Disclaimer: Twilight est la propriété de Stephenie Meyer. L'histoire appartient à EternallyCullen (lien sur mon profil), je ne fais que traduire.

Bonjour tout le monde! J'espère que vous allez bien?

Voici le 2ème outtake de l'histoire. On se situe dans les chapitres 2, 3, 4 et une partie du 5 mais cette fois du point de vue d'Edward.

Encore une fois, désolée de ne pas avoir répondu à vos reviews mais j'ai préféré posté directement le chapitre. Merci à Isnoname; Grazie; oliveronica cullen massen; jenny56; veronika crepuscule; Atchoum16; soraya2107; Lizzie972; ousna; Elodie pixie B; mlca66; sarinette60; Catherine; pounine; Maryfanfictions; halay et TeamEdward pour vos reviews et merci aux nouvelles mises en alerte/favori :)

Je remercie également ma super bêta, Missleez^^


OUTTAKE 2 : Rencontre avec Bella

Edward

Je ne savais pas trop quoi faire. J'avais finalement eu le courage de demander à la fille de mes rêves de sortir avec moi, mais je n'arrivais pas à deviner si elle considérait ça comme un rendez-vous ou pas ? J'étais réveillé depuis trois heures du matin, incapable de dormir à force de penser à la façon dont la journée allait se dérouler.

J'avais passé la plupart de mes années de lycée à convoiter cette fille, espérant qu'elle soit mienne et aussi loin que j'en étais conscient à l'époque, elle n'avait jamais battu les cils d'un de ses magnifiques yeux marron vers moi. J'avais tellement de fois voulu lui parler davantage en cours de biologie. Tellement de fois j'avais eu envie de lui tenir la main.

Je voyais cet après-midi comme un rendez-vous, et elle semblait véritablement savoir de quoi il s'agissait vu qu'elle m'AVAIT dit qu'elle m'aimait bien aussi à l'école. J'espérais juste que je n'allais pas tout faire foirer.

Mon cœur battit dans ma poitrine lorsque je la repérai, c'était presque comme si je ne pouvais plus respirer. Sa photo sur site de réseau social ne lui rendait pas justice. Même si Bella avait toujours été magnifique, maintenant elle était superbe. Parfaite dans tous les sens du terme. Elle était petite, minuscule même, mais tout de même avec des courbes féminines sexy. Ses cheveux et ses yeux brillaient et ses joues étaient toujours rose, les mêmes rougeurs qu'elle avait l'habitude d'avoir quand elle était nerveuse, comme quand Monsieur Banner l'interrogeait en cours.

Elle ne me vit pas tout de suite et se mordit la lèvre inférieure. J'avançai doucement vers elle et lui tapotai gentiment sur l'épaule. Elle se retourna, d'abord surprise, puis elle sembla soulagée. « Je suis désolé Bella, je ne voulais pas te faire sursauter. Tu donnais l'impression d'être à des millions de kilomètres. »

Elle rougit et baissa les yeux vers ses chaussures. Des Converse. Oui, je suis amoureux de cette fille. Ses joues étaient rouges quand elle me regarda dans les yeux. « Edward... je... désolée... tu es venu. »

Je ne pus m'empêcher de pencher la tête sur le côté, elle pensait que je n'allais pas me montrer ? Elle m'expliqua rapidement que pendant une fraction de seconde elle avait pensé qu'elle était victime d'un coup monté. Elle me dit qu'elle avait pensé que peut-être Emmett avait pensé que ce serait amusant, vu qu'habituellement elle était la cinquième roue du carrosse dans leur petit groupe. Le commentaire ne me blessa pas, mais le fait qu'elle pense qu'elle pourrait être victime de l'une des blagues de mon frère me dérangea un peu. J'allais devoir en discuter avec Emmett une autre fois.

