Voilà, voilà. C'est la première fois que je poste. En plus mon histoire est pas tellement appropriée à ce qu'on fait ici, mais bon qu'importe. S'il vous plaît n'hésitez pas à critiquer, m'injurier, me lancer des petites pierres ou que sais-je encore. J'aime beaucoup lire des avis négatifs (qui a dit masochiste ?) ça me permet de m'améliorer et tout ça, enfin vous voyez quoi. Ha, de plus je n'ai pas de bêta, j'essaye tant bien que mal de corriger mes fautes d'orthographes et de grammaires quand je me relis mais ma concentration est assez limitée. Bref donc, désolée si je blesse vos charmants petits yeux avec mes horribles fautes dégueulasses. Sur ce bonne lecture, et bonnes reviews.


Chapitre 1

" -J'en peux pluuuus ! Je suis totalement mort !
-Le tournage d'aujourd'hui était juste épuisant !"

On sortait du studio, casquettes enfoncées sur le crâne et lunettes de soleils sur le nez. On sourit vite fait, au cas où des paparazzis nous attendraient à la sortie, mais dieu soit loué il n'y a personne. On monte dans la voiture de Chris, garée un peu plus loin, et il démarre.

"-Tu veux passer chez moi boire un verre ?
-Ouaip, si t'as du pudding !"

Il rit. Ce putain de rire, qui pénètre vos oreilles et qui n'en sort plus. Ce genre de rire qui vous donne des frissons, qui ne quitte jamais votre mémoire. Un rire magnifique. Je le regarde un instant. Il est beau, divin. Ses cheveux longs blonds, parfaitement entretenus par les maquilleuses, attachés en un minuscule chignon. Ses yeux d'un bleu profond, cachés par ses lunettes de soleils, fixés sur la route. Ses mains, grandes et puissantes, tenant fermement le volant qu'il tourne parfois, je ne suis même pas la route. Et ses bras, ses biceps musclés qui ne demandent qu'à être tâter, et qu'il aime montrer. Ce cou, large et découvert par le col en V de son t-shirt gris, avec ses quelques veines gonflées qui donne envie de les lécher. Cet homme, est magnifique.

Il tourne brièvement la tête vers moi, et nos regards se croisent, se mélangent et s'accrochent. Je sens monter en moi ce sentiment, auquel je suis si habitué depuis quelques temps, mais il tourne rapidement son visage vers la route, et je me décide à regarder par la fenêtre.

"-Qu'est ce qu'il y a ? Mon fond de teint est mal étalé ?
-Non, je comptais juste tes rides.
-Mes rides ? Quelles rides ?"

Il baisse le pare-soleil et observe le coin de ses yeux à travers le miroir avec panique, et je ricane doucement.

"-Imbécile ! Me fait pas peur comme ça !
-T'as même pas trente ans, t'as le temps de vieillir, jeunot !
-Dixit mon aîné de trois années."

Et il rit encore, me frappant l'épaule. Et je ris avec lui. La voiture s'arrête, il détache sa ceinture. Je l'imite et nous descendons. Sa démarche, à la limite féline, élégante, hypnotisante, due à sa silhouette élancée et bien musclée. Décidément, cet homme est poison.

"Tiens ? Elsa n'est pas là ?"

Je sors de ma contemplation d'une partie de son anatomie que je fixe déjà beaucoup trop ces derniers temps. Elsa, sa "compagne". Cette garce. Je n'avais plus pensé à elle lorsqu'il m'a invité. Heureusement qu'elle n'est pas là, l'ambiance n'aurait pas été bien bonne. Il commence à émettre des hypothèses sur son absence, comme si ça pouvait avoir un quelconque intérêt pour moi. Mise à part qu'elle ne rentre que dans trois heures, tout le reste n'est que futilité. Je m'assois sur le canapé où j'ai l'habitude de poser mon postérieur pendant que monsieur muscle part chercher de l'alcool. Et du pudding j'espère.
Je l'entends remuer dans l'autre pièce, les verres s'entrechoquent, le frigo s'ouvre. J'observe les photos sur la cheminée à ma gauche. Des photos d'eux s'enlaçant, heureux, aimant. Écœurant, même. Je la maudis, terriblement. Je me concentre, espérant que les photos prendraient feu si je les fixe. Soudain le bruit des verres rencontrant une table en bois me sort de mon obstination imbécile, je sursaute presque en tournant la tête. Chris verse du cognac dans deux verres, les yeux obstinément fixés sur ces derniers, comme s'il était vexé que je regarde ses photos avec tant d'insistance. Après tout, si elles sont là, c'est bien pour qu'on les regarde, non ?

