bella arrive au comptoir, elle trouve un petit bouquet de freesias et un panier de fraises. Des fraises ? La jeune femme fait en sorte d'éviter tant Jessica que le flic puis le reste de la soirée se passe plus calmement et une fois que tout le monde est parti et qu'il ne reste plus qu'eux deux et Emmett, ce dernier comprend rapidement qu'il est de trop. Le responsable de la sécurité leur fait un dernier signe avant de claquer la porte derrière lui. Bella soupire.

Se retrouver, encore une fois, en compagnie du seul mec qu'elle comptait éviter ces dix prochaines années n'était pas dans ses projets. Depuis leur altercation, plus tôt dans la soirée, il n'a pas bougé de sa table. Edward sait qu'il n'est pas loin de la faire céder. Il faut que le policier parvienne à pousser les bons boutons pour que la jeune femme baisse sa garde. Il la désire tellement qu'il sait qu'il ne pourra vivre très longtemps s'il ne peut la toucher. Elle a senti son regard brulant sa peau durant tout son service. Elle se rapproche du comptoir et décide de l'ignorer.

La jeune femme, les cheveux défaits, ouvre sa chemise, laissant sa peau récupérer un peu de fraicheur après une chaleur plus qu'intense. Appuyée contre le comptoir mais coté clientèle, elle se retrouve devant le cadeau d'Edward. Un petit ballotin de fraises, qui à première vue, semblent parfaitement mûres et appétissantes. Les deux premières passent rapidement, puis Bella apporte une nouvelle fraise à sa bouche, savourant la texture délicate entre ses lèvres. Elle soupire sous la texture juteuse et délicieuse du fruit, tout en parcourant la liste des chansons possibles pour les prochaines prestations scéniques du Royaume que Rosalie a laissé à son attention sur le zinc.

Son esprit tourne encore à plein régime. Est elle une personne si facile pour s'être laissée embrasser par Edward ? et que penser du fait qu'elle a tellement de désir pour lui qu'elle sent ton son corps vibrer alors qu'il se tient de l'autre coté de la table ?

Soudain, Edward pousse la dite table violemment hors de son passage et rejoint la jeune femme au niveau du comptoir. Bella aurait dû se douter qu'elle n'était pas la seule à avoir méditer sur la possibilité qu'ils renouent leur relation, durant toute la journée. Le jeune homme la regardait, la voulait, et quelque chose d'aussi simple que ses lèvres délicates qui se délectent d'une fraise ordinaire le fait craquer. Il veut être cette fraise !

Il l'attrape par les épaules et l'embrasse passionnément tout en la retenant piégée entre ses bras. Bella, surprise, reste sans réaction, mais rapidement le baiser d'Edward la fait fondre et elle se relaxe. Sa peau frissonne à son contact.

Maintenant qu'elle a abaissé le mur de défense qui la sépare de lui, il est bien plus facile pour Edward de maîtriser la situation. Il se raidit nerveusement, chacune de ses actions est mesurée. Il a tellement envie d'elle. Tout ce qui la concerne le rend dingue. Toutes les craintes qu'il a pu avoir dans sa vie ne sont rien comparer au fait qu'elle ne puisse plus vouloir de lui… Qu'elle lui dise qu'il aille se faire foutre… il est tellement heureux, alors qu'elle n'a pas idée de ce que cela lui ferait si elle se refusait à lui… s'il tente de l'embrasser et qu'elle dise non. L'horrible et impensable possibilité du refus… venant d'elle.

Alors qu'Edward s'écarte d'elle trois secondes pour vérifier si elle est consentante, il remarque que le visage de Bella affiche encore sa surprise. Ils s'observent encore quelques instants. Une chaleur intense jaillit en chacun d'eux.

Bella se demande comment est ce qu'elle a pu hésiter, vu les signaux que lui lancent son cœur qui bat la chamade, sa culotte détrempée et sa peau moite.

