oxNobody But You xo

Inspiration : Twilight de S. Meyer – Loop de So Sol.

Création de Lex Lina.

Résumé : Edward se réveille et comprend qu'il est différent. Il apprend à vivre jour après jour au coté de Bella, sa créatrice. La seule chose qu'il lui manque pour être pleinement humain ? Un cœur... Two Shot spécial Bday de Dex !

xo Chapitre Un ox

Playlist : Ashanti – Only You

Les pov d'Edward commencent toujours par l'intitulé de son journal de bord.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 01 du 30 Mars 20xx.

Je me rappelle encore clairement du jour où je suis né...

Bzzzz... clic... Processeur activé... Bzzzz... clic... Vision activée... Ouïe activée...

Une jeune femme est penchée au dessus de mon visage. Elle sourit. « Bonjour Edward. ». Elle est la première personne que je vois. Celle dont je me rappellerais toute mon existence.

J'ouvre ma bouche pour lui répondre. Au début hésitante, ma voix se fait ensuite plus claire. « Bonjour Maîtresse... Edward... Est ce mon prénom ? ».

Alors qu'elle se redresse, j'enregistre le fait que ses longues boucles brunes rebondissent avec légèreté pour se remettre en place, sa peau blanche et délicate, ses yeux bruns et sa bouche rose et boudeuse. Elle me fait encore ce sourire si doux qui reste gravé dans mon esprit. « Oui... Est ce que tu aimes ? ». Elle avance une main gracile, d'où tintent les bracelets qui descendent jusqu'à son coude, pour écarter les mèches de cheveux qui me gênent la vue. Je soupire, en frottant mon visage contre sa paume douce.

« Oui... Beaucoup. ».

« Moi c'est Bella... ».

Je teste sur le bout de ma langue. « Bella... C'est encore plus joli. ».

« Merci. ».

Je tente de me redresser un peu plus pour conserver ce contact si agréable mais mes mouvements sont difficiles et raides. « Je n'arrive pas à bouger correctement. Pourquoi donc ? ».

Elle contrôle un ordinateur puis note quelque chose sur un calepin avant de reporter une attention presque maternelle sur moi. « C'est parce que tu es encore tout neuf. Avec un peu d'exercice, il n'y paraitra plus. ».

J'observe mes mains. De longs doigts fins à la peau fine et laiteuse, que je plis et déplie avec plaisir et curiosité. Je finis par demander. « Suis je un robot ? ».

« Oui et non. Oui car ton cerveau humanoïde est en plus équipé d'un microprocesseur ultramoderne et ton cœur est entièrement mécanique... ». Elle pose sa main sur mon front puis sur l'endroit où est censé être mon cœur. « Mais non car tu es fait de chair et de sang et que tout le reste de ton corps est amélioré mais parfaitement humain. ». Elle attrape le bout d'une mèche de mes cheveux. Ils semblent doux et la lumière se reflète dessus leur donnant un aspect cuivré. « … Parfaitement humain... Enfin, il te reste encore une étape... ».

Je lève un sourcil intrigué. « Encore une ? ».

Bella plante ses mains dans les poches de sa blouse blanche. « Oui bientôt tu seras humain à part entière. ». Elle m'aide à m'assoir. Je tente de comprendre.

« Humain ? Mais comment puis je devenir humain ? ».

Elle pose à nouveau sa main sur ma joue. « Plus qu'une étape avant d'être humain. Souhaites tu le devenir ? C'est assez simple. ». Bella détourne son regard vers la fenêtre et murmure. « Tu as besoin du cœur de quelqu'un qui tient assez fort à toi pour te l'offrir. ».

J'essaie encore d'assimiler ce qu'elle tente de me faire comprendre. « Un cœur ? ».

« Oui, le cœur de cette personne que tu placeras ici. ». Elle fait une croix du bout de ses doigts sur mon torse. « … Et tu seras parfaitement humain. ».

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 70 du 07 Juillet 20xx.

Aujourd'hui j'ai tenté de faire du vélo tout seul, sans la surveillance de Bella. Tout s'est bien déroulé jusqu'au moment où ayant pris trop de vitesse dans la colline, j'ai chuté en contrebas.

Bella est arrivée très rapidement à mes cotés. Sa robe d'été et sa blouse de travail fouettant l'air alors qu'elle descend en courant dans les herbes hautes. Une vraie vision.

« N'aie point de peur, je ne te ferais aucun mal. Je vais panser tes blessures avec ce mélange et dans quelques minutes, il n'y paraitra plus. ». Bella prend le flacon, faisant tinter les bracelets à ses poignets. Elle passe ensuite un onguent de sa création sur les plaies encore sensibles causées par les ronces, sur mon corps.

Je me rend compte que j'ai abimé le corps qu'elle a créée pour moi. Honteusement, je finis par demander. « Pourquoi m'avoir choisi maitresse ? Je n'ai rien à apporter... ».

Bella bande soigneusement mon poignet et sans lever les yeux, elle répond. « Je ne t'ai pas choisi Edward. Tu es là pour moi comme je le suis pour toi. ». Elle se mord la lèvre et son regard brulant d'innocence croise le mien.

Je détourne la tête, touché par la tendresse de son attention. Nous nous retrouvons tous deux le souffle court. Les joues rosies par le fait qu'elle me caresse doucement la peau. Elle réitère son geste.

« Mais que fais tu Maitresse ? ». Elle penche la tête et me regarde droit dans les yeux.

« Je profite de cet instant avec toi... Edward. ». La jeune femme repose le flacon d'onguent à proximité et pose sa tête sur mon épaule. Nos têtes se frôlent quand elle dit à mon oreille. « Ça ira mieux dans peu de temps. Détends toi. ». Nous nous étendons dans l'herbe. Je m'appuies sur un coude et me retrouve nez à nez avec Bella. Des picotements identiques à ceux que je peux ressentir lorsqu'elle me touche, m'incite à un contact plus charnel. Nos souffles se mêlent, provoquant des frissons sur ma peau et une tension presque électrique dans l'air. Bella reste près de moi, les yeux clos. Je me délecte de la vision de ses paupières si fines, semblables aux ailes d'un papillon. Je souris encore. Ma maîtresse aime quand je le fais. Mais c'est difficile car cela requiert énormément de muscles. Je m'entraine tous les jours pour lui faire plaisir.

J'aime cette chaleur que dégage son corps et qui semble se répandre sur le mien...

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 125 du 13 Novembre 20xx.