Je lui assurai que je n'étais pas impliqué là-dedans, en fait je n'en avais pas encore parlé à qui que ce soit, alors que ce n'était définitivement pas un coup monté. Nous entrâmes dans le café et elle me laissa lui acheter un latte, même si elle semblait avoir l'intention de payer. Mais je ne pouvais pas la laisser faire, et je sortis mon portefeuille avant même qu'elle réussisse à prendre son argent dans son sac. Elle roula des yeux devant mon geste, mais me remercia gentiment.

Nous nous assîmes et je me rendis compte que j'avais des fourmillements dans les doigts qui l'avaient légèrement touchée dans le bas du dos. Bella avait l'air un peu nerveuse, et peut-être gênée. Je devais essayer de la mettre à l'aise, alors je la fis s'asseoir à côté de moi pour attendre que le serveur nous apporte nos boissons.

Lorsque nos cafés arrivèrent, elle prit immédiatement deux grands sachets de sucre et les mit dans son latte, puis elle se mordilla la lèvre à nouveau et rougit, m'offrant une explication qu'elle l'aimait juste sucré. Je souris et lui dis que je m'en souviendrai à l'avenir. Elle rougit à nouveau.

Nous parlâmes de nos emplois et elle posa beaucoup de questions sur l'hôpital, et le travail que je faisais avec les enfants. Quand elle exprima son mécontentement envers Emmett pour ne pas avoir parlé de moi, ce fut à mon tour de rougir, mais je ne pense pas qu'elle le remarqua vu qu'elle changea rapidement de sujet et évoqua le danger imminent qu'était la réunion des anciens élèves du lycée de Forks. Nous exprimâmes notre désir de ne pas y aller. Je lui dis que j'avais Emmett sur le dos et qu'elle avait l'ouragan Alice. Nous étions similaires.

Bella plaisanta sur les messages que Jessica avait postés sur mon mur, et les potins sur son mariage, ou l'absence de celui-ci. Je lui confiai que j'avais reçu des e-mails très explicites de cette femme (qui avait l'habitude de se moquer de moi quand on me poussait dans les poubelles et les casiers) expliquant dans le détail le plus fascinant et digne d'une fanfiction, ce qu'elle aimerait me faire. La plupart des choses je les savais, ou j'en avais entendu parler, mais il y avait une ou deux choses que j'avais dû chercher sur Google... qui avait révélé quelques... vidéos intéressantes. Bella rit de mon malheur, c'était le plus beau son. Elle me dit ensuite que ce n'était pas étonnant que Mike ait été voir ailleurs. Je lui souris et regardai le café, silencieux. Je lui murmurai à l'oreille que je savais exactement qui il voyait, parce qu'elle était infirmière dans mon service. Les yeux marrons de Bella s'écarquillèrent et sa bouche forma un O parfait.

Elle rit à nouveau et prit son café, elle souffla dessus et en but une petite gorgée. Quand elle me regarda à nouveau, je pris mon courage à deux mains et lui dis que j'aimais le son de son rire, et aussi son doux rougissement. Elle sembla à nouveau gênée. J'étais certain qu'elle allait me rembarrer à tout moment, mais je ne pus empêcher les mots stupides qui semblaient rester au bord de mes lèvres quand j'étais avec elle. Tout filtre que j'avais semblait être défectueux quand elle était là. Si Emmett était là, il se serait fait plaisir avec ça.

C'était comme si je n'avais aucun contrôle sur mon corps non plus. Ma jolie copine posa ses mains sur ses joues rouges et chaudes et essaya d'estomper les rougeurs. Je ne pus m'empêcher de lui prendre la main. La sensation de picotement fut de retour, elle se répandit dans tout mon bras et c'était merveilleux. Elle me sourit, mais le rougissement était encore là. Je tins sa petite main chaude et la plaçai entre nous sur le canapé. Je ne pouvais pas cesser de la regarder. Elle rougissait toujours, mais abondamment maintenant alors je pensai qu'il était préférable que je retire ma main de la sienne. Je ressentis tout de suite la perte et Bella se racla la gorge.

