Attention lemon, eh oui, encore un!


Epilogue

PDV Bella

J'étais si émue, si heureuse, si soulagée aussi. J'avais du comploter plusieurs mois avec Leah et Seth pour qu'enfin mon père et Sue se marient. Sue se sentait coupable vis à vis de ses enfants, longtemps elle leur avait caché sa relation avec Charlie. Mon père lui se sentait aussi fautif d'aimer la veuve d'un ami. Mais finalement, après maintes discussions et quelques pièges (notamment celui du téléphone en double écoute), mon père avait fait sa demande.

La cérémonie se déroulait sur la plage de La Push, par miracle il ne pleuvait pas. Tout était simple car une fois décidés, ils n'avaient pas voulu attendre. Sue et mon père se dirent oui et furent enfin déclarés mari et femme. A mes côtés, Edward souriait. Il était surement heureux pour mon père mais sa main posée sur ma hanche, me disait qu'il ne pensait qu'à une chose.

« J'ai hâte moi aussi, mais on ne peut pas s'éclipser maintenant. » lui murmurai-je.

« A cause d'Alice, je n'ai pas eu le temps de te dire bonjour correctement ce matin. »

Sous entendu, me faire hurler au moins deux fois…

« Patience mon amour. Tu sais que j'ai déjà préparé notre soirée. »

Il leva un sourcil puis déglutit en lisant dans mes yeux.

« Touche mes fesses. Discrètement ! »

Il relâcha un peu la pression de ses doigts sur moi, puis souffla fort dans mon cou.

« Tu es vraiment une vilaine fille. »

« Oh que oui et je suis la meilleure. » lui susurrai-je à l'oreille avant de mordre son lobe.

Les invités commencèrent à se disperser et j'entrainai Edward vers mon père. J'étais si accaparée à déshabiller mon mari du regard que je ne vis pas Alice et butai contre elle.

« Alice ? »

Elle était figée et plus inquiétant, silencieuse.

« Elle fixe le nouvel adjoint de ton père. » me dit Edward.

« Il te plait hein ? » la taquinai-je.

« Bella, si tu ne me dis pas tout de suite qui est cet homme, je… je… »

« A court de mots petite sœur ? » ricana mon mari.

« Je dis à tout le monde que vous avez deux chambres à coucher. »

« Inutile de faire du chantage ! » m'alarmai-je.

Si Alice n'avait pas été aussi fouineuse, elle n'aurait jamais su pour notre deuxième chambre, qui est en fait l'ancienne chambre d'Edward et que nous avions quelque peu modifiée.

« Il s'appelle Jasper Whitlock, il est célibataire sans enfant et d'après mon père, c'est du genre silencieux. Tu vas devoir y aller doucement. »

Edward m'entraina rapidement pour présenter nos félicitations au nouveau couple et une fois fait, il s'empressa de m'attirer dans un coin reculé. Hélas, Emmett nous héla.

« Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu ! »

« Ne les embête pas chéri, tu sais bien qu'ils sont encore en phase lune de miel. » intervint Rosalie, ou plutôt Rosalie et son énorme ventre de femme enceinte.

« Ça fait plus d'un an qu'ils sont mariés, se mêla Jacob, ils devraient sortir un peu de leur bulle. »

« Ne parlez pas de nous comme si nous n'étions pas juste en face de vous ! » m'énervai-je.

« C'est qu'ils sont restés très longtemps sans pratiquer, ils ont un sacré retard à rattraper ! » lança Emmett.

« Partons ! » dis-je à un Edward plus que ravi.

À peine étions nous sorti de la réserve qu'il avait déjà une main entre mes jambes, me faisant souvent trébucher mais je n'aurais pas voulu qu'il arrête. Quand enfin, nous atteignirent la voiture, mon mari me plaqua contre une portière et sa bouche avide fonça sur un de mes seins. Il le mordilla, me faisant gémir. Ma main caressa son sexe à travers son pantalon, j'étais prête à ce qu'il me prenne ici et je le lui suggérai.

« Non, pas ici. Personne n'a le droit de te voir à part moi, personne n'a le droit de t'entendre gémir à part moi. »

Il ponctua ses paroles d'une claque sur mes fesses. Nous montâmes en voiture mais il ne se passa pas cinq minutes avant qu'Edward ne se gare sur le bas côté pour m'embrasser fougueusement.

« Personne ne nous verrait… » lui dis-je, suppliante.

