Disclaimer : L'histoire d'harry Potter ne m'appartient pas. Tout est à JK Rowling. (la chance!)

Résumé : Lors d'un cours de potion Snape découvre que Harry cache des bléssures sous un glamour. Voulant le confronter à sa découverte, il ne s'attendait pas à se retrouver plonger au coeur d'une histoire compliquer où harry souffrirait d'un développement de personnalités multiples.

Pairing : Harry/Snape relation Père/Fils

Note de l'auteur : C'est une traduction de l'histoire "Me, Myself and I" de EmySabath. J'ai son autorisation pour traduire cette magniphique histoire en Français.

Me, Myself and I


Merci pour tous vos commentaire, ils m'ont fait très plaisir. Je remercie aussi très fort Patmol 25, ma beta, pour m'aider à corriger les chapitres.


Je vous mets la liste des personnalités de Harry que l'on a rencontré jusqu'à maintenant. Je la completerai au fil de l'histoire. afin, que tout le monde puisse suivre.

-Harry (notre personnage de l'histoire)

-James (on ne sais presque rien de lui pour l'instant)

-Garçon ( personnalité de petit garçon 2 ou 3 ans)

-Tom (le serpentard)

-Foster (Petit garçon de 6 ou 7 ans)

-Danny (adolescent typique, qui joue au Quidditch)

-John (le côté intellectuelle de Harry)

-Amélia (côté feminin de Harry et ses bonnes manières)

voilà, il me semble que je n'ai oublié personne.


Chapitre 4

POV Severus

Une semaine s'écoula. Severus subit plusieurs fois le regard de Dumbledore qui le cherchait, mais le directeur ne disait rien. Le lundi, il quitta le dîner tôt et pris ses notes, déterminé à trouver d'une façon organisée ce qu'il devait faire.

-Boy : celui qui prend les coups

-L'enfance de Harry est sombre. Il est encore en colère à propos de celle-ci.

-Un côté Serpentard : rebelle, fier, rusé, dangereux.

-Confiance: Quidditch, n'aime pas être pris en main?

-Pouvoir : J'imagine plutôt quelque chose comme puissant

-fille: neuf ans, polie, représente les bonnes manières de Potter

-héros?

-calme

-n'a pas confiance en moi,

-à prendre en charge maintenant. Problème: pas d'option

-Harry parle de "lui" : Vernon Dursley, l'agresseur principal

-S'occuper des Dursley.

-Oui, la vengeance est justifiée. Voudrait-il de l'aide?

Maintenant, comment dire la vérité à Potter? Il était évident que le garçon avait des soupçons (ce n'était pas un secret qu'il n'aimait pas ses parents moldus). Et vraiment, ça aurait dû être évident qu'ils ne l'aimaient pas car il n'avait jamais reçu des hiboux d'eux. Mais Severus avait essayé de lui accorder le minimum d'attention qu'il pouvait, au fil des années. Apparemment, il n'avait pas bien fait son travail. Il ne pouvait même pas dire quelles étaient les habitudes du garçon car il n'était pas familier avec lui. Il se souvenait même maintenant que les seules fois où il avait vu la chouette de Potter, au cours des trois premières années, était quand elle descendait au petit déjeuner pour lui tenir compagnie. Elle n'avait jamais apporté de lettre avec elle.

Il soupira, passant distraitement une main dans ses cheveux.

Les notes n'aidaient pas.

''Ça serait beaucoup plus rapide si on le laissait entrer dans notre esprit" avait dit Tom. Peut-être que placer ses propres souvenirs où Harry était victime de violence dans une pensine et les lui montrer lui ferait économiser du temps?

Il ricana. Cela devrait aller de cette manière. Honnêtement, il aimait penser qu'il avait plus de tact que cela.

Mais en aurait-il davantage en choisissant la suggestion plus directe de Tom?


Lorsque la porte s'ouvrit à dix-neuf heure cinq, Severus estima qu'il avait une bonne idée de qui ça serait et c'était un soulagement: il avait besoin de présenter cette idée à quelqu'un qui ne le haïssait pas. Cela ne pouvait être que Tom.

Le garçon entra et s'assit, avec un sourire cynique, mais encore vraiment amusé sur son visage.

«Bonsoir, professeur,» Dit-il d'une voix traînante.

Severus inclina la tête en guise de salutation.