Durant les premiers mois avec ma Maîtresse, j'ai appris à marcher, à agir et interagir avec les autres, tout ce qui fait de moi un être à part entière.

Je me suis lié d'amitié avec nos voisins. Un couple, Mike et Jessica qui gèrent la seule petite épicerie de la ville, ainsi qu'une amie d'enfance de Bella, Angela.

Bella me donne des cours, afin de m'apprendre la vie en société, la cuisine et d'autres tas de choses qui me permettront, selon ses dires, de vivre parmi les autres humains. Tout cela en continuant ses recherches personnelles. Elle semble assez fatiguée, mais parvient toujours à me consacrer du temps.

Aujourd'hui encore, je la retrouve endormie à son bureau. Alors que je la porte jusqu'à sa chambre, Bella, au creux de mes bras, soupire de contentement et murmure. « Edward… ». Jamais entendre mon nom, ne lui a causé autant d'émoi. « … Un jour, m'aimeras tu autant que je t'aime ? ». Juste au moment où j'allais la poser sur son lit, je reste immobile, le temps de digérer ce que je viens d'entendre. Bien qu'elle soit encore assoupie, je prends le temps de lui répondre.

« Je ne peux accepter une telle requête Maîtresse… ».

Je suis indigne d'un amour aussi pur…

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 160 du 26 Décembre 20xx.

Bella m'a offert un piano pour Noël. J'ai appris toutes les partitions disponibles sur internet en l'espace de 24 heures.

Dans la grande pièce, qui m'est réservée, à peine éclairée par quelques bougies pour me mettre dans l'ambiance, je tente de me perfectionner pour lui faire plaisir. Une pulsation traverse mon corps quand ma maîtresse franchit le seuil de la porte. Où qu'elle soit, mon corps vibre dans sa direction. Je reste assis sur le petit banc, dans cette semi obscurité et lève des yeux surpris vers elle avant de dire. « Ne bouges pas. ».

Je lui fait entendre un nouveau morceau de ma composition. Quelque chose de triste mais mélodieux mais qui peu à peu devient de plus en plus vivant et enjoué. La lumière des chandelles donne un effet encore plus ardent à ses cheveux bruns et ses yeux brillants sont magnifiques au point que je sois obligé de reprendre mon souffle que je perds à chaque fois en l'admirant.

Je la supplie à nouveau. « Maitresse, mes émotions sont incontrôlables... Il faut que tu me dises d'arrêter. ». Ma voix est basse et rauque comme si ma gorge était irritée et je ressens une vive douleur dans ma poitrine.

Bella tend sa main vers moi, faisant tinter ses bracelets. « Viens à moi. Ne tentes pas de les refréner. ». Je hoche la tête négativement et tourne ma tête vers la fenêtre. Alors elle entreprend de me rejoindre et s'installe sur le clavier pour me forcer à la prendre en considération. Le piano montre son mécontentement en une série de notes désaccordées ce qui la fait sourire. Bella pose ses doigts sur mon visage et se penche pour embrasser doucement mes lèvres. Un baiser doux et salé. « Edward... ». Malgré le fait qu'elle me sourit et semble heureuse, des larmes tracent un sillon sur ses joues montrent le contraire.

« Bella… ». Je tente de me pencher en arrière, de m'écarter d'elle mais Bella me retient en posant ses bras sur mes épaules. Personne ne risque de nous interrompre ce soir. Personne ne pourra arrêter l'idée que nous avons en tête. Plus de barrière, plus de doute. Je veux vivre tout simplement.

« Ne cherchons pas d'excuse… Quoi qu'il arrive, c'est notre choix et uniquement cela. ». Une nouvelle série de protestation du piano se fait entendre quand je me relève et que Bella pose ses pieds, autour de moi, sur le petit banc.

Elle m'embrasse à nouveau, plus fougueusement en me tenant fermement par le col de ma chemise au cas où je tenterais de me défiler à nouveau. Elle frissonne quand ma main fraiche passe dans son dos tandis que l'autre prend appui sur le haut du piano pour la serrer un peu plus contre mon corps. Celui qu'elle a créée et que j'ai appris à aimer.

Je lui ouvre mes bras et elle se blottit contre mon torse. Bella resserre son poing contre ma chemise, comme si je risquais de disparaitre à tout moment. Je murmure. « Ouvres ta main. ». Elle hésite mais suit mes instructions. J'enlace ses doigts avec les miens. « Il est déjà tard, Maîtresse. Maintenant, tout ce que tu as à faire est te relaxer. ».

Je m'autorise un baiser sur son front et savoure le corps collé contre le mien. Ce déferlement d'émotions n'est possible qu'avec elle.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 185 du 20 Janvier 20xx.

Maintenant, je suis parfaitement autonome. Je continue mon apprentissage alternant mon temps en solitaire et ma maitresse. Nous entretenons une relation platonique étrange mais romantique, oscillant entre tendresse et sensualité exacerbée. Bella est à la fois, timide, ardente et ingénue.

Je lis tout ce qui est possible sur les relations entre hommes et femmes pour comprendre ce qui m'arrive car, je suis, de plus en plus, attiré physiquement par ma maîtresse mais est ce qu'une telle relation n'est pas interdite ?

En réponse à mes doutes, Bella m'apprend que je suis parfaitement constitué et que je peux avoir des relations intimes avec les personnes qui me plairont. Je suis ravi d'une telle nouvelle mais n'est-elle, elle même, point attiré par mon apparence ?

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 201 du 12 février 20xx

Je suis assis dans notre jardin d'hiver et lis tranquillement un des livres conseillé par ma Bella. Celle ci me rejoint, le pas léger, sa chemise de nuit, suggérant ses charmes au travers du tissu fin, flottant sous la brise provoquée par ses mouvements.

Comme à son habitude, elle murmure « Edward... » telle une gourmandise sur le bout de sa langue. Je ne peux m'empêcher de sourire. L'attraction et les phéromones amplifient encore et toujours chacun de nos contacts. Un simple regard croisé provoque en moi, une incroyable envie de la marquer, de montrer à tous qu'elle est mon âme sœur. J'ai de plus en plus de mal à me contrôler auprès d'elle.

