Chapitre trois en ligne. Merci pour tout ceux et toutes celles qui m'ont mit en alerte et en favoris Durant tout ce long temps ^^

Oui, même si ça me fous une pression monstre.

Et que ce chapitre et nul, même si c'est ce que je peux faire de mieux pour cette partie ci et pour l'instant… (je baisse dans votre estime, là. *inconsolable...* ) Aller, j'arrête de me plaindre !

Navrée, mais mon correcteur d'orthographe débloque pour cette histoire (oui, que celle là, c'est bizarre, j'en conviens), donc désolé pour les fautes que vous allez trouver le long de ce mince chapitre.

Sur ce, bonne lecture !


Chapitre 3

Mokona venait de remarquer Fye.

-Quoi ?

-C'est… Un D ?

-Ouai.

-Mais mais mais, Kuro-chan ! C'est interdit !

-T'occupe. C'est Tomoyo qui l'« entrepose » ici.

-Ah, alors si c'est Tomoyo-san…
-Oy, tu sous-entends quoi, là ?

-Mokona ? Mokona ne sous-entends rien…

Kurogané jetât un regard suspicieux à la boule blanche. Enfin bon. Il entreprit de se connecter à la télé, et installa Mokona dessus.

Il lisait les instructions quand le portable demanda :

-Dis, Kuro-pyon, pourquoi tu n'utilises pas le D ? Il doit être bien plus rapide que Mokona !

-Tu veux rire ? Il a tout oublié !

-Tout tout tout ? Même son nom ?

-… Non, ça je crois qu'il s'en souvient.

-Alors c'est bon. S'il est encore capable de savoir son nom, il n'a pas oublié comment on se connecte, etc… Mokona peut le brancher ?

-Haain, pourquoi faire ?

-Bah pour aller plus vite Kuro-pyon !

-Kurogané !

- Si je passe par un D, je pourrais faire dix fois plus vite que maintenant ! Pyuu !

-Pffff…

Kurogané se tourna vers le coin de la pièce où l'autre était.

-Oy ! Vient là !

Le blond, sentant qu'on s'adressait à lui, leva la tête. Kurogané lui fit signe de venir, voyant bien qu'il n'avait pas comprit l'ordre. Ses jambes n'étaient plus violettes, simplement rouges maintenant. Il réussit à se déplacer à quatre pattes; … Avec le t-chirt trop grand et l'absence de pantalon… Kurogané tourna la tête en rougissant. C'était un ordinateur !

L'autre leva les yeux vers lui, et d'une voix mal assurée, un peu enrouée, pas comme celle, synthétique, qu'il avait entendu lors de l'installation, il dit:

-Ku… ro…gané ?

Le brun sursauta et se retourna très vite vers la machine humanoïde, plongeant directement dans ses yeux bleus.

-Non, Kuro-Pyon !

Mokona venait de mettre son grain de sel dans l'histoire.

-Kuro-pyon ?

-Oui, c'est le nom de notre maître !

-Nom ? … Maître ?

-Kuro-pyon . Maître. expliqua Mokona en montrant Kurogané.

Fye se retourna vers Kurogané.

-Kuro-pyon ?

-KUROGANE !

L'ordinateur eut un petit sourire, et Kurogane se rappela soudain qu'il fallait absolument qu'il lui donne un pantalon…

Il alla chercher celui qu'il avait abandonné un peu plus tôt pendant que Mokona demandait un câble de connexion à Fye. "Hep, Attends, boule de poil ! Il s'habille avant !"

Puis, il tendit le pantalon à Fye qui, évidemment le regarda avec appréhension. Puis, comme pour le T-shirt, il remarqua que le brun en portrait un, et… Anticipant la scène qui allait arriver, Kurogané ordonna :

-Lève toi.

L'autre avait enregistré la signification de la phrase, il se mit debout en chancelant. Ses jambes n'avaient pas encore totalement dégonflées, mais elles étaient globalement en bien meilleur état.

Il enfila lui même le pantalon à l'ordinateur, il ne voulait pas recommencer la même scène plus ou moins érotique qu'avec le T-shirt. Enfin… Pour autant que mettre un pantalon à une machine ressemblant à un humain comme deux goutes d'eau, un tout petit peu plus petit que lui, aux cheveux soyeux, aux manières maladroites et hésitantes d'enfant, à la peau plus douce qu'une vraie… ne le soit pas.

