Disclaimer: les personnages appartiennen Rowling

je remercie toutes les personnes qui m'ont laissé une review, et réponds à une plus particulièrement, je sais qu'il n'y a pas de grande partie psychologique dans cette fiction mais c'est intentionnel car quand on met de la psyco dans une fic, bon nombre de lecteurs décrochent car il faut alors beaucoup insister sur les détails des sentiments des personnages, ce qui lasse très rapidement les gens en général. voilà pourquoi il n'y a pas de grande partie psyco,

Bonne lecture à tous !


Les fruits de l'impardonnable : chapitre 2

Je me lance rapidement un sort de tête en bulle et plonge dans les profondeurs du lac. J'espère qu'il n'y a pas de sirènes, strangulots ou autres créatures magiques des lacs d'Ecosse. La froideur de l'eau me pétrifie, il faut que je me dépêche d'avancer ou je vais rester congelé sur place et couler, quoique, peut-être pas couler puisqu'un glaçon flotte, mais dans tous les cas, il faut que je retrouve Harry.

Je n'y vois presque rien, vive le lumos. Dès que la lumière jailli de ma baguette, j'entrevois des mouvements s'éloigner en vitesse, et merde. Je ne sais pas ce que possède ce lac comme créatures magiques mais elles ne semblent pas apprécier la lumière, peut-être parce que ce lac, à couvert des arbres immenses ne profite pas souvent de la lumière du soleil.

Je commence à paniquer, je ne le vois nulle part, et je m'enfonce toujours plus loin dans les profondeurs de ces eaux glaciales.

Au loin, je vois une sirène. Il ne manquait plus qu'elles ! J'essaye de la suivre aussi vite que je peux mais essayez donc de courser une sirène dans son milieu naturel, vous remarquerez que ce n'est pas chose aisée ! J'arrive finalement devant l'entrée d'une grotte sous-marine. Priant pour qu'il n'y ait pas de monstre là-dedans, je m'y aventure.

Le froid me tétanise, ma volonté s'amenuise à chaque battement de pieds mais je ne peux pas le laisser mourir ici, ni même seul dans cette eau glacée.

Je commence enfin à distinguer des bruits. Finalement, je le vois évanoui, à même le sol, et quatre sirènes se trouvent autour de lui, elles sont en train de se battre, certainement pour savoir laquelle aura le droit de manger son cœur.

Etant quand même bien calé dans la défense contre les forces du mal, DCFM pour les intimes, je connais le seul sort qui leur fasse de l'effet. Celui-ci créer une odeur qui les attire irrémédiablement. C'est un bon moyen de détourner leur attention d'Harry mais il va falloir que je fasse vite car quand elles vont remarquer qu'il a disparu, elles se lanceront à ma poursuite, et elles nagent largement plus vite que moi, surtout que je dois tirer Harry jusqu'à la berge. Et tout bon nageur sait qu'une personne inerte est deux voire trois fois plus lourde à tirer qu'elle ne l'est réellement.

De toute façon, si je veux le sortir de là, je n'ai pas le choix. Je lance alors le fameux sort et, dès qu'elles me tournent le dos, je me précipite sur Harry. Je le prends dans mes bras et le tire de toutes mes forces.

Nous remontons vers la surface, certes, mais beaucoup trop lentement à mon goût. J'entends le cri des sirènes, elles viennent de découvrir leur perte, je me retourne, elles sortent déjà de la caverne. J'essaye tant bien que mal d'accélérer le rythme. Je suis relativement proche du rivage mais elles ne sont plus qu'à une dizaine de mètres de moi.

Quand j'arrive enfin à la surface, je jette Harry à l'abri sur la terre ferme et je m'empresse de le rejoindre, du moins j'essaye, au moment où je suis presque sorti entièrement, je sens des griffes s'accrocher à mes mollets.

Je bats alors furieusement des pieds afin de les faire lâcher prise et arrive à délivrer ma jambe gauche. Je répète alors l'action fructueuse avec ma jambe droite mais au moment où je la crois sortie d'affaire, une douleur fulgurante me traverse. Les larmes me montent aux yeux sous la force de la morsure. Quand la puissante mâchoire relâche ma jambe, je sors de l'eau en une vitesse record.

Harry est toujours évanoui sur la rive. Je prends le temps de nous sécher à coups de baguette ainsi que de me reposer. J'ai tout de même réussi un exploit hors du commun, du moins à mon sens. Je relève le bas de mon pantalon et observe la morsure. Elle n'est pas très jolie, il me manque la moitié de ma chair et des stries noires partent de là où ses crocs se sont plantés.

