TADAAAMMMM ! Vous l'avez espérée, attendue avec impatience. Elle est enfin là. Ma nouvelle fic ! Comment ça je me la pète ? Je me la pète de rien du tout d'abord, c'est pas moi, c'est mes doigts ! AHEM.

Oui, bon, breffons, me revoilà avec une nouvelle histoire...j'ai un peu la pression là après le succès de Sous l'apparence auquel je ne m'attendais vraiment pas j'ai l'impression que quoi que je fasse après ce sera pourri xD

Enfin...ah oui, il faut que je vous parle du TITRE. Il m'a fait ch*er celui-là. En fait j'avais pas d'idées, j'ai passé du temps à réfléchir et hop, j'ai eu envie de l'appeler "Protection Rapprochée", sauf que je vérifie toujours si il n'y a pas une fic qui porte le même titre et la PAF *ça fait des chocapics* il y en avait une qui portait déjà ce titre. Et une récente en plus -' (ouais parce que si ça avait été une fic datant de 2003 je m'en serais foutue. Donc ensuite je me suis dit que j'allais do it in english et l'appeler "Close Protection" mais je sais que beaucoup de gens n'aiment pas les fics qui ont un titre en anglais alors que c'est écrit en français, chauvinisme, complexe d'infériorité, je ne sais pas mais donc finalement je me suis dit f*ck off, je laisse tomber Close Protection et je fais dans le court et la simplicité.

Et "Protection" IS BORN (oui, j'ai dit qu'on arrêtais l'anglais mais que voulez-vous, je vous renvoie plus haut, c'est pas moi, c'est mes doigts).

Enfin voilà. Je vous laisse avec le prologue et je vous retrouve en bas.

Disclaimer : Seule l'histoire est à moi, le reste est à JKR que j'aime à la folie (et qui va sortir un nouveauuuuu livre *_*)


Prologue

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La nuit commençait à tomber sur Londres lorsqu'Hermione quitta son lieu de travail. Elle avança d'un pas rapide sur le trottoir, pressée de rentrer chez elle. Ses chaussures neuves lui faisaient un mal de chien. En plus elle avait pris des talons trop hauts. Comme elle restait dans son bureau la plupart du temps, elle avait pensé que ça ne serait rien mais elle s'était trompée. Deux options s'offraient à elle à présent : soit elle rangeait la paire de chaussures qu'elle avait payée une fortune au fond d'un placard et ne les ressortait que pour les grandes occasions, ou bien elle persistait, souffrait un peu plus en attendant qu'elle se fassent…et qu'elle s'y fasse elle aussi.

Elle s'arrêta rapidement dans une supérette, acheta une bouteille de jus d'orange et des pommes, puis elle termina sa route et put enfin rentrer dans sa petite maison.

Elle retira ses escarpins et poussa un gémissement de satisfaction en posant ses pieds bien à plat sur le sol froid de son salon. Puis elle retira son manteau et alla s'écrouler sur le canapé. Presque aussitôt, Pattenrond vint se frotter contre ses mollets en ronronnant. Elle donna de nombreuses caresses à son chat, puis le laissa repartir et attrapa son sac à main. Elle en retira une petite enveloppe noire et en sortit le parchemin glissé à l'intérieur. Elle relut encore une fois les quelques mots écrits et soupira.

« Sale Sang-de-bourbe, tes jours sont comptés. »

Elle se leva, se rendit dans sa chambre et ouvrit la porte de son armoire. Elle se pencha et en sortit une petite boite, remplie presque à raz bord de parchemins identiques à celui qu'elle avait reçu ce matin au travail. Seuls les mots inscrits dessus variaient parfois, même si l'esprit restait le même.

