bonjour à tous chers lecteurs,

et voilà comme promis l'ultime chapitre qui, je l'avoue est bien plus petit que les autres. j'espère ne pas vous décevoir, postez moi votre avis car il compte beaucoup pour moi !


Amour d'un soir ou l'histoire de notre vie : chapitre 17 (fin)

Autour de lui, le temps sembla s'arrêter. Lucius ne pouvait qu'avoir perdu la raison. Il était forcément le père de leur enfant, la petite lui ressemblait tellement… à moins que… non, Harry ne voulait pas y croire.

Il se risqua à poser les yeux sur son vampire qui lui souriait tristement, il avait dû suivre ses pensées.

- Tu as deviné Harry, dit-il d'une voix à peine audible.

- Qu'est-ce qu'on va faire Lucius ? où est-il d'ailleurs, je ne l'ai pas vu.

- Harry, commença doucement le blond, personne ne sait où se trouve Draco, il a été mordu par un loup garou et s'est enfui.

Le brun ne trouva rien à dire et s'approcha du berceau de la petite.


Cela faisait quelques jours déjà que j'avais tué Timothy et que je n'arrivais pas à m'en remettre. J'arrivais aux abords d'un village dont j'ignorais l'existence, le premier village depuis ma fuite de Poudlard, ce jour où pour moi, tout avait basculé.

Ayant perdu ma baguette, je restais prudent vis-à-vis des personnes que je croisais. Moi qui avait toujours fait attention à mon apparence, je devais avoir l'air d'un misérable avec des vêtements en lambeaux et une barbe de quelques jours, me donnant l'air d'un SDF.

Je repérais un pub, y entrais. Heureusement pour moi, il s'agissait d'un pub sorcier. Je priais alors le ciel pour avoir encore quelques pièces sur moi. Je fouillais négligemment mes poches, trouvant à peine de quoi me payer une chope de bierraubeurre alors qu'un whisky pur feu m'aurait fait le plus grand bien.

Draco s'installa au bar non sans attirer bon nombre de regards. Avisant un exemplaire de la gazette qui traînait dans un coin, il s'en empara et loucha sur la première page qui indiquait en gros titres : « Voldemort tué, le monde sorcier libéré, le survivant accomplit un deuxième miracle ».

Il se précipita de lire la page 2 où tout était expliqué en détails. Il arrivait à la fin de l'article quand une phrase lui sauta aux yeux : Harry avait accouché et se trouvait actuellement très faible dans une chambre de Ste Mangouste.

Le blond ne prit pas la peine de finir sa chope et sauta dans la cheminée. Arrivé à l'hôpital, il courut vers l'accueil afin de demander la chambre d'Harry. La standardiste le regarda de la tête aux pieds et lui annonça au final que « Monsieur Potter ne reçoit personne dans sa chambre » avec sa voix de pimbèche, pensa Draco.

Il fit mine de partir et dès que la standardiste baissa les yeux, il bifurqua dans un couloir. Il lut tous les écriteaux jusqu'à trouver celui au nom de « Potter ». il entra alors dans la pièce sans frapper et trouva Harry allongé dans son lit, les yeux ouverts, fixés sur le plafond.

- Harry ? appela-t-il, hésitant.

Le brun sursauta légèrement et redressa sa tête. Quand il vit Draco, il sauta du lit, arrachant à moitié sa transfusion qui se mit à sonner. Draco se cacha dans un placard sous les ordres d'Harry alors qu'une médicomage arrivait, énervée, pour lui remettre l'aiguille comme il le fallait. Quand elle eut refermé la porte, après avoir passablement engueulé Harry, le blond réapparu et serra l'autre garçon dans ses bras, il lui avait tellement manqué.

- Draco, commença Harry en souriant, ne voudrais-tu pas prendre une douche ? Ce n'est pas que tu empestes mais bon…

- C'est ça, fous toi de moi Potter, plaisanta-t-il en retour. Je t'emprunte ta salle de bain, sors moi des vêtements s'il te plaît.

Harry chercha quelque chose d'un peu grand pour lui, vu que le blond avait une tête de plus que lui, et tendis ses trouvailles à l'arrogant personnage lorsqu'il ressortit de la salle de bain les cheveux encore mouillé, une simple serviette entourant ses fines hanches.