J'espère que tout ira bien le temps de rentrer au château, après tout, la morsure de sirène est mortelle pour toute créature humaine.

Je me relève et prends Harry dans mes bras. Le pauvre est glacé et je ne dois pas être mieux. Je nous lance un puissant sort pour nous réchauffer, ce qui semble relativement bien fonctionner puisque ses lèvres, violacées jusqu'à présent ont repris leur couleur d'origine. Etrangement, le trajet de retour me semble bien moins long que l'aller. Peut-être parce que je suis soulagé qu'il n'ait rien et surtout soulagé qu'il soit évanoui, ainsi, je n'ai pas à l'affronter, bien que je sache que je ne pourrais pas y échapper.

Je passe enfin la porte de mes appartements et le dépose dans mon lit. Tant pis pour moi, je dormirais dans le sofa. Je file dans mon laboratoire afin de tenter un contrepoison. Ma jambe me pique, la morsure me lance. Je sors un linge propre, le fait tremper dans la potion, vais m'allonger sur le ventre et dépose le linge sur ma blessure. Je déteste dormir sur le ventre mais d'un certain côté, je n'ai pas le choix, c'est ça ou finir par mourir la bouche ouverte dans un cri muet de douleur.

Je sais que je n'ai plus de cours à assurer pour le moment, j'en profite alors pour faire la grasse matinée. Je crois bien que cela fait plusieurs années que je n'ai pas dormi autant. N'entendant pas de bruits dans ma chambre, je décide d'aller jeter un coup d'œil. Je décide tout de même de frapper avant d'ouvrir la porte mais je n'ai droit à aucune réponse.

J'annonce que je vais rentrer, et fais ce que je viens de dire. La pièce est sombre mais j'y vois assez clair pour savoir qu'il est réveillé mais qu'il se cache sous la couverture.

Je m'approche et soulève doucement la couette afin de ne pas l'effrayer avec des gestes brusques mais il bondir hors du lit et cour de l'autre côté de la pièce. Il se cale dans le coin et se laisse tomber, ses larmes commencent déjà à couler et je l'entends murmurer des « laissez-moi tranquille, s'il vous plaît » qui n'en finissent pas.

Dumbledore a compris et l'a même expliqué à Harry, je ne lui ferais rien du moment où nos yeux ne se rencontrent pas. Je m'approche lentement de lui, m'agenouille et garde les yeux clos. Je tends ma main devant moi jusqu'à rencontrer son visage. Je le sens frissonner à mon contact mais il se laisse faire et je remonte son visage. Je me force à être doux dans mes gestes ainsi que dans mes paroles.

- Harry, je… je suis désolé, jamais je n'aurais pu vous faire une telle chose. Lord Voldemort m'a jeté un sort, de ce fait, je ne peux rencontrer vos yeux sans vous faire subir… cet atrocités. Sachez que je suis sincère dans mes excuses et que, si vous voulez en informer le ministère, je ne vous en empêcherais pas.

Puisque je n'ai aucune réponse de sa part, je me risque à ouvrir les yeux et les remonte jusqu'à sa mâchoire que je vois trembler légèrement. Toujours aucune réponse, alors j'enchaîne :

- Je peux savoir ce que vous fabriquiez dans ce lac derrière Pré-au-lard ? Harry, vous avez failli mourir dévoré par des sirènes et seriez mort noyé si elles n'avaient pas pensé à vous laisser une bulle d'oxygène.

- Qui vous dit que ce n'était pas le but de cette sortie ?

- Je vous interdis formellement de refaire une chose pareille vous avez compris ?

- Qu'est-ce que vous en avez à faire de toute façon ?

- Je vous interdis de mourir ! C'est tout !

- On voit tout de suite à qui vous êtes dévoué Snape !

Quel petit insolent, heureusement que je me suis promis de ne pas m'énerver.

- Ce n'est pas ce que vous pensez Potter, vous ne savez rien de moi, strictement rien, alors arrêtez de juger sur les apparences, vous êtes décidément comme votre père.

Je le vois s'énerver, il n'aime pas que je lui tienne tête, et encore moins que je parle de ses parents, il est comme moi en fin de compte. Il m'attrape le bras gauche, soulève ma manche et me met presque le nez dans ma marque.

- Et ça, c'est une apparence peut être ? Arrêtez de faire semblant d'être désolé, vous n'êtes qu'un sale mangemort, je suis sûr que vous avez pris plaisir à faire ça !