«Tom, nous devons discuter de quelque chose.» Le garçon le regarda fixement, tendu un moment avant de se détendre et de s'avachir de nouveau. «Vous connaissez la destinée de Mr Potter, n'est-ce pas?»

«Oh, oui. Cette idiote de prophétie faite par Trelawney. Elle sonne un peut trop surréaliste pour moi.»

Severus leva un sourcil, trop curieux pour le cacher car il n'avait jamais entendu la prophétie complète, mais il ne voulait pas réellement montrer son impatience. Heureusement, Tom était un Serpentard et c'était juste l'invitation dont il avait besoin.

«Eh bien, si Voldemort n'avait pas entendu parler de la prophétie, il ne m'aurait pas attaqué. Je n'aurais jamais été marquée,» dit-il en montrant d'un geste de dégoût sa cicatrice « Et la prophétie n'aurait jamais été un problème.»

« La perspective que Voldemort ne soit pas banni pendant treize ans est intrigante. J'espère peut-être que vous me pardonnerez si je ne veux pas que le passé change. De beaucoup,» modifia-t-il, Mais, il se rappela une nouvelle fois la raison pour laquelle Tom était là. « En tout cas, ce n'était pas le sujet que je voulais discuter. Je crois que Mr Potter, comme il est maintenant, séparé entre vous, ne sera pas apte à vaincre Voldemort.»

«Pourquoi pas?» Contesta Tom. « Nous avons tous la cicatrice.»

«Mais êtes-vous tous nés quand mourra le septième mois? Chacun d'entre vous né mourra le septième mois? De parents qui ont par trois fois défié Voldemort?» contra Severus. «Ou, êtes-vous né quand Potter commença à ressentir de la haine? Est-ce la personnalité "Potter" qui est né quand Black est mort et qu'il a réalisé qu'il était en partie responsable?»

«Ne mentez pas! Ne mentez pas pour nous,» siffla Potter, sa voix basse et rauque, sa posture se raidissant tout d'un coup. « C'est sa faute si Sirius est mort. Tout le monde meurt autour de lui. Il serais heureux si nous pouvions les rejoindre. Aller avec papa, maman et Sirius. Mais il ne mérite pas ce bonheur».

Severus cligna des yeux sous le choc. Ce n'était évidemment pas Tom: il avait dit qu'il n'était pas là pour nuire à Potter. Qui qu'il soit, il était d'une extrême auto-destruction, ce dont Severus n'avait pas été témoin depuis bien longtemps.

«Il ne mérite pas autre chose que ce que ces cinglés de moldus lui donnent,» continua le garçon en murmurant. «Ils auraient du réussir à le tuer. Ils l'auraient envoyé dans l'au-delà où il pourrait voir papa et maman et Sirius et Cédric. Ils pourraient lui dire combien ils le haïssent, combien il est sans valeur. C'est ce qu'il mérite.»

Il s'interrompit brusquement et se courba, se berçant comme s'il était entrain de tenir un bébé et le balançait légèrement.

«C'est correct, c'est correct,» chantonnait-il. « Maman ne te déteste pas. Maman aime son petit garçon. Chut, Chut, ça va aller. Tu es un bon petit garçon. » Potter regarda alors Severus et lui sourit tristement. «Je m'excuse pour Alex, il est juste un peu contrarié. Ne vous inquiétez pas, maman peut le calmer. Devrais-je appeler Tom pour qu'il revienne, mon cher?»

Severus sentit un ricanement qui essayait de sortir en voyant un garçon de seize ans l'appeler «cher», mais il se réprima autant que possible, et répondit par un signe de tête sec. La posture de Potter changea encore une fois et celle de Tom apparue. Le Serpentard le regardait avec des yeux très malicieux en de rare occasions. Maintenant, au lieu de cela, l'expression de son visage était découragée et presque triste.

«Désolé, professeur,» dit-il doucement. «Nous n'avions pas l'intention de laisser sortir Alex, ainsi, mais la maman est la seule qui peut le calmer lorsqu'il se met à parler.»

«Alex,» répéta Severus. «Il est ...»

«Suicidaire, oui,» confirma Tom. « Harry ressent beaucoup de culpabilité pour ce qui est arrivé aux gens autour de lui, beaucoup trop par rapport à ce qu'il peut supporter.»

«Alors c'est Alex qui la ressent pour lui.»

Tom hocha la tête. « Vous voyez, Alex envisage de sauter de la tour d'astronomie. Il a passé des heures pendant la nuit à regarder le couteau que Sirius nous avait donné, avant qu'il ne soit cassé.»