Elle souligna que la semaine prochaine à la même heure, nous serions prêts pour aller au lancement du livre d'Emmett. Je lui souris et lui dis qu'il allait faire une tonne de photos avec sa publiciste et Rosalie, et que je trouvais que tout ça était assez amusant... il n'avait même pas écrit le livre, il avait juste dû donner quelques interviews et être là et être beau devant les caméras. Bella ironisa que ça avait dû être très dur pour lui de travailler... de se tenir debout et de poser. Je lui dis qu'il n'y avait aucune raison pour qu'elle soit la victime des blagues de mon frère, parce qu'elle semblait avoir plusieurs anecdotes dans sa manche. Elle haussa les épaules, prit la cuillère à café et la tapota sur le dos de sa main. J'aimais le fait qu'elle semblait ne pas arriver à rester en place, elle aimait toujours bouger ou être en mouvement. Je n'avais toujours pas compris si c'était sa façon d'être... si c'était une habitude nerveuse, ou si elle était généralement mal à l'aise et voulait foutre le camp d'ici. Elle me rendait confus. Elle m'intriguait. Je l'aimais.

Ça avait toujours été le cas, mais la revoir aujourd'hui le confirma.

Nous discutâmes un peu plus et je constatai que nos mains étaient à nouveau très proches... si je bougeais un centimètre de plus vers ma droite, je la toucherai. Elle m'attirait vers elle comme l'électricité. Je trouvai le courage et lui posai la question. Je lui demandai de venir au lancement du livre avec moi. Je lui dis que je viendrai la chercher. Elle accepta.

Nous avions un rendez-vous. Elle ne me détestait pas après tout, elle n'était pas aussi mal à l'aise que je le craignais. J'étais silencieusement ravi, mais le stupide sourire de trou du cul sur mon visage me dénonça probablement. Je remarquai que son sourire reflétait le mien et ça envoya une sensation de chaleur dans tout mon corps. Je me sentais revivre tout à coup.

Je me souvins soudain de mes bonnes manières et la remerciai d'avoir accepté. J'espérais qu'elle réalisait à quel point c'était important pour moi. Nous restâmes silencieux pendant un moment et elle lécha le reste de mousse sur la cuillère, si seulement elle savait ce que ça me faisait de regarder sa langue chaude et rose. Laissez-moi dire que c'était une bonne chose que j'avais un bon contrôle... mais c'était dur, ça faisait un moment que je n'avais pas ressenti une agitation... Putain, ferme-la Edward, elle va s'enfuir et te hurler que tu es un 'pervers' si elle se rend compte des choses dégoûtantes auxquelles tu penses !

Son café avait disparu, tout comme le mien. Nous étions restés assis dans cette bulle pendant plus d'une heure et demie, et ce ne serait pas long avant que nous ne devions soit prendre un autre café soit qu'on nous demande de partir pour vagabondage. Mais je n'étais pas encore prêt pour que ça se termine, je ne voulais pas la laisser partir.

Le bout de nos doigts se touchèrent et j'avançai ma main un peu plus pour caresser la sienne avec mon index. Son souffle accéléra et nos yeux se rencontrèrent. Mon corps bougea inconsciemment et avant que je ne m'en rende compte, nos visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle sentait divinement bon, comme les freesias et la fraise, sa lèvre inférieure avait l'air douce mais aussi torturée par ses dents. Je voulais tester à quel point elle était douce. Elle ne semblait pas vouloir bouger, et avait l'air d'être consciente de notre proximité dans The Java Shed. Je me décidai pour le coin de sa bouche et y déposai un rapide et doux baiser. Je commençai à m'éloigner pour évaluer sa réaction. Mais je n'en eus pas le temps parce que sa main me tira par l'épaule et elle pressa ses lèvres contre les miennes.

Notre baiser était chaste, pas de mouvement ni de langue, juste ses lèvres, fermement pressées contre les miennes. Elles étaient aussi douces qu'elles en avaient l'air, et avaient le goût de fraise, de sucre et de café. Tout simplement parfaites. Même si avec un bref moment de contact, j'étais époustouflé. Elle s'écarta, fit courir sa main sur mon bras et entrelaça nos doigts. « Waouh, » souffla-t-elle. Je ne pus m'empêcher d'être d'accord avec elle.

« Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » murmurai-je. « Je sais qu'on se voit la semaine prochaine... mais... » Je lui demandai si elle voulait déjeuner avec moi, si elle avait le temps bien sûr. Elle accepta et rougit en me serrant doucement la main.

Nous nous dirigeâmes vers la sortie et je la guidai vers ma voiture. Je lui demandai si ça ne la dérangeait pas que nous sortions de la ville pour aller à Port Angeles et que nous mangions là-bas... il n'y avait pas beaucoup de choix d'endroits à Forks, et je préférais largement l'emmener dans un endroit un peu plus haut de gamme que le restaurant. Il y avait un endroit qui avait ouvert tout récemment où je voulais aller.

Nous parlâmes tranquillement de tout et n'importe quoi pendant le court trajet en voiture et nous nous garâmes. Quand Bella vit le restaurant, elle sourit et arqua les sourcils en guise d'interrogation.

Bella Italia. « Ouais... désolé, je sais que c'est un peu cliché, mais ça fait un moment que je voulais venir dans cet endroit. Ma mère m'a dit à quel point leurs raviolis aux champignons sont étonnants. » Ça me fit plaisir quand elle me dit qu'en fait c'était son plat préféré.

Notre serveuse était très... serviable. Bella lança un regard meurtrier à la jeune fille, à la limite du regard de garce puis elle roula des yeux après que j'eus commandé deux coca et deux assiettes de raviolis. Je ne savais pas de quoi elle parlait quand elle me dit que je faisais travailler mon vaudou sur la gente féminine. Pourquoi je remarquerais que quelqu'un me regarde quand j'étais en compagnie d'une magnifique jeune femme, de qui, il s'avérait, même après dix ans à ne pas l'avoir vue, j'étais toujours complètement et éperdument amoureux ? « Vaudou ? »

« Ouais. Tu as, comme, cette capacité à éblouir les femmes. Tu m'as déjà, et cette serveuse te voulait, aussi. »

Je ne pus m'empêcher de rire à sa déclaration, ou j'avais peut-être mal compris ? Mais je devais demander. « Tu me veux Isabella ? »

Elle détourna le regard un moment, clairement embarrassée. Merde. Peut-être que j'avais mal compris ?

La serveuse revint juste au moment où il semblait que Bella était sur le point de dire quelque chose. Elle se pencha sur la table et je me sentis un peu en colère après elle qu'elle me pousse son décolleté en plein visage. Les gars aimaient les seins, mais je n'étais pas du tout intéressé. Je me penchai en arrière et la laissai poser ma boisson puis celle de Bella.

Bella ne me regardait toujours pas et je ne pouvais pas attendre plus longtemps alors je sortis de mon côté de la cabine et la rejoignis sur le sien. Je glissai mon bras autour de son épaule et lui dis que je trouvais que son rougissement la rendait belle. Bien sûr, elle rougit plus profondément, mais son corps se détendit visiblement et elle se pencha un peu vers moi.

Nos repas arrivèrent peu de temps après et je me fis un point d'honneur de ne pas regarder la serveuse. Bien sûr je la remerciai, parce que la politesse ne faisait pas de mal et que je n'étais pas grossier.

Le repas était une tuerie. J'étais sûr que ma bouche s'ouvrit et que je bavai alors que je regardais Bella prendre sa première bouchée de raviolis. On aurait dit qu'elle montait au septième ciel. Elle gémit doucement et il m'en fallut beaucoup pour ne pas devoir ajuster mon pantalon.

J'étais un pervers.

Elle me regarda finalement et me sourit après avoir avalé sa première bouchée. « C'est bon hm ? » lui demandai-je alors que je prenais un morceau avec ma fourchette. Oui... ça l'était vraiment, c'était de loin les meilleurs raviolis que j'avais jamais goûté. Je ne rompis pas le contact visuel alors que je mâchais plusieurs fois et avalais. « Ouais... c'est bon » confirmai-je tout en léchant la sauce crémeuse sur mes lèvres.