"-Désolé, on a plus de pudding, t'as tout finis la dernière fois.
-Ha... pas de problème."

Il fait le tour de la table, les deux verres en main, et m'en tend un, que je récupère. Nos doigts se touchent, une décharge électrique me parcourt le corps et j'use de toute ma volonté pour ne pas agripper son bras et l'attirer contre moi. Je le remercie, pour la forme, et lorsqu'il vient s'asseoir à côté de moi en passant derrière le fauteuil, je le vois baisser furtivement les cadres. Si t'as pas envie que je regarde, faut pas les exposer mon vieux
Une rage sourde, froide, commence à monter en moi, et je bois le verre d'une traite, afin de l'apaiser, la noyer. J'entends un sifflement approbateur à mes côtés, et je tourne la tête rapidement.

"-Ha bah ça va, t'avais pas trop soif !
-Ha... euh, ouais..."

Merde, que j'suis con, j'dois avoir l'air ridicule. Je pose mes coudes sur mes genoux, fixant le fond de mon verre dans mes mains. Je suis tellement ridicule, ça en devient risible.
Puis peu à peu je me rend compte que sa cuisse frôle la mienne, et finis par la toucher complètement. Je le sens s'affaler contre le dossier, et nos cuisses se frottent l'une contre l'autre. Une nouvelle décharge électrique s'insinue en moi. Je reprends un verre afin de ne pas réagir immédiatement à ce contact, et le bois aussi rapidement que le premier. L'alcool commence à dénouer mes pensés, moi qui tiens pas bien l'alcool, ce silence pesant me gêne et je m'enfile un autre verre. Une nouvelle friction contre ma cuisse me rappelle à la réalité. On dirait un putain d'alcoolo à enchaîner ainsi, et Chris qui a pas rouvert la bouche depuis tout à l'heure.
Alors je me risque à regarder dans sa direction. Ses yeux bleus, assombris, me fixe intensément, perturbants, pénétrants, et sa langue passe doucement sur ses lèvres, mais elle s'en va rapidement, comme prise en flagrant d'élis, honteuse. Son visage se ferme, impénétrable, comme s'il ne voulait pas que je le lise.

Et je perdis tout contrôle. Toute cette obstination à ignorer ce sentiment qui me brule la poitrine et le corps, toute cette acharnassions à ne pas le toucher trop longtemps, à jouer mon personnage et à ne pas sortir du décor, tout cela, envolé en une fraction de seconde. Je pose ma main sur son bras étendu sur le dossier du canapé, je me penche vers lui, le fixant obstinément des yeux, et je l'embrasse. Je capture ses lèvres un instant, juste un, et me recule. Dans ses orbes je vois de la surprise, et puis autre chose d'étrange, du dégout sans doute. Alors je ricane, je m'éloigne et je commence à me lever.

"Désolé, c'est... c'était stupide, je..."

Sa main attrape mon bras, m'empêchant de me relever et me ramenant contre lui. Mes lèvres rencontrent les siennes, elles me possèdent, elles m'entrainent, et lui me pousse contre le canapé, il m'allonge et me domine de tout son corps. Puis il pose ses coudes de chaque côté de ma tête, les poignets contre les accoudoirs, et il me fixe. Je le regarde, totalement perdu, désorienté, et je l'observe.

"-T'es un sacré fouteur de merde toi.
-Et toi donc.
-Nan, tu comprends pas..."

Il se penche, et cale son visage dans mon cou, son souffle balayant délicieusement ma peau nue, et il s'allonge sur moi, son genou se faufilant entre mes jambes. Ce mec me rendra fou un jour.

"-Depuis que je te connais, je suis plus sûr de rien. J'venais d'emménager avec Elsa, j'croyais que ça allait être stable indéfiniment, et puis le tournage de Thor a commencé. Et puis, toi, toi et ton putain de corps, tes putains d'yeux, ta putain de voix, ta putain de personnalité, toi tout court, t'as tout foutu en l'air.
-Tu m'en vois ravis.
-Ferme-la."