Elle retourne mon sourire et s'assoit tout contre moi, repliant ses jambes sous elle. Je remonte légèrement mon livre quand Bella repose sa tête sur mes genoux. Elle ferme les yeux et soupire de contentement. Un dernier rayon de soleil traverse le jardin et illumine son visage. Je tente rapidement de baisser mes bras pour la protéger. Mais Bella interrompt mon geste. Elle frôle à plusieurs reprises, du bout de ses doigts, mon bras avant de le poser contre elle. Mon cœur mécanique bat la chamade et j'ai du mal à l'idée qu'elle n'abhorre pas mon contact, et qu'au contraire, c'est elle qui l'initie. C'est devenu un acte habituel, en fin de journée, elle se blottit contre moi tel un chaton récupérant la chaleur qu'elle semble perdre au fur et à mesure que le temps passe…

Bella est confortable et en sécurité au point de s'endormir ainsi. Pourtant, dans son sommeil, elle semble triste. C'est un des seuls moments où je peux la voir telle qu'elle est en réalité, car le jour, toutes ses faiblesses sont adoucies et cachées par ses sourires, sa douceur et sa bienveillance.

Je lis et attends jusqu'à ce que sa respiration soit profonde et que son corps se relâche. Même là, je patiente un peu plus, jusqu'à ce qu'elle murmure mon prénom. « Edward… ». Quand je suis certain qu'elle ne se réveillera pas, je la glisse habilement dans mes bras et l'allonge dans son lit. Dorénavant, je ne tente plus de retourner dans mes propres quartiers comme la bienséance le voudrait. Non, maintenant, je me glisse doucement sous les draps jusqu'à ce que mon corps soit totalement blotti contre celui de ma maitresse. Je soupire de contentement quand elle se colle un peu plus contre moi et qu'elle recherche ma main pour la serrer contre sa poitrine.

La proximité ravive des sentiments que je garde profondément enfouis. Peut être ais-je une bonne raison de vivre après tout.

xoxo

Bella cligne des yeux, surprise par l'obscurité de la pièce. Elle n'est pas sûre de ce qui l'a réveillée, mais elle suppose que ce sont les picotements de son bas ventre provoqués par les bras entourant sa taille et qui la retiennent fermement. Doucement, elle commence à se rendre compte de leur position. Elles est assise entre les jambes de l'ami qu'elle s'est créé. Le visage d'Edward est enfoui dans ses boucles brunes, ses mains sont posées sur son ventre, juste au dessous du pli de ses seins alors qu'elle est bloquée entre ses cuisses, le dos contre son torse, en toute sécurité.

Ne voulant interrompre ce moment, elle lève doucement la tête. Edward a les yeux clos. Son souffle est épicé et chaud contre la joue de la jeune femme. Bella prend une grande inspiration et tente sans se retourner, de poser un baiser sur sa joue. Elle se glisse contre lui et rien que ce mouvement lascif provoque une nouvelle série de picotements. Elle laisse échapper un gémissement et Edward resserre un peu plus son étreinte.

Bella doit mordre sa lèvre inférieure pour étouffer une nouvelle onde de plaisir qui remonte jusqu'à sa gorge quand Edward appuie sur ses hanches et gronde paisiblement. « Bella... ».

La jeune femme sait qu'Edward ne semble pas attiré par elle physiquement mais elle ne parvient plus à se retenir. Les phéromones emplissent la chambre et Bella a du mal à penser clairement. « Mon dieu... Edward... ».

Le jeune homme chuchote « Chut... Je vais prendre soin de toi. » en parcourant le corps de la jeune femme avec ses mains.

« S'il te plait... ». Bella tente de se tourner vers lui, pour lui faire face mais il bloque son mouvement. Edward passe une main sous la chemise de nuit et lui masse tendrement les seins, tirant légèrement sur les tétons pointant au travers du tissu jusqu'à ce qu'elle gémisse et se cambre à nouveau, contre son érection. Il grogne encore, sa main agrippant la hanche fragile de la jeune femme et suivant un rythme, décadent et savoureux, de va et vient contre elle. La finesse de leurs tenues de nuit ne ralentit en rien la progression de leur jouissance.

Ils ne font que se frotter l'un à l'autre et pourtant Bella pantèle, les yeux clos. « Oui ! Encore ! Oui ! ».

Edward hésite un court instant puis fait glisser sa main dans la culotte satinée de Bella. Celle-ci écarte ses jambes, lui donnant meilleur accès, malgré la position dans laquelle elle se trouve. Il la maintient toujours sur lui, tandis qu'il est allongé sur le lit. Sa main effleure le sexe humide, titillant son clitoris du bout de ses doigts. Le jeune homme murmure.

« Tu es ma Reine. C'est ton souffle de vie qui court dans mes veines. ».

Tel un musicien, il joue d'adorables cercles sur le petit bout de nerf avant d'enfoncer ses doigts en elle. Encore et encore, il répète les mêmes mouvements. Edward semble la déchiffrer mieux que quiconque. Bella tremble sous l'effet du plaisir intense. Des particules électriques grésillant à proximité, Edward presse son érection contre elle, provoquant de nouvelles sensations, créant de nouveaux désirs. Une fois qu'elle franchit le cap de son extase, les mains de Bella agrippe fermement les draps qui recouvrent son lit alors que son corps se tend autour des doigts du jeune homme. Un halètement rauque s'échappe de sa gorge et Edward arrête les balancements de son bassin contre elle.

Alors que la jeune femme revient doucement sur Terre, elle remarque, avec une certaine tristesse, le manque de réaction de son partenaire. Même dans de telles conditions, il ne tente rien envers elle.

Bella soupire et laisse échapper un sanglot. Quelque chose de mouillé la surprend. Des larmes. Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle pleurait. Edward demande.

« Qu'est ce qui ne va pas Maîtresse ? ».

Bella hoche la tête en lui faisant un sourire tremblant avant de se repositionner contre lui. C'est donc cela. Pour lui, elle n'est que sa maitresse. Les gestes tendres et affectueux ne sont dû qu'au fait qu'elle les réclame. Est ce que si elle lui réclamait du sexe, il se plierait à sa volonté sans vraiment le désirer ? Ne compte-t-elle point aux yeux verts de son compagnon ?

La jeune femme tourne sa tête vers la baie vitrée, observant le soleil qui se lève et la brise qui doucement, balance les voilages décoratifs. Ne trouvant plus le sommeil, elle se redresse et observe Edward du coin de l'œil. Il est si calme et serein. Ses paupières reposant ces yeux qu'elle a déjà vu emplit de curiosité, d'amour et d'innocence. Il bouge et pose une main tranquille sur sa cuisse, la pressant doucement. En soupirant, Bella se réinstalle contre lui, moins à l'aise qu'à l'accoutumé.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 225 du 14 février 20xx

J'étudie sans relâche. Livres, émission télévisées, internet. Tout ce qui me permet d'en apprendre plus sur le contact humain. Et il faut l'avouer les rapports sexuels en particulier. N'ayant agis que par instinct il y a deux nuits de cela, je cherche à satisfaire un peu plus ma bien aimée. Oui, j'ai lu qu'on nomme ainsi la personne la plus chère à son cœur. Bella est mon amour.