Nos doigts étaient à nouveau liés et ce ne fut pas difficile de manger d'une seule main. La nourriture disparut trop tôt et je repoussai mon assiette de l'autre côté de la table. Bella fit de même peu après. Je me glissai un peu plus près d'elle et lâchai sa main, mais juste pour placer la mienne juste au-dessus de son genou.

Bella se tourna vers moi et je pensai qu'elle allait dire quelque chose, mais elle se pencha et captura mes lèvres avec les siennes. Ce n'était pas aussi doux et innocent que ce que nous avions partagé quand nous étions arrivés au café, ses lèvres étaient entrouvertes et bougeaient avec les miennes. Je sortis ma langue et traçai le contour de sa lèvre inférieure. Elle répondit avec empressement, sa main se glissa dans mes cheveux, ses ongles grattant délicieusement mon cuir chevelu. Alors que nos langues se rencontraient pour la première fois, se dégustant doucement, mon bras trouva sa taille et je la rapprochai de moi. Bien que le baiser était lent et tendre, il était plein de passion et de besoin, ça n'avait jamais été comme ça avant avec qui que ce soit. En bref, c'était tout simplement incroyable.

Un raclement de gorge furieux nous fit nous séparer. Se tenant toujours à moi, Bella se retourna et dévisagea la garce de serveuse qui lui renvoya le même regard. Elle prit nos plats vides et demanda ironiquement si nous aimerions voir la carte des desserts, ou si nous avions besoin d'un verre d'eau froide.

Je fis un signe de la main à la jeune fille grossière. « Non, on voudrait juste la note s'il vous plaît. Je pense qu'on a terminé. Sauf si tu veux autre chose, Bella ? »

La magnifique Bella secoua la tête et posa nos mains jointes sur la table devant la serveuse impolie et me sourit alors qu'elle regardait la jeune femme s'éloigner, tentant encore de balancer les fesses. Je me demandai si elle n'avait jamais demandé de l'aide médicale pour ça, parce qu'il y avait clairement quelque chose dans sa posture et ses hanches.

« Alors, » murmura Bella. « Et maintenant ? »

Je me penchai et l'embrassai doucement sur les lèvres. Elle sourit et se lécha les lèvres alors que je m'éloignais. « Je pensais justement à ça. Que dirais-tu qu'on sorte d'ici ? Je vais te ramener à Forks, et on pourrait décider de quoi faire arriver là-bas ? Si tu n'es pas encore prête à mettre fin à cette journée, alors peut-être que je pourrais t'inviter à boire un verre ou deux ? »

« Ça a l'air super, » me dit-elle

Dieu merci, nous eûmes la note plus vite que je m'y attendais et je tins à payer pour le déjeuner. Bella ne sembla pas contente au début, mais accepta et rangea son argent. C'était un rendez-vous et c'était totalement pour moi. Je ne voulais pas qu'elle ait à payer, après tout c'était moi qui l'avais invitée à déjeuner et qui l'avais sortie de sa ville natale. Dites que je suis ringard, mais j'étais comme ça.

Pendant le trajet du retour à Forks, la conversation fut minime mais elle ne lâcha pas ma main. Elle avait l'air profondément dans ses pensées la plupart du temps, et lorsque je lui demandai ce qui n'allait pas, elle me dit qu'elle ne voulait pas en parler pour le moment. Elle souriait, alors je savais qu'il n'y avait rien à craindre, mais j'étais prêt à payer un million de dollars pour pouvoir lire dans ses pensées.

Elle me dirigea vers l'endroit où elle avait garé sa voiture à Forks et je faillis mourir quand je vis la monstruosité de la mort qu'elle appelait son pick-up. Un jour, elle allait me laisser lui acheter une vraie voiture... avec une ceinture de sécurité et des air-bags, peut-être avec un bouclier pare-balles. J'avais franchement peur pour sa sécurité. Elle plaisanta avec moi et me dit de me détendre, mais elle ne se rendit pas compte que je ne plaisantais pas.

