Me revoilà ! J'ai commencé cette fic il y a un certain temps déjà (plusieurs semaines) mais j'ai eu quelques petits soucis en route (manque d'inspiration, crise de « c'est nul », reprise à zéro, re-manque d'inspiration.). Je voulais attendre de l'avoir finie avant de vous la soumettre mais finalement je n'ai pas résisté à l'envie de vous torturer avec mes retards !

C'est pourquoi là, je ne donne aucune date pour les prochains chapitres. Je suis en période d'examen, j'ai quelques soucis de santé, une inspiration capricieuse alors ça viendra ... et bien ... quand ça viendra !

Pour l'instant pas de pairing particulier mais qui sait, à l'avenir peut-être.

Titre : Socialisation

Disclaimer : Les droits ne m'appartiennent toujours pas, je ne me fait aucun bénéfice monétaire sur ces écrits (juste moral).

Rating : M (pour peut-être les chapitres suivants)

Personnages : Sherlock Holmes & Docteur John Watson

Résumé : Sherlock tente l'expérience de la socialisation à coups de petits paris avec John. Parallèlement, il doit faire face à un dangereux criminel (non ce n'est pas Moriarty.).

Voilà, vous savez tout. Et comme je suis sympa (sisi je le suis, vraiment !) et que le premier chapitre est relativement court ben je vous poste le deuxième de suite !


Chapitre 1

« Non, sérieusement Sherlock, je vois bien que tu fais des efforts mais là quand même, je dois t'avouer que ça me dépasse, dit John en passant le pas de la porte de leur appartement les bras chargés de sacs de courses.

- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? répliqua Sherlock qui posait les courses dans la cuisine, à côté de sa dernière expérience en date : des poumons de mouton.

- Ce que tu as dit ? Tu te fous de moi ? « Mrs Hudson ne serait pas là, je vous aurais sûrement demandé d'être notre servante. » Tu trouves ça normal toi ? »

John avait haussé le ton et rangeait les provisions dans les placards inoccupés de la cuisine. Pointant Sherlock en agitant une boite de sucre sous son nez, il ajouta d'un air menaçant :

« Tu as intérêt à t'excuser »

Le détective souriait de voir son ami prendre ainsi le parti d'une femme. Il vint l'aider à ranger les courses tout en prétendant qu'il n'avait pas le temps de se perdre en flatteries et excuses auprès d'une simple idiote pour qu'elle vante ensuite ses qualités et capacités à son entourage.

« Oh je crois qu'elle n'a pas besoin de tes excuses pour ça Sherlock, lâcha nonchalamment le médecin.

- Que veux-tu dire, demanda Sherlock en se rapprochant, tout d'un coup intéressé par les paroles de John.

- Quoi ? Ne me dis pas que tu n'as rien remarqué ?

- Dis-moi !

- Sherlock, je t'ai déjà dit que Molly te draguais n'est-ce pas ?

- Peut-être, en tout cas je ne m'en souviens pas. Et alors ?

- Et ça se dit détective, dit John en levant les bras au ciel, découragé.

- Mais quoi ? Elle a un petit ami non ?

- Aux dernières nouvelles, son petit ami était Jim Moriarty et ça ne veut certainement pas dire qu'elle ne ressentait plus rien pour toi. Elle tentait de t'oublier et s'est laissé séduire par ce psychopathe. Bref, elle en pince pour toi et toi qu'est-ce que tu fais ? Tu la considère comme un petit chien à ton service. T'es vraiment tordu des fois.

- Ah oui ? Et bien puisque tu es si malin, tu n'as qu'à sortir avec elle.

- Sherlock, arrête de bouder et viens ranger tes saloperies y'en a partout c'est dégoutant. Et je ne sortirais pas avec elle parce que c'est toi qui l'intéresse ! Moi elle ne se souvient jamais de mon prénom, je ne vois pas comment …

- Serais-tu jaloux ? Le coupa Sherlock.

- Quoi ? Mais non voyons ! Oh et puis laisse tomber, les relations humaines, ce n'est pas ton domaine. »

Pendant leur discussion, ils n'avaient pas vu Lestrade et Donovan entrer. Sally affichait un sourire narquois et croisait les bras comme si elle venait de découvrir deux enfants en train de comploter une bêtise. Le DI, lui, avait la main droite posée sur sa hanche, relevant sa veste, comme il le faisait souvent lorsqu'il observait un cadavre ou écoutait Sherlock déballer à toute vitesse ses déductions.

« On dirait un vieux couple ! remarqua Sally Donovan à voix haute. »

C'eu pour effet de dévoiler leur présence. John et Sherlock se retournèrent, surpris. Voyant qu'elle avait mis John mal à l'aise, Sherlock regarda la jeune femme d'un regard condescendant et lui lança :

« C'est vrai qu'une femme qui couche avec un collègue marié sait ce que c'est, un couple, non ? Vous devez vous sentir extrêmement seule quand la femme d'Anderson est là ! Oh je vois, c'est pour ça que vous êtes sarcastique à longueur de journée ! Vous devriez passer plus de temps à récurer les sols ça vous rend un poil plus supportable.

- Espèce de …

- STOP ! interrompit Lestrade. Sherlock, vous avez sûrement entendu parler du meurtre de Robert H. non ?

- Mmh oui, effectivement j'ai lu ça dans la presse. Que se passe-t-il ? Vous êtes à court d'idées, comme d'habitude ?

- Sa femme vient mystérieusement de disparaître, répondit Sally.

- Et vous la croyez coupable … Non mais sérieusement, arrêtez de jouer aux détectives. Elle n'a pas tué son mari. Et il y a un nom pour « mystérieusement disparue », rétorqua Sherlock, amusé par le manque de compétence de la police londonienne.

- Qui est ?

- Sally, même John l'a deviné.

- Oh merci, ironisa l'intéressé en se retournant pour finir de ranger les courses.

- Elle aurait été enlevée ? demanda Lestrade.

- Oui et surement par l'assassin de son mari, je vous en fais cadeau, au point où vous réfléchissez, vous ne l'auriez trouvé que demain matin. Cela dit, je peux prouver que vous êtes vraiment des mauvais enquêteurs. Ça vous intéresse ? répondit Sherlock en allant aider John.

- Quoi encore ? Vous allez nous dire que vous savez qui c'est, que vous l'avez pourchassé, qu'il est actuellement ligoté dans votre cave avec ses aveux signés posés à côté de lui ?

- Donovan, ça suffit. Allez-y Sherlock, si ça peut nous aider.

- Oh ça ne risque pas de vous aider mais il s'agit tout de même d'un exploit que vous n'avez même pas remarqué et qui a pourtant son importance ! J'ai aidé John à faire les courses !

- Tu vas arrêter de te vanter avec ça Sherlock ? Franchement ça fais trois fois que tu le dis depuis qu'on a quitté le magasin … »

Lestrade et Donovan se regardèrent, étonné pour l'un, passablement énervée pour l'autre. Tandis que les deux énergumènes du 221B avaient repris leur dispute, ils décidèrent de retourner au poste, espérant que Holmes les aiderai à nouveau sur ce coup là.

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Quelques miles plus loin, une femme d'environ 40 ans pleurait dans une petite pièce plongée dans l'obscurité.

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De : Sherlock. A : Lestrade.

Regardez du côté des ex de la femme.


N'hésitez pas à me donner votre avis !

XX Dieithryn.