INT. CUISINE- JOUR
PERCEVAL (mangeant): Sire, si on faisait une quête ensemble ?
ARTHUR (recrachant son lait de chèvre): Vous vous foutez de moi ?
OUVERTURE
EXT. LAC- JOUR
ARTHUR: Bon, allez-y, redîtes-moi ça
PERCEVAL: Une vieille m'a abordé, et m'a parlé de la Quête des Deux Dragons et que seuls les plus grands chevaliers l'entreprennent. Il ya deux dragons dans un temple qui gardent un trésor extraordinaire.
ARTHUR: Et vous vous pensez un grand chevalier. (grand sourire moqueur) c'est la meilleure de l'année, celle-la.
PERCEVAL: Je me crois pas un grand chevalier mais je pensais que comme vous êtes un grand roi et que vous valez mille des plus grands chevaliers, vous pourriez m'accompagner.
ARTHUR (embarrassé): Eh bien, Perceval, je suis flatté mais... (croise le regard plein d'espoir de Perceval) bon, c'est d'accord, nous partons demain, à l'aube.
PERCEVAL ( fou de joie): Merci Sire, vous ne le regretterez pas !
(embrasse Arthur sur la joue avant se partir en courant vers le château)
ARTHUR (passant sa main sur sa joue et souriant doucement): Sacré Perceval.
EXT. ENTRÉE DU CHÂTEAU- LE LENDEMAIN
ARTHUR (s'impatientant): Bon, vous vous magnez le train Perceval ! (à lui-même) Je commence à le regretter et on est même pas partit.
PERCEVAL (arrivant en courant): Me voilà, me voilà.
ARTHUR (brandissant le poing): La prochaine fois, espèce d'abruti, que je dis qu'on part à l'aube et que vous vous pointez trois plombes après, je vous mets un pain, c'est clair ?
PERCEVAL (honteux): Je suis désolé, Sire. Je me suis réveillé en retard.
ARTHUR (radoucit par l'air coupable de son chevalier): Bon, rassurez-vous, ce n'est pas grave. Allonsy.
Le roi et son chevalier se mirent en route. Ils marchèrent jusqu'à ce qu'il fasse nuit. Ils décidèrent de dresser le camp dans une clairière avec une rivière l'a traversant et assez profonde.
ARTHUR (se levant): Bon, je vais chercher du bois, tâchez de ne pas faire de bêtises.
PERCEVAL: Ne vous inquiétez pas, Sire, vous pouvez partir sir vos deux oreilles.
ARTHUR (halluciné): "Partir sur mes deux oreilles" ?
PERCEVAL (confus): Ben, c'est pas ça, l'expression ?
ARTHUR: L'expression, c'est "dormir sur ses deux oreilles" (voyant que Perceval allait répondre) Non, c'est bon, fermez-là, je pars maintenant.
EXT. FORÊT- NUIT
Arthur est revenu mais ne voit pas Perceval
ARTHUR (très inquiet): Perceval, où êtes-vous ?
PERCEVAL !
PERCEVAL (sortant la tête de sous l'eau): Qu'est-ce qu'il y a, Sire ?
ARTHUR (hors de lui): COMMENT ÇA, QU'EST-CE QU'IL Y A !? J'ai crû qu'on vous avait enlevé ou pire que ça, espèce de con ! Mais non, vous étiez tranquillement en train se faire mumuse dans l'eau, pendant que je m'angoissait comme un malade !
PERCEVAL (fronçant les sourcils): Vous auriez été débarrassé de moi, comme ça
Arthur plissa les yeux et s'approcha de la rivière où barbotait Perceval
ARTHUR (attrapant Perceval pour le faire sortir de l'eau): Espèce de crétin fini, vous avez de tord de croire que je veux me débarrasser de vous
Sur ces paroles, il l'embrassa avec passion
FERMETURE
INT. CUISINE- JOUR
Perceval, rentré victorieux de sa quête avec Arthur, réfléchissait au baiser que son roi lui avait donné, en mangeant du saucisson.
Arthur rentra dans la cuisine. Perceval détourna le regard et rougit.
Arthur sourit d'un air quasi sadique, prit le visage de Perceval entre ses main et l'embrassa sur le front, les joues puis sur les lèvres. Le chevalier détala comme un lapin.
NOIR
ARTHUR (over, très amusé et attendrit par son chevalier): Oh, revenez, je n'ai encore rien fait.