« On pourrait se faire arrêter. »

« Tous les flics du coin sont au mariage, s'il te plait… »

« Tu es si impatiente Bella… »

« Une fois que tu me touches, rien ne peut plus m'arrêter. Tout est de ta faute, assume. »

« Que veux tu ? »

« Apaise-moi. »

Ses doigts se glissèrent sous ma robe et puis en moi. Edward grogna, il adorait quand je ne portais pas de dessous. Je portais aussi souvent que possible des jupes et robes, j'adorais le provoquer et c'était aussi très pratique pour qu'il me prenne aussi souvent que possible.

Je mordis son épaule pour étouffer mes cris, puis comme si de rien n'était, je baissai ma robe et lui souris innocemment.

« Rentrons, j'ai besoin d'une douche. »

Il s'exécuta et roula trop vite. Quand nous arrivâmes chez nous, je me dirigeai vers la salle de bains de notre chambre mais Edward me força à le suivre dans notre deuxième chambre, celles de nos secrets les plus intimes.

« Tu as joué avec moi, Isabella. »

Quand il prononçait mon prénom en entier, cela signifiait qu'il n'allait pas prendre de gants et cela m'excita aussitôt.

« J'ai besoin d'une douche, mes cuisses sont mouillées. »

« Hors de question que tu me fasses attendre une seconde de plus. Agenouille-toi. »

Je m'exécutai puis sa main se glissa dans mes cheveux, c'était son signal. Edward devait jouir et rien ne devait l'en empêcher. J'étais trop heureuse d'obéir, je lui baissai son pantalon et son caleçon puis je pris dans ma bouche son sexe déjà très tendu. Je le léchais longuement, m'arrêtant toujours quand je le sentais sur le point de jouir. Quand ses doigts se crispèrent dans ma chevelure, je ne me stoppai plus et le suçais à un rythme plus soutenu. Il se libéra en moi, m'abreuvant de son nectar.

« Sur le lit. » m'ordonna-t'il.

Lascivement, je m'allongeai puis entrepris de déboutonner ma robe et me retrouvai entièrement nue.

« Allonge-toi sur le ventre et tends tes bras. »

Mes yeux se fermèrent, sa voix suffisait à me rendre folle. J'obéis à Edward, il fit le tour du lit pour passer les chaines autour de mes poignets. Je ne le voyais plus mais entendais ses vêtements tomber. L'anticipation m'envoyait des décharges dans le bas ventre, je savais qu'Edward me punirait aussi en prenant son temps.

Il monta sur le lit et se positionna entre mes jambes. D'un mouvement sec, il releva mes hanches, me forçant à être à quatre pattes.

« Tu m'appartiens. » me dit Edward.

Je n'avais pas besoin de répondre, il aimait juste le dire, pour savoir que c'était réel. Lui et moi étions si fusionnels, nous nous suffisions à nous même, Edward n'était pas prêt à me partager, moi non plus. Les petits enfants réclamés par mon père et les parents d'Edward n'étaient pas au programme avant plusieurs années.

Je sentis son membre entre mes fesses puis descendre vers mon sexe. Je ne savais pas ce qu'il choisirait mais une chose était sûre, c'était que allait faire mal et que j'allais adorer ça.

Sa main claqua sur mes fesses plusieurs fois, m'arrachant des cris et des suppliques.

« Patience, mon amour. Tu m'as fait languir toute la journée. Tu vas attendre à ton tour, je veux te voir d'abord. »

Il passa ses mains sous moi pour empoigner mes seins et en pincer la pointe. Sa langue titilla mes reins, ses dents me mordirent plusieurs fois.

« Edward, tu joueras après. Prends-moi tout de suite, je n'en peux plus ! »

« Il te manque quelque chose. »

Il fouilla dans le panier à droite du lit à la recherche d'un foulard pour me bander les yeux.

« Tu es trop excitante comme ça… évidemment que je ne vais pas te faire attendre. »

Il s'introduisit en moi d'un coup de rein et comme souvent, Edward me tira vers lui. J'étais à genoux, ses mains s'accrochaient désespérément à mon ventre tandis que sa bouche me mordait dans le creux de mon cou.

« Dis-le encore. » lui intimai-je.

J'étais devenue une femme jalouse, possessive et insatiable sexuellement. J'avais besoin de savoir qu'Edward m'aimait et me désirait, je savais qu'avec le temps, notre relation allait se normaliser et je le redoutais.

« Tu es à moi, Isabella Cullen… »

Je tirai au maximum sur mes chaines et dès qu'il se déversa en moi, je me retournai. Il aimait quand je profitais de lui, les rôles s'inversaient toujours. Edward était à moi autant que j'étais à lui.

Je libérai facilement mes poignets des chaines et poussa Edward sur le lit. Avec empressement, il s'allongea sur le dos et positionna ses bras pour que je l'attache.

« Patience mon amour. » lui susurrai-je.

Ma bouche parcourra son torse, puis descendit mais avant d'atteindre son sexe, je me stoppai. Edward gémit, frustré. Son bassin se leva et avant qu'il ne me dise quoique ce soit, je plaquai mes lèvres sur les siennes. Tandis que nos langues dansaient, je griffais ses épaules puis son dos. Je profitai qu'il interrompe notre baiser pour lui mordre le cou. Il souffla fort, tentant de ne pas céder trop tôt à mes caresses.

« Qu'est ce que tu vas faire de moi ? » me demanda-t'il, excité d'avance.

« J'hésite… »

« Décides-toi Isabella. »

Je m'assis à califourchon sur lui en ayant pris soin de positionner son sexe à l'entrée du mien. Je pris mon temps, lui imposant un rythme si lent qu'il dut m'empoigner pour en finir. Mais ce n'était pas vraiment ce que mon corps réclamait. Je voulais Edward partout à la fois et c'était impossible.

L'odeur de notre chambre des plaisirs était lourde, c'était une odeur de sexe, de sueur et de sang. Le dos et les épaules d'Edward étaient lacérés par mes ongles, j'avais quant à moi les fesses souvent rougies.

Alors qu'il allait de nouveau jouir, je me retirai vivement. Edward soupira d'impatience. Je récupérai sur la tête de lit un très long foulard et l'enroulai autour du cou de mon mari. Puis je dénichai la cravache.

« Tu sais que je ne veux pas jouir comme ça. » lui dis-je en lui tendant la cravache.

Puis je le forçai à se relever en tirant sur le foulard. Il me fit mettre à genoux face à la tête de lit et je me cambrai pour exposer mes fesses. J'entendais Edward murmurer « C'est pour moi. », je le savais au paroxysme de l'excitation.

« Isabella. » murmura-t'il avant de me donner un léger coup de cravache.

Je gémis de plaisir, il ne me faisait pas mal, au contraire. Après quelques coups, quelques baisers dans mon dos, quelques caresses entre mes jambes, il me prit enfin. Il n'y avait aucune retenue dans ses coups de rein, il savait que j'aimais ça.

« Ça t'excite, Isabella ? »

« Oui ! Encore ! »

Bien sûr, nous faisions l'amour souvent dans notre chambre, avec tendresse et amour. Mais dans la chambre des plaisirs, la luxure et le vice guidaient nos ébats. Jamais lors de ces séances spéciales nous nous disions « je t'aime ». Dans ces moments, l'amour que j'éprouvais pour lui était totalement occulté par mon besoin de lui appartenir.

FIN


Ouf… j'ai eu du mal à écrire l'épilogue. J'avais envie de surprendre, de choquer aussi peut-être un peu. J'avais envie que ces Edward et Bella soient vraiment différents que dans mes autres écrits. L'attente en valait-elle le coup ?

Voilà c'est fini ! Je suis à la fois triste et satisfaite. Je veux toutes vous remercier, oui vous ! Celles qui ont lu cette fic au fur et à mesure que je publiais : (dans l'ordre de réception pour ne vexer personne !) Birginie, romeila, MissTour, Lily-Rose-Bella, Laurie, Kyssou, Grazie, njao, Habswifes, Chanel25, diana, Rosabella01, Louise Malone, lili6213, Jus de Carotte, Fame'yeah, sochic88, 1christelle1, evidence-bella, peyton36, Celine, Ponne Cullen, Echooo, Audrey 1986, Cricrou86, alexandra13, Sandry, Rosabella01, laurie, vinnouche, MissLovey. J'ai adoré lire vos reviews et vous m'avez vraiment chouchoutée. Je n'avais jamais eu une telle expérience avec des lectrices depuis que j'ai commencé à m'adonner à ce hobby il y a deux ans. Vos encouragements et vos compliments m'ont boostée. Je ne vous ai pas répondu individuellement, pardonnez-moi je n'en avais pas vraiment le temps, je préférais publier :-P !

Merci à tous les lecteurs qui auront lu cette fic une fois terminée, vous me laisserez bien une petite review -)

MERCI !