SURPRISE !

Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien un tout nouveau chapitre alors que je vous avais publié le dernier hier ! J'ai relu le précédent chapitre encore et encore parce que je trouvais qu'il manquait quelque chose et puis des phrases ont commencés à germer dans ma tête et quand ça germe, ça pousse à vitesse grand V alors je me devais de sortir tout ça avant que ça n'explose^^

Encore merci à onja, birginie, Habswifes, Annetoutsimplement (deux fois merci, hein^^), Nana10, mlca66, erika shoval, anayata, Maryfanfictions, Louise Malone, tonie et Grazie pour leurs reviews au prétendu dernier chapitre !

Et bien sûr, BONNE LECTURE !

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Point de vue d'Edward :

Ca faisait maintenant un an que j'avais rejoins Bella en Italie.

Et pas une seule fois je ne regrettais ma décision.

Pourtant, elle avait été prise sur un coup de tête et avait eu de grosses conséquences : J'avais tout quitté –mon travail, ma maison, ma famille- pour Bella.

Bella que j'aimais plus que tout depuis l'adolescence même si, des années durant, j'avais enfouis mes sentiments au plus profond de moi-même pour ne pas souffrir plus que je ne souffrais déjà.

Alors quand je l'avais revu, qu'on avait affronté nos démons ensemble, qu'on s'était pardonné puis aimé, je savais que je ne pouvais pas la laisser me quitter et disparaitre de ma vie comme ça.

Jamais plus.

Alors j'ai pris des risques et ai organisé mon départ pour l'Europe -remerciant intérieurement Bella de m'avoir servit de prof d'Italien à l'époque du lycée- après avoir posé ma lettre de démission à l'hôpital.

Ce n'était vraiment pas la période de quitter son travail étant donné que c'était les fêtes de fin d'année et que beaucoup de membres du personnel était en vacances mais franchement, je m'en moquais complètement.

J'avais perdu assez de temps.

Ma famille a eut du mal à me laisser partir mais avait compris mes motivations et savait que je ne serais pas heureux si je ne tentais rien pour récupérer Bella.

Ma Bella.

Depuis un an maintenant.

Nous avons eu des hauts mais aussi des bas durant ces derniers mois car même si on avait mis les choses à plats et pardonner l'autre, les dégâts étaient là.

Notre plus gros problème a été la confiance de Bella à mon égard.

Les premiers mois, j'ai dû jongler entre une Bella super câline, ouverte et épanouie et la Bella froide qui semblait se moquer de tout –de moi principalement- et complètement renfermée sur elle-même.

Mais je ne baissai jamais les bras et luttai pour qu'elle comprenne qu'elle pouvait me faire confiance : Jamais je ne la quitterais, quoi qu'il puisse arriver.

Ça a été dur, surtout que j'avais galéré à obtenir un titre de séjour qui me permettrait de travailler à Florence et à renouer avec l'italien, mais Bella en valait la peine.

Nous en valions la peine.

Et mon travail acharné et notre amour pour l'autre portèrent ses fruits.

Nous étions plus heureux que jamais !

Je bossais en temps que pédiatre dans un cabinet de la ville ce qui me permettait –contrairement aux hôpitaux- de profiter des week-ends avec ma chérie.

J'ai découvert Volterra et compris pourquoi mes parents rêvaient de venir s'installer dans la région à leur retraite, puis ai rencontré la famille maternelle de Bella.

Dont le fameux Aro Volturi qui, pour je ne sais quelle raison, m'avait pris sous son aile.

Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Du moins, jusqu'à hier.

Je n'ai pas eu de mal à apprendre à connaitre la nouvelle Bella, même si la Bella du lycée était toujours là, au fond d'elle, alors je savais quand ça n'allait pas ou quand elle avait passé une mauvaise journée.

Sauf qu'hier, j'avais pris peur en la voyant arriver complètement hagarde, voire effrayée.

Elle tenta de se reprendre quand je lui demandai ce qui s'était passé, alors qu'elle niait les faits, mais je n'étais pas dupe :

J'avais compris qu'elle avait besoin de temps –d'organiser ses pensées et ses émotions- avant de m'en parler. Alors je laissais couler.

Pour le moment.

Mais se fut dur de la voir autant stressée sans rien pouvoir faire pour l'aider.

C'est pourquoi je décidai de la surprendre en confectionnant un bon petit diner aux chandelles. J'avais même prévu des huiles parfumées et un bain chaud pour la suite pour que je puisse m'occuper d'elle, qu'elle puisse quelque peu se détendre.

