29 - Etre femme

Attention ! Ce chapitre comprend encore des scènes...pouvant donner très chaud !

- Oscar...
- Je sais bien que je n'ai pas le droit de te demander cela. Je ne peux rien te promettre... Je... Je ne veux pas jouer avec tes sentiments...ni avec les miens.

"Oh Oscar, tu me transportes de joie. Et en même temps, tu me plonges dans le plus profond des abîmes. Tu m'avoues ton amour, tu m'offres ton corps... Et pourtant nous n'avons aucun avenir. Je le sais et tu le sais ! Si tu ne m'aides pas, je ne pourrai résister à la tentation... Cela fait trop longtemps que je t'aime... Je t'aime, tu comprends !"

André recula. Oscar crut qu'il la repoussait et, de rouge vermillon, elle devint très pâle.

- Oscar... Tu ne dois pas... Oscar, aide-moi ! Cela fait si longtemps que je t'aime. Si tu ne m'aides pas, je ne pourrai résister.
- Je ne t'aiderai pas alors.

Elle ne dit plus un mot mais elle retira la veste d'André et se débarrassa des lambeaux de sa chemise. Elle n'osait pas le regarder, mais elle entendit son souffle s'accélérer.

- Oscar...

Elle ramena ses bras sur sa poitrine. Sans protection face aux courants d'air, sa peau était parcourue de frissons. A bout de force, André céda à sa passion. Il enleva sa propre chemise et prit la jeune femme dans ses bras.

"Ma déesse, tu me combles... Peu importe demain..."
Surprise par la nudité de son compagnon, Oscar fondit néanmoins contre son torse, se réchauffant à même sa peau.

"Pardon de n'avoir pas eu la force de t'aider mais...c'est toi que je veux ! Pour une fois, je fais mon choix en toute liberté..."
Elle le regarda, il l'embrassa. Elle sentit les lèvres d'André parcourir son visage, son cou, tandis que ses mains remontaient dans son dos. Du bout des doigts, il lut son corps comme on lit une carte, étudiant chaque creux, chaque mont, chaque vallon... Il la prit dans ses bras et l'emmena dans un coin.

"Viens mon Oscar, il doit être toujours là..."

Ce n'était pas la première fois qu'il dormait dans l'écurie, et il s'était aménagé un petit lit de paille, avec des coussins et des couvertures moelleuses. Il était toujours là. André y coucha Oscar et s'étendit à côté d'elle. Il l'embrassait et la caressait sans relâche. Oscar, timide au début, multipliait caresses et baisers également.
Lorsqu'elle sentit les mains du jeune homme sur sa culotte, elle ne put s'empêcher de se raidir.

"Pardon André... Je suis sure de moi mais...j'ai peur."

Il s'était immobilisé. Elle le sentait en proie à un conflit intérieur.

"Oscar, jamais je ne te ferai de mal... Mais je ne peux plus...me retenir maintenant... Je te désire trop !"

Il lui retira doucement sa culotte. Il en profita pour la dénuder totalement. Pour la première fois, il pouvait contempler son corps sans aucune entrave.
Embrassant son pied si fin, si blanc, il remonta le long des jambes, tout en évitant momentanément la zone très sensible de l'entrejambe qu'il effleura juste d'une caresse. Il déposa des petits baisers sur son ventre plat, s'arrêtant plus longuement autour du nombril. Tandis que ses mains caressaient les hanches frémissantes et le sexe humide, sa bouche s'attaqua aux petits seins fermes et insolents qui l'appelaient depuis tout à l'heure, les embrassant, les léchant, titillant les pointes du bout de la langue. Le traitement d'André mettait Oscar au supplice. Une foule de sensations l'envahissaient, ainsi qu'une chaleur teintée d'agréables picotements. Elle n'en pouvait plus !

Sans s'en rendre compte, elle se laissa gagner par la passion de son partenaire. Elle ne pouvait retenir ses gémissements.

"C'est donc ça le plaisir... Dieu que c'est bon !"
Quand il sentit qu'Oscar lui répondait pleinement, André s'écarta pour se dévêtir à son tour, sans quitter la jeune femme du regard. A la lueur d'un rayon de lune, il apparut dans toute sa splendeur et...en pleine érection.

"C'est donc cela un sexe d'homme qui bande" pensa Oscar en rougissant mais sans détourner les yeux.

Elle avait fait son choix en toute conscience et comptait bien profiter de chaque instant.
Son regard remonta enfin vers le visage aimé, caressant le torse, appréciant les épaules larges.

"Mon dieu, je ne pensais pas qu'André était si musclé !"

La chaleur irradiait son bas-ventre. Soudain, elle aperçut le sourire mi-ému mi-moqueur du jeune homme. Tendant les bras, elle l'appela. Il s'allongea sur elle, se glissant entre ses jambes fines. Ils se laissèrent entraîner par leur passion, leurs sentiments. Elle caressa ce sexe tendu et s'étonna de le trouver si chaud, si doux, et cependant si...dur ! André frémit sous la caresse. Il ne pouvait plus attendre...

- Oscar... Je peux ? lui demanda-t-il au moment crucial.
- Oui, murmura-t-elle dans un souffle, perdue dans son plaisir.
- Tu es sure ?
- Que ferais-tu si je te répondais non ? s'amusa-t-elle soudain.

Il la pénétra doucement. Elle se raidit sous la douleur de la première fois. Mais André l'entoura de tant de prévenance et de passion que le plaisir reprit ses droits.
Quand le jeune homme atteint la jouissance, il avait emmené Oscar dans un monde de délices et de sensualité insoupçonné. Il continua à la caresser et à l'embrasser jusqu'à ce qu'il sente ce corps si fin s'arc-bouter dans un ultime spasme.

Ensuite, ils restèrent allongés l'un contre l'autre, l'un face à l'autre... Une lueur particulière illuminait les prunelles saphir de la jeune femme.

- Oscar...
- Je suis heureuse, dit-elle avec un sourire très doux.
- Moi aussi, plus que jamais je n'aurais osé l'espérer !
- Je suis heureuse d'être une femme... D'être TA femme ! Rien ne pourra effacer cela : Je suis devenue femme dans les bras de l'homme que j'aime !

- Je t'aime tant...

FIN