Disclaimer: tous les personnages appartiennent à JKRowling !

Mot de l'auteur: j'espère que cette fic vous plaira, c'est la première fois que j'écris un OS (coué en deux parties car un peu long pour un OS m'a-t-on dit) de plus c'est la première fois que j'écris quelque chose qui ne soit pas classé en rating M !

Bonne lecture !

PS: en gras c'est ce que notre mystérieux sauveur arrive à faire comprendre à Harry (je n'en dis pas plus xD)


Si tu savais…

Enfin, le temps est venu pour moi de révéler toute ma puissance. Après tout, personne jusqu'alors n'a vraiment assisté à une démonstration de mon potentiel magique. Aujourd'hui a commencé la bataille qui verra la chute de Lord Voldemort.

Cela fait déjà plus d'une heure que les combats ont commencé et des dizaines de cadavres gisent sur le sol, autant de mangemorts que de membres de l'ordre, quel gâchis. Au loin, je vois Bellatrix Lestrange s'approcher, son éternel sourire sadique sur les lèvres. Je m'élance alors dans sa direction et elle me voit à son tour.

Ouvrant le combat par un sort de découpe, elle enchaîne immédiatement par un doloris. C'est alors que tout s'est enchaîné très vite et, alors que je vois ce sortilège d'un vert émeraude foncer droit sur ma poitrine, je sais que le temps est venu pour moi de passer l'arme à gauche, comme disent les moldus.

Au dernier moment, une personne s'interpose et prend le sort à ma place. Je n'ai pas le temps de m'arrêter pour voir qui a décidé de me sauver car Dolohov me saute dessus à la façon moldue.

Il s'accroche à mon dos, me ruant de coups de poing. Alors, je me débats comme je le peux mais je m'arrête totalement de bouger, en même temps que tous les autres combattants. Au loin, près de la falaise, se trouve Voldemort. Il est lui-même face à Potter. Le combat final, celui que tout le monde attendait vient de commencer.

C'est avec une boule au ventre dont je ne comprends pas l'origine que je regarde Potter manquer de se prendre un Avada.

Là-haut sur la falaise, le combat fait rage et malgré son jeune âge, le jeune Potter se débrouille pas mal. Soudain, un éclair fulgurant traverse le ciel, distrayant le jeune brun. Voldemort profite alors de sa déconcentration pour l'envoyer mordre la poussière plusieurs mètres plus loin.

Voyant leur maître en position de force, les mangemorts reprennent leurs attaques avec plus de hargne que jamais, les sorts fusent de tous les côtés.

J'essaye de temps en temps de tourner la tête vers Potter et Voldemort afin de voir comment ils s'en sortent et à chaque fois ils ont l'air encore plus affaiblis. Potter est salement amoché, son genoux droit semble très fragile dans une position quelque peu tordue et de multiples plaies laissent s'écouler en quantité ce liquide rouge si vital.

Cela va bientôt faire deux heures qu'ils se battent sans relâche et un nouveau d'inattention de Potter lui est fatal, Voldemort lui lance un sortilège dont je ne connais pas l'utilité, celui-ci à une étrange couleur mauve.

Potter se le prend en pleine poitrine et Voldemort semble autant étonné que lui lorsque le brun s'effondre. Victorieux, il affiche un sourire que je ne lui avais jamais vu auparavant et tout le monde entend son rire démoniaque juste avant qu'il ne s'effondre à son tour.

D'un même mouvement, les mangemorts se ruent vers leur maître alors que les membres de l'ordre, eux, se ruent vers Potter, mais j'étais le plus près et c'est moi qui récupère le brun. Alors que je m'apprête à transplaner avec Potter dans mes bras, j'entends un hurlement de colère derrière moi.

Je me retourne rapidement un vois Molly Weasley se précipiter vers moi des larmes plein les yeux. Elle court comme une folle mais malgré tout, je suis plus rapide et je disparais dans ce petit 'po' habituel du transplanage.