- Dray j'ai quelque chose à te dire.

- Quoi donc ? dit-il en souriant encore d'avoir pris une bonne douche.

- Je… je ne sais pas comment dire… c'est difficile et je pense que tu vas mal le prendre.

Draco fronça les sourcils à l'entente de cette phrase et écouta ce qu'avait à lui dire le brun de si important.

- Tu sais le bébé. Quand je me suis réveillé, Lucius était là et il ne l'a pas touchée, il m'a dit que… que le bébé n'est pas de lui. Elle lui ressemblait tellement pourtant. Tu… tu sais quand Lucius était en mission et que… enfin tu sais que tu… quand tu as pris son apparence et que…

- Harry ne me dit pas que…

- Si Draco, la petite est de toi, je suis désolé Draco.

Restant bouche bée, le beau blond se laissa tomber sur le lit aux côtés du brun. Il réfléchit à toute vitesse, se demandant ce qui allait se passer désormais.

- Draco, ne disparais plus s'il te plaît, ça m'a fait tellement de peine quand j'ai su que tu avais disparu, et ça crève les yeux que Timothy et toi vous vous aimez. Je suis sûr qu'il a dû être anéanti quand il l'a su.

- Harry, je me suis fait mordre par un loup garou. Je ne peux pas rester et encore moins garder un bébé. Quel être censé voudrait vivre avec un loup garou et pire, quel enfant voudrait d'un loup garou comme père, un monstre n'a pas le droit au bonheur Harry.

Harry commençait à se demander comment convaincre Draco du fait que Timothy l'aimait sans son petit problème de fourrure de même qu'avec et que la petite serait la plus heureuse des enfants si son père était présent pour elle et l'aimait aussi. Il essaya de le lui expliquer avec des mots qui se voulaient doux et gentils.


J'entendais de la bouche d'Harry les mêmes arguments que je m'étais répétés en boucle quelques jours plus tôt mais que j'avais vite abandonnés. Mais maintenant que quelqu'un d'autre les prononçait à voix haute, ils semblaient moins irréels, plus vraisemblables.

Je voulais prendre mon temps pour réfléchir, ainsi, je ne répondis pas au brun. Je m'approchais du berceau et pris la petite dans mes bras, ma fille.

Cette dernière, aux beaux cheveux du blond caractéristique de ma famille, ouvrit ses yeux d'un vert émeraude électrique, les mêmes que ceux d'Harry. Je la reposais dans son petit lit et remercia Harry de m'avoir permis de retrouver un aspect civilisé.

J'allais rentrer chez moi discrètement, le temps de réfléchir à tout cela. J'ouvris la porte de la chambre d'Harry et restais figé de peur. Face à moi se tenait la personne que j'aurais le moins souhaité voir aujourd'hui : Timothy.

Celui-ci m'avait d'abord regardé d'un air surpris, ne s'attendant sûrement pas à me voir. Un sourire s'étendit sur ses lèvres et il me serra dans ses bras.

Ne sachant pas comment réagir, je restais crispé. Une pensée m'effleura l'esprit : s'il apprenait que la petite était de moi, il voudrait encore moins de moi, ne voulant pas d'une vie contraignant comprenant un loup garou pour amant et un enfant qui n'était pas de lui.

Dès que son étreinte se desserra infimement, je choisis de fuir, je n'étais pas encore prêt à l'affronter alors même qu'il y a une heure, je le croyais mort par ma faute. Ma manche fut tirée sur le côté et je me retrouvais emmené par cheminette dans un endroit inconnu.

J'en déduis que j'étais chez lui. N'ayant ni baguette ni poudre de cheminette sous la main, je me trouvais contraint de rester dans ce lieu inconnu. Timothy me dit de m'asseoir alors je m'exécutais sans rien dire.

Il se posta face à moi et je n'osai pas poser mes yeux dans les siens. Pourtant, il releva mon menton et m'avoua son amour pour moi et me dit qu'il m'aimait plus que tout au monde. Je ne savais pas, à ce moment-là, s'il se fichait de moi ou s'il était tout simplement fou. Je le lui dis et il a explosé de rire.