Là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder la vase, je m'emporte et l'attrape par le col, je me rapproche de lui, les yeux plissés, prenant mon air menaçant, et pour avoir plus d'impact, vais ancrer mes yeux dans les siens.

C'est au moment où nos iris s'accrochent que je me rends compte qu'il est trop tard. Je colle mon corps contre le sien. Il se débat mais je suis plus lourd que lui, il ne peut plus partir. J'essaye de mordre la langue afin que la douleur me permette d'échapper au sort mais je n'arrive qu'à me reculer légèrement.

J'arrive à parler doucement et lui dit d'appuyer sur mon mollet. Seules ses jambes sont libres, il appuie donc dessus avec ses pieds. La douleur se répand dans tout mon corps et me détourne assez du sort pour me permettre de tituber jusqu'à la salle de bain où je m'allonge dans un bain glacé. Finalement, cette morsure aura servi à quelque chose.

Je ne sais pas combien de temps durera ce sort mais je sais que la morsure, elle, ne se résorbera pas avant deux bonnes semaines, si je suis encore en vie d'ici là. Avec le froid, la douleur diminue et je finis par me calmer. Mes mains, que je n'avais pas remarqué avoir laissées sur le bord de la baignoire, reviennent contre moi. Les effets du sort commencent à disparaître.

Je sors de l'eau, attrape ma baguette et me sèche magiquement. Je n'ai pas la force mentale nécessaire pour le faire façon moldue, même si c'est cette méthode que je préfère. Je sais qu'il est largement temps de dîner mais je ne pense pas qu'Harry veuille manger dans la grande salle et encore moins manger avec moi. J'appelle un elfe, lui demande un repas pour moi et un repas à livrer dans ma chambre.

Je l'entends transplaner et revenir dans la chambre afin de livrer ce que je lui avais demandé mais peu de temps après, la porte de la chambre s'entrouvre. Aurait-il décidé de manger avec moi ? A en juger par le plateau qui fait un vol plané dans mon salon, je dirais que non.

Bien sûr, je n'ai pas faim à cause des horreurs que j'ai failli lui faire subir de nouveau et à cause de celles que je lui ai déjà faites mais mon corps a besoin de se nourrir. D'un coup de baguette, je répare les dégâts qu'a causés ce petit imbécile.

M'enfin, d'un certain côté, je le comprends. Il va vraiment falloir que Dumbledore l'éloigne de moi, nous ne pouvons pas continuer comme ça. Demain, j'irais voir ce vieux fou. Je me force à finir mon assiette, prends mon linge imbibé de potion et vais me coucher dans mon canapé. Comme à mon habitude quand je dors sur le ventre, mon sommeil est très léger.

Quand je l'entends crier, je me précipite dans sa chambre, enfin dans la mienne. Comme dans le dortoir, il semble faire un cauchemar mais les symptômes sont ceux d'un doloris.

J'essaye de le réveiller en le secouant mais cela ne semble pas lui faire quoi que ce soit. Je retourne encourant au salon, attrape ma baguette et reviens rapidement dans la chambre.

Je lance un aguamenti, le trempant jusqu'aux os. Il se réveille en sursauts et semble désorienté et totalement affolé. Je l'entoure d'une serviette et le garde dans mes bras. Je le berce doucement et le rassure, mais il ne faut pas longtemps pour qu'il retrouve ses esprits et me rejette.

- Je peux savoir à quoi vous jouez ? me hurle-t-il. Lâchez moi, je veux pas que vous me touchiez !

Il se lève brusquement et frappe mon mollet blessé, sans le vouloir, certes, mais avec une force certaine. Mes yeux se plissent un instant sous la douleur et je crois qu'il me regarde, intrigué, je m'excuse avant qu'il n'esquisse le moindre geste et repars au salon en claudiquant.

Je m'affale sur le canapé et observe tant bien que mal ma blessure. Ce n'est pas très beau à voir : elle s'est rouverte. Mon regard remonte le sol jusqu'à la porte de ma chambre, j'ai laissé du sang sur mon passage.

Je nettoie grâce à ma baguette, utile cette chose-là, mais j'espère ne pas en avoir laissé dans la chambre, mais de toute façon, je n'irais pas vérifier. Je me rendors en réfléchissant à tout ce qu'il s'est passé tout à l'heure, mais je ne dois pas me faire de film, comme disent les moldus, même si j'ai aimé le prendre dans mes bras, je n'en ai pas le droit, pas après ce que je lui ai fait, pas alors qu'il est mon élève.