Edward a presque les mêmes symptômes, en la voyant ainsi, il sait qu'il se doit de l'avoir, de la posséder et la soulève pour la poser sur le comptoir et lui délivrer un baiser passionné.

Elle passe ses bras autour de son cou et l'embrasse férocement en retour. Les mains d'Edward semblent enchantées par la douceur de la peau de la jeune femme alors qu'il lui enlève sa chemise et qu'il parcoure le long de son dos à la recherche de la fermeture de son soutien gorge. Une fois qu'il parvient à ses fins, il arrache la pièce de broderie d'un coup, entrainant un souffle court de sa partenaire et ses mains ne peuvent résister à saisir les deux collines parfaitement modelées pour ses paumes qui sont offertes à lui. Sa main gauche finit par descendre plus bas et caresse l'arrière de sa cuisse, juste à la limite de cette petite chose bariolée et indécente qu'elle ose appeler une jupe. Bella gémit, ayant du mal à croire qu'elle a pu vivre sans cette incroyable sensation créée par le contact d'Edward. Elle tente de s'écarter de lui, une nouvelle fois, sous estimant l'effet dévastateur que le policier a sur elle, et l'air qu'il lui manque pour respirer.

Alors qu'elle se tient là, haletante, les lèvres fermes et chaudes d'Edward recommencent leur manège sur son cou, seulement cette fois, ils entament une descente plus rapide. « Edward... ». Bella a le souffle coupé quand la bouche d'Edward rencontre ses tétons, allumant et jouant avec leurs pointes du bout de sa langue. Il continue ainsi un certain temps, désirant ce moment depuis si longtemps, il se souvient de ces nuits fiévreuses où il a rêvé de ces instants sous la lune du ciel nippon. Il apprécie d'autant plus ses gémissements car il se les imaginaient quand il éprouvait cette torture dû aux piqures du tatouage chaque jour, se disant qu'elle en était passée par là elle aussi. Son dos se cambre sous la pression qu'il exerce. Son ventre au galbe ferme et tendu, dont la perfection est accentuée par ces fleurs tatouées à même sa peau. La jeune femme emmêle ses doigts dans les mèches bronzes, légèrement ondulées, avant qu'elle ne griffe ses épaules, au travers de sa chemise et qu'elle glisse une de ses jambes autour de sa taille.

Edward suce et mordille son cou une fois encore alors que sa main frôle sa peau. Ils s'embrassent encore quand il joue avec le bord de sa jupe plissée. Bella commence à perdre tout contrôle, voulant qu'il pose sa main là où son corps le réclame. Elle lui montre son désir en resserrant l'étreinte de sa jambe et il lui répond en l'attirant contre lui. Le jeune homme finit par passer la ligne de son shorty en coton blanc. Désespérée, qu'il la touche aux endroits qui ne désirent que lui, Bella l'agrippe encore plus fermement Quand ses doigts frôlent et jouent de son intimité, elle laisse échapper un long soupir.

Edward se sent presque défaillir quand il la pénètre de ses doigts car elle est si incroyablement étroite et pourtant prête pour lui. C'est de loin, le plus grand plaisir qu'il n'a jamais ressenti. Il frissonne et est émerveillé quand elle gémit à mesure que leurs corps et leurs esprits entrent en contact. Bella, sous l'assaut de ces intenses sensations, halète, essayant encore et encore de reprendre son souffle sans pour autant le désir qu'il s'arrête. Edward la tient fermement contre le comptoir, car sans même qu'elle s'en rende compte, elle le repousse constamment. Il aime tant l'avoir contre lui, qu'il ne craint aucunement de la fatigue possible de ses bras. La ressentir, pouvoir contempler son corps, ses seins parfaits, son ventre plat et sa peau somptueuse, le fait qu'elle semble fragile et pourtant si forte, qu'elle ondule ses hanches autour de lui, tout cela ne l'excite qu'encore plus, toujours plus, incroyablement plus. Il lève les yeux vers le regard doré magnifique et fier. « Bella... Tu m'as tellement manqué... ».