«Alex, pas Harry,» suggéra Severus, qui commença à comprendre. «Et Alex ne serait pas sortir indemne d'une feinte de Wronski, et c'est pourquoi c'est Danny qui vole.»Tom acquiesça de nouveau. «Et vous? Vous avez dit que vous êtes ce qu'il hait, vous êtes le Serpentard, vous êtes les "choses noires" ».

«Pas Harry,» termina Tom en hochant la tête à nouveau. Il sourit ironiquement. « Je pense que vous commencez à nous comprendre, professeur. Attention, notre esprit est un endroit dangereux».

«Cela nous ramène au sujet d'origine que je voulais aborder,» déclara Severus. Tom inclina légèrement la tête pour indiquer son intérêt. «Harry doit être mis au courant, et guérit, de ce… problème»

«Non, non, non,» s'écria Tom, frénétiquement. « Nous ne pouvons pas faire cela. La raison pour laquelle nous sommes ici c'est pour que Harry ne le découvre pas. Il ne doit pas savoir. Vous ne pouvez pas le lui dire! Vous ne pouvez pas!»

«Je ne propose pas que je lui dise,» dit fermement Severus, tout en attendant que la respiration du garçon ralentisse. « Ce que je propose, c'est que j'entre dans votre esprit, l'inconscient ou le reste de votre lieu de résidence. J'enregistrerai un message de votre part comme souvenir pour le placer dans une pensine et je le montrerai à Harry.»

« Impossible! » glapit Foster, apparaissant tout à coup et se mit debout. « La seule chose qui est pire que le mouchardage à quelqu'un d'autre, c'est de tout dénoncer à Harry! »

« Ce n'est qu'un ensemble de Harry Potter qui peut vaincre Voldemort, » grogna Severus. «Nous n'avons pas beaucoup de choix en la matière. Il peut être sain de prendre notre temps avec cela. En fait, il serait probablement mieux si vous deviez aller à des rendez-vous avec des professionnels pour plusieurs années, mais nous n'avons pas ce temps. Vous avez un rôle à jouer, chacun d'entre vous, mais vous devez le jouer comme une seule personne.»

Peu à peu, le garçon se rassit, en s'accoudant sur ses genoux et en reposant ses lèvres contre ses doigts noués. Il regardait dans le vide, mais ses yeux allaient d'avant en arrière comme s'il suivait un match de Quidditch interne. Enfin, il regarda Severus dans les yeux et répondit.

«Si vous laissez Harry décider de lui-même,» déclara-t-il, en hochant la tête une fois vers la gauche.


POV Harry

Tom sortit avec un air hautain et retourna à la tour des Gryffondor, en colère et effrayé. Ils avaient discuté de la proposition du professeur. James était catégoriquement contre elle, et c'était lui qui prenait généralement les décisions importantes. Mais ce dernier n'était manifestement pas capable de faire ce qui était le mieux pour Harry quand il s'agissait de Severus. Les autres avaient placé Tom en opposition, car il tenait généralement une bonne place dans la prise de décisions de toute façon. Il espérait que ça ne se retournerait par contre eux maintenant.

James déclara que Rogue ne devrait jamais être autorisé à entrer dans leur esprit de nouveau. Plusieurs personnalités lui donnaient leur soutien. Foster était encore un peu maussade à cause de la part de pudding. Alex ne veut jamais rien dans le même sens que les autres. Danny ne ressentait aucune affection pour le professeur ou autre et Mike était encore amer (plus que d'habitude) au sujet des choses cruelles que Snape avait dite.

Mais la plupart des autres, même s'ils ne l'aiment pas, voyait la nécessité de ce que le maître des potions avait suggéré. Amélia chantait ses louanges après qu'il les sauvé de "lui" (Ndt. l'oncle Vernon). Boy, et bien, Boy était peu cohérent, mais il était clair qu'il faisait un peu confiance à Snape au moins pour arrêter la douleur. Maman ne l'aimait pas particulièrement, mais elle était assez raisonnable pour savoir qu'il ne porterait pas atteinte à Harry par ce but et John l'admirait intellectuellement.