Ces sensations sont addictives. Je n'ai plus envie d'être séparé d'elle. Plus nous passons de nuits ensemble et plus j'ai envie de ressentir sa chaleur. Les moments où j'ai ressenti sa chaleur contre mes mains, me font sentir bien plus qu'humain.

Pourtant autre chose a éveillé ma curiosité aujourd'hui. Alors que je la réveille doucement ce matin, en ouvrant doucement ses yeux, elle murmure un prénom autre que le mien. « Antony. ». avant de se reprendre et de sourire pour me dire bonjour.

« As tu bien dormi Edward ? ». Le drap qui la recouvre, glisse doucement laissant apparaître sa chemise de nuit satinée et son corps si désirable. Je hoche la tête positivement et pose son petit déjeuner, composé d'un café et d'une viennoiserie sur sa table de chevet.

J'apporte ensuite un bouquet de fleurs. « Le fleuriste est passé ce matin et il nous a livré ce bouquet. ».

Bella sourit tristement. « Des freesias. Elles viennent de mon frère. Cela veut dire qu'il est rentré de son voyage. Tu ne vas pas tarder à faire sa connaissance. ». Elle se mord la lèvre, inquiète avant d'afficher à nouveau un sourire de façade. « Il lui a fallu beaucoup de temps avant de reprendre contact. ».

Je tente de lui remonter le moral. « Ce sont tes fleurs préférées ? ». Je hume les fleurs multicolores. Bella réfléchit, surprise de l'intérêt que je lui porte. Elle boit une gorgée de café et répond.

« Hum... Moi... Le lilas dirais je... ».

Je la regarde surprise. « Du lilas ? ». C'est une plante si basique et facile. Je m'attendais à quelque chose de plus raffiné et sophistiqué mais j'aime ce naturel. Bella se redresse et époussette les miettes de son repas, avant de se lever.

« Edward peux tu ouvrir les fenêtres ? J'aimerais que la brise chasse l'air de la nuit. ».

« Bien maîtresse. ». Je m'en vais effectuer la tâche qu'elle m'a demandé, heureux de ces petits moments anodins pour certains mais pourtant si importants à mes yeux.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 240 du 15 février 20xx

Bella travaille toujours autant. Je ne sais quels sont ses projets mais cela l'épuise alors, je continue à prendre soin d'elle comme je le peux.

Je la rejoins dans son laboratoire et pose une petite couverture sur ses épaules. « Bella... Il est déjà tard, tu sembles fatiguée et tu as beaucoup toussé cet après midi. ».

Elle sourit. « Je range ces documents et j'arrête pour la journée, ça te va ? ». Elle fait comme annoncé et vient ensuite s'assoir à coté de moi dans le séjour, saisissant la tasse de chocolat chaud prévue pour elle. « Merci de prendre si bien soin de moi Edward. ». Bella m'embrasse doucement sur la joue avant que je la prenne dans mes bras. Je me remets à lire tranquillement tandis qu'elle se détend.

Je sais que Bella est fière de mon indépendance et du fait que je me débrouille tout seul, mais je souhaite pourtant qu'elle prenne encore plus en compte le fait que je suis près d'elle.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 303 du 25 février 20xx

Dorénavant, je sais qu'il me faut éviter Jessica mais mon altercation avec elle a entrainé quelque chose de bien plus beau.

Profitant d'une journée ensoleillée, je décide de lire dans la clairière. Il fait bon et quelques fleurs sauvages se balancent au gré de la brise, autour de moi. Les contes et légendes du 20e siècle sont passionnants mais je finis tout de même par m'endormir sur la couverture. La chaleur réchauffe ma peau, me faisant espérer que ce soit Bella qui soit près de moi.

Je me réveille doucement. Une main effleure ma joue et caresse mes cheveux. Je reprends conscience, souriant au fait que Bella m'aie rejoint.

« Ah ! Est ce que je t'ai réveillé ? ». Cette voix... ce n'est pas Bella. J'ouvre mes yeux brutalement et me relève pour me retrouver face à Jessica. Elle s'approche un peu plus de moi et minaude. « Il semblerait qu'on va devoir se serrer, cette couverture est étroite. ».

Elle se penche un peu plus et avance entre mes jambes avant de me chevaucher.

Je la repousse. « Jessica... Arrêtes. Tu es mariée et tu sais que j'aime Bella. ».

Elle pose ses mains contre mon torse et me murmure des mots à l'oreille. « Edward... Je sais que Bella est toujours occupée à gauche et à droite. Tu dois te sentir seul. Tu es jeune et si beau. Mike n'est rien comparé à ce que tu es... Pourquoi ne pas profiter de cette belle journée pour nous amuser un peu ? ». Elle pose ses lèvres contre ma joue avant de descendre un peu plus bas. Tout m'écœure, son odeur musquée artificielle, son apparence aguicheuse. Je me redresse pour m'en écarter.

Jessica se retourne un moment de sa position et retire sa chemise. « Tu ne m'échapperas pas cette fois... Je n'en ai pas encore fini avec toi. ». Elle se lève et pose sa main sur mon épaule pour m'attirer vers elle. « Où en étions nous ? ».

Je continue à l'ignorer, alors qu'elle gigote autour de moi. Mon sexe réagit à ses administrations. J'avoue que je ressens de plus en plus l'envie d'explorer une relation plus physique avec une femme. Mais faire quoi que ce soit avec Jessica serait plus que négatif et malsain.

Une voix douce mais coléreuse, marmonne derrière nous. « Jessica, Edward n'est pas un jouet. Trouves-toi quelqu'un d'autre pour te distraire. Et par pitié rhabilles-toi ! ». Bella, les bras croisés sous sa poitrine, semble bouillir de mécontentement. Elle avance, d'un pas décidé, vers nous. Je laisse glisser la jeune femme sur le sol puis sans un mot, me saisit de mon livre pour m'apprêter à suivre ma maitresse jusqu'à chez nous.