Bella murmure et frémit de plaisir alors qu'elle l'observe. Il est absolument magnifique, ses épaules larges, son torse viril et son estomac, son tatouage englobant chacune des cicatrices qui parcourent son corps musclé... Ses yeux dorés scrutent à présent son visage si parfait pour elle et il lui rend un regard donc la chaleur lui indique qu'il apprécie aussi la situation. Le plaisir qu'il lui procure se reflète tout autant dans celui de la jeune femme et il esquisse un petit sourire en coin. Avant qu'elle ne réagisse à cet affront, Edward pince délicatement un de ses tétons avec sa main libre, elle gémit, surprise par ce plaisir au point qu'elle agrippe ses biceps pour redescendre du comptoir.

Le cœur d'Edward est prêt à se briser sous l'effet du rejet jusqu'au moment où elle agrippe son pantalon et le défait en quelques secondes pour y glisser ses mains. D'un geste, elle descend son boxer et se mord la lèvre devant lui. Bella ne peut s'en empêcher. Cela fait si longtemps qu'elle désirait tenir à nouveau son sexe entre ses doigts. La peau de son sexe engorgé est douce et tendue sous son contact. Sa main l'entoure et elle commence à glisser de haut en bas, encore et encore. Le policier inspire et expire profondément, alors que Bella prend un rythme plus soutenu, resserrant un peu plus sa main. Il prend un peu plus appui sur le comptoir car ses genoux tremblent sous la pression qu'elle lui procure, jusqu'au moment où il n'en peut plus et la saisit par les épaules. Bella est posée sur zinc sans ménagement et de ses deux mains, il lui écarte les jambes.

Edward sourit et retire le reste de ses affaires. Bella pose les yeux sur l'incroyable tatouage qu'il arbore désormais. Cela ne dure que quelques secondes vu qu'ensuite, il saisit son pied. Elle tente de se débarrasser de ses stilettos mais il l'arrête de suite.

Sa voix est suave et profonde. « Je crois que c'est le seul accessoire qui a le droit de rester. ».

Le jeune homme pose un baiser à l'intérieur de sa cheville et dépose des baisers jusqu'à l'intérieur de sa cuisse. À partir ce moment, Bella cherche à tout prix un moyen d'appui car elle se sent prête à chavirer, tant sur le plan émotionnel que physique. Elle gémit quand sa langue parvient enfin à destination. Elle fait courir ses doigts dans les mèches bronze tandis qu'il embrasse et lèche les endroits où elle est le plus réactive. Elle tente de calmer sa colère quand Edward l'allume avec le bout de sa langue sur son clitoris puis il passe aux choses sérieuses, devenant plus ferme et plongeant un peu plus entre ses jambes. Bella ressent chacun des contacts, identifiant sa langue, ses lèvres et même le bout de son nez.

Edward émet involontairement un grondement sourd quand il glisse ses mains autour de la taille fine de la jeune femme, la soulevant pour obtenir un meilleur accès. Son va et vient incessant, les gémissements et les murmures de Bella font qu'il est lui même prêt à jouir. Mais ce n'est pas avant qu'elle se cambre violemment et qu'elle soupire bruyamment qu'il ralentit ses administrations buccales. Edward pose de doux baisers sur chacune des fleurs éparpillées sur la peau de Bella, léchant un parcours brulant sur son chemin. Sa langue chaude est si douce contre sa peau.

Bella saisit avidement sa bouche quand il arrive au niveau de son visage. Mais il ne reste pas longtemps, comme s'il comptait sérieusement la torturer. La jeune femme décide de prendre les choses en main, littéralement et saisit son sexe tendu pour le glisser en elle. De ses jambes, elle le pousse jusqu'à ce qu'il soit profondément en elle.