Ayant le sommeil léger, mes yeux se rouvrent instantanément au son de la porte qui s'ouvre. Je plisse les yeux de manière à ce qu'il ne voit pas qu'ils sont ouverts et je le vois s'approcher de moi. Il s'accroupit devant le canapé et semble regarder ma jambe dénudée sur laquelle se trouve le linge imbibé de potion. Il le saisit de ses deux mains et le soulève doucement. Je ne le vois plus mais je l'entends s'agiter. Il repose délicatement le linge sur la morsure et part dans la salle de bain.

Quelques minutes plus tard, j'entends l'eau couler, il doit prendre un bain. Je réprime une soudaine envie de le rejoindre et me lève, je pars faire un tour aux cuisines, il va falloir qu'il mange, avec moi ou non.

Les elfes sont déjà tous là à s'afférer autour des nombreuses tables de la pièce. Je repère Dobby, chose aisée compte tenu du monticule multicolore de bonnets sur sa tête. Je lui demande un panier garnit de croissants et pains au chocolat qu'il s'empresse de me faire. Pendant ce temps, je m'apprête à faire chauffer du lait et attrape le paquet de chocolat en poudre. Rien de tel qu'un petit déjeuner à la française pour vous mettre en appétit.

Je redescends dans mes appartements, mon panier à la main, heureusement que les élèves sont encore tous couchés, je n'imagine pas leur tête s'ils m'avaient vu ainsi (en pyjamas) dans les couloirs, un panier plein de gourmandises au bras.

Harry n'est toujours pas sorti de la salle de bain lorsque je rentre, cela fait pourtant plus d'une heure. Je vais frapper à la porte, aucune réponse, je l'appelle. La porte s'entrouvre légèrement.

- Harry, commençais-je, il faut que vous veniez manger. Votre corps en a besoin, croyez-moi. Si vous voulez, je vais vous déposer votre petit déjeuner dans la chambre.

- Non, je… commence-t-il peu assuré, je vais… eu…, il parle comme s'il était gêné, je trouve ça mignon. Je peux… continue-t-il.

- Allez droit au but Potter je vous prie.

- Je peux… manger avec vous ?

- Bien évidemment, je vous attends, ne tardez pas.

Je n'ai droit à aucune réponse, cependant, je n'en attendais pas tant de sa part. Je me dirige vers ma cuisine et dépose le panier sur la table. Je sais que c'est risqué mais je m'installe en fasse de son bol. Il faut absolument que j'apprenne à me retenir de le regarder dans les yeux.


POV HARRY

Depuis que j'i vu sa jambe, je ne peux m'empêcher de me demander comment il a bien pu se faire ça. Le sang qui couvre mes draps ne trompe pas, c'est moi qui lui ai rouverte cette nuit. Quand je l'entends frapper à la porte, je suis incapable de répondre. Au fond de moi je sais qu'il n'aurait jamais souhaité me faire ce qu'il m'a fait, mais depuis cette première fois, j'ai une peur viscérale de lui.

Cette fois, il m'appelle, et je ne peux qu'entrouvrir la porte. Finalement, il m'attend pour manger avec lui. Je me sèche rapidement et remet mon pyjama vert émeraude.

Je le vois dans son pyjama en satin noir, assis à une table dans la cuisine. Face à lui, j'aperçois une tasse, sûrement la mienne, en face de lui. Je sens mon sang qui pulse dans mes veines sous la pression que je ressens.

C'est tout tremblant que je m'installe à table. Quand je l'entends me parler, je ne peux réprimer des frissons de me prendre. Je n'ose pas lever mes yeux vers lui, au lieu de ça, je les laisse presque fermés et je ne peux m'empêcher de revoir sa blessure au mollet. Afin d'engager la conversation, je lui demande comment il m'a retrouvé, ne trouvant rien d'autre à dire.

Je m'intéresse à ce qu'il me dit et lui demande les détails de ce qu'il s'est passé mais il passe sous silence sa blessure à la jambe. Alors je lui demande directement comment il se l'est faite.

- Comment avez-vous eu connaissance de cette blessure, me demande-t-il très sérieusement.

- Je l'ai vue ce matin quand je suis allé prendre ma douche. Comment vous l'êtes-vous faite ?

- C'est une sirène qui m'a mordu, pas très commodes ces bestioles-là, dit-il d'une voix froide.

- Donc c'est de ma faute si vous vous êtes fait cela, dis-je très sérieux.

