Bonjour à toutes (et tous?)

Voici ma nouvelle traduction (en parallèle à Saving Bella) et j'espère qu'elle vous plaira.

Moi, j'aime particulièrement la personnalité de chaque personnage, Bella est plus vieille, on sent plus de maturité dans sa façon de voir les choses.

L'auteur avertit que sa fic est classée rating MA (+18 ans seulement), lemons et langage cru!

La fic appartient à sweetness4683 (lien de la VO sur mon profil)

THE WONDERS OF LIFE

Chap 1 : Les dessous de l'histoire

BPOV

Début de ma dernière année à l'Université de Washington j'étais excitée comme jamais. J'avais hâte d'en avoir fini avec l'école. J'étais spécialisée en Anglais et mon objectif était de devenir écrivain. J'avais déjà commencé quelques romans et d'autres écrits plus basés sur des faits réels. Je n'arrivais jamais à décider sur quelle histoire travailler. Tout en conduisant ma superbe moto, une MV Agusta F4 CC toute noire, je ne pus m'empêcher de sourire en pensant à elle. C'était le seul bien que je possédais qui méritait la dépense d'un paquet de fric. Je me sentais comme Batman dessus. Je chantais toujours le petit refrain dans ma tête, ainsi que celui de Mission Impossible. Oui, j'avais peut être un petit côté ringard, mais ça m'allais. J'arrivai finalement à la fac et m'arrêtai à côté d'une Volvo rouge foncée, et je ne pus m'empêcher de penser à lui.

Cela faisait des années qu'il avait brisé mon âme. J'avais perdu ma raison de vivre. Je n'avais été rien d'autre qu'une coquille errant sur terre, pendant presque six mois après son départ.

Jacob m'a aidée mais à la longue il a renoncé. Il n'a pas réalisé à quel point il m'aidait parce que je n'ai jamais pu lui dire combien il comptait pour moi. J'ai essayé je suis allée chez Jacob et lui ai dit que j'étais à lui et que j'aimerais qu'il soit à moi. Nous avons fait l'amour de la façon la plus douce que j'aurais pu imaginer. Il m'a traitée comme une déesse et a adoré chaque centimètre de mon corps. Je n'étais pas complète, je pouvais encore sentir qu'il me manquait des parties de moi-même, mais j'étais bien.

Jacob et moi étions ensemble depuis deux mois quand j'ai reçu la pire des nouvelles de ma vie. Nous étions sensés aller sauter de la falaise. Nous étions chez lui, nous préparant, quand le téléphone a sonné. Mon père avait eu une crise cardiaque et était rapidement conduit à l'hôpital. Le temps que Jacob et moi arrivions, son décès avait été prononcé. Quand Edward m'a quitté, j'ai cru que c'était la pire des douleurs qu'on pouvait imaginer, mais dieu, que j'avais tord ! Perdre mon père n'était pas comparable. J'aurais probablement replongé dans mon état comateux mais j'avais mon Jacob pour m'empêcher de sombrer.

Alors que le corps de mon père disparaissait dans le sol, je pleurais de façon incontrôlable. Jacob était là et me soutenais. Je ne pouvais m'empêcher de penser à toutes les choses qu'il allait loupées dans ma vie. Toutes les choses que nous avions faites ensemble. Au moment où mes larmes se calmèrent, je remarquais que les gens partaient pour aller chez moi pour le brunch. Jacob m'a demandé si je voulais y aller mais je n'ai pas répondu. Il était resté là dehors avec moi toute la soirée. Je n'en aurais probablement pas été capable s'il n'y avait pas eu Jacob. Sa chaleur s'insinuait au plus profond de moi me rappelant que je n'étais pas seule. Les employés du cimetière étaient venus et avaient commencé à reboucher le trou, et je m'étais remis à pleurer. Quand ils eurent fini, j'ai demandé à Jacob de me ramener à la maison. Jacob m'a serré dans ses bras toute la nuit, me murmurant des choses douces à l'oreille.

Ma mère n'était jamais venue et il semblait que j'étais tombée d'accord avec les gens de Forks sur le fait qu'elle était un peu excentrique c'était triste, mais c'était vrai. Ma mère m'avait à peine téléphoné et ses emails avaient finalement cessé, mais j'avais trop de chagrin pour m'en préoccuper. Jacob me rappelait toujours que j'avais toute la famille dont j'avais besoin avec la meute et ça me faisait me sentir mieux. Tout le monde ici était génial !

Après avoir réglé les choses, Jake et moi avions réalisé que je vivais pratiquement chez lui alors Billy et lui m'avaient demandé de déménager ici. Je m'étais sentie désirée et aimée et j'ai donné mon accord sans hésitation. Mon père m'avait laissé plus d'argent que nécessaire. L'université serait payée putain, je pourrais acheter une maison pour que nous vivions tous dedans. Mais j'aimais la maison de Jake et ne voulais rien changer.