Un gémissement fait vibrer son torse longuement. Cette sensation leur avait manqué autant à l'un qu'à l'autre. Elle effectue une cadence extrêmement lente et suave avec ses cuisses, ce qui fait qu'ils ont pleinement le temps de ressentir toutes les sensations. Des ondes de plaisir circulent entre eux par vagues successives. Un vide profond est comblé alors que le sexe d'Edward reprend possession de son corps, emplissant complètement la cavité veloutée de son sexe, clamant son dû.

Edward grogne doucement alors que Bella va à son propre rythme, faisant tout le travail pour lui. Il n'a jamais rien ressenti de tel, le corps de Bella, accueillant et l'invitant, l'enserrant toujours un peu plus dans son étroite alvéole. Peu à peu, il prend le contrôle de la situation, agrippant ses hanches doucement, guidant sa taille fine entre ses doigts, appréciant la vue de ce corps à sa merci, le plaisir qu'il en dégage et les plaintes lascives de sa partenaire.

De plus en plus vite, il s'enfonce en elle, la poussant vers lui fermement. Edward entend son souffle saccadé et elle se met à trembler. Edward regrette que Bella referme ses paupières fermement et que sa tête bascule en arrière, ses boucles brunes s'écoulant en cascade autour d'elle. La voir en pleine extase sera pour une prochaine fois. Il ne peut se permettre de la redresser. Le bout de son sexe frappe, en répliques successives, à l'endroit exact d'une plénitude qu'elle n'avait atteint qu'une fois, quelques mois plus tôt, alors que le reste de son membre irradie une chaleur qui se propage dans tout son système nerveux. Après encore un instant, Bella rejette à nouveau sa tête en arrière alors qu'elle cède aux étincelles de son orgasme.

Edward sourit et repose sa tête un instant sur le ventre de Bella. Il lui laisse à peine le temps de se remettre qu'il recommence la friction entre eux. Bella relève des yeux voilés vers lui. Elle se mord la lèvre et le jeune homme prend le temps de passer sa main large contre son visage, pour en retirer une mèche collée par la moiteur de sa peau. Telle une chatte, elle se frotte contre sa main, ne voulant pas rompre le contact. Mais il retire sa main, caressant doucement le long de son cou, passant entre ses seins, malaxant son ventre pour titiller doucement son clitoris. Bella gémit un peu plus fort, mais la main continue son chemin, longeant sa cuisse, chatouillant l'arrière de son genou, ce qui l'oblige par réflexe à plier sa jambe, et il saisit sa cheville.

Edward attrape fermement l'escarpin et le pose subitement sur son épaule. Bella prend un autre appui sur le zinc. Le jeune homme se cale sur le tabouret où Bella était assise un peu plus tôt et reprend son va et vient. Mais cette fois, il est plus brutal, presque bestial. Bella a de plus en plus de mal à se contenir, il l'a déjà fait jouir plusieurs fois et pourtant il s'apprête à renouveler son traitement. Ses coups sont mesurés et profonds, le bout de son sexe arrivant presque à l'entrée pour retourner encore plus intensément. Edward marmonne quelques insanités quand les ongles de la jeune femme griffent ses avants bras. Comme s'il connaissait son corps mieux que quiconque, il ralentit ses coups de reins juste avant qu'elle ne jouisse à nouveau, attisant son désir durant ce qui semble une éternité aux yeux de Bella.

Le jeune homme aurait vraiment apprécier lui montrer combien le corps magnifique de la barmaid lui a manqué vu que lors de leurs premiers contacts il était blessé et sous une dose impressionnante d'anti-douleurs. Il observe amoureusement sa partenaire, dont le corps vibre à nouveau sous l'extase. Elle respire vraiment bruyamment. Après une si longue journée, il sait qu'elle ne peut continuer longtemps à ce rythme, d'ailleurs lui aussi, non pas qu'il n'apprécie pas chaque seconde de l'action qui se déroule actuellement.