Enfin à l'abri au manoir, je regarde Potter qui se trouve dans mes bras. Il est trop petit pour son âge, très maigre, presque comme s'il était anorexique, très pâle et il ne bouge plus, mais je sais qu'il n'est pas mort, son ventre se soulève légèrement sous sa trop faible respiration.

Je l'amène d'un pas vif au premier étage et aussitôt que je pousse la porte d'une chambre inoccupée d'habitude, un elfe apparaît devant moi.

- Que fais-tu là toi, je croyais que tu n'appartenais plus à personne, lui dis-je sèchement.

- Tout le monde s'inquiète de Harry Potter, monsieur, Dobby tient à s'occuper de lui personnellement, monsieur.

- Alors qu'est-ce que tu attends, prépare lui donc cette chambre.

En attendant que la frêle créature ait fini de s'occuper de la pièce, je m'installe dans un épais fauteuil de velours, Potter dans mes bras. Lorsque je l'ai vu tomber sous la main du seigneur des ténèbres, je ne sais pas exactement ce que j'ai ressenti, mais c'était comme si je me sentais coupable de son état actuel, comme si je devais absolument m'occuper de lui, je ne sais pas comment définir ça. C'est comme si, soudainement, il avait de l'importance pour moi, alors que c'est en partie de sa faute si j'ai souffert la plupart de ma vie.

La chambre enfin prête, je déshabille le brun d'un informulé et observe ses multiples plaies. Je m'en occuperais demain, elles ne sont pas si graves qu'elles n'en ont l'air et je suis exténué, je lui passe un bas de pyjamas à moi et me rend compte qu'il est vraiment minuscule, il nage dedans. Je rétrécis le tissu de trois ou quatre bonnes tailles et je dépose mon fardeau sur le lit moelleux, le recouvrant pour finir d'une couverture bien chaude

Je me rends dans ma chambre sans même prendre le temps de dîner, je suis trop fatigué pour cela. Le lendemain, je ne suis pas plus reposé que cela, ma nuit a été très courte, je n'ai pas trouvé le sommeil tout de suite, sans cesse, des images de Potter tombant sous la main de Voldemort me revenaient en tête.

C'est avec une boule au ventre que j'ouvre doucement la porte du jeune Gryffondor, de crainte de le réveiller ou de lui faire peur.

Celui-ci est très agité, sans doute fait-il également des cauchemars à propos de ce qu'il s'est passé hier. C'est sans doute cela, je l'entends marmonner des suppliques interminables demandant de ne plus faire ça et de le laisser tranquille.

- Potter, lui dis-je doucement en m'approchant, réveillez-vous Potter, vous êtes en sécurité ici.

Il ne semble pas m'entendre, alors je lui secoue l'épaule et le lâche aussitôt qu'il se relève en sursaut, toujours aussi agité que dans son sommeil.

- Calmez-vous Potter, arrêtez donc de gigoter, ce n'est pas bon pour vos blessures.

Mais il n'a que faire de ce que je lui dis et il continue de s'agiter.

- Peut-être ne parlons-nous pas la même langue, quand dans la mienne je vous demande de vous calmer comprenez-vous l'inverse dans la vôtre ?

Aucune réponse de sa part, il semble complètement m'ignorer, si c'est une technique pour me mettre en colère, il a réussi, alors, je le plaque contre le matelas d'une main ferme, l'empêchant par là même de bouger plus que nécessaire.

Dès que ma main se pose sur son torse nu, il sursaute et ses yeux s'écarquillent, de toute évidence, il n'avait pas encore remarqué que c'était moi, mais au lieu de s'attarder sur moi, ses yeux parcourent la pièce comme s'il ne me voyait pas.

- Qui est là ? demande-t-il effrayé.

- Calmez-vous Potter, je ne vous veux aucun mal.

- Montrez-vous, lâche ! Allumez donc la lumière que j'y vois quelque chose !

- Arrêtez donc de faire l'enfant Potter !

Que ce gosse m'énerve, mais pourquoi donc l'ais-je amené ici déjà ? Je commence réellement à m'inquiéter à partir du moment où ses bras se tendent et battent l'air devant lui.