« Je vais te crever. »

« Bientôt tu seras morte. »

« Sang-de-bourbe, la terre se porterait bien mieux sans des gens comme toi et je vais m'en occuper. »

« Crèves. »

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Il y avait à présent une bonne cinquantaine de parchemins et elle devait y rajouter celui-ci. Elle trouvait ça stupide de les garder mais Harry avait insisté. Harry… Lui et Ron s'inquiétaient beaucoup trop et elle ne savait pas si elle devait les informer qu'elle en avait encore reçu un. Ils commençaient à avoir sérieusement peur pour elle mais ce n'était pas son cas. La personne qui faisait ça ne s'était jamais manifestée autrement que par des lettres. C'était probablement un plaisantin ou un sang-pur conservateur qui voulait l'embêter, pas de quoi en faire une montagne. Mais Hermione racontait toujours tout aux garçons. Lorsqu'elle avait reçu la première lettre, elle s'était empressée d'appeler Harry alors…

Elle amorça le geste de mettre le papier dans la boite, mais se ravisa. Harry avait dit qu'il passerait la voir ce soir, elle lui montrerait à ce moment là. Pour l'heure, il fallait qu'elle nourrisse Pattenrond et qu'elle se fasse elle-même à manger.

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Elle entamait le troisième chapitre d'un tout nouveau livre lorsque sa cheminée – qui ne servait en fait que comme moyen de transport et non pas comme une vraie cheminée – se colora de vert, laissant apparaitre Harry.

Son meilleur ami s'avança vers elle, lui retira son livre des mains et l'embrassa sur la joue.

« Ginny est de sortie. » Annonça-t-il.

« Je vois. Alors quand tu m'as envoyé ce hibou ce midi pour me dire que tu passerais, tout était déjà prémédité. Merci de briser mes espoirs, je pensais que tu voulais juste me rendre visite. »

« Tu es mon bouche-trou préféré. » Plaisanta Harry.

« Ça fait toujours plaisir à entendre. »

« Quoi de nouveau ? » Demanda le brun.

« Rien de spécial. Les nouvelles chaussures que j'ai achetées l'autre jour me font un mal de chien. J'ai vidé quatre paquets de mouchoirs au travail et j'ai reçu une nouvelle lettre. »

« Encore ? Et tu me dis ça sur le ton de la conversation ! Hermione montres-la moi tout de suite. » S'énerva Harry.

« Tu vois, je ne voulais pas te le dire parce que tu le prends trop au sérieux."

" Parce que c'est sérieux Hermione ! »

« Tu t'inquiètes trop. »

« Et toi pas assez, il faut faire quelque chose. » S'exclama-il alors qu'Hermione allait chercher la lettre.

Elle la tendit à son meilleur ami qui lu les quelques mots les sourcils froncés, son visage prenant une expression inquiète. Il releva les yeux vers Hermione et elle sut que ce qu'il allait lui dire n'allait encore une fois pas lui plaire.

« Hermione, il faut que je montre tout ça à… »

« NON ! Ton métier te monte à la tête, ce n'est rien. C'est quelqu'un qui veut me faire peur pour une raison ou une autre et quand il verra que ça ne marche pas, il arrêtera. »

« Tu ne prends pas la chose assez aux sérieu ! Tu sais comment est-ce qu'on appelle ça Hermione ? Des menaces de mort. »

« Harry je t'en prie. Tu me l'as déjà dit plusieurs fois. Et je persiste à dire que tu t'inquiè… »

« Bien sur que je m'inquiète pour toi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je vois des horreurs tout les jours au travail. Des anciens mangemorts en liberté, il en reste beaucoup plus qu'on ne le croit. »

« Je sais bien. Mais cesses tout de même de trop t'angoisser pour rien. »

Harry haussa les épaules, signe qu'elle pourrait lui répéter autant de fois qu'elle le souhaitait, il continuerait quand même à être inquiet. Hermione était un peu agacée par son insistance et elle trouvait vraiment qu'il avait tendance à plonger un peu trop dans la paranoïa. Elle se promit dans un coin de la tête de ne pas lui dire si elle recevait encore une fois une lettre.

Remarquant qu'elle s'était renfrognée, Harry cessa de lui parler de cette histoire de lettre et orienta la conversation sur un autre sujet.