Edward passe une main paresseuse dans ses cheveux bronze, dont les mèches folles lui gênaient la vue tout en continuant son va et vient. Il la déplace doucement, qu'elle prenne appui contre le comptoir, les coudes supportant le haut de son corps. La vue de cette somptueuse jeune femme nue, dotée uniquement de ses escarpins et de son tatouage, alors qu'il se place tranquillement derrière elle, fait apparaître un sourire énorme sur son visage juvénile.

« Ne t'inquiètes pas chérie. Je n'en ai pas fini avec toi... ».

Elle se tourne brièvement, ses cheveux, humides, se balançant à peine et lui lance un regard noir, digne de la Reine qu'elle est. Edward sourit à nouveau, son sourire en coin qui fait sa signature. Sans s'en rendre compte, le regard avide de Bella l'a trahie. Edward est bien plus sûr de lui, sachant qu'aucun homme ne lui a jamais donné autant de plaisir que lui et qu'aucun autre ne pourra rivaliser ensuite après lui. Il se positionne bien derrière elle et il la pénètre en la soulevant légèrement. Cela ne dure que quelques minutes. Car il semblerait qu'Edward se soit mépris. Il se rend compte qu'il gronde bien plus fort qu'elle, un frisson soulève le duvet de sa peau et il perd son souffle, choqué par l'incroyable lascivité. C'est indescriptible. Bella murmure à plusieurs reprises son prénom, tandis qu'il psalmodie son amour pour elle. Edward repose sa tête sur le dos de la jeune femme alors qu'elle pose sa tête sur ses mains posées à plat sur le zinc.

Bella, plus que satisfaite, le soulève doucement, et l'entraine sur une banquette à proximité. Ils se tiennent assis, cote à cote, silencieux, et reprennent calmement leur souffle. Le jeune homme pose ensuite des baisers sur les joues de de Bella tandis qu'elle parcoure son visage du bout des doigts. Au bout de quelques minutes, Edward se lève pour récupérer leurs affaires et ils se rhabillent toujours sans bruit. La jeune femme se lève et sans se retourner, est la première à briser le silence.

« Je dois finir de tout ranger. Claques la porte en partant. ».

Edward cligne des yeux sous l'abrupt commentaire. « Écoutes Chérie... ». Elle lève sa main, interrompant sa tentative.

« Ne retombons pas dans le cliché. Au revoir Edward. ».

Il prend sa veste et au lieu de se diriger vers la porte, il saute le comptoir pour se retrouver nez à nez avec Bella. Edward passe sa main dans sa nuque et l'embrasse fougueusement, et avant qu'elle n'ai le temps de répliquer, il lui dit.

« A ce soir, Chérie. ».

xoxo

Bella ouvre les yeux doucement. Tout est lumineux. Alors qu'elle reprend un peu plus conscience, elle réalise que toute cette luminosité est dû à la blancheur de ses draps et des rayons du soleil qui se déversent dans sa chambre. Antony est endormi tout près d'elle, des luckys charms collés sur sa joue. Elle sourit car comme à son habitude, il l'a rejoint pour dormir plus longtemps après son bol de céréales.

La jeune femme ferme les yeux et tente de s'étirer. Son corps est endolori, sensible par endroits, ce qui lui remémore sa brulante soirée de la veille.

Elle aimerait qu'Edward soit à coté d'elle mais comment lui faire confiance. Il est parti si longtemps, alors pourquoi lui laisserait elle une chance ? Et pourquoi pas ? Elle soulève son oreiller avant d'étouffer un cri en le mordant violemment, tapant des pieds sous son drap. Une fois sa crise de collégienne calmée, elle se redresse, les cheveux en vrac et pose ses pieds nus sur le sol froid. Un sourire s'inscrit sur ses lèvres. Pour un réveil, c'est le premier depuis des mois.

D'une vigueur renouvelée, comme après ce que seule une bonne partie de jambes en l'air peut fournir, elle se lève. Ouvrant grand la fenêtre pour laisser passer de l'air frais, elle se dirige ensuite vers la salle de bains. La jeune femme frissonne. Est ce parce qu'il a quitté sa peau depuis longtemps où est ce juste un courant d'air ? Jamais elle n'aurait crue rencontrer quelqu'un qui l'aimerait autant. Elle sourit sous ses remarques stupides. Putain, l'amour rend con.

