Ce qu'il attendait tant

J'aurais aimée parler avec Bella avant la fin de la journée au zoo mais elle s'était enfuie pour ainsi dire, main dans la main avec Edward. Alice elle, morte de fatigue, avait décidée d'amener Jasper à notre appartement mais uniquement pour laisser l'autre couple en devenir tranquille. De mon coté, je m'étais inévitablement retrouvé chez mon ami ou devrais-je dire bientôt amant, lui ayant enfin donné la permission pour ce qu'il attendait tant. J'étais étrangement plus nerveuse qu'avec les quelques autres hommes à qui je m'étais jadis offert. J'avais l'impression grandiose de retrouver l'âge de mes 17 ans, lors de ma toute première fois.

Emmett qui souhaitait clairement prendre son temps et m'aguicher à l'aide de la romance avait tout d'abord installé un film et préparé des martinis, le mien sans alcool.

- J'ignorais que tu avais chez toi des comédies romantiques. Rigolais-je en m'installant sur le divan à ses cotés.

- Comédie romantique ? Je dirais plus que ce sont des pièges à nanas !

Je levai les yeux au ciel et prit une petite gorgée de mon breuvage. Même si l'anxiété habitait ma chaire jusqu'aux os, je n'en pouvais plus d'attendre. Je fus donc la toute première à prendre les devants et m'approcha à lui en prenant le soin de ramener mes délicats bras autour de son cou. Il me fixa directement dans les yeux, le sourire naissant.

- Ah d'accord, je vois.

Il déposa son verre sur la table basse derrière lui et se retourna ensuite vis-à-vis de moi pour délicieusement plaquer ses lèvres contre les miennes. Au fur et à mesure que notre embrassade s'intensifiait, je me laissai basculer sur le dos sans toutefois le laisser loin de moi. Il se positionna contre mon corps féminin et quitta ma bouche pour se loger dans le creux de mon cou, juste derrière le lobe de mon oreille. Je laissai la chance à mes mains de se balader de haut en bas sur son dos et me décida ensuite à retirer le t-shirt qu'il portait. Quelle image exquise. Ses muscles basanés roulaient sous mes doigts alors que sa main à lui agrippa ma hanche pour me soulever. Non sans arrêter son manège buccal au sein de mon cou, il se leva en me trainant et nous guida ensemble vers sa chambre à couché étonnement propre. Le souvenir de cette pièce commençait à me revenir en tête.

Il me laissa étendue sur son lit et se leva pour tamiser légèrement l'éclairage. Lorsqu'il revint près de moi, il se mit à genoux derrière ma carcasse et alla défaire la fermeture éclaire de ma robe rouge. Il laissa ensuite tomber les bretelles sur mes épaules sans négliger de les lécher une par une. Il se remit après en face de moi et cette fois, m'embrassa les lèvres en incluant nos deux langues. Nos respirations s'accéléraient et je l'aidai à enlever complètement le vêtement de trop sur moi. Je défis malicieusement la ceinture de son pantalon, jetant ce dernier au sol. Emmett et moi ne perdirent point de temps à nous débarrasser de nos sous-vêtements respectifs. La main sur mon ventre qui émettait quelques mouvements, il se mit à mordiller mes mamelons sauvagement. Mes ongles pénétraient dans la peau de ses bras musclés appréciant la douce torture de cet homme physiquement parfait.

- Oh, c'est bon. Expirais-je difficilement.

- Je vois cela, je peux le sentir contre moi. Ria-t-il.

Son érection prit vigoureusement forme entre mes cuisses humides et je poussai un léger gémissement lorsque je sentis son membre impressionnant frôler mon entre-jambe. Je décidai de prendre un peu le contrôle de la situation, après tout j'adorais le rôle de dominatrice et le poussa violement de façon à ce qu'il soit dans la même position que celle que je venais de quitter.

- Une vraie tigresse !

Je lui fis un bref clin d'œil et attrapa ses mains pour les déposer sur mes seins nus. Je reposai ensuite ma langue sur ses propres mamelons et descendit le plus calmement du monde de plus en plus bas. Il gémissait en se tortillant sur son lit alors que le pouvoir grimpait en moi. J'entourai ses jambes de mes cuisse de façon à être assise et prit dans ma main son pénis durcit à bloc. Subtilement, je lichai son gland avant de prendre tout le morceau de peau en bouche. Je laissai ma salive s'accumuler question de glisser ma bouche plus facilement de haut en bas sur son sexe. Sa main se retrouva sur ma tête, geste que j'aurais détesté si ce n'avait pas été Emmett. La vitesse et la profondeur de ma caresse prirent de l'ampleur jusqu'à ce que je sente qu'il allait me venir en bouche. Je décidai donc de m'arrêter pour ne pas stopper le plaisir tout de suite.

Je retournai embrasser la bouche du père de mon bébé, question de l'apaiser un minimum. Il se retourna finalement et décida qu'était venu le temps de me prendre. Son sexe chaud glissa entre mes cuisses et me pénétra vivement me laissant sans voix ou presque en excluant mon cri de régal. Il me pénétra ainsi durant presque une heure, changeant de position de temps à autre. C'était tellement bon que m'empêcher de jouir pour garder le moment actif n'étais plus une option possible. Je me laissai emporter à mon orgasme brutal et hurla de toute mes force en tremblant de tous mes membres. Je sentis ensuite le sperme d'Emmett découler en moi, suivant les grognements virils de sa voix.

À bout de souffle, totalement épuisés, nous nous laissâmes tomber sur le dos, chacun de notre coté sans toutefois se lâcher la main.

- Wow c'était…

- Merveilleux. M'exprimais-je en complétant sa phrase. Moi qui avais les hormones bouillantes de désir, je fus comblée.

Il éclata de rire et me ramena contre lui dans ses bras.

- Nous devrions dormir, Emmett. C'est demain que nous saurons si nous attendons un petit garçon ou une petite fille.

- Bonne nuit Rose.