Je restai loin derrière le pick-up, qui j'avais appris qu'elle l'appelait affectueusement Mabel, et la suivis jusqu'à son immeuble. Elle allait laisser la voiture... là-bas et nous allions prendre la mienne pour le reste de l'après-midi. Bella me dit qu'elle devait aller dans son appartement un petit moment et me demanda si je voulais venir.

Son appartement était petit mais exactement comme je m'y attendais. Il était décoré avec goût et était très propre et bien rangé. Elle me dit qu'elle vivait ici depuis huit mois maintenant et qu'elle l'aimait vraiment. C'était calme et ça lui convenait parfaitement. Je voulais lui dire qu'elle aurait l'air mieux dans une maison à deux étages dans la campagne, assise sous un porche avec moi.

Bella me guida jusqu'au petit salon et me dit de m'asseoir et de faire comme chez moi. Je retirai ma veste et la posai sur le dossier du canapé tout en la regardant partir dans une pièce juste à côté et fermer la porte derrière elle.

J'observai la pièce, c'était très joli, girly et pas prétentieux du tout. Il y avait une cheminée avec une poutre en marbre et une collection de photos encadrées. Je me levai du canapé et commençai à les regarder. Bella était sur la majorité d'entre elles. Je repérai Alice et Rosalie avec elle sur quelques unes, il y en avait certaines qui remontaient à l'école, puis à plus récemment. J'en pris une qui m'intéressait en particulier. Bella lors de ce qui semblait être sa remise de diplôme à l'université. Elle portait une robe de cérémonie bleu et un chapeau, s'accrochant à son diplôme. Je reconnus un homme très heureux debout à sa droite. Ses yeux étaient marron foncé comme les siens et on pouvait voir la blancheur de ses dents alors qu'elle souriait fièrement à l'appareil. Je savais que c'était le Chef Swan, le père de Bella. Il n'avait pas beaucoup changé au cours de ces dix dernières années. De l'autre côté de Bella se trouvait évidemment sa mère. Ses traits étaient similaires à ceux de Bella, mais ses cheveux étaient plus courts.

Tenant toujours la photo, j'entendis Bella sortir de sa chambre. Elle avait changé de vêtements, mais elle avait toujours l'air magnifique.

« Tes parents ? » lui demandai-je même si je connaissais déjà la réponse.

Elle avança et se mit à côté de moi. « Ouais, Renée et Charlie. Ma mère vit à Phœnix avec son mari, Phil, et Charlie, je veux dire mon père, est le chef de la police ici à Forks. »

« Je ne peux pas dire à qui tu ressembles le plus... mais tu as les yeux de ton père, » lui dis-je alors que je reposai la photo et me tournai pour lui faire face. « Mais les tiens sont beaucoup plus beaux. »

Elle leva les yeux vers moi et posa sa main sur mon torse, juste sur mon cœur. Elle avait l'air à bout de souffle. Je me penchai et l'embrassai. C'était tellement tentant, et elle était si proche.

Nos nez se touchèrent et ses lèvres s'entrouvrirent. Elle lâcha son doux souffle sur moi alors que nos lèvres se frôlaient. Je m'éloignai, posant mon front contre le sien, puis elle se mit sur la pointe des pieds et ses lèvres fondirent sur les miennes. Ce baiser était comme aucun autre. Juste passionné. Ses mains glissèrent dans mes cheveux, me tirant incroyablement près. Mes bras serpentèrent autours de son corps minuscule et la serrèrent contre moi. Elle avait l'air encore trop loin et je la soulevai un peu.

Ses jambes s'enroulèrent instantanément autour de ma taille et nous avançâmes à l'aveuglette jusqu'à ce que son dos heurte le mur. Ma main droite se déplaça jusqu'à ses fesses et je la tins contre moi et la soutins. Nos baisers étaient durs, nos bouches se livraient bataille. C'était humide et frénétique et tout simplement parfait. Je ne pouvais pas respirer et il me fallut tout mon self-contrôle pour ne pas la maintenir durement contre le mur avec mes hanches.