Une fois dans la salle de bains, elle passe sa main dans ses cheveux. Ils sont emmêlés et son teint est terne mais elle a un crétin de sourire qui ne s'en va pas.

C'est à se foutre des baffes !

La journée se passe tranquillement et sans même s'en rendre compte, il faut déjà qu'elle retourne au Royaume. Un rapport détaillé de sa nuit et une série de regards noirs mais souriants, lancés par Rosalie qui lui tend un flacon de désinfectant et un chiffon plus tard, et elle sait presque sans se retourner le moment précis où Edward entre et s'installe à sa table habituelle.

Alors qu'elle danse, elle se remémore toutes les parties de son corps qui semblaient hypnotiser Edward. Les endroits qu'il a touché, léché, et donné du plaisir durant des heures la nuit précédente. Il lui a prouvé qu'elle pouvait être admirée et appréciée pour ce qu'elle est vraiment. Il a pris le temps de se reconstruire pour pouvoir être auprès d'elle et de son fils... Il est temps. Elle ouvre les yeux et les posent à l'endroit où il est... en grande discussion avec Jessica... Cette garce lui montre ouvertement ce qui déborde de son petit top et ce con de flic n'en perd pas une miette et quand il repose sa bière, elle passe son doigt lascivement contre le goulot avant qu'il ne reporte la bouteille à ses lèvres.

On pourrait dire que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase mais le problème est que le contenant des nerfs de Bella n'est pas plus grand qu'un verre à vodka.

La belle furie parcoure rapidement la distance qui la sépare du bord du comptoir et saute dans la foule. Comme toujours, telle une rock star, tout le monde s'écarte pour la laisser passer.

« Qu'est ce que tu fous Boy scout ? ». Edward, les yeux écarquillés comprend que ses intentions ont dû être mal mais alors très mal interprétées depuis le comptoir. Cela fait déjà plusieurs jours qu'il tente de repousser Jessica et ses avances aussi fines que le talent d'actrice d'une star du porno et il la remballait poliment quand la femme de sa vie débarque avec un regard qui en dit long sur le méchoui qu'elle compte faire de ses bijoux de famille. Il lève les mains en l'air rapidement mais le coup de poing qu'il reçoit est plus véloce. Il se retrouve une nouvelle fois à terre.

Edward frotte son menton et dit. « Tu es la femme de ma vie Bella. Tu me crois vraiment assez con pour brancher une autre fille que toi ? Tu penses vraiment que je pourrais trouver quelqu'un qui t'arriverai à la cheville ? ».

La jeune femme semble réfléchir et lui dit. « Tu vois ce qui t'attend si tu restes avec moi ? ». Les personnes faisant un cercle autour d'eux, passent leurs regards de l'un à l'autre.

Avec un gros sentiment de déjà vu, le policier toujours à terre, sourit. « Quoi des heures entières dans les commissariats du quartier à payer tes cautions ? Ou peut être à éviter que tu ne plonges dans les emmerdes la tête baissée? Ou encore à t'attendre pendant que tu te tapes des cours de gestion de la violence ? ».

Elle soupire et hoche la tête. Edward se met à rire et déclare d'une voix forte. « En vain ai-je lutté, rien n'y fait. Je ne peux réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire avec quelle ardeur je vous admire et je vous aime... ». Bella se remémore leur moment à la bibliothèque et ne peut réprimer un sourire.

Bella l'attrape par sa cravate, le relevant du sol et attire son visage avant de coller ses lèvres contre les siennes. Il ouvre un peu la bouche, lui offrant l'accès à sa langue. Le policier tente d'exprimer toutes les émotions qui le parcourent. La tristesse, la perte, la douleur qu'il a pu ressentir lors de leur séparation... La passion, le désir, la fougue...L'espoir, l'amour qu'il lui porte... Edward ne sait pas ce qui le déstabilise le plus, si c'est le coup de poing ou encore le baiser qu'ils partagent.