Je ne voulais vraiment pas aller à la remise des diplômes, mais on aurait dit que toute la réserve insistait pour que j'y aille. Toute la série d'applaudissements que j'ai eue était absurde. Jake, la meute et les imprégnées, Billy et Sue Clearwater, ils étaient tous présents pour l'occasion. Il m'avait organisé une petite fête à la maison après ça. J'avais l'impression que ma vie avait été remise sur les rails. J'avais finalement oublié Edward, bien que je l'aimais toujours et que je pouvais toujours sentir le trou qu'il avait créé, mais c'est le premier amour, n'est-ce pas ? Il aura toujours une place dans mon cœur on n'arrête pas d'aimer les gens juste parce qu'ils cessent de nous aimer. Mon père me manquait encore plus, mais je me sentais bien sachant qu'il était dans un meilleur endroit et en paix. Je pensais à ma mère de temps en temps, mais j'étais en paix avec le fait de ne pas l'avoir dans ma vie. Je prévoyais de m'inscrire à l'Université Peninsula de Port Angeles. J'obtenais mon diplôme sanctionnant 2 années puis Jacob me rejoindrais et nous pourrions évoluer et nous occuper de nous. Ça avait l'air de la vie parfaite, n'est-ce pas ?

Durant l'été, mon monde s'est encore écroulé. La réserve organisait un de ses feux de camps et avait invité tout et n'importe qui parmi leurs connaissances. Jake et moi nous amusions beaucoup et il a suffit d'un regard pour changer notre vie à tous les deux. Il ne m'a plus jamais regardée de la même façon c'était toujours avec pitié ou avec un air navré. Jamais une fois il ne m'a regardé avec tout l'amour et l'adoration que je méritais. Bien sur, c'était extrêmement gênant puisque nous vivions sous le même toit. Jake essayait de m'éviter à tout prix et je crois que ça m'a plus brisé le cœur que le fait qu'il se soit imprégné. Evidemment, j'avais de la peine, mais je comprenais, c'était quelque chose qu'on ne pouvait empêcher. Ce qui me rendait vraiment furieuse, c'était qu'il m'ignore et me demande de partir.

J'en voulais à tout et à tout le monde. Il était étrange de comparer les différences d'abandon entre la perte d'Edward et Jacob. Avec Edward, j'avais l'impression que mon monde n'existait plus et que je ne pouvais plus rien faire, et avec Jake, j'étais furieuse comme pas possible et je voulais que tous les autres se sentent pitoyables. Le seul qui voyait mon côté plus doux était Billy, mais même parfois, je lui hurlais dessus. Il était le seul à m'aider. Il m'a aidé à faire les arrangements avec différents écoles et à trouver un endroit où vivre. Je lui étais reconnaissante et je lui parle toujours.

Finalement, j'étais allée à l'Université de Washington et j'avais acheté une maison. J'avais, bien sur, pensé à aller dans un endroit ensoleillé, mais je pensais que je n'étais pas encore dans un bon état d'esprit pour le soleil. J'avais l'impression de ne pouvoir trouver la paix nulle part. Le froid me rappelait Edward et le soleil me rappelait Jacob.

Pendant la deuxième année, j'ai reçu un appel de Phil. Ma mère avait trouvé la mort dans un accident de voiture avec deux de ses amies. J'ai pleuré mais j'ai été surprise quand je n'ai pas senti mon monde se déchirer. Je n'ai pas été capable de déterminer si c'était du au manque de contact au fil des ans ou parce que j'avais connu tant de pertes que j'y étais insensible. Encore une fois, le testament de ma mère me laissait beaucoup d'argent.

Durant mes trois années ici, je ne m'étais suis pas fait beaucoup de bons amis. J'avais quelques connaissances, mais la plupart étaient seulement des relations de travail. Je travaillais chez Borders près de la fac. Je travaillais de temps en temps, jamais plus de trois jours par semaine, ce qui est le maximum que j'avais fait, mais je travaillais aussi pendant les vacances, de ce fait, les autres employés pouvaient passer du temps avec leur famille. Je n'avais pas vraiment besoin de cet emploi mais ça me tenait occupé et j'aimais réellement les remises faites au personnel. La seule fille avec qui je parlais beaucoup était Becca. Elle avait juste une personnalité qui vous entraînait. Nous sortions parfois boire un verre après le travail ou nous nous retrouvions au hasard. C'était une fille cool avec qui traîner elle n'avait pas besoin de parler constamment. Heureusement, je ne devais pas travailler cette semaine, ce qui arrivait parfois. Mais voilà, j'étais sur ma magnifique et impressionnante moto, me garant à côté d'un Volvo et me dirigeant en classe.

Mes cours étaient formidables, j'avais un emploi du temps génial. J'avais seulement cours le mardi et le jeudi, mais je devais être présente toute la journée, mais j'aimais que ce soit comme ça. J'étais en train de lire « L'Art de la guerre » de Sun Tzu pour un mes cours tout en buvant un café, profitant des derniers de l'été sur le campus. Alors que je prenais une gorgée de mon café, j'entendis un hoquet de surprise, je relevai les yeux et les posai sur la chose la plus sexy que j'avais jamais vue.