Bella ne croise pas mon regard mais dit à mon attention. « Vas à la voiture et dit au chauffeur de m'attendre... J'ai quelques mots à dire à notre amie ici présente. ». J'acquiesce et fais ce qu'elle m'a demandé. Quelques instants plus tard, elle monte à coté de moi, à l'arrière de la voiture et dit quelques mots au chauffeur. Il hoche la tête et remonte ensuite la vitre le séparant des sièges arrières. Le silence est pesant. Mon cœur se fend. Bella semble en colère et elle ne dirige pas un mot ni même un regard vers moi.

xoxo

Edward tend une main timide vers sa maîtresse et touche sa chevelure soyeuse. La voiture démarre doucement et chacun contemple la route de son coté. Une mèche de cheveux de Bella est toujours enroulée entre ses doigts et, en même temps que la jeune femme, il ressent les picotements dans son bas ventre. Le moindre de leurs contacts a, dorénavant, un effet dévastateur.

Bella se mord la lèvre, luttant difficilement contre cette sensation. « Edward, je comprends que tu puisses désirer connaître un peu plus certains...hum... plaisirs... Mais n'oublies pas ce que je t'ai appris sur les convenances. Jessica, bien qu'elle n'hésite à coucher avec tout ce qui bouge, est tout de même mariée. ».

Edward dit dans un soupir avant de se tourner vers elle. « Bella. Tu es la seule que je puisse désirer. ». Sa main se fait plus insistante dans ses cheveux, massant doucement sa nuque, frôlant le creux de son oreille. Bella gigote doucement quand les phéromones emplissent l'espace par vagues. Maintenant qu'elle s'y attend, elle parvient plus facilement à se maitriser mais ce n'est toujours pas facile à ignorer. En fait, elle se tient aussi raide que possible, certaine que si Edward fait un geste dans sa direction, rien ne pourra l'empêcher de sauter sur le jeune homme. Qu'est ce qu'elle ne donnerait pas pour de l'air frais. Il poursuit ses attouchements et une nouvelle vague de chaleur se répand dans l'habitacle. Bella ferme les yeux et plante ses ongles dans ses paumes.

Une pulsation fait vibrer leurs corps... Une main douce se pose sur son visage puis glisse le long de son cou, son épaule, son bras. Elle descend jusqu'à sa taille où l'autre main la rejoint. Ensemble, les mains soulèvent et guident la jeune femme confortablement au plus près de leur propriétaire.

Edward effleure sa joue quand elle se penche contre lui. Il l'installe sur lui, le dos de la jeune femme contre son torse et déplace ses longues jambes pour écarter celles de sa maitresse, mais juste ce que la décence permet. Non point que Bella s'en soucie actuellement. Tout ce qui compte sont les mains d'Edward sur son corps. Chaudes et douces. L'une d'elle est déjà entre ses jambes, faisant de petits cercles sur son clitoris tandis que l'autre se faufile dans sa robe, musant malicieusement avec ses seins.

Edward joue du corps de Bella à la perfection, elle est aussi parfaite que la plus magnifique des partitions. Tout ce qu'il fait est millimétré pour lui apporter le plus de plaisir. Son habileté et le corps de la jeune femme lui dictent tout ce qu'il a besoin de savoir. Vu qu'il s'attendait à l'attaque de phéromones, elle n'a aucun effet sur lui. Mais, Bella frotte son joli derrière contre lui, ça par contre, c'est une tout autre histoire. Il peut attendre, il sait attendre. Jamais quiconque ne lui a apporté autant dans sa courte vie. Jamais quiconque n'aura autant d'importance à ses yeux.

D'un simple mouvement de son poignet, Bella se met à haleter et se cambrer contre sa main pour atteindre l'orgasme. Il sourit en entendant les mots doux susurrés par sa maîtresse. Les phéromones rendent encore l'air épais. Bella reste immobile et tente de reprendre son souffle. Edward soupire et retire ses mains de la jolie robe printanière pour les caler autour de sa jeune maitresse, servant de bouclier en la serrant tout contre lui, plus qu'il est nécessaire.

La jeune femme tourne un visage tourmenté. Les yeux brillants de larmes qui ne demandent qu'à tomber sur ses joues, ne fixent plus rien de précis. Tout sauf lui. Le sourire d'Edward s'estompe quand l'expression de Bella se fait encore plus triste. Elle chuchote. « Tu... Tu ne veux pas de moi ? ». Edward cligne des yeux.

« Pardon ? ».

« Je ne t'attire pas... Physiquement ? ».

« Bien sûr que oui... ». Il embrasse son cou et mordille son oreille, avant de murmurer. « Tu es tout ce que je peux désirer... ».

Bella ne sait que croire mais son corps réagit rapidement à ces propos. Toutes ses cellules nerveuses sont emplies d'électricité et Edward ne perd pas de temps avant de se placer devant elle. Les yeux habituellement verts et brillants sont sombres, presque entièrement noirs, les rendant intenses et brulants. La respiration de Bella s'en trouve accélérée. La jeune femme s'enfonce un peu plus dans le siège, ses doigts palpant les avants bras musclés d'Edward. Lui même frotte doucement les cuisses fuselées à sa disposition, ce qui sert à rendre le désir qu'elle a pour lui encore plus puissant.

Edward se penche, son nez captant toutes les senteurs émanant de la jeune femme. Exaltation. Désir. Appétit. Elle frissonne et passe une main dans les mèches bronze de son compagnon. Edward ferme les yeux sous la caresse et se sent vivre à nouveau. Remarquant le manque d'initiative d'Edward, Bella lui demande.

« Attends! Attends ! Veux tu qu'on arrête ? Je ne t'oblige à rien… ». Edward se jette sur elle et pose des baisers avidement contre sa gorge. Il lèche, suçote et aspire chaque parcelle de peau soyeuse à sa disposition. Bella gémit et laisse retomber sa tête en arrière. Toute pensée négative s'échappe de son esprit. Elle sent son bras qui s'attarde dans son dos quand il entreprend de l'embrasser plus vigoureusement. La langue de la jeune femme s'insinue dans sa bouche et la parcoure, se délectant du gout sucré qu'elle contient. Il s'en écarte le temps de lui confirmer ses gestes en paroles. « Tu es tout ce qui occupe mon esprit. Ton âme, ton cœur, ton corps sont tout ce qui me donne encore envie d'être. Je ne pourrais arrêter même si tu me le demandais. ». Il grogne, quand elle recolle ses lèvres contre lui.