Finalement, le besoin d'oxygène se fait ressentir et il la retient par la taille. Le jeune homme aux joues rosies par tant d'émotion, demande à nouveau. « Veux tu passer le reste de ta vie avec moi, Isabella ? ».

Elle sourit. « Oui. ». et pose ses lèvres sur les siennes. C'est au tour du policier de sourire.

« Alors ça veut dire que tu m'aimes ? ». Elle roule des yeux et frappe joyeusement son épaule.

« Oui, je t'aime... mais tu es tout de même un gros con égoïste et tu mérites vraiment mon poing sur ta gueule. ».

Il rit une nouvelle fois et remarque que la foule applaudit et siffle pour montrer son approbation. Rosalie, Lauren et Angela sont les plus bruyantes dans la salle. Emmett et Seth tapent dans le dos d'Edward mais il n'a d'yeux que pour Bella.

Il dit en se moquant. « Tu sais... Tu es exactement le style de Yankee libérée et sauvage que mes parents m'ont dit de me méfier si un jour je montais sur New York. Mais il semblerait que tu sois parvenue à faire changer d'avis mon père... ».

Bella penche sa tête sans comprendre. « Ton père ? »

Edward hoche la tête. « Carlisle. Mon père... ». Avant même qu'elle ne se plaigne, il l'embrasse passionnément.

« Et toi... Tu es encore qu'un putain de boy scout qui ne sait pas prendre non comme une bonne réponse. ».

Edward sourit alors que Bella se mord la lèvre, réalisant le rapprochement entre Carlisle et le mec qui était sur scène avec elle. « Oh. Mon. Dieu ! Ton père ? ».

Il souffle. « Putain ce que je t'aime chérie. ». Elle réprime un gémissement et murmure.

« Je t'aime aussi. ». Ils s'embrassent à nouveau. Quand ils s'écartent l'un de l'autre, ils sourient tous les deux. Edward sait, alors qu'il pose son regard dans ses yeux dorés, que c'était la bonne chose à faire, que c'est tout ce qu'il désire et que c'est ce qu'il lui faut. Il a le cœur de la plus sauvage des filles du Royaume et il compte la rendre aussi heureuse que possible... enfin, tant qu'elle sera d'accord... Car une Reine reste une Reine... même une bague au doigt.

Putain, il faut savoir qu'Edward aime vraiment New York…

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Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de lire cette fic, et encore plus celles qui ont pris le temps de laisser une review ou un petit pm à mon attention !

Une mention spéciale à :

LyraParleOr, Lily-Cullen, veronica crepuscule, Pupuce0078, mel031, lena-LNA933, Cullen's family, gistrel, lenerol, emichlo, venuscapri, bichou85, amimi31, MissLunatik, Vivibatta, Elodie Breuse, angelsonrisa, caroothepriincess, angele130578 (dis moi où tu es passée car ça m'inquiète grrr!), savine2bn nymphea51 et fleur50, (à toutes les personnes que j'ai pu oublié je m'en excuse sincèrement)

et bien sur Dex qui est obligée de me supporter sur msn à longueur de temps ^^

(un jour dites moi pourquoi ces pseudos car en les écrivant j'ai des doutes sur vous les filles ^^)

Ainsi que les filles qui prennent le temps de faire des fiches sur mes fics (quel courage mesdames, j'admire votre talent et votre motivation) : starbucks twilight, repertoirefic-emysandra, wanted twilighted et seductions twilight (enfin je crois que cette dernière m'a demandé l'autorisation mais je suis incapable de m'en souvenir, la honte...)

Pour ce qui est de l'avenir, je dois finir le café des princes, depuis le temps ^^ et je continue mon délire sur fée, et mon coté romantique sur secret !

à bientôt !

U give me something I can feel... Feel... Your love is teaching me how !

(U2 - Vertigo)