Donc à la fin, Tom avait fait un compromis. Si Snape pouvait obtenir que Harry, lui-même donne son accord pour le laisser entrer dans leur esprit, alors ils le feraient. Le seul point noir dont il était suffisamment sûr, était que Harry avait généralement des difficultés à faire confiance à une personne. Mais Tom espérait secrètement qu'il laisserait faire Snape. Bien sûr, après ça, il espérait que Snape serait digne de la confiance qu'il avait placé en lui. Si quelque chose devait arriver à Harry pour cette raison, Tom avait peur qu'aucun d'entre eux ne soit capable de s'en occuper. Ils étaient tous passé par tant de souffrances dans leur vie, qu'il en fallait peu pour rompre le fragile équilibre qu'ils avaient créé.

Pourquoi tout devait être si dur?

Ugh! Maintenant, il ressemblait à Mike. Tom secoua la tête alors qu'il passait à travers le trou du portrait. Il fut soudain assailli par la joyeuse cacophonie d'une douzaine d'étudiants Gryffondors. Hermione était probablement la seule qui était en train d'étudier. Le reste bavardait les uns avec les autres sur leur travail ou ne prenait même pas la peine de faire semblant. Seamus et Dean jouaient une bataille de cartes explosives et Ron appela "Harry" pour fait une partie d'échecs.

Tom, distrait par ses réflexions sur le professeur Rogue, oublia qu'il était censé agir comme Harry, qu'il n'était pas très bon aux échecs, et pas près de battre Ron.

«Wow, Harry!» S'écria le rouquin. « Tu m'as presque eu pour ce tour-ci. Depuis, quand es-tu aussi bon? Pratiques-tu sans moi? »

«Vraiment,» se retint à peine de ricaner Tom, « Tu utilise la même stratégie à chaque fois. Il était inévitable que je finisse par devenir doué. Tu as probablement eu un peu moins de chance, aussi» ajouta-t-il dans un murmure, «n'ayant jouer que contre Harry».

Mais, les oreilles de Ron saisirent très bien et le Serpentard réalisa avec un gémissement intérieur qu'il n'avait pas été assez discret. L'autre garçon attrapa son bras avec un semblant de geste amical et il commença à le tirer vers le dortoir des garçons.

«Hermione, pourrais-tu venir avec nous une seconde?» Demanda doucement Ron lorsqu'il passèrent devant la jeune fille en pleine lecture. «Euh ... Harry voudrait savoir si nous pouvions l'aider à faire ses devoirs en défense.»

Hermione leva les yeux de son livre et fronça les sourcils face à eux. Tom était impressionné. La demande paressait inoffensif, mais la Gryffondor savait très bien que Harry n'avait jamais, jamais besoin d'aide dans cette matière. La jeune fille aux cheveux ébouriffés les suivit dans le dortoir où ils s'assirent sur le lit de Harry. Ron jeta rapidement un sort de silence et ferma les rideaux avant de pousser Tom sur le matelas.

«Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Harry?» Demanda-t-il, en pointant sa baguette sur son vis-à-vis. Hermione soupira et tira la sienne, mais la garda pointée vers le bas.

Tom grogna, en se frottant le visage avec une main.

«Je ne veux pas parler de ça, maintenant», gémit-il.

«Qu'est-ce qui se passe, Ron?» interrogea Hermione.

Ron expliqua la façon dont Harry avait agi étrangement et comment il avait presque gagné aux échecs. Ainsi, que le commentaire idiot qu'il avait fait au sujet "de n'avoir seulement jouer que contre Harry". Tom gémit de nouveau en entendant les explications en détail du nombre exact de bêtises qu'il avait fait.

Que faire maintenant? Il ne pouvait pas tout simplement leur expliquer. Le pouvait-il? Ils allaient probablement paniquer, exactement comme les Gryffondors qu'ils étaient.

"eh, arrête de les sous-estimer! "exigea James dans son esprit. "Ils ont toujours été de bons amis. Ron réagit de manière excessive à l'occasion, mais il revient toujours vers nous, et Hermione ne nous a jamais tourné le dos."

"De plus," ajouta John, "elle a accès aux livres moldus pendant les vacances d'été, je parie qu'elle sait quelque chose d'utile."

"Et c'est plutôt malpoli de mentir aux amis de Harry," dit Amélia.

Tom soupira. Il supposait que c'était un peu hypocrite de sa part d'exiger qu'ils disent tout à Snape, puis d'essayer de cacher la vérité à Ron et à Hermione.

«Très bien, je vais parler.» Dit-il à haute voix. «Juste, s'il vous plaît, ne m'interrompez pas jusqu'à ce que j'ai finit de tout raconter.»

