Dans un premier temps je me dois de vous faire part des avertissements d'usage concernant cette fic et dont je pense vous avez tous conscience: Aucun des personnage ne m'appartiens je ne fais que les emprunter à leur véritable propriétaire J K Rowling. Je ne me fais pas d'argent avec cette histoire.

Je me dois aussi d'entamer ce premier chapitre avec des avertissements plus spécifiques: Il faut considérer que cette histoire se passe dans un univers alternatif mais qui reste magique. Vous ne manquerez pas de remarquer assez rapidement que certains personnages sont OOC. Le sachant dès le départ j'espère que cela sera moins gênant pour vous.

Édit Mai 2016: Enfin! cette fiction est fini^^ Si vous arrivez au bout des 127 chapitres vous aurez le fin mot de l'histoire, même si je ne promet pas que vous obtiendrez toutes les réponses a vos attentes^^ Et un miracle n'arrivant jamais seule, une âme courageuse et charitable a accepté de corriger les fautes! Merci à Mel et mag de se lancer dans l'aventure!

Merci pour votre attention!

Et bonne lecture

Chapitre 01: Secrets

C'était le début de l'été, les élèves avaient quitté Poudlard depuis quinze jours et ne restaient présents dans l'école de sorcellerie que les professeurs préparant la rentrée de septembre. Cette journée serait la dernière avant qu'ils ne se dispersent à leur tour pour des vacances bien méritées.

Cependant, aucun d'entre eux ne pouvait tirer un trait sur les événements qui s'étaient déroulés au cours du mois de juin et qui avaient vu le retour du Seigneur des Ténèbres. Il avait repris vie et le spectre de la guerre se dessinait aux portes du monde sorcier.

Même si le ministère le niait, même si la presse tentait de cacher la vérité, pour les membres du corps enseignant de Poudlard, il ne faisait aucun doute que Voldemort était de retour parmi les vivants.

Bien que choqué, Harry Potter avait été parfaitement capable de décrire avec précision les événements qui avaient eu lieu dans le cimetière. Tous les enseignants connaissaient suffisamment l'adolescent pour savoir que le mensonge ne faisait pas partie de ses défauts. Pas sur un sujet aussi sérieux. Pas après avoir ramené avec lui le corps sans vie de Cedric Diggory.

Et malgré tout son désir de le désavouer, le professeur Rogue en aurait bien été incapable, la douleur irradiant dans son bras en témoignait. La marque des ténèbres s'était réactivée dès que celui qui la lui avait apposée vingt ans plus tôt avait retrouvé ses pouvoirs en même temps qu'une enveloppe humaine.

L'homme brun en grimaçait de contrariété. Il aurait mille fois préféré que ce foutu gamin de Potter se soit planté ! Il aurait tout donné, même si ses biens matériels se résumaient à peu de choses, pour que tout ceci ne soit pas réel.

Il soupira profondément en empruntant les couloirs de l'école pour se rendre dans la grande salle afin de déjeuner, faisant claquer sa robe de sorcier avec élégance à chaque pas. Penser à tout cela n'arrangeait en rien son humeur. Ruminer ses idées noires et ses craintes pour leur avenir ne l'aidait pas à gérer l'angoisse qu'il ressentait depuis le réveil de son « maître ».

Car oui, il était anxieux, même s'il ne l'avouerait jamais à voix haute, et les derniers jours de cours avaient été synonyme de torture. Le comportement pour le moins enfantin et désinvolte de la plupart des étudiants, leur insouciance, lui avait tapé sur les nerfs. Juste un brin plus que d'habitude en fait. Il avait été finalement soulagé de les voir partir, sans pouvoir réfréner une pointe d'inquiétude aussi. Car il savait pertinemment que lorsqu'il les reverrait, ils seraient tous différents. Plus adultes, plus matures, plus sombres. Ils auraient compris que la guerre avait déjà débuté.