« Je vais finir par exploser. Molly est sans cesse à la maison, avec Luna, Fleur et occasionnellement Lavande. Elles n'ont que le mot mariage à la bouche et je me suis fait réprimander parce que – je cite – je n'ai pas l'air enthousiasmé par les préparatifs. Comment est-ce que je pourrais être enthousiasmé quand je les vois passer deux journées entières à décider de la couleur des faire-part. Et je ne plaisante pas Herm'. Deux jours. Molly a finit en pleurs et Ginny ne m'a pas parlé pendant trois jours juste parce que je n'ai pas pris son parti. Comme si j'en avais quelque chose à faire de la couleur d'un fichu faire-part. »

« Quand je t'entends, je suis bien contente de ne pas avoir à participer à tout ça. »

« En parlant de ça justement. Ginny n'est absolument pas enchantée de tout ça et je pense que tu vas bientôt recevoir une petite visite. Elle ne cesse de répéter que tout irait plus vite et qu'elle se disputerait moins avec Molly si tu étais là.

« J'ai beaucoup de travail… »

« Je sais Hermione. Mais tu connais ma future femme. »

« Elle ne me fait pas peur. Et puis elle pourrait demander à Pansy non. »

« Elles s'aiment tellement… »

Hermione et Harry discutèrent encore un peu des préparatifs du mariage, puis le brun parti, laissant sa meilleure amie qui baillait à répétition, se préparer à aller se coucher.

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La brunette arriva de bonne heure au travail le lendemain matin. Elle récupéra sa pile de courrier au secrétariat et entra dans son cabinet. Elle posa la pile de lettres et de prospectus sur son bureau et sorti son agenda de son sac, afin de vérifier ses rendez-vous de la journée. Son premier rendez-vous n'étant pas avant une trentaine de minutes, elle prit le temps d'ouvrir son courrier professionnel.

L'enveloppe noire avait du être déposée en premier dans la boite puisqu'elle était en dessous de la pile. La brunette nota tout de suite un changement. D'habitude il s'agissait d'enveloppes normales mais lorsqu'elle vit la couleur noire et le crâne humain imprimé dessus, elle sut qu'il s'agissait de son petit plaisantin et qu'il avait trouvé une nouvelle idée. Oh oui, un crâne humain, c'était tellement original et tellement impressionnant.

Elle décacheta l'enveloppe, en sortit un parchemin et leva les yeux au ciel.

Bientôt tu ne seras plus qu'un cadavre pourrissant avec tes semblables.

« Mais bien sur. » Marmonna-t-elle avant de remettre le parchemin dans l'enveloppe.

OoO

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Hermione n'avait pas parlé des lettres à Harry depuis une bonne semaine. Elle en avait reçu d'autres mais à chaque fois qu'il lui demandait, elle lui répondait le contraire. Elle avait décidé de ne plus s'en soucier jusqu'à ce que tout cela s'arrête. Et Harry l'agaçait à tout prendre au sérieux comme si Voldemort en personne était à ses trousses alors qu'il était mort et enterré depuis quelques années maintenant.

La jeune femme se réveilla aux alentours de neuf heures ce matin là. Elle était sortie avec Pansy la veille et avait bu un peu plus que de raison, comme c'était souvent le cas lorsqu'elle sortait avec l'ancienne Serpentard, cette dernière étant vraiment très persuasive. Elle allait arriver un peu plus tard au travail mais au moins, sa tête ne la ferait pas souffrir.

Elle s'étira, ouvrit les yeux pour regarder l'heure sur son réveil et tourna tout naturellement la tête vers la fenêtre de sa chambre.

Elle ne put alors retenir un cri de surprise.

Sa fenêtre était divisée en quatre carreaux et sur chacun des carreaux, était inscrite une lettre rouge qui dégoulinait sur la vitre, comme si il s'agissait de sang. Son regard passa sur les quatre lettres et elle déglutit difficilement.

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M.

O.

R.

T.

Le message était explicite.


Héhéhéhéhé. Voilà pour le prologue qui est assez court, mais pour un prologue je trouve que la longueur est raisonnable. Les chapitres suivants seront plus longs, de ma longueur habituelle (5000 mots à peu prêt ^^)

En tout cas j'espère que vous avez apprécié. Pas encore de Drago mais il ne saurait tarder à pointer le bout de son nez.

N'hésitez pas à me laisser vos impressions, quelles qu'elles soient Une review et vous pourrez prendre part aux préparatifs de mariage d'Harry.

Je vous retrouve la semaine prochaine pour le chapitre I

Bisous Bisous