Fronçant les yeux, je lui lance un sortilège d'analyse bien connu des médicomages. Mon dieu, c'est bien ce qu'il me semblait, il a perdu la plupart de ses sens : la vue, l'ouïe, l'odorat. Ne lui restent donc que le toucher et le goût.

Je le laisse s'énerver tout seul à essayer de trouver cette autre personne dans la pièce, moi, et pars au rez-de-chaussée afin d'aller chercher des potions de soin que Dobby m'a rapportées de Poudlard hier soir alors que je dormais, enfin, alors que j'essayais de dormir.

Je remonte les marches quatre à quatre et retourne près de Potter qui a quitté son lit pour partir à l'exploration de la pièce, les jambes flageolantes de fatigue ou de douleur, je ne sais pas trop.

Alors qu'il avance bras tendus, je le laisse toucher mon bras, je ne voudrais pas qu'il me fasse une crise cardiaque si je venais à le surprendre en l'attrapant soudainement. Sa main se referme autour de mon bras lui aussi tendu et je passe ma main libre autour de sa taille afin de le diriger doucement vers le lit.

D'une main douce, je l'incite à se rallonger, ce qu'il fait, à mon grand étonnement, sans rechigner.

- Qui êtes-vous ? me demande-t-il à nouveau.

Je ne pense pas qu'il veuille vraiment connaître mon identité alors, en contrepartie, je passe une main douce sur sa joue, et il ferme les yeux sous la caresse. Cela faisait si longtemps que je le voulais rien que pour moi, si longtemps que je le voulais dans mon lit afin de lui faire subir tous les outrages, cependant, vu l'état dans lequel il se trouve, je n'ai pas l'audace de tenter quoi que ce soit avec lui et me contente de cette simple caresse.

- Vous ne pouvez pas parler, c'est ça ? demande-t-il candidement.

- Non Harry, c'est toi qui ne peux plus rien entendre.

Même si je sais qu'il ne peut pas m'entendre, ça me fait du bien de lui parler ainsi.

J'ouvre le petit pot qui contient de la crème désinfectante pour ses plaies et plonge un doigt dedans. Je pose ensuite ma main sur son torse et passe mon doigt plein de crème le long de ses blessures. Je sais qu'il doit avoir mal, ce baume pique atrocement, mais il ne dit rien.

- Je peux savoir ce qu'il s'est passé s'il vous plait ? je ne souviens pas bien. Je crois que j'étais à Poudlard, c'était les vacances de noël je crois bien. Si vous ne voulez pas parler, vous pouvez peut être allumer la lumière et m'expliquer avec des gestes ?

- Ho Harry, je suis si désolé pour toi, que tu ne puisses même pas m'entendre ou voir… Mais c'est une aubaine pour moi, si tu entendais ma voix, si tu voyais mon visage, tu voudrais t'enfuir et retourner auprès de ceux qui te sont chers et tu me laisserai seul, sans toi.

Je sais, ça peut paraître bête de lui répondre et de faire comme si je me confessais mais si vous saviez à quel point ça me fait du bien.

J'ai terminé de mettre la crème si les blessures de son torses, alors, je remonte vers les blessures de son cou qui sont beaucoup plus profondes. Ma main passe le long de sa carotide et il ne dit toujours rien, étrangement, il me fait confiance alors qu'il ne sait même pas qui je suis.

Une fois que j'en ai terminé avec la crème, je le relève doucement et l'appuie contre son oreiller que j'ai préalablement remonté. J'attrape la fiole bleue posée sur sa table de chevet et l'approche de ses lèvres.

Il essaye de sentir ce qui se trouve dedans mais comme il a perdu l'odorat, il ne peut pas savoir ce qui se trouve dedans.

- Qu'allez-vous me faire boire ? Ça n'a aucune odeur, est-ce de l'eau ? Pourquoi ne pas la mettre dans un verre alors ? Si c'était une potion, elle aurait une odeur, à moins qu'il ne s'agisse d'un poison, ils n'ont en général aucune odeur, comme l'eau.