- Oh oui je suis fou, me dit-il, fou de toi Draco. Je me fiche que tu sois un loup ou non, nous feront comme le font Remus et Tonks, de même que Bill et Fleur.

- Timothy, commençais-je la voix tremblante, il y a quelque chose que tu ne sais pas, et une fois que je te l'aurais dit, tu ne voudras plus de moi.

Il me regarda avec un drôle d'air, penchant légèrement sa tête sur le côté et ses lèvres s'étirant légèrement.

- Voilà, dis-je, le bébé d'Harry, en fait c'est…

- Je sais Draco, lâcha-t-il avant de venir me voler mes lèvres.

Ce premier baiser se voulu doux, rassurant. Sa langue venait caresser la mienne, l'entraînant dans une danse envoutante. A contrecœur, je laissais ses lèvres se décoller des miennes, ne cherchant pas à les retenir.

Il m'observa d'un regard de braise, alors je su que jamais plus je ne pourrais me séparer de lui, mais j'avais encore des doutes en ce qui nous concernait.

- Il va falloir trouver un nom lâcha-t-il

Haussant un sourcil, je répondais candidement :

- Pour qui ?

- Mais pour notre petite fille bien sûr.

J'aurais pu lui sauter au cou tellement j'étais heureux, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait. Il prit ma main dans la sienne, il me releva et m'attira dans ses bras. Il m'embrassa de nouveau, légèrement, et nous déplaça jusque dans la cheminée.

Les flammes vertes nous enrobèrent de leur douce chaleur et presque aussitôt, nous étions dans le hall de Ste Mangouste. Nous repassions devant cette pimbèche de standardiste qui me regarda passer d'un drôle d'air, comme si elle avait vu un inféri !


5 ans plus tard


- Annelyse, pousse-moi plus fort, on dirait que c'est Hugo qui me pousse ! s'exclama la petite brune aux yeux d'un gris acier.

- Mé arrête de te plaindre Maya ! J'en ai marre moi de te pousser d'abord !

- Espèce de Poufsouffle, t'as rien dans les bras comme leurs batteurs !

- Je vais le dire à papa !

La petite s'enfuit en courant vers le manoir alors que la plus jeune sautait de sa balançoire pour aller à sa poursuite.

Le petit brun assis non loin de là les rattrapa vite, trouvant ce jeu amusant.

- Papa ! crièrent ensembles Annelyse et Maya.

Timothy, du même mouvement que Draco, se retourna pour voir ce qu'avaient encore ces deux monstres qui devaient être tout sauf des filles.

- Maya elle m'a traitée de Poufsouffle ! c'est pas gentil, cria Annelyse.

- Et alors, répondit l'homme. En quoi la maison Poufsouffle peut-elle être une insulte ?

Annelyse ne sut que répondre à ça, après tout, elle n'avait pas cherché plus loin que le « espèce de ».

- Pourquoi ne prenez-vous pas exemple sur Hugo ? Harry et Lucius n'ont jamais à le reprendre, pourtant il n'a que 3 ans ! et vous en avez 4 et 5 !

- Mais Hugo il est pas drôle, il passe ses journées assis à regarder l'herbe ! répliqua Maya.

Lucius, la main sur le ventre d'Harry, sourit un peu plus en entendant ce qu'avaient à dire les filles de son fils.

- Et puis d'abord, reprit Maya, pourquoi Hugo il a les mêmes yeux qu'Annelyse et Harry ?

Tous les adultes se regardèrent. Draco et Timothy prirent leurs filles sur leurs genoux et Lucius prit Hugo contre lui.

- Ça vous dirait une histoire ? commença Harry.

- Oh oui ! s'écrièrent tous les enfants en même temps.

- Quoi comme histoire ? continua le petit garçon.

- L'histoire de notre vie.


The end


et nous voilà arrivés à la fin de cette histoire, n'hésitez pas à poster vos commentaires, votre vais m'intéresse énormément.

je vous remercie d'avoir été jusqu'au bout de cette aventure avec moi et je m'excuses pour certains posts qui ont été un peu longs à arriver

merci à vous tout qui avez lu cette histoire et merci à tous ceux qui ont pris, prennent, et vont prendre un peu de leur temps pour me poster une petite review.