Ron et Hermione hocha la tête. Le rouquin alla même jusqu'à baisser sa baguette magique, pensant qu'il n'y avait plus de danger.

«Tout d'abord, mon nom est Tom, et même s'il est vrai que je ne suis pas Harry, je ne suis pas exactement quelqu'un d'autre. Je suis le côté Serpentard de Harry, et non, je ne le possède pas. Je vais probablement avoir de gros ennuis pour vous dire cela, mais Harry a presque été envoyé à Serpentard.»

Foster surgit soudainement tout anxieux.

«Tu n'étais pas censé leur dire ça!» S'écria-t-il. «Qui nous sommes, oui, mais rien à ce sujet!»

Tom le poussa hors du chemin.

«J'ai dû leur dire à ce sujet afin qu'ils puissent me comprendre», expliqua-t-il. «Comment sont-ils censés croire que je suis le côté Serpentard de Harry sans savoir qu'il en a un?»

He turned back to Ron and se retourna vers Ron et Hermione. «Désolé», dit-il d'une voix traînante. « Je vous avais dit que j'avais des ennuis. Quoi qu'il en soit, où en étais-je? »

Aucun ne répondit, ce qui n'était pas vraiment une surprise. Tom pensait qu'il devait sembler bizarre de voir deux personnes différentes parlant avec deux voix différentes, mais avec la même bouche. Toutefois, il lui était inconcevable de dire quelque chose, tant que les amis de Harry ne parleraient pas les premiers.

Ron se mit à rire, nerveusement, tout d'un coup.

«C'est une blague ou quoi? Allez, Harry, arrête-ça, tu nous as eu. C'était bien réussi, mon pote.»

Tom secoua la tête.

«Ce n'est pas une blague, et Harry ne peut pas vous entendre.»

«Impossible de ... Il ne peut pas nous entendre?» balbutia Hermione.

«Non, lorsque l'un d'entre nous surgit, il va dormir», expliqua Tom. «Vous voyez, nous sommes là pour gérer ce qu'il ne peut pas. Ça serait probablement sans danger pour lui de sortir maintenant, mais il ne peut pas vous expliquer tout cela. Car il ne sait pas ce qui se passe, bien que le professeur Snape a décidé de changer ça.»

«Snape ?» Demanda Ron, fronçant son nez de dégoût. «Qu'est-ce que cela a à voir avec ce bâtard graisseux ?»

Alors, Tom leur expliqua le but des retenues. Comment Snape essayait de les faire surgir pour mieux en apprendre à leur sujet. Il leur parla de l'idée du directeur des Serpentards, et de son compromis. Il leur fit partager ses craintes quant à savoir si c'était une bonne idée ou non. Il avait quitté les Dursley, oui. Il n'y avait pas de bonnes excuses pour avoir révélé une partie du secret si fortement protégé et ce de Harry lui-même. Foster aurait sa tête s'il faisait encore allusion à cela. Les différentes personnalités lui laissèrent la parole jusqu'à ce qu'il manque de mots, même dans l'expectative d'attente lorsqu'il consultait les autres mentalement, pour savoir si oui ou non ils avaient quelque chose à ajouter.

Foster voulu même leur demander du pudding. Les enfants, dans toute leur honnêteté.

«Je ne peux pas croire que je n'avais aucune idée de cela,» dit faiblement, Hermione, à la fin. Ron le regardait comme s'il avait perdu la capacité de parler depuis quelque temps. « Les sautes d'humeur, les trous de mémoire, c'est pratiquement un cas d'étude. Tu es ... Harry. Bien, vous êtes tous, vraiment ...»

«Quoi? », demanda Ron, confus. Tom était secrètement d'accord avec son sentiment, Hermione pouvait être incroyablement désordonnée quand elle pensait à haute voix.

« Harry a des troubles multiples de la personnalité, Ron,» répondit Hermione. «Oh, j'ai lu un peu sur ce point, pas beaucoup, mais assez pour voir ce que c'est ... Mais je ne pense pas. Oh, Harry! Désolé, je veux dire, Tom! Je pense que c'est une bonne chose que le professeur Snape ait décidé de vous aider avec ceci. Il ne sera pas trop mauvais de le laisser entrer dans votre esprit. Et je pense qu'il était très sage pour vous de laisser la décision final à Harry. Il doit être capable de faire confiance au professeur Snape afin que cela fonctionne. »

«Merci, Hermione,» dit sincèrement Tom, se sentant plus calme envers ce projet. «Si tout ce dont vous vouliez parler a été dit, nous allons nous coucher. Nous sommes un peu fatigué.»