- Et dire que Severus te trouve nul en potions, Harry, moi je dirais plutôt que tu es perspicace.

Cependant, malgré ses interrogations plus que bien fondées, il n'hésite pas à avaler le contenu de la fiole lorsque je la présente à nouveau à ses lèvres.

- Beurk, commence-t-il, une potion de régénération sanguine ? Pourquoi j'ai rien senti ? Cette potion a une odeur infecte, je l'aurais reconnue entre milles.

- Harry, tu as perdu plus de la moitié de tes sens, et tu ne peux pas l'entendre…

Au final, il arrête de me poser ses questions auxquelles il n'a pas encore entendu une seule réponse. Je le rallonge dans son lit et passe ma main sur ses paupières afin qu'il les fermes et qu'il comprenne qu'il faut qu'il se repose encore.

Quand je passe le pas de la porte, il s'est déjà endormi. S'il peut de nouveau entendre un jour, il faudra que nous ayons une petite discussion à propos des personnes auxquelles il accorde sa confiance un peu trop rapidement à mon goût.

Je charge Dobby de veiller sur Harry et saute dans la cheminée.

- Bureau de Severus Snape.

Aussitôt, les flammes vertes habituelles m'enveloppent et je ressors dans la cheminée de Severus à Poudlard. Je sais que je peux avoir confiance en lui et qu'il ne me dénoncera pas.

- Que fais-tu là idiot, t'es au courant que tout le monde te cherche ?

- Hey Severus, calme toi, tu sais très bien que je ne pouvais pas le leur laisser, c'est moi qui dois m'occuper de Potter, tu le sais très bien.

- Non, désolé, me répond-il nonchalamment, je sais que tu veux t'occuper de lui mais tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas à toi de le faire. Molly a vu Arthur prendre le sort de Bella à ta place et elle est verte de colère, si tu veux mon avis, il ne l'a pas mise au courant, si elle t'attrape, tu n'auras pas droit à un jugement en bonne et due forme, elle te tuera, et cela compte pour n'importe quel membre de l'ordre, y compris les amis de Potter, miss Granger et monsieur Weasley surtout. Arthur, toi et moi étions les seuls au courant tu sais. Crois-moi, il vaudrait mieux que tu disparaisses et que tu m'apporte Potter.

- Tu sais que je ne peux pas faire ça Severus, je m'occuperais de lui, de plus, il a entièrement confiance en moi.

- Sait-il au moins qui tu es ?

- Non.

- Alors comment peux-tu être sûr du fait qu'il a confiance en toi s'il ne t'a même pas vu…

Severus, il a perdu la vue, l'odorat et l'ouïe.

A ces mots, le pauvre Severus semble choqué, comme si l'état d'Harry pouvait lui importer plus que cela. Tout le monde sait pertinemment que Severus et Harry ne peuvent pas se voir en peinture.

Alors que les flammes m'enveloppent de nouveau, j'entends au loin Severus me crier :

- Tu sais très bien que vous ne serez pas en sécurité pour longtemps au manoir !

Au final, c'est plutôt énervé que je rentre au manoir, et les mains vides qui plus est. Moi qui avais besoin de plus de potions que prévu…

Je passe alors aux cuisines et récupère un plateau que Dobby vient à peine de terminer. Je monte l'escalier de marbre et c'est un peu maladroitement que j'ouvre la porte, manquant de peu de mettre le contenu de mon plateau par terre.

Je pose le plateau sur la table de chevet et observe Harry. Il est réveillé mais ne se rend pas compte que je suis là. Je m'assois sur le côté du lit, près de lui et il sursaute. Je ne voulais pas lui faire peur, alors, comme pour me faire pardonner, je prends sa main dans la mienne et la serre contre moi.

Un léger sourire apparaît finalement sur les lèvres d'Harry et je le laisse s'asseoir. Une fois qu'il est confortablement installé, je pose le plateau sur ses genoux et prends ses mains dans les miennes. Je lui montre alors les différentes choses présentes. De sa main droite, je lui fais toucher le verre d'eau et de sa gauche, je lui montre son assiette, qui contient un croque-monsieur tomate-Boursin.