Ouuh…Il fallait qu'il arrête.

… Et merde.

Ça l'était.

Heureusement, même si l'humanoïde ne comprenait qu'à demis mots, il apprenait vite, et devinait un peu.

Bien sur, l'habit était trop grand et le brun dû lui passer sa ceinture la plus serrée pour qu'il lui tienne sur les hanches. Quand il eut finit d'habiller la machine, il fallut lui apprendre à s'assoir, à changer de position quand il commençait à ne plus sentir ses jambes… Kurogané se demandait pourquoi il faisait tout ça… c'était prise de tête, surtout que cet ordinateur ne resterait pas chez lui… Mais, au moins pour le temps où il serrait là, il ne lui causerait pas trop d'ennui s'il savait quelques brides de la vie.

La vie… De toute façon, quesqu'un tas de ferraille pouvait bien savoir, ou apprendre de la vie ? Il repensa à l'habillage… en général, dans les relations humaines, entre adultes, du moins, les gens se déshabillent à deux et se revêtent tout seuls… C'était triste, en fait.

Et cet ordi lui faisait avoir de drôles de considérations !

La machine blonde se rassit, et Mokona pu enfin se brancher sur elle.

Ses yeux, qui jusque là s'étaient limités à deux fentes horizontales et courbes s'ouvrirent subitement en grand, faisant sursauter son nouveau Maître, et puis il tomba en avant avec une succession de "Pyu" ressemblant à des hoquets.

Kurogané passa sa main sur son front, surprit, voir ahuri. Qu'est-ce que c'était encore que ça ?

Fye, lui, se pencha vers la boule de poil électronique et la regarda avec intérêt.

-Pyu ?

Il devait surement se demander ce que ça voulait dire… le brun eut le sentiment que s'il ne téléphonait pas tout de suite à Tomoyo pour qu'elle revienne en vitesse, il allait en voir des vertes et des pas mûres.

L'humanoïde se tourna vers lui, lentement…

-Pyuu ? Kuro-pyuu ?

Il saisit son portable et composa le numéro de son ex en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire.

-Oy, reviens de suite, ton lapin bug ! Et l'autre aussi !

N'y connaissant rien à l'informatique, il ne pu rien expliquer à la jeune fille qui fit illico faire demi tour à sa voiture. Enfin, à son chauffeur. Le chauffeur de la limousine noire qui lui servait également de garde du corps.

O*¤~¤*O

Tomoyo était la petite fille d'un grand industriel, même si elle se faisait elle même son argent de poche sur internet. Elle devait avoir deux paires d'ordi personnalisés, en plus de Sakura, et était un petit génie de l'informatique. Il était un cousin éloigné, et à la mort de ses parents, elle et sa grande sœur l'avait recueilli. Quelques années après, il lui avait demandé de sortir avec lui.

C'était une décision murement réfléchie, comme tout ce qu'il entreprenait, et elle avait accepté. Ils allaient bien ensembles, tous les deux, Tomoyo était la seule personne capable de supporter le regards rouge et furieux de Kurogané, et celui-ci le seul à être au courant de ses excentricités. Ils se confiaient tout l'un à l'autre, et à 17 ans, on aurait dit un vieux couple.

Cette relation n'avait pas changé leurs rapports, elle les avait peut-être juste rapprochés. D'ailleurs, à l'époque, Kurogané avait surtout fait ça pour que les autres filles lui fichent là paix. Mais peu à peu… Il s'y était habitué, il avait commence à avoir des sentiments pour Tomoyo. Elle était belle, gentille, franche, sacrément maligne et énervante,… Il l'aimait. Jusqu'à ce que, trois semaines auparavant, elle le quite. Sans vraiment d'explications, d'ailleurs. Juste Sakura. Il n'avait toujours pas comprit comment on pouvait ressentir des émotions pour une machine… Il jeta un coup d'œil à Fye. Pendant toute cette réflexion, l'ordinateur ne l'avait pas lâché du regard. Il fit la moue. Mouai, pour l'instant , tout ce qu'il ressentait, c'était de la lassitude, de l'impatience, de l'appréhension, un certain malaise, aussi. C'était une machine, comment pouvait-elle lui poser autant de problèmes ?

Pourvu que Tomoyo le récupère vite !


Bon voilà où en est Kurogané pour le moment… Review pour une chouette ?