«Ouais,» Ron prit la parole. «Sais-tu que j'ai l'impression de voir le sosie de Malefoy avec des cheveux noir lorsque tu souris comme ça?»

They laughed. Ils rirent.


Pov Severus

Severus attendit, non sans impatience, que Potter descende pour sa retenue. Des manuels moldus de psychologie étaient dispersés sur son bureau. Il les avait acheté lorsque Dumbledore lui avait enseigné l'occlumancie. Il y avait également les nombreuses notes qu'il avait prises à l'intérieur sur le MPD (Développement des Personnalités Multiples) spécifiquement. Elles n'étaient pas exactement utiles, car les moldus étaient encore incertains au fait de savoir si le développement des personnalités multiples était réelles ou non. Mais le fait était que étudier l'aidait à calmer ses nerfs. Au moins, autant que ses derniers pouvaient être apaisés. Il fit comme un léger bond lorsque la porte s'ouvrit enfin.

Potter marchait nerveusement et prit place devant le bureau, en regardant tout sauf Severus.

Severus se racla la gorge pour commencer.

«Mr. Potter, j'ai une question sérieuse à discuter avec vous.»

«Fermez-la!», murmura Potter, tout juste assez fort pour que Severus entende les mots prononcés. «Ça vous tuerais sans doute de faire une blague de temps en temps.»

L'esprit de Severus lança un avertissement pour montrer que quelque chose clochait. Il fixa le garçon en face de lui.

«Mike, je ne suis pas là pour parler avec vous,» dit-il fermement.

«Ouais, ouais, » se moqua Mike, «ne prenez pas la mouche!»

Severus roula des yeux et attendit. Potter vacilla légèrement, puis cligna des yeux et se redressa, baillant de façon peu convaincante.

«Désolé professeur,» s'excusa-t-il. «Je ne voulais pas m'endormir. Une détention de plus?»

«Non, M. Potter.» SeverusSeverus reprit. «Il y a une affaire grave dont nous devons discuter.»

Potter se redressa bien droit, en le regardant intéressé et un peu anxieux.

«Je crois que je connais la raison de vos trous de mémoire, mais j'ai besoin d'un accès à votre esprit afin d'en avoir la confirmation,» expliqua le maître des potions. « Je serai plongé dans votre subconscient. Vous devrez donc n'avoir aucun souvenir de ce que je verrais. Mais, j'ai l'intention de placer ensuite mes souvenirs dans une pensine pour que vous pussiez les voir.»

Potter le regarda, le front un peu plissé par la confusion.

«Pourquoi ... pourquoi me dites-vous tout cela?» Demanda-t-il timidement. «Je veux dire, je ne suis pas ... Je ne peux pas vous arrêter, non? Alors, pourquoi êtes-vous entrain de m'expliquer? Monsieur,» ajouta-t-il rapidement.

«Bien que vous n'êtes pas en mesure de me garder loin de votre esprit conscient», reconnu Severus, bien qu'il serait étonné dans son fort intérieur si c'était vrai, «l'accès à l'inconscient exige le consentement. Consentement véritable, et la confiance. Je sais que c'est un domaine qui nous manque, mais je ne peux-»

«Ce n'est pas ça,» interrompit Potter.

«Comment?»

«Ce n'est pas un " domaine qui nous manque" », dit tranquillement Potter, en regardant ses mains. «Je ... Je ne vous fais pas confiance, professeur Snape. Mais si vous pensez que cela peut aider à me débarrasser de mes absences, je consens à vous laisser entrer dans mon subconscient.»

Severus se pencha en arrière, abasourdi. Il savait que Tom lui faisait confiance, et c'était déjà assez bizarre, mais Harry lui-même, avait confiance en lui? Quand cela s'était-il passé?

Cependant, au lieu de poser ces questions, Severus proposa à Harry de s'installer le plus confortablement sur son fauteuil. Il utilisa sa baguette pour déplacer son bureau du passage et mit sa propre chaise en face de l'enfant. Il posa doucement ses mains sur les tempes de l'enfant. Puis ferma les yeux et plongea dans son esprit.


Réponses aux reviews