Bella tente de garder son esprit clair quand elle écarte ses jambes un peu plus, autorisant Edward à réduire l'espace entre eux et qu'il presse leurs corps fermement ensemble. Une nouvelle pulsation... La décharge d'adrénaline provoquée fait que la jeune femme se cambre un peu plus contre lui, frottant son sexe contre la bosse proéminente du pantalon d'Edward. Celui ci soulève délicatement le doux tissu de la robe empire de sa maitresse, prenant soin de ne pas abimer la luxueuse étoffe. Sans plus aucune barrière pour l'en empêcher, le jeune homme pose ses lèvres brulantes contre la peau de Bella, aspirant et tétant avidement le téton rosé. Il passe de l'un à l'autre sans jamais arrêter. Elle, elle baisse la tête et en la tenant amoureusement, se délecte de l'odeur épicé et chaude qui provient de lui.

Le torse d'Edward gronde doucement quand il prend un téton dans sa bouche, le suce lentement, finissant par y jouer du bout de sa langue. Bella n'en peut plus et se frotte contre lui. En temps normal, un tel geste l'aurait fait rougir mais pour le moment, son corps ne pense plus qu'à son propre désir. C'était apparemment la bonne chose à faire mais ils sont interrompus quand le chauffeur tape à la vitre qui les séparent des sièges avant. Edward lève la tête, se concentrant sur les propos de l'autre occupant de la voiture qui indique qu'ils sont presque arrivés. Il demande au chauffeur de faire un détour pour qu'ils puissent profiter plus longuement de ce moment intense. « Nous arrivons en ville. ».

Bella continue à l'embrasser avec passion et fait de gros efforts pour chuchoter. « Il faut juste que personne ne nous voit. ».

Edward sourit devant tant d'impétuosité. Il gronde une nouvelle fois et reprend les seins de la jeune femme dans sa bouche avant de retirer sa chemise. Bella se mord la lèvre, consumée de désir pour lui et est surprise quand il lui passe sur les épaules. Il s'explique. « Personne ne mérite de poser son regard sur toi. ». Il attrape sa nuque et mord doucement au creux de son cou, laissant une trace. Une marque. Sa marque. Bella ne voulant pas être en reste, s'acharne sur son pantalon. Elle parvient à l'ouvrir et se positionnant au bord du siège, elle fait descendre tout ce qui la gène du bout de ses orteils. Edward se met à genoux devant elle, écartant largement les cuisses de la jeune femme. Il pose son pouce sur les lèvres pulpeuses, que Bella va lécher avidement. Il laisse une trace humide sur sa poitrine, embrasse son nombril et arrache sa culotte, d'une main.

Bella supplie. « Oh mon dieu. S'il te plait. Edward. ». Il soulève aisément les cuisses de sa partenaire, se plaçant à l'entrée du sexe de Bella et la jeune femme croise ses jambes derrière lui.

Edward ronronne contre la peau douce et chaude, avant de la pénétrer sans retenue. Il sourit devant le visage surpris et émerveillé. Il ferme les yeux, perdant toute pensée cohérente sous la sensation. Sa phrase est entrecoupée par ses coups de reins énergiques. « Ma parfaite... Magnifique... Déesse... Bella. ». Celle ci se redresse, l'attrapant par le cou et l'oblige à se baisser pour qu'elle abuse de sa bouche.

Son va-et-vient se fait plus lent et anarchique, seul le vacillement de sa respiration prouve qu'il ne se contrôle pas autant qu'il le désirerait.

Elle chuchote. « Edward... ». alors que ses doigts entreprennent le petit bout de nerf sensible. Les jambes de Bella commencent à trembler alors Edward place ses mains sur les hanches fines de la jeune femme, dirigeant plus durement la jeune femme, qu'elle le rejoigne à chacun des impacts qu'il lui administre. La voiture ralentit dans la rue commerçante et animée de Forks. Edward prend le temps de retirer son membre, toujours autant engorgé, pour s'installer sur le siège. Il referme les premiers boutons de sa chemise sur Bella, qui flotte dedans. Bella se passe la main dans les cheveux, tentant de se reprendre avant de dire, essoufflée. « S'il te plait... Ne t'arrêtes pas. Je ne le supporterais pas. ». La jeune femme se frotte contre les doigts du jeune homme. Il gronde.

« Je sais. Donnes moi ta main. ». Sans hésiter, elle lui tend et Edward la dirige sur son sexe. Elle hésite à le toucher et la main d'Edward vient se poser sur la sienne. Ensemble, ils prennent soin de la verge d'Edward. Bella scrute son visage et sourit. Il est d'une beauté féérique, avec ses longs cils, sa peau parfaite, ses lèvres entrouvertes et ses cheveux dont les mèches cuivrées retombent jusqu'au milieu de ses joues...

Contre toute attente, Edward soulève la jeune femme et l'empale sur son sexe tendu. Il grommelle. « Si étroite. ». Étant dans son dos, il se permet de la renifler discrètement, posant son nez dans les boucles soyeuses et fait glisser ses mains sous la chemise pour caresser ses seins sans être vu.

Bella tente de rester impassible, surtout que la population commence à être plus nombreuse dans la rue que traverse la voiture. Elle sourit et fait de petits signes quand certains passants la reconnaissent, mais après quelques secondes, elle perd le contrôle de son corps et ses joues rougissent grandement. « Encore Edward... Encore... ». La jeune femme appuie une main tremblante et moite contre la vitre, laissant échapper des sons tous plus sensuels les uns que les autres aux oreilles du jeune homme. Elle passe son autre main en arrière, agrippant la nuque de celui qui lui donne tant de plaisir.

Sans un mot, il prend une nouvelle fois sa main et la guide vers son clitoris. Le visage de Bella est en feu, elle sent quelque chose de chaud et liquide qui se répand dans son bas ventre, ce qui fait qu'elle se cambre brusquement. Sa propre preuve de jouissance et celle d'Edward se confondent dans son corps.

Les yeux clos, Edward cherche à conserver le plus de souvenirs mémorables de ce moment. Quand il les ouvre à nouveau, un doux regard brun mordoré s'attarde sur elle. Si elle pensait que c'était tout, elle a bien tort. Les phéromones sont encore fortement présentes dans l'air et Edward sait qu'il a besoin encore de ressentir cette explosion, cette ivresse indescriptible.

Edward la tourne face à lui, son sexe toujours bien raide entre eux. Ils s'embrassent goulument, laissant enfin de coté, toute pudeur, égards et personnes qui pourraient les surprendre.