C'est avec appétit qu'il avale son croq' mais il était suffisant car dès qu'il a fini sa dernière bouchée, il pousse un léger soupire et déclare qu'il n'a plus faim.

Je lui retire son plateau que je pose sur sa table de chevet et, alors que je commence à me lever, il tend sa main vers moi et parvient à attraper ma robe.

- S'il vous plaît, restez un peu, j'aimerais savoir quelques choses.

- Mais Harry, tu n'entends plus rien…

- Je sais que vous ne voulez pas parler…

- Ce n'est pas que je ne veux pas Harry, dis-je, une boule dans l'estomac.

- Alors j'ai pensé à quelque chose.

- Quoi donc ?

- Voilà, vous ne parlez pas et ne voulez pas allumer la lumière, alors je me suis dit que vous pourriez écrire dans ma main ?

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- C'est ce que font certains moldus pour s'amuser, tracez des lettres dans ma main avec votre doigt pour former des mots, ainsi, je pourrais comprendre ce qu'il s'est passé et parler un peu avec vous.

Hey, c'est qu'il n'est pas bête le Gryffon, je n'y aurais jamais pensé moi-même, mais ça va être long de faire ça, très long.

Je retourne alors m'assoir près de lui et prends sa main droite dans la mienne, et je commence à tracer des mots.

- Harry, sache que je souhaite te parler, de tout mon cœur, mais malheureusement, lors de la bataille finale contre Voldemort, tu as été touché par un sort que je ne connais pas et tu as perdu trois de tes cinq sens.

- L'ouïe, l'odorat et la vue n'est-ce pas ? demande-t-il l'air malheureux.

- Oui, c'est ça. Je ne t'ai pas amené à Ste Mangouste parce que je sais que tu n'aurais pas apprécié.

- Qui êtes-vous, me demande-t-il, vous semblez savoir quelques trucs sur moi.

- Qui ne connaît rien sur vous monsieur Potter ?

- Hey, je ne vous permets pas, si vous m'avez enlevé pour pouvoir obtenir une rançon parce que je suis « celui qui a survécu » livrez moi tout de suite, les journaux s'en donneront à cœur joie et vous serez célèbre !

- Je suis désolé monsieur Potter.

- Oui vous pouvez l'être.

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

- Changeons de sujet, je vous connais ?

- Oui vous me connaissez, mieux que vous ne pensez.

- Dites-moi votre nom, je veux savoir qui vous êtes.

- Je suis désolé, vous ne saurez rien sur moi.

- Pourquoi vous ne voulez pas me le dire ?

- Car je ne veux pas vous perdre.

- C'est-à-dire ?

- On pourrait arrêter de parler de moi s'il vous plait monsieur Potter, je ne cèderais pas sur ce point, vous ne saurez rien sur moi.

- C'est dommage, j'aimerais bien savoir quelques trucs sur mon sauveur.

- Je ne suis en rien votre sauveur, monsieur Potter, si vous ne pouvez changer de sujet de conversation, je vous laisse et retourne là d'où je viens.

Alors que je commence à me relever, il s'accroche de nouveau à mon bras et me retient.

- Non, ne partez pas, je suis désolé. J'aime votre présence, m'avoue-t-il, elle me rassure.

Malgré leur banalité, ces mots me mettent du baume au cœur, il ne peut savoir combien cela me fait du bien qu'il accepte si facilement de ne pas poser de questions sur moi.

Nous restons un long moment côte à côte dans son lit sans esquisser le moindre geste et finalement, c'est lui qui parle en premier.

- Dites, j'aimerais bien prendre un bain, si cela ne vous dérange pas.

Je ne prends pas la peine de lui répondre, j'attrape sa main et il se lève à ma suite, cependant, je le sens encore faible sur ses jambes, alors, je passe un bras autour de sa taille afin de le soulager un peu de son poids pourtant pas si important.


j'espère que vous avez pris plaisir à lire cette première partie !

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