- Qui vous dit que c'est la même sirène que celle qui vous retenait prisonnier ?

- Ça vous prend souvent de plonger dans un lac plein de sirènes ? répondis-je sarcastique.

Il ne sait pas quoi répondre et fait semblant de n'avoir rien entendu. Il prend son bol et se plonge dedans. J'attrape un pain au chocolat encore chaud, j'adore quand ils sont encore chauds, le chocolat à l'intérieur fond littéralement sur votre langue, et en même temps que je mange, je commence à culpabiliser.

Je sais à quoi m'attendre comme réponse mais lui pose tout de même la question qui me brûle les lèvres : « ai-je le droit de quitter les cachots pour aujourd'hui ? » mais étonnamment, il me dit oui (à condition de ne plus m'enfuir).

J'attends que les cours commencent et monte à la bibliothèque. J'en ai au moins pour deux heures de recherches mais finis par trouver ce que je cherchais : des informations sur les morsures de sirènes.

« Dans tout conte moldu, ces créatures des ténèbres sont décrites comme des êtres ayant une apparence angélique, possédant une voix enchanteresse au pouvoir capable d'envouter n'importe quel homme aurait le malheur de l'entendre. En réalité d'apparence repoussante, leur morsure est mortelle si celle-ci n'est pas soignée comme il faut dans les deux heures suivant la pénétration du poison dans l'organise. Si un antidote est appliqué à temps, cela ralentira l'action du poison mais ne le stoppera en aucun cas. La seule chose capable de guérir une morsure de sirène est une potion réalisée à base de sang d'une sirène mêlé à de la poudre d'écailles d'une même sirène. Cependant, ces ingrédients sont interdits à la vente, l'espèce étant en voie d'extinction, ainsi, il est extrêmement difficile de réaliser cette potion car comme expliqué précédemment, le sang et l'écaille doivent provenir de la même sirène. »

Je referme le livre presque en le claquant, Snape va mourir par ma faute ! Même si je ne le porte pas dans mon cœur, il a risqué sa vie pour venir me sauver. Je sais que je lui ai promis de ne plus m'enfuir mais je ne peux pas rester sans rien faire et le regarder mourir.

Le poison se répand et cela se voit, il commence à boiter. J'emprunte le livre à la bibliothèque et descends en courant aux cachots. Je dépose le livre devant la porte de ses appartements et m'enfuis par la grande porte.

J'approche trop vite à mon goût du lac noir mais je n'ai pas le choix. L'eau est glacée mais je me force à descendre. J'utilise le sortilège de tête en bulle que j'ai appris l'année dernière. Heureusement, je sais où se cachent les sirènes de ce lac, m'étant déjà rendu aux abords de leur repère lors du tournois des trois sorciers.

Je commence à me faire discret en approchant de leur territoire mais je n'en aperçois aucune. C'est étrange, depuis que j'ai plongé, je n'ai pas croisé un seul strangulo, pas une seule sirène, rien. Je décide d'aller explorer une autre partie du lac, et donc, fais demi-tour.

Dès que je me retourne, je sursaute, une sirène me menace avec une fourche. J'essaye de bouger lentement et glisse ma main jusqu'à ma baguette. Dès le moment où je l'ai en main, je stupéfixe la sirène. Heureusement pour moi que ce sort marche à peu près sur ces créatures.

Je l'attrape par le bras et la tire jusqu'à la surface et la transporte sur la berge. Je crois que je me coupe avec son trident qu'elle n'a pas lâché mais ce n'est pas grave, je sors un flacon des affaires que j'avais préalablement préparée, coupe la sirène au bras et un genre de liquide bleuâtre s'échappe de la blessure.

J'espère fortement qu'il s'agit de son sang et non d'autre chose. Une fois mon flacon rempli, je sors une petite boîte de laquelle je sors une pince. Je prends en étaux une de ses écailles et commence à tirer dessus mais au lieu de se décrocher, elle résiste, je tire alors plus fort mais la sirène commence à bouger sous la douleur que cela doit lui procurer.

- Que diable êtes-vous en train de faire encore, monsieur Potter ?

Je me retourne et vois Snape juste derrière moi, mon livre à la main. De toute évidence, il l'a trouvé plus vite que je ne l'espérais. Se yeux se tournent vers la sirène qui gigote et il vient s'accroupir à mes côtés.


et voilà pour le deuxième chapitre ! qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à me laisser une review !

à bientôt pour un nouveau chapitre !