Bella pose une nouvelle fois sa main sur son pénis, le flattant et se balançant les hanches en une cadence lente et voluptueuse. Elle murmure. « Prouves moi encore que tu peux me désirer... ». Edward ne peut s'empêcher de jouir encore un peu dans la main de sa maitresse, la prévenant trop tard de l'arrivée de son orgasme. Bella sourit et se mord la lèvre avant de porter ses doigts à sa bouche pour le gouter.

Edward passe sa langue à l'endroit où il l'a mordu durant l'acte et, s'apprête à la pénétrer une nouvelle fois quand le chauffeur tape une nouvelle fois sur la vitre intérieure. Edward soupire contre l'épaule de Bella et dit. « Je pense que nous sommes arrivés Bella. ».

Il passe ses mains dans les cheveux échevelés de sa maitresse, essayant de la rendre présentable. Le couple s'embrasse encore et encore, montrant la force de leur lien à chaque baiser.

Une fois que les grilles de la propriété se referment derrière la voiture et qu'elle se stationne à l'entrée du bâtiment principal, Edward en descend. Au premier abord, il semble impeccable mais en y regardant de plus près, sa tenue est froissée. Il tend sa main à l'intérieur et aide Bella a sortir à son tour. Celle ci tient la main de son compagnon fermement, ayant peur que ses jambes ne cèdent à tout moment. La jeune femme, les joues roses, lève les yeux vers Edward. Il prend une longue mèche brune et soyeuse entre ses doigts et la replace avec les autres. Elle se mord la lèvre et rougit encore plus violemment.

« Edward...Au sujet de... Jessica. Je suis désolée de m'être emportée ainsi... Non en fait, je ne suis pas désolée du tout ! Heu... Enfin je veux dire...Pardon... hum... Je crois que je vais me reposer un peu. Tu as quartier libre... Oui c'est ça... hum... à plus tard. ». Elle l'embrasse doucement sur les lèvres et se dirige vers sa chambre.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 304 du 25 février 20xx

Alors que nous descendons de voiture, j'ai encore du mal à revenir sur Terre. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Tout ce que j'ai pu lire ou apprendre ne me faisaient pas espérer un moment aussi magique.

Nous venons de descendre de voiture. Bella m'assure d'un baiser que tout va bien entre nous. Elle me regarde, de ces yeux si doux, comme elle le fait habituellement. Mais à certains moments, comme celui que je vis actuellement. Elle semble regarder à travers moi. Quelque chose qui serait loin, loin derrière moi. Quand cette pensée traverse à nouveau mon esprit, je reste immobile, enfouissant cette question avec les autres qui me dérangent mais que j'ai encore peur de demander.

Les picotements sur mes lèvres où elle a posé les siennes. La chaleur de sa main sur la mienne. Tout cela n'empêche pas le fait que j'ai peur qu'elle me quitte ou qu'elle n'ai plus besoin de moi.

Je décide de prendre une douche malgré le sentiment plaisant d'avoir son odeur sur ma peau. En sortant de ma chambre, fraichement lavé, je vais dans celle de Bella. Ma maitresse est endormie sur son lit, les cheveux éparpillés sur son oreiller et son visage est paisible. Je prends appui sur le matelas et fait courir mes doigts sur sa peau.

« AH AH AH Edward ! Ça chatouille ! ». Sa peau est fraiche, bien trop froide pour la température élevée de la pièce. La caresse de mes doigts se fait plus lascive. Ma maîtresse soupire de contentement et de plaisir. « Ahh Edward... Continues, c'est ... ».

DING DONG !

Je pose ma tête sur le ventre souple de Bella et souffle. « J'y vais. Reposes toi. ».

La gouvernante a déjà fait entrer l'invité dans le séjour, où je vais le rejoindre. Un jeune homme se tient debout, souriant devant une série de cadres photos posée sur une commode à proximité. Il est grand et musclé, les cheveux bruns dont les boucles rebelles retombent sur ses yeux rieurs. Il est habillé d'un simple jean, troué aux genoux, d'une chemise blanche et d'une veste courte en cuir marron. Il repose le cadre qu'il a dans la main, avec un grand sourire et dit. « Hey Bella ! Je suis rentré ! ».

« La maitresse se repose en ce moment. Puis je vous demander qui vous êtes ? ».

Le visage souriant du jeune homme se décompose en m'apercevant.

« Tony ? Mais tu... Antony ? Comment peux tu être … ? ». Il se recule d'un pas et continue à bégayer. « Ce n'est pas possible... Antony !...tu es mort ! ».

Je passe ma main dans mes cheveux, tentant d'encaisser ce qu'il raconte. Je murmure. « Mort ? ».

Le cliquetis des bracelets de Bella se fait entendre dans le couloir. « Edward ? Alors qui était ce ? ». L'invité est hors de vue et lorsqu'elle passe devant moi, elle se retrouve nez à nez avec le jeune homme. « Em... Emmett ? ».

J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe, qu'Emmett s'approche de Bella et la gifle violemment. « Putain Bella ! Qu'as tu fait ? ». Je n'avais jamais vu quelqu'un avec autant de colère. Il s'approche à nouveau de Bella qui était tombée à terre sous le choc de la claque reçue. Emmett l'attrape par le col et hurle. « JE T'AVAIS DIT DE NE PAS LE FAIRE ! JE T'AI DIT MAINTES FOIS QUE C'EST IMMORAL ! ».

Bella ne dit rien, elle ne le regarde même pas dans les yeux quand je décide d'intervenir. Je serre fortement son bras, difficilement il faut l'avouer car il est bien plus musclé qu'il n'y paraît.

« Que faites vous ? Lâchez la ! ». Je défais Bella de son étreinte et la protège derrière mon propre corps. Emmett et moi nous lançons des regards plus que meurtriers jusqu'à ce que Bella tente de calmer la situation en posant une main douce sur mon avant bras.

« Tout va bien Edward. Je vais bien. Il est en colère car il s'inquiète pour moi. Emmett calmes-toi s'il te plait. Je vais tout expliquer. ». Elle nous invite à nous assoir. Ce que nous faisons à contre cœur. Elle tend sa main vers Emmett. « Emmett, tu as donc rencontré Edward... ». Puis se tourne vers moi. « Edward, je te présente Emmett. C'est mon frère. ».

Je grommelle. « Celui des fleurs ? ».

Elle hoche la tête positivement. Un silence pesant s'installe. La joue encore rouge, Bella finit par demander. « Edward ? Peux tu préparer du thé ? Ainsi que des scones ? ». Je serre mes poings, ne voulant refuser cet ordre mais sans vouloir laisser Bella en compagnie d'un frère aux tendances violentes.