Sauf que mes plans tombèrent à l'eau quand Bella entra en trombe dans notre appartement, effrayant ce pauvre Max qui s'échappa jusque dans notre chambre, et se dirigea vers moi, l'air déterminée, les joues souillées de larmes, son poing enserrant un papier :

-Edward, il faut qu'on parle ! Et cette fois, j'aurais mon mot à dire ! Mieux, mon choix est déjà fait et rien ne me fera changer d'avis !

-Wow , wow, wow ! m'écriai-je, complètement surpris de son emportement inhabituel. Calme-toi Bella ! Tu sais que je suis totalement ouvert à n'importe quel type de discussion et que je me plierai à tous tes choix, quels qu'ils soient…

-Je suis enceinte, lâcha-t-elle de but en blanc, me coupant dans mon élan.

Je la fixai, ahuris, pas sûr d'avoir compris.

Est-ce qu'elle venait tout juste de dire qu'elle… Qu'elle était…

-Je suis enceinte, répéta-t-elle calmement mais avec force. Et cette feuille le certifie ! appuya-t-elle me mettant sous les yeux la feuille que son poing avait froissé.

-Tu es enceinte ? balbutiai-je, bêtement.

C'était vrai ? Je veux dire, vraiment vrai ?

Je… J'allai être papa ? J'allai avoir un… Un bébé avec Bella ?

Je ne réalisai pas ce qu'il se passait autour de moi.

Dans ma tête c'était le néant avant que les mots de Bella ne s'impriment enfin en moi.

Puis ce fut l'explosion de joie dans mon corps.

Une prise de conscience incroyable qui me rendit complètement heureux.

Je m'imaginai marcher aux côtés d'une Bella au ventre arrondi.

Je rêvai d'une magnifique petite fille aux cheveux cuivrés et aux yeux chocolat courir vers moi en criant « papa ! ».

Je voulais la grande maison avec la rambarde blanche remplies d'enfants et d'amour, comme celle où j'avais grandi avec mes parents.

-…Et je me moque complètement que tu n'en veuilles pas ! Parce que je n'avorterai pas ! Et si tu n'es pas d'accord, la porte est grande ouverte ! Voilà !

-Quoi ? m'écriai-je en reprenant pied avec la réalité. Qu'est-ce que tu dis ?

Bella pleurait à chaudes larmes, lasse. Elle me regarda avec abattement mais se reprit et serra les dents et les poings :

-Je. N'avorterai. Pas, articula-t-elle. Est-ce clair maintenant, Edward ?

-Mais pourquoi crois-tu que je voudrais que tu avortes ? interrogeai-je, surpris. Au contraire, je suis très heureux que tu sois enceinte !

Ce fut son tour de se figer de stupeur et de me regarder, choquée.

-Je t'aime, Bella, dis-je en lui caressant la joue avant de poser mes lèvres sur son front. Et ce bébé est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire.

-Ce… C'est vrai ? demanda-t-elle craintivement.

J'attrapai son visage de mes deux mains et lui fis relever les yeux afin qu'ils croisent les miens. Elle devait voir la sincérité qui brillait en eux :

-Je sais que j'ai merdé par le passé, mais j'avais dix-huit ans. J'étais jeune et irresponsable. Plus maintenant. J'ai muri, du moins je l'espère ! ajoutai-je pour la faire rire, avec succès.

Mon dieu, qu'elle était belle ! Encore plus maintenant que je sais qu'elle porte mon enfant.

-Bella. Je veux ce bébé avec toi.

-Tu ne vas pas me demander d'avorter ? interrogea-t-elle d'une petite voix.

-Non, répondis-je la gorge nouée par les remords qui me tenaillaient.

-Tu ne partiras pas ?

-Jamais. Je tiens trop à toi et au petit être qui grandit en toi pour m'en aller.

-Alors… Alors on va avoir un bébé ?

Son hésitation me fit sourire mais je répondis malgré tout.

-Oui, mon ange, on va avoir un bébé.

Et bientôt, ma Bella, je te demanderais de devenir ma femme comme j'aurais aimé que tu le sois depuis des années.

Mais comme le proverbe le dit :

Mieux vaut tard que jamais !

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FIN

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Et cette fois, c'est vraiment la fin, les amis ! Et c'est mieux comme ça, non ?^^

Je ne vais pas réécrire tout le blabla que j'avais écris au précédent chapitre, seulement que je vous remercie encore de vous être arrêtés sur cette histoire !

A bientôt,

Katty

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