J'avais envie d'écrire des textes inspirés des cent poèmes qui forment le Karuta. Pour le moment, je n'ai écrit que quelques textes de cent mots, dont je trouve que la taille correspond bien à ces poèmes japonais courts mais j'en écrirais peut-être des plus longs si l'inspiration m'y pousse.

Chihayafuru appartient à Yuki Suetsugu, je ne retire rien en postant ces textes ici.

Bonne lecture.


Leur première partie s'était déroulée sur un tapis de paille, dans le petit appartement frisquet que le vieux grill ne suffisait pas à réchauffer. Son camarade habitait un immeuble grisâtre au milieu d'une rue maussade aux bâtiments tous identiques, la pluie qui tombait ce jour là reflétait l'état du quartier.

Lorsque la mère d'Arata était rentré, elle leur avait proposé à manger mais Chihaya s'était excusée et avait quitté les lieux.

Dehors, les nuages s'étaient éloignés et le plic ploc des dernières gouttes résonnait dans ses oreilles. Une glissa dans son cou, la fit frissonner d'une joie étrange et mystérieuse.