« Oui, maitresse. ». Je ne peux m'empêcher de claquer la porte pour montrer mon mécontentement mais c'est aussi un subterfuge pour rouvrir la porte doucement et tenter d'écouter la conversation qui a lieu dans le séjour.

Regarder toutes ces saisons de 'desperates housewifes' a du bon en fin de compte...

xoxo

Dans le séjour, Emmett se lève et va s'assoir au coté de sa sœur. « Je suis désolé de t'avoir frappé Bella. Mais... ». Il passe une main fatiguée sur son visage. « Tu... Tu as réussi à le faire après tout. ».

Bella s'appuie sur l'épaule de son grand frère. « Qu'est ce que tu en penses ? Il est parfait n'est ce pas ? ».

Elle soupire et prend la main de son frère dans la sienne. La différence de taille la fait sourire. Elle murmure. « J'ai eu beaucoup de difficultés à le terminer tout de même... Surtout que j'ai eu peur de ne pas le finir à temps. ».

Emmett enlace sa sœur et dit. « Ne dis pas ça chérie. ».

Bella se détourne de lui et baisse la tête. « Il ne reste plus beaucoup de temps. Son apprentissage est complet. ».

Il relève sa tête. « Est-ce vraiment ce que tu comptes faire ? ».

« Oui, ainsi tout finira par rentrer dans l'ordre. ».

Emmett se redresse et se dirige vers la fenêtre. « Pfff. Je savais que tu étais imprévisible et déterminée mais pas aussi défaitiste. On doit pouvoir trouver une solution. ».

Bella sourit au naturel optimiste de son frère qui lui demande. « Est-ce que ça va ? Tu ne sembles même pas en bonne santé... Laisses moi t'ausculter. ».

La jeune femme fait bouger sa main et soutient son poignet. « Mes bras commencent à être plus raides. Et certains jours, mes jambes ne répondent presque plus. ».

Emmett fait le chemin qui les séparent rapidement. « Donnes moi ta main. Laisses moi voir ça... ». Il scrute en détail son poignet et ses doigts, remarquant la raideur dont elle parlait. Sans la regarder, il dit. « Je suis désolé. Je suis en retard. ».

Le frère et la sœur collent leurs front l'un contre l'autre comme lorsqu'ils étaient petits. « Merci d'être revenu Em. Tu es ici à temps. C'est tout ce que je voulais. ». Elle tousse un peu mais garde le contact si familier.

xoxo

Forks, Washington – journal de bord n° 306 du 25 février 20xx

Je m'approche des canapés où Bella et Emmett semblent partager un instant précieux. Je pose doucement le plateaux où le thé préféré de Bella fume doucement à coté des scones beurrés exactement tels qu'elle les aime. Je ne peux m'empêcher de détourner mon regard. Une douleur me presse le cœur.

Quand Bella se rend compte de ma présence, elle se détache de son frère et m'invite auprès d'elle. La tension de la pièce est légèrement moins pesante qu'auparavant mais assez pour qu'Emmett ne traine pas après avoir vidé le plateau de son contenu.

Bella l'accompagne jusqu'à la porte. Il pose un baiser sur sa joue. « J'y vais Bee. Prends soin de toi. ».

Elle lui prend le bras et ils franchissent le seuil pour se diriger jusqu'à la voiture qu'il a garé en contre bas. Mais elle tousse à nouveau. « Merci de ta visite Em. ».

C'est là que je décide d'intervenir et la stoppe. « Bella. Je vais le raccompagner. Retourne à l'intérieur. ». Elle ne lutte pas et hoche la tête.

« D'accord. Rentres bien. ». Elle pose un baiser sur la joue de son frère.

On marche quelques instants, seul le bruit du gravier, sous nos pas, interrompt nos pensées. Emmett demande, sans me regarder. « Toi le clone... Comment est Bella quand tu es avec elle ? ».

Je ne peux empêcher mon agressivité. « Elle est bien ! Elle sourit, mange correctement et dort comme un bébé. ». Je m'arrête. « Et je ne suis pas un clone. Je m'appelle Edward. ».

Emmett lève les bras comme pour se protéger. « Ouah Ouah ! Je vois que tu m'en veux encore... Je suis désolé pour ma réaction envers Bella. Mais ma petite sœur ne réfléchit pas assez aux conséquences de ses actes. En tout cas, prends soin d'elle et... ». Il cherche dans ses poches et en retire une petite carte. « … S'il arrive quoi que ce soit, contactes moi à ce numéro. Jour et nuit. Je serais là. Surtout fais attention car elle a tendance à faire croire que tout va bien... et... ».

Je saisis le petit bout de carton. « OK, Je le ferais. ». Je tiens sa portière alors qu'Emmett s'installe dans sa voiture.

« J'ai encore du mal à te regarder sans avoir envie de taper dans quelque chose. ». Il passe encore sa main sur son visage. « ...Mais si Bella y arrive alors je peux en faire autant. ».

Je retourne dans la maison où Bella est en train de travailler sur ses notes, remontant ses cheveux en queue de cheval haute. Je vais dans la cuisine et retire un pack de glace. Une fois près d'elle, je pose délicatement le pack sur sa joue.

« Est ce que ça va ? Tu ne souffres pas trop ? ».

Elle tourne son cou gracile et me dit. « Oh Edward tu es revenu... Ça va … Emmett doit souffrir bien plus que moi. ».

« Mais tu es celle qui a reçu le coup. ». Bella se redresse et pose sa main sur mon cœur.

« Tu apprendras vite Edward que … les plaies intérieures sont bien plus lentes à guérir que les plaies visibles à l'œil nu. ».

Je prends sa main dans la mienne. « Es-tu blessée à l'intérieur maitresse ? ».

Bella me fait encore ce sourire énigmatique. Ce sourire de circonstance pour cacher une peine infinie. Une peine intérieure qui ne cicatrise pas.

Emmett est la première personne, en dehors de nos voisins, qui vient chez nous. Ils partagent un secret et encore une fois, j'ai tant de questions auxquelles j'aimerais que Bella réponde.

Bella embrasse ma joue et finit par dire. « Non Edward. Car je t'ai à mes cotés. ».

xoxo

Only you can make me feel

Only you can take me there

xoxo

Hello ! ça fait un moment que je n'avais rien publié ^^

A l'occasion de l'anniversaire de Dex, voici un de ma part… donc happy Bday !

La suite sera publiée ce soir… Dès que je me serais décidée de la fin (triste ou pas)

A bientôt !

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