Chassant ses pensées déprimantes, il entra dans la grande salle et se dirigea vers la table professorale autour de laquelle ses collègues s'étaient déjà tous rassemblés et parlaient dans un brouhaha inimaginable. Il renifla dédaigneusement tout en s'asseyant à une place libre aux côtés de directeur qui lui lança un regard confiant en souriant légèrement. Rien qu'à son expression, Severus Rogue sentit une solide migraine pointer le bout de son nez. Il décocha un regard sombre et peu amène au vieux sorcier qui ne s'en formalisa pas le moins du monde.

Albus devait manigancer quelque chose et Severus pouvait mettre sa main à couper qu'il allait le harceler jusqu'à ce qu'il accepte de se plier à ses exigences comme le pion fidèle qu'il était. Parfois, quand il voyait le vieil homme afficher un tel enthousiasme, qui, de son point de vue, avait quelque chose de puéril, même de capricieux, il s'interrogeait sur les raisons de qui l'avaient poussé à devenir espion pour l'Ordre du Phoenix.

Pas qu'il regrettait d'avoir quitté les rangs du Seigneur Noir pour rejoindre ceux qui luttaient contre ses projets sanguinaires. Non. Mais il lui arrivait néanmoins de douter du bien-fondé des manœuvres d'Albus Dumbledore afin de guider les artisans de la lumière vers la victoire.

Il ne remettait pas en cause sa puissance, son intégrité et son intelligence. Il ne lui ferait pas cet affront. Mais de là à convenir qu'il était opportun de tout miser sur un adolescent de presque quinze ans, il y avait une marche qu'il n'était pas prêt à franchir. Borné, Têtu, indiscipliné, mal élevé, insolent... A nouveau, il soupira, mettant un terme à ses divagations au sujet de Harry, ce qui avait en général tendance à amplifier sa migraine plutôt qu'à la contrer. Grommelant un bon appétit à tous, il s'attaqua méthodiquement au contenu de son assiette sans plus prêter attention aux conversations qui se déroulaient autour de lui.

« Severus, j'aimerais si possible que vous passiez me voir avant de quitter le château » lui souffla le directeur avec un sourire qui tira une grimace au professeur de potion.

«Si vous y tenez » marmonna-t-il sans relever les yeux de son assiette.

« Bien sûr que j'y tiens, mon cher. Il y a quelques détails au sujet desquels je voudrais m'entretenir avec vous afin de gérer au mieux le bon déroulement de l'année prochaine. »

« Je croyais que nous avions bouclé le programme scolaire il y a de cela deux jours » déclara de front Minerva McGonagall les sourcils arqués montrant son interrogation.

Une fois de plus, la vieille dame se mêlait d'une conversation qui ne la regardait pas, rien d'inhabituel en somme. Serrant à peine les mâchoires de contrariété, Severus n'intervint pas, conscient qu'il pourrait soutirer de précieuses indications de la conversation afin de se préparer à son entretient avec Albus. Il porta donc méthodiquement sa fourchette à sa bouche, laissant le soin au directeur de répondre.

« Effectivement, mais je prévoyais de solliciter Severus afin de donner des heures de remédiation et de dépassement à Harry. Les évènements de ces derniers mois ne lui ont pas permis de suivre ses cours avec toute l'attention nécessaire et il me semble qu'il ne serait pas superflu de veiller à ses compétences. »

« Ah? » s'étonna sa collègue.

« Vous ne pouvez pas nier, Minerva, que les notes de Potter sont assez médiocres et qu'il ne fait pas preuve d'un travail régulier ! » déclara narquoisement Rogue en relevant la tête pour fixer la vieille femme.

« Il a des circonstances atténuantes... » se risqua à avancer la directrice de Gryffondor, maison dans laquelle se trouvait réparti le dit élève et espoir du monde sorcier.

« Quand le Seigneur des Ténèbres lui fera mordre la poussière, cela nous fera de biens piètres excuses ! » dit-il en se levant sans avoir touché à plus de la moitié du contenu de son assiette. « C'est entendu, Albus, je passerai avant de partir. »

Le directeur acquiesça d'un léger mouvement de tête tout en l'observant s'éloigner. Rogue sentit son regard sur sa nuque jusqu'à ce qu'il franchisse les portes de la grande salle. Il inspira profondément, soulagé de ne plus sentir ce poids déplaisant sur ses épaules, et se dirigea vers ses appartements dans les cachots. Il avait à peine tourné le coin quand un étrange vertige le prit. Il ferma les yeux sous la douleur et se retint au mur le plus proche.