Il se redresse, et embrasse ma peau, suçote ma jugulaire, la mordille. J'ose à peine soupirer de plaisir, et ses mains commencent à déboutonner ma chemise pour se glisser précipitamment sur mon torse découvert. Je suis paralysé, je n'ose pas répondre à ses caresses, ça me paraît tellement surnaturel, impossible. J'ai tant rêvé de ce genre d'instant, l'impression violente d'être encore dans un songe ne me quitte pas. Mais il se relève et me fixe de ses perles sombres, il attrape ma main pour la poser sur son torse, près de son cœur, et je défaille lorsqu'il prononce d'une voix suave :

"Tom, touche moi aussi..."

Dieu, si c'est un rêve, laissez moi comater, je ne veux jamais me réveiller !

Alors n'y tenant plus, je lui retire son t-shirt avec précipitations avant de capturer à nouveau ses lèvres délicieuses, dans un geste désespéré de possession, me dire que ce que je touche est bien réel. Il répond tout aussi ardemment, et ses mains glissent sur ma peau nue, et s'approche, douces, tortueuses, vers ma ceinture.
Mais je pousse sur mes bras, et le renverse sur l'autre partie du canapé, avant de me mettre à califourchon sur lui, l'embrassant de nouveau. Je me relève pour me débarrasser de ma chemise et plonge sur son torse, le parsemant de baisers ardents, pendant que mes mains l'ausculte, découvre chaque partie de son grain de peau avant de descendre, lentement, plus bas, et s'atteler à lui retirer son pantalon.

Alors il me repousse puissamment en arrière, et je retombe sur le dos, à mon ancienne place, et il vient déposer un baiser furtif sur mes lèvres, puis dans mon cou. Et tandis que ses mains débouclent ma ceinture et déboutonnent mon pantalon, sa bouche descend, et descend. Et tandis que sa main rencontre le tissus de mon boxer en va et viens, sa bouche s'attaque à mes tétons, et je gémis, encore et encore.
Je place mes mains en bas de ses reins, et glisse mes doigts juste sous l'élastique de son boxer, avant de les passer sur ses hanches, et son ventre. Et il gémit à son tour lorsque je commence à calquer mes mouvements de main sur la sienne, et nos souffles se mélangent, et s'accélèrent. Mon boxer part rencontrer ma chemise solitaire, et il vient m'embrasser pendant que ses doigts glissent doucement en moi. Je me cambre légèrement, rompant notre baiser pour laisser une plainte s'échapper de mes lèvres. Et pendant qu'il continue sa progression, il me fixe, dans une question muette. Alors au bout de quelques instants, je le regarde dans les yeux et lui murmure :

"Chris... je suis prêt... je te veux..."

Alors doucement, tout doucement, ses doigts me quittent et sont rapidement remplacés. Et je me cambre, ne pouvant retenir mon long gémissement de douleur. Il ralentit, observe mes réactions, ses mouvements sont laborieux, délicieux, et quand enfin je m'habitude, que mes plaintes de douleurs se transforment en supplication, il accélère. Nos souffles erratiques et nos cris emplissent la pièce; une chaleur nous brule le corps à chaque friction, plus rien n'existe à part nous. Je m'accroche désespérément à ses épaules, et mes ongles se plantent dans son dos, le plaisir vrille mes sens, plus bien conscient de mon corps, du temps, de la vie, je le griffe, le lacère, et je hurle et je gémis. Je crie, crie pour que tout le monde sache, qu'ils soient au courant que j'aime cet homme, que je l'aime plus que tout au monde, que j'aime ce qu'il me fait, que j'aime le contrôle qu'il a sur moi. Et je continue à m'égosiller, hurlant, haletant mon désir, mon plaisir qui atteins son paroxysme et qui m'explose le corps et le cœur. Et nos cris se répercutent sur les murs, l'ultime appel, et nos noms respectifs gémis par l'autre qui raisonnent dans nos oreilles.

Il se laisse tomber sur moi, le visage dans mon cou, et il remue encore un instant avant de s'immobiliser, sa poitrine se soulevant rapidement. Mes bras entourent son cou, et je fixe le plafond pendant que je tente de remettre mes idées en place.

"-Alors... à ce point ?
-Pardon ?"

Il se relève, me fixe gravement. Alors je me redresse contre l'accoudoir, appréhendant la suite. Il pose ses mains sur mon torse et y place son menton sans quitter mes yeux.

"Tu... tu m'aimes à ce point ?"