Nos respirations étaient courtes et hachées, et avant que je ne perde totalement le contrôle je m'écartai et posai mon front contre le sien, mais elle était toujours enroulée autour de moi et épinglée contre le mur. Elle poussa sur mes épaules et détacha ses jambes, glissant le long de mon corps. Elle rougit furieusement.

Je m'excusai d'être allé trop loin et Bella semblait être à la fois honteuse pour nous deux que nous nous soyons perdus dans le feu de l'action, mais elle semblait aussi vouloir continuer là où nous nous étions arrêtés. Il était évident pour moi qu'elle avait l'air de livrer le même combat que moi dans son esprit.

« Edward... tu me plais vraiment. J'ai été dans une relation pendant plus de deux ans et... eh bien, ça ne s'est pas bien terminé. J'ai des problèmes, et c'est le premier rendez-vous que j'ai eu depuis... et j'ai tellement peur de gâcher ça avec toi Edward, surtout en connaissant Emmett. J'ai juste peur. »

Il semblait y avoir quelque chose qu'elle ne me disait pas, qu'elle cachait, mais il était hors de question que je la force à me dire quelque chose avec laquelle elle n'était pas à l'aise. Au lieu de ça, je lui dis qu'elle me plaisait aussi, et que j'étais prêt à aller aussi lentement qu'elle le voulait, que je n'allais nulle part.

« Mais si je foire les choses ? Je ne veux pas te rendre malheureux et... ? »

« Ne sois pas absurde Bella, je suis absolument certain que tu n'es pas capable de foirer quelque chose. Tu es parfaite. »

« Je ne suis pas parfaite Edward. Je suis loin de l'être. » Je la fis taire et essuyai ses larmes.

« Je pense que tu l'es, Bella. Tu l'as toujours été. Je conçois qu'on est maintenant des gens très différents de ce qu'on était avant, on a tous les deux grandi, mais je vois encore cette magnifique jeune fille timide de biologie. La fille calme qui se cachait du monde derrière le rideau de ses cheveux. La fille qui souriait à mes blagues et la fille qui ne riait pas quand j'étais frappé et bousculé dans le couloir. »

Les souvenirs de mes jours d'école étaient difficiles, mais les paroles de Bella me soulagèrent quand elle m'assura que ce n'était pas drôle, et que maintenant je devais être celui qui riait, parce que j'avais réussi, j'étais beau et j'étais médecin. Elle pensait que j'étais beau !

Elle s'appuya contre mon torse et je la tins doucement. « Ça te dérange si je passe pour le truc du bar ce soir ? »

Je fus instantanément déçu, mais elle me dit que nous pourrions peut-être rester là et ouvrir une bouteille de vin à la place et regarder un film.

Nous discutâmes un peu plus de l'école et Bella commença à me parler de son ancienne relation. Elle m'expliqua qu'elle était avec un homme qu'elle avait rencontré à l'université. Il avait quelques années de plus qu'elle et elle était profondément amoureuse de lui. Elle n'avait jamais eu de petit-ami avant, et elle n'avait jamais su ce qu'on attendait d'elle. Elle m'expliqua comment il la traitait, puis comment elle l'avait trouvé avec une autre fille, qui n'était autre que l'une de nos anciennes camarades de classe, Lauren. Il lui avait dit que c'était un jeu pour lui, juste un peu de plaisir, pendant qu'il cherchait la bonne. Bella était visiblement mal à l'aise à cause de tout ça.

Je savais que je ne pourrais jamais lui faire du mal comme ça, et je jure que si jamais je rencontrais ce gars, James, je m'assurerais qu'il regretterait d'avoir parlé à Bella. Le besoin de la protéger devint soudain plus fort et je l'aimais encore plus que je ne le croyais possible.


J'espère que cet outtake vous a plu^^

Il n'y en a pas d'autre pour le moment, mais dès que l'auteur en poste un, je me ferai un plaisir de le traduire :)

N'hésitez pas à me laisser vos avis :P

Bon week-end et bonne soirée!

A bientôt!

xoxo