« Et merde! » jura-t-il en s'aidant de la maçonnerie pour avancer tout en luttant contre le malaise qui l'envahissait. « Que se passe-t-il encore ? »

Il ouvrit les yeux mais le vertige qui le prit alors fut si important qu'il sentit son estomac se retourner. Combattant son malaise et son déséquilibre, il referma les yeux en haletant pour se concentrer sur sa magie. Instinctivement, il porta une main à son torse et grimaça quand il sentit une chaleur familière l'envahir. Une voix lui revint en mémoire, lui rappelant une conversation qu'il avait cru avoir oubliée.

« Votre attitude ne vous mènera à rien de bon, Awa. Avec tout le respect que je vous dois, n'agissez pas à la légère. En tant qu'enfant de la magie vous ne pouvez refuser votre nature. »

Cette personne lui avait clairement dit qu'il avait de nouveau fait le mauvais choix. Comment avait-elle osé se tenir devant lui et le juger avec autant d'arrogance ! Elle ne connaissait rien de lui et de sa vie, alors comment se permettait-elle autant de familiarités ! Severus se souvenait encore de la colère qu'il avait éprouvée. Pourtant leur entretien avait continué et il avait dû admettre que son vis-à-vis avait probablement raison. Son interlocuteur lui avait apporté la preuve de son intégrité et l'acariâtre professeur de potion avait dû se rendre à l'évidence. Mais il y avait tellement longtemps qu'il se protégeait et portait ce masque d'indifférence qu'il avait oublié comment s'en défaire.

« Essayerez-vous au moins ? Si le besoin s'en faisait sentir, répondrez-vous à son appel ? S'il vous plaît, Awa. Pouvez-vous au moins me rassurer ? »

Severus avait vu la détresse dans le regard de son interlocuteur. Bien évidemment, la Magie veillait à ce qu'il soit incapable de l'appeler ou de l'identifier par son nom. Il lui était ainsi impossible de parler de cette rencontre et de cette conversation à quiconque, en dehors de ceux qui partageaient son lien avec la Magie, et Merlin savait combien ils étaient peu nombreux !

Elle les défendait tous deux contre toutes indiscrétions. Aucun charme, sort, potion ne pourrait lui faire révéler quoi que ce soit contre sa volonté. Severus le savait et l'acceptait. Il connaissait l'identité de la personne qui lui avait tenu ce discours inquiet mais, même au cœur de ses pensées, il ne pouvait le nommer. La Magie les protégeait tous les deux.

C'était l'une des raisons qui l'avait poussé à affirmer à son interlocuteur le plus sincèrement possible qu'il répondrait à l'appel. Il avait promis que si on cherchait son aide, on l'obtiendrait comme chaque enfant de la Magie était en droit de l'attendre de sa part. Un serment qu'il avait voulu lier magiquement pour prouver sa sincérité, mais l'autre avait refusé avec un sourire confiant qui lui avait donné un éclat radieux comme il n'avait jamais vu sur ces traits.

« Nos magies n'ont pas à se confondre l'une l'autre pour le moment. Cela va sûrement vous étonner mais je vous fais confiance. Je sais que si vous vous engagez, vous ferez de votre mieux. Et même plus... »

Dire qu'il avait été surpris était un euphémisme. L'espace d'un court instant, il n'avait rien pu répondre à cette marque de confiance, honnête et réconfortante.

Abandonnant l'idée de rejoindre son logement, il se dirigea difficilement vers l'infirmerie. Poppy Pomfresh se trouvait encore dans la grande salle, mais cela lui laisserait le temps de se reprendre avant qu'elle ne débarque pour s'occuper de lui. Il grimaça un sourire, elle allait encore lui passer un savon mémorable pour son état effroyable, encore une habitude.

Il fallait juste qu'il trouve une excuse plausible afin qu'elle ne le garde pas enfermé plus que nécessaire.

Si la douleur et le vertige n'avaient pas été aussi atroces, il aurait pris une potion calmante dans ses appartements, mais vu l'ampleur de ses symptômes il ne pouvait pas risquer de trébucher lors d'une crise et de se rompre le cou dans les escaliers. Il entra dans l'infirmerie avec l'espoir que, pour une fois, Poppy ait laissé sa réserve de potion ouverte. Il déchanta rapidement. Bien sûr, il aurait pu fracturé les portes du placard mais l'infirmière le suspecterait directement et, face à cet aveux de faiblesse, elle se mettrait en tête de le retenir à l'école.

Severus s'assit sur un des lits tout en commençant à enlever sa robe noire de sorcier qui ne le quittait jamais. Il savait que cela lui valait d'être comparé à une chauve-souris par des élèves irrespectueux mais il n'en avait cure. Sa robe le protégeait, plus que n'importe qui ne l'aurait imaginé et plus que personne ne le saurait jamais. Enfin, en dehors de certaines personnes dont son étrange visiteur d'il y avait quelques jours. En réalisant que cet individu et lui avaient quelque chose en commun, il ne put s'empêcher de sourire. Une grimace cynique et narquoise, mais teintée d'une certaine fierté vu son talent de dissimulation.

Il plia avec soin sa robe et la déposa à côté de son oreiller. De son torse, couvert d'une chemise aussi sombre que le pantalon qu'il portait, s'échappait une lumière bleue intense semblant pulser au rythme de sa respiration. Sa langue claqua sur son palais dans un signe d'agacement.

« Pourquoi maintenant ? Cela ne pouvait pas attendre quelques jours, voir quelques semaines ! La douleur est si intense que je me demande comment Dumbledore ne s'est encore aperçu de rien. Si l'autre a raison comment a-t-on pu passer à côté ! »

Il s'allongea sur le lit et ferma les yeux ses mains plaquées sur son torse. Il se concentra sur sa respiration essayant de calmer les battements affolés de sa magie.

« Calme-toi, enfant... Chut, nous sommes là. Nous veillerons sur toi. »

Il était totalement plongé dans une espèce de transe, tentant d'atteindre quelque chose d'invisible aux yeux du commun des mortels, y compris des sorciers, quand un cri de surprise le sortit de son état méditatif sans qu'il puisse atteindre son objectif.

« Severus ! » s'alarma Poppy en s'approchant à grand pas, sa baguette se matérialisant dans sa main.

Cependant, en voyant le rayonnement qui s'échappait de sous la chemise du professeur, elle s'arrêta dans son mouvement un sort au bout des lèvres, au grand soulagement de l'homme. Il avait bien assez de souci avec sa magie pour qu'elle vienne y ajouter la sienne !

« Que se passe-t-il ? » demanda l'infirmière tout en fronçant les sourcils alors qu'elle se dirigeait vers sa réserve pour en sortir les potions nécessaires.

Avant de lui répondre, Rogue soupira et, sans l'aide de sa baguette, il posa sur eux un puissant sort informulé d'intimité et de confidentialité. Poppy avait l'habitude de la paranoïa de son collègue, elle ne fit donc aucun commentaire attendant que le professeur se sente suffisamment en confiance pour lui parler.

Elle était une des rares sorcières à connaître la vérité. Elle était une de celles en qui il avait le plus confiance. Pas seulement parce qu'elle avait été une des seules à qui il n'aurait jamais pu cacher ce qu'il était vraiment, mais aussi parce que son attitude, ainsi que sa ligne de conduite droite et sans concession, avait su gagner son respect.

Elle n'était pas surprise et effrayée par la puissance magique de Severus. Elle le savait depuis si longtemps, depuis un séjour que Rogue adolescent avait fait dans son antre, et elle en avait conservé le secret. Comme pour tout ce qui le concernait de près, la Magie y avait veillé.

« Un enfant s'agite. Il est perdu » avoua-t-il avec plus de tristesse qu'il ne l'aurait voulu, tout en évitant de regarder l'infirmière dans les yeux. Il ne voulait pas lui révéler l'entièreté de ce qu'il savait, tout ce que son instinct lui soufflait. Son amie n'avait pas besoin, pour le moment du moins, de connaître tous les détails.

« Perdu? » s'étonna Poppy en lui tendant les flacons de potion.

Il acquiesça, acceptant le philtre calmant mais refusant la potion de sommeil, ce qui provoqua un nouveau froncement de sourcils de la part de la femme qui n'insista pourtant pas malgré son inquiétude.

« Il appelle à l'aide » précisa-t-il les yeux rivés sur la lumière qui pulsait sur sa poitrine.

« Vous allez lui porter secours, n'est-ce pas ? » questionna l'infirmière. Son ton déterminé le fit sourire. Dès qu'on lui parlait d'enfant en danger, cette femme sortait les griffes et montrait une intransigeance peu commune. Pour le moment, elle oublierait donc son état de santé à lui, acceptant de le laisser partir afin qu'il sauve un plus jeune.

« Bien entendu, mais j'ai encore quelques obligations ici, un rendez-vous avec Albus » répondit Severus en se redressant sur son lit. Il se sentait déjà mieux grâce à la potion, et le rayonnement sous sa chemise s'était apaisé, sans pour autant s'être arrêté.

« Trouvez un prétexte pour y échapper ! »

« Je voudrais bien mais comme cela concerne monsieur Potter, je ne suis pas sûr de pouvoir y couper » déclara-t-il, se saisissant de sa robe pour l'enfiler. « Vous savez combien le directeur estime... »

« Si vous vous sentez mieux, allez-y et n'ergotez pas pour une fois. Le jeune Potter n'est pas aussi méprisable que vous le pensez » l'interrompit Poppy.

« Facile à dire ! » s'énerva-t-il avant de se plier en deux de douleur se mordant les lèvres furieusement pour contenir le cri qui le brûlait. La lumière sur sa poitrine passa du bleu translucide au rouge sanglant.

« Menteur ! Menteur ! »

Severus serra les poings et pâlit sous le regard quelque peu paniqué de Poppy. Il avait été le seul à entendre cette voix. Elle n'aurait jamais dû pouvoir parvenir jusqu'à lui. C'était impossible, incroyable, et pourtant elle était là. Elle se sentait trahie.

« Et merde ! » jura Severus en se redressant difficilement. Il réfléchissait. Il avait l'habitude de raisonner rapidement avant de prendre ses décisions. Sa vie d'espion lui avait donné cette faculté de garder une maîtrise de ses émotions quel que soit le danger et de pouvoir établir un plan pour se ménager une porte de sortie dans n'importe quelle situation. « Il avait raison... Comment ai-je pu être aussi aveugle !? ».

Il se leva et fit quelque pas en direction de la sortie sous le regard incrédule de l'infirmière qui le soutint comme elle put en le voyant chanceler.

« Sortir d'ici par les voies normales me prendra trop de temps. Je dois y aller vite ou il sera définitivement perdu ! » se lamenta le professeur qui peinait à se tenir debout.

« Et bien, transplanez, Severus. Si la situation est si grave que cela, ne perdez pas plus de temps ! »

Tout le monde savait qu'il était impossible de transplaner à Poudlard. Pour le commun des sorciers en tout cas. Mais ce n'était pas ce qu'était Severus Rogue, loin de là. Poppy en était parfaitement consciente et elle l'acceptait faisant l'impossible pour l'aider, surtout si cela incluait un enfant.

« Dites à Albus que j'ai été convoqué par le Seigneur des Ténèbres et que je n'ai pas pu le prévenir tellement la situation était urgente. Dites-lui que je repasserai dès que possible. »

« Entendu, si vous avez besoin d'aide médicale, n'hésitez pas à m'appeler » dit-elle en s'écartant.

Il lui fit un signe de tête et disparu dans un